Les enchaînés

  • Nationalité : américaine
  • Année de production : 1948
  • Casting : Cary Grant, Ingrid Bergman, Claude Rains
  • Réalisateur : Alfred Hitchcock
  • Scénaristes : Ben Hecht, Alfred Hitchcock
  • Production : RO radio pictures
  • Distribution : Les Acacias

  • Synopsis :

    Alicia, fille d’un espion nazi, mène une vie dépravée. Devlin lui propose de travailler pour les Etats-Unis afin de réhabiliter son nom. Elle épouse donc un ancien ami de son père afin de l’espionner. Devlin et elle s’aiment sans oser se l’avouer, attendant chacun que l’autre fasse le premier pas. Lorsque le rôle qu’elle tient est découvert, son mari décide de l’empoisonner.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régional : Champagne Piper-Heidsieck
Capture du film

Barbe-Bleue

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1901
  • Casting : Georges Méliès, Jeanne d'Alcy, Bleuette Bernon
  • Réalisateur : Georges Méliès
  • Scénaristes : Georges Méliès, Charles Perrault

  • Synopsis :

    Le seigneur Barbe-Bleue, déjà sept fois veuf, convole en justes noces. Partant en voyage, il interdit à sa nouvelle femme l’entrée d’une chambre du château. Mais, tentée par le diable, elle y entre pour y découvrir les cadavres des sept épouses. Voyant qu’elle lui a désobéi, Barbe-Bleue veut la tuer, mais les frères de la jeune femme arrivent à temps pour la sauver. Le tyran sera abattu.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régonal : Champagne Mercier

En 1901, un an avant Le Voyage dans la Lune qui restera son plus grand succès international et l’un des premiers chefs-d’œuvre du cinéma, il réalise Barbe-Bleue qui comporte une scène pour le moins curieuse: alors qu’on assiste depuis les cuisines aux préparatifs de son mariage et que sont présentés les mets, tous magnifiques, du festin qui doit suivre, apparaît une immense bouteille de champagne Mercier portée par deux serviteurs.

« Parmi les différents moyens employés pour la publicité, il est certain aussi que le cinématographe est l’instrument le plus parfait, car c’est lui qui s’adresse au plus grand nombre. C’est par millions que se comptent les spectateurs des films cinématographiques. » George Méliès

La dame de Vittel

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1936
  • Casting : Alice Field, Frederic Duvalles, Christiane Delyne, Denise Grey
  • Réalisateur : Roger Goupillieres

  • Synopsis :

    À Paris, Jean Bourselet, grand amateur de jolies femmes, rencontre la charmante Madeleine, que les hommes n’effraient pas, et dont le mari est hôtelier à Vittel. Muni d’un mot de son médecin, Bourselet file à Vittel. Son épouse Henriette, sur ses gardes, l’y rejoint et découvre que son mari se fait passer pour veuf pour mieux courtiser sa belle. Henriette se déclare veuve à son tour, et flirte avec un homme. La leçon va porter, et après quelques péripéties, Bourselet se réjouit de retrouver sa femme.

La Dame de Vittel est un film français réalisé par Roger Goupillières, sorti en 1937.

D’après la pièce de théâtre éponyme de Roger Ferdinand (1934)

« La dame de Vittel » : l’histoire derrière l’affiche qui trône à l’Alhambra

Les habitués de l’Alhambra la connaissent forcément, cette immense affiche de « La dame de Vittel » qui trône en bonne place dans le hall du cinéma de la cité thermale. Mais de mémoire de Vittellois, personne n’a vu le film. Mais sa seule copie vient d’être retrouvée. Et si une projection suivait ?

Depuis de nombreuses années, l’œil du public et des cinéphiles avertis interroge cette magnifique affiche, qui trône en majesté dans le hall du cinéma l’Alhambra. Mais que sait-on du film ? Après des décennies où le film était annoncé comme perdu et sans aucune copie disponible, les recherches viennent d’aboutir après bien des vicissitudes. Oui, la seule copie existante du film vient d’être découverte par un amoureux de Vittel et du cinéma de patrimoine.

Vosges matin – 30 déc. 2020

On sait peu de chose du film car de mémoire de Vittellois personne ne l’a vu. Sorti en 1936 et réalisé par Roger Goupillières, de très nombreuses scènes ont été tournées à Vittel.

