- Nationalité : française, américaine
- Année de production : 1966
- Casting : Jean-Paul Belmondo, Charles Boyer, Leslie Caron
- Réalisateur : René Clément
- Scénaristes : Francis Ford Coppola
- Production : Marianne Productions, Transcontinentale, Transcontinental Films
- Synopsis :
Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui décrit les dernières semaines de la Seconde Guerre mondiale à Paris, jusqu’à la libération de la capitale en août 1944.
L’action est centrée sur les faits de résistance qui ont contribué à la reddition de l’armée allemande, et sur les personnages principaux de cette période : le général américain Patton, le général allemand von Choltitz, Jacques Chaban-Delmas, alors l’un des chefs de la Résistance, le général Leclerc, etc.
La fin du film insiste sur l’ordre donné par Adolf Hitler à l’armée d’occupation de raser Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Le général Dietrich von Choltitz, par calcul, désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux alliés, préservant ainsi Paris de la destruction.
Avec une distribution de superproduction (20 000 figurants), Paris brûle-t-il ? n’est pourtant pas un film de stars, mais prétend retracer de façon précise et quasiment documentaire cette période tourmentée et hautement importante dans l’histoire de la France et de Paris. Au vrai, ce film quasi-officiel est truffé d’omissions. Les soldats américains ayant participé à la libération de Paris n’apparaissent pas davantage que dans le discours de De Gaulle du 26 août 1944. Bidault, successeur de Jean Moulin au CNR, est censuré en raison de son rôle récent dans le militantisme Algérie française. Pour faciliter une vision conciliant gaullisme et communisme, un communiste, Kriegel-Valrimont, récemment exclu du PCF est omis du film. Les réseaux OCM ou Défense de la France n’apparaissent pas.
Présence de la région Grand Est dans le film :
- personnage : Général Charles De Gaulle
- mention sonore : « Général De Gaulle »
« Dans l’œuvre de René Clément Paris brûle-t-il ?, en 1966, le réalisateur avait d’ailleurs à l’époque confié, « Je peux incarner le diable mais je ne peux pas représenter le bon dieu ». Le diable étant Hitler, interprété à l’écran par l’acteur Billy Frick. De Gaulle lui n’était représenté qu’à travers des images d’archives ». Pierre Neveux et Fiona Moghaddam, De Gaulle : très longtemps trop écrasant pour être incarné à l’écran. 07/03/2020, France Culture.)
Mention sonore du Général De Gaulle (1:39)