- Nationalité : française
- Année de production : 2018
- Casting : Félix Maritaud, Eric Bernard, Nicolas Dibla
- Réalisateur : Camille Vidal Naquet
- Production : Les Films de la Croisade
- Distribution : Pyramide Distribution
- Synopsis :
Léo, 22 ans, se vend dans la rue pour un peu d’argent. Les hommes défilent. Lui reste là, en quête d’amour. Il ignore de quoi demain sera fait. Il s’élance dans les rues. Son cœur bat fort.
Présence du Grand Est dans le film :
- Le film a été entièrement tourné à Strasbourg (Bas-Rhin) : berges de l’Ill, Molodoï, rue du Faubourd-de-Pierre, Musée d’art moderne, etc.
- Une scène a été tournée à l’aéroport de Entzheim (Bas-Rhin)
Toutes les scènes ont été tournées à Strasbourg. On aperçoit sur les images du film les berges de l’Ill, la façade du Molodoï, la rue du Faubourg-de-Pierre ou encore un bout du Musée d’art moderne. Pour les scènes d’intérieur, les équipes de production ont loué des appartements, qu’ils ont trouvé sur des sites de locations de courte durée. Financé en partie par la Région Grand Est et l’Eurométropole, le film s’est doté d’un casting à 90% alsacien.
Marie Sonne-Jensen, co-productrice et directrice de production du film, a parcouru Strasbourg pour en trouver les décors les plus adaptés à l’histoire : « Le repérage s’est fait partout : au Port-du-Rhin, dans les périphéries,… On a tout visité. On voulait trouver des lieux neutres, pour lesquels on n’allait pas forcément se dire que c’était Strasbourg en voyant le film. L’idée c’était d’avoir un décor urbain basique, loin des cartes postales et du touristique. »
Pour Philippe Ohrel, la ville de Strasbourg était « parfaite » pour Sauvage : « Le but était de montrer une ville qu’on n’arriverait pas à identifier, un peu comme les personnages dont on ne connaît pas forcément les noms. Cela correspond à n’importe quelle ville européenne, on pourrait être à Rotterdam, Berlin, Paris. On garde quand même la personnalité de la ville avec les petites rues, les belles bâtisses, qui créent de la vie. »
Si les Strasbourgeois reconnaîtront certains lieux de tournages, d’autres risquent d’être plus mystérieux. À l’image d’un des décors qui revient le plus souvent, celui d’un bois où les prostitués attendent les clients. Marie Sonne-Jensen raconte le tournage de ces scènes, à quelques encablures de la Cité de l’Ill : « Il a fallu trouver un endroit qui se rapproche du bois de Boulogne pour six jours de tournage. La rue de la Sauer, vers le cimetière nord, permettait de recréer cette ambiance. On s’est approprié le lieu et on l’a transformé, les voisins l’ont d’ailleurs remarqué. C’est aussi ça le rôle du cinéma, raconter des choses autrement que ce qu’elles sont dans la réalité. On a été très bien accueillis par l’équipe du cimetière et des jardins et on a même pu avoir nos loges et nos repas à l’église protestante. »
Philippe Ohrel a aussi tourné à l’aéroport d’Entzheim, pour l’une des dernières scènes. Une pièce du premier étage a été décorée pour devenir une salle d’embarquement. Cette scène faisait suite, a une scène de bagarre, cette fois-ci de jour, tournée dans le quartier gare près du Musée d’art moderne.