L’action se passe à l’hôtel de La Providence. Bourcelet, interprété par le célèbre Fernand Charpin (celui de la partie de cartes de Pagnol dans « Marius »), en quête de bonne fortune, fait la connaissance à Paris d’une jeune femme dont le mari tient l’hôtel de La Providence. Avec la complicité de son médecin, Bourcelet part pour Vittel à la poursuite de la dame et en profite pour envoyer la sienne à Vichy.

L’antenne vittelloise de La Ruche qui dit oui avait choisi de se coller à la Dame de VIttel pour inaugurer sa présence à l’Alhambra.   Archives VM /Eric NURDIN L’affiche de la Dame de Vittel, derrière Colette Vautard, caissière de l’Alhambra depuis l’ouverture du cinéma en 1991 jusqu’à sa retraite en 2012.   Archives VM /Vosges Matin

Une histoire thermale en sorte. Celle-ci se doutant de la situation, décide alors de se rendre à Vittel. Arrivée en ville, quelle n’est pas sa surprise d’apprendre que son mari se fait passer pour veuf pour séduire la belle hôtelière. Madame Bourcelet, furieuse, se fait alors passer pour veuve et en profite pour flirter avec un beau gigolo. Mais voilà, la ville de Vittel est petite et nos deux compères vont vite tomber l’un sur l’autre dans le Vittel des grandes soirées qui font rage à l’époque.

Alice Field, grande star de ces années-là campe une Madame Bourcelet primesautière et grande bourgeoise, dans des décors somptueux du grand Lucien Aguettand. Une comédie déjantée… à redécouvrir.

Reims : le marché

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1899
  • Réalisateur : Frères Lumière

Les frères Lumière filment, en 1899, cette scène de fin de marché à Reims. On y reconnaît les maisons médiévales à colombages ainsi que la “criée” métallique, qui disparaîtra dans les années 1930. Des passants et des marchands investissent les lieux, témoins d’une activité urbaine et commerciale intense. Ce film s’intitule Reims : le marché. Vue N°1187

Domrémy : la maison de Jeanne d’Arc

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1899
  • Réalisateur : Frères Lumière

Les Frères Lumière ont immortalisé la maison natale de Jeanne d’Arc, personnage historique et figure emblématique incontournable. Ce photogramme met en scène une religieuse (à côté de la porte d’entrée), qui semble symboliser le côté très pieux de Jeanne d’Arc, et deux hommes qui se promènent dans le jardin.  Ce film s’intitule Domrémy : la maison de Jeanne d’Arc . Vue N° 1186

Cette demeure située à Domrémy-la-Pucelle a été classée monument historique dès 1840. Achetée par le département des Vosges en 1818, elle a été conservée et restaurée. Sa façade est ornée d’un tympan sculpté d’armoiries du XVème siècle et d’une statue de Jeanne la représentant agenouillée, en armure. Plusieurs pièces de cette maison sont encore ouvertes à la visite. 

Casablanca

  • Nationalité : américaine
  • Année de production : 1942
  • Casting : Humphrey Bogart, Ingrid Bergman, Paul Henreid et Claude Rains
  • Réalisateur : Michael Curtiz
  • Scénaristes : Julius J. Epstein, Philip G. Epstein, Howard Koch et Casey Robinson
  • Production : Warner Bros
  • Distribution : Warner Bros

  • Synopsis :

    A Casablanca, pendant la Seconde Guerre mondiale, le night-club le plus couru de la ville est tenu par Rick Blaine, un Américain en exil. L’établissement sert également de refuge à ceux qui voudraient se procurer les papiers nécessaires pour quitter le pays. Lorsque Rick voit débarquer un soir le dissident politique Victor Laszlo et son épouse Ilsa, quelle n’est pas sa surprise de retrouver dans ces circonstances le grand amour de sa vie.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : le champagne Mumm Cordon Rouge

Lauréat de l’Oscar du meilleur film en 1943, Casablanca est considéré depuis 2007 comme le troisième plus grand film américain, derrière Citizen Kane et Le Parrain, par l’American Film Institute.

