- Nationalité : française
- Année de production : 2014
- Casting : Sabrina Ouazani, Marc Zinga, Larouci Didi, Mickaël Nagenraft
- Réalisateur : Abd al Malik
- Scénaristes : Abd al Malik
- Production : Les Films du Kiosque
- Distribution : Ad Vitam
- Synopsis :
C’est le parcours d’un enfant d’immigrés surdoué, élevé dans un quartier HLM. Entre délinquance des cités, rap et islam, il va découvrir l’Amour.
« Lorsqu’on parle des banlieues, on pense tout de suite à Paris, Marseille ou Lyon – un peu. L’idée était aussi de dire qu’il y a d’autres réalités dans d’autres endroits de France qui certes ressemblent aux réalités des banlieues parisiennes, mais sont différentes de par leurs spécificités. J’ai voulu parler de l’endroit d’où je viens, où j’ai grandi. Les difficultés dont on parle sont pour certaines pareilles, pour d’autres, différentes. Strasbourg et l’Alsace sont un personnage à part entière de mon film. Quand le cinéma nous montre une terre a priori étrangère, on se rend compte qu’elle ne l’est pas tant que ça. Si un film se passe en France, à l’étranger ou ailleurs, nous avons toujours cette démarche : aller voir quelque chose qu’on a l’impression de ne pas connaître et se rendre compte que cela nous ramène à nous, à notre enfance, à l’endroit où l’on a vécu. C’était important de dire : « Voilà, les réalités des banlieues, en France, ne se passent pas qu’à Paris ».
Abd al Malik, propos recueillis par
pour France 3 Grand EstPrésence de la région Grand Est dans le film :
- scènes tournées à Strasbourg (Bas-Rhin) : centre-ville, quartier Neuhof, quartier de la Petite France, cimetière musulman, parc de l’Orangerie
- scène tournées à Entzheim (Bas-Rhin) : aéroport de Strasbourg
Le réalisateur Abd Al Malik réalise son premier film « Qu’allah bénisse la France ! » au Neuhof dans le quartier de son enfance. L’occasion pour le chanteur de retourner sur les pas de son enfance et de faire jouer ses anciens copains et surtout de donner une autre image de la banlieue.
Une grande partie du film a été tournée dans le quartier du Neuhof, dans la cité avec des angles de prise de vue inattendus et qui distillent une certaine poésie. « Quand j’étais gamin, la cité était mon univers et je trouvais cela beau. Pour moi, l’esthétique est importante. »
Tiré du livre éponyme, paru en 2007, qui retrace sa vie, le film – « 80 % de ma vie mais c’est 100 % moi » , selon l’auteur – s’attarde sur une période de cette vie, évoquant les vies parallèles que menait le jeune homme d’origine congolaise dans le quartier du Neuhof à Strasbourg, où il a grandi.