- Nationalité : française
- Année de production : 1996
- Casting : Jacques Le Carpentier, Jean-Marie Meshaka, Maryse Grob
- Réalisateur : Paul Vecchiali
- Scénaristes : Paul Vecchiali, Patrick Raynal
- Production : JLA - Jacques Le Glou Audiovisuel
- Distribution : Ciné Classic
- Synopsis :
L’histoire du film s’articule autour de l’arrivée d’une famille africaine dans la cité « Les Coteaux », banlieue de Mulhouse en Alsace. Un couple de retraités vit là ; ils n’ont pas les moyens d’aller vivre ailleurs et supportent mal d’autres formes de civilisation. La femme est malade et ne supporte pas le bruit. Témoin d’un vol par de jeunes beurs, le retraité croit de son devoir de prévenir la police ; il est désavoué par la famille africaine qui refuse d’admettre le vol. L’attitude fière et correcte de la famille africaine force l’admiration des habitants de la cité et plus particulièrement de la famille beur. Tout cela va accélérer l’intégration de la famille africaine au sein du quartier et provoquer la colère grandissante de l’inspecteur…
« Zone franche, qui se lira aussi Zone France sur l’affiche, est le titre du film
Présence de la région Grand Est dans le film :
- le film se déroule à Mulhouse (Haut-Rhin) : Quartier des coteaux
« Zone franche, qui se lira aussi Zone France sur l’affiche, est le titre du film dont Paul Vecchiali a commencé le tournage le 17 mai, au pied d’une tour de dix-huit étages du quartier des Coteaux, à Mulhouse (Haut-Rhin). Ecrit avec et pour les jeunes de seize à vingt-cinq ans qui en sont également les interprètes, Zone franche est à l’origine d’un des vingt-neuf projets culturels de quartier suscités par le ministère de la culture. L’ex-ZUP des Coteaux, remuante citadelle de douze mille habitants de dix nationalités, fut édifiée dans les années 60 pour les ouvriers de Peugeot face aux champs, à cinq kilomètres du centre-ville. La population en est stable, jeune (35 % ont moins de dix-neuf ans), étrangère à 26 %. Le Nouvel Observateur en avait récemment publié une photo avec la légende : « L’endroit où même les flics n’osent pas aller.
L’idée d’un Roméo et Juliette à la West Side Story est sèchement renvoyée aux auteurs. Tout juste en restera-t-il une histoire d’amour entre une black et un beur. Les jeunes ne veulent pas d’effet miroir, mais leur inscription dans une fiction. Ce sera un polar, alimenté par leur désir d’être en représentation. Une partie de gendarmes et voleurs qui, finalement, fera retour dans l’histoire réelle, celle qu’ils ont vécue il y a six ans avec la mort de l’un des leurs, tué par un voisin excédé un soir de ramadan. « C’est la tragédie ordinaire, commente Paul Vecchiali : on finit là où La Haine commence» (Source : https://www.lemonde.fr/archives/article/1996/05/23/paul-vecchiali-tourne-zone-franche-a-mulhouse-avec-les-jeunes-de-l-ex-zup-des-coteaux_3728715_1819218.html).