Une femme du monde

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2021
  • Casting : Laure Calamy, Nissim Renard, Béatrice Facquer
  • Réalisateur : Cécile Ducrocq
  • Scénaristes : Cécile Ducrocq
  • Production : France 2 cinéma, Domino Production
  • Distribution : Tandem

  • Synopsis :

    A Strasbourg, Marie se prostitue depuis 20 ans. Elle a son bout de trottoir, ses habitués, sa liberté. Et un fils, Adrien, 17 ans. Pour assurer son avenir, Marie veut lui payer des études. Il lui faut de l’argent, vite.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Le tournage du film s’est essentiellement déroulé à Mulhouse et ses alentours (Alsace) : Rixheim (scènes de nuit)
  • Plusieurs scènes ont été tournées à Strasbourg (Alsace), par exemple, devant le Parlement Européen
  • Dans le synopsis du film, il est précisé que l’action se passe à Strasbourg
  • Un produit régional : un kouglof
  • Mention sonore « 39 ans et les plus belles jambes d’Alsace-Lorraine »

Le tournage d’ Une femme du monde , réalisé par Cécile Ducrocq – césarisée en 2016 pour La Contre-allée – a commencé fin novembre 2020 et s’est poursuivi courant janvier 2021. Soit 30 jours de tournage, principalement à Mulhouse, à Rixheim et à Strasbourg durant trois jours, début janvier. Une trentaine de techniciens y ont participé, ainsi qu’une vingtaine de comédiens. Côté figuration, le chiffre est variable selon les semaines et les besoins mais la production évoque 300 personnes.

Tourné avec l’aide de la Région Grand Est, en partie à Mulhouse, le film se déroule à Strasbourg, notamment devant le Parlement européen où manifestent Marie et ses copines travailleuses du sexe. « Je voulais une ville frontalière, parce qu’en Allemagne la prostitution est réglementée, il y a des bordels, et parce qu’il y a le Parlement de Strasbourg aussi, je voulais que ce soit un film d’hiver et il y avait de la neige », précise Cécile Ducrocq à Patrick Tardit pour infodujour

« Je connaissais assez bien Strasbourg et Mulhouse et la campagne environnante étant donné que mon père a pris part au chantier des deux aéroports et que je l’ai accompagné à plusieurs reprises. Il a été l’un des architectes de l’extension de l’EuroAirport dans les années 1980. Il doit mieux connaître Colmar et la Route des vins que Mulhouse mais il a toujours trouvé la région très belle. Cela me permet d’ancrer le film dans une histoire personnelle. » La réalisatrice, propos recueillis par Pierre GUSZ pour L’Alsace

« On a tourné de nuit à Rixheim, on a un peu triché pour éviter que la ville, soumise au couvre-feu, ne soit trop fantomatique. Un mal pour un bien : ça a donné une autre dimension au personnage, qui est assez solitaire, et au film. » La réalisatrice, propos recueillis par Pierre GUSZ pour L’Alsace