Reims : la cathédrale

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1899
  • Réalisateur : Frères Lumière

Les frères Lumière, premiers cinéastes, filment en 1899, la façade de la cathédrale Notre-Dame de Reims, monument emblématique de la ville. Cette vue cadre les trois portails de la cathédrale, surplombés au centre, par la grande rosace inspirée d’une de celles de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Passants, calèche et tramway animent ce plan séquence. Ce film s’intitule Reims : la cathédrale. Vue N° 1188

Vous trouverez une autre vue de la ville de Reims, le marché, réalisée dans les premiers temps du cinéma.

Symbole de la monarchie française, la quasi-totalité des sacres des rois de France s’y sont déroulés à partir du XIe siècle. Aujourd’hui classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, la cathédrale de Reims fait partie des bijoux architecturaux français. Plus grande que Notre-Dame de Paris, elle présente une statuaire exceptionnelle ; elle est remarquable également par le nombre (2303) de ses statues qui ornent ses façades. 

Troyes : la fontaine Dorgence

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1899
  • Réalisateur : Frères Lumière

Les frères Lumière ou un de leurs opérateurs ont cadré la fontaine D’Argence, œuvre produite par Mathurin Moreau dans le cadre de sa collaboration avec la fonderie d’Art du Val d’Osne (Haute-Marne). La ville de Troyes doit cette fontaine à un leg  de l’ancien Maire de la ville, Désiré Argence. Ils choisissent de filmer cette sculpture en fonte, inaugurée deux ans auparavant et devenue le symbole de la ville de Troyes. A l’époque au cœur d’une rue commerçante, les passants s’animent autour de la fontaine. Ce film s’intitule Troyes : la fontaine Dorgence. Vue N°1185

Une autre vue de Troyes a également été réalisée par les frères Lumière. Il s’agit de l’hôtel de ville (aujourd’hui place Alexandre Israël). Vue N°1184

Actuellement, la sculpture est visible place Jean Moulin au milieu du carrefour. Elle est composée d’une vasque principale en octogone de 10 mètres de diamètre divisée en huit triangles. Au-dessus se trouvent des enfants abrités par un vase avec des jets d’eau. Le tout est surmonté d’une lampe électrique. En dessous de la vasque, sont disposés quatre grands personnages au milieu de cordes et de coquillages. Dans le bassin, on peut admirer quatre cygnes et quatre sirènes rejetant de l’eau.

 

Joan the woman

  • Nationalité : américaine
  • Année de production : 1916
  • Casting : Geraldine Farrar, Raymond Hatton
  • Réalisateur : Cecil B. De Mille
  • Scénaristes : William C. de Mille et Jeanie Macpherson
  • Production : Cardinal Film et Paramount Pictures
  • Distribution : Famous Players-Lasky Corporation

  • Synopsis :

    En 1916, De Mille met en scène avec grandiloquence une Jeanne d’Arc héroïque et patriotique, à l’usage des combattants de la Grande Guerre: le film commence par une scène dans tranchées, et la sainte inspirera à un soldat le sacrifice de sa vie dans une mission spéciale. «Son esprit continue à combattre», lit-on sur l’écran. Cauchon est un traître de mélodrame, vendu à l’ennemi, Trent un Anglais amoureux de Jeanne, et Jeanne ne sert que la France. Dieu est assez loin à l’arrière-plan.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • personnage Jeanne d’Arc

 

Jeanne d’Arc

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1900
  • Casting : Georges Méliès
  • Réalisateur : Georges Méliès

  • Synopsis :

    On y découvre à travers 11 tableaux, le parcours de la Jeanne d’Arc, âgée de 17 ans (surnommée alors, la Pucelle d’Orléans). De Domrémy en 1412, à Orléans, Reims, Compiègne, jusqu’au bûcher à Rouen en 1431, Georges Méliès nous fait revivre les temps fort de son périple, à travers un remarquable film.

Présence de la région Grand Est :

  • personnage Jeanne d’Arc
  • La maison de Jeanne d’Arc à Domrémy

Réalisé par Georges Méliès, ce film d’environ dix minutes a longtemps été considéré comme perdu. Une copie coloriée au pinceau a été retrouvée en 1982. Il s’agit de la première représentation cinématographique de Jeanne d’Arc.