Nancy au cinéma

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Description

De la place Simone Veil à la place Stanislas, partez à la découverte de Nancy sous l’angle original du 7e Art !

Itinéraire

Les lieux de tournage en détails

Étape A : Gare SNCF

Départ : Place Simone Veil (anciennement Place Thiers) face à la gare

L’amour braque, Andrzej Zulawski, 1985

Synopsis : Un gangster hystérique, une jeune prostituée et un être innocent vivent des rapports passionnés. Ils seront pris dans la tourmente d’un règlement de comptes implacable.

Dans le film L’amour braque, l’intrigue débute au cœur de Nancy. Quatre gangsters braquent une banque avant de rejoindre la gare et de quitter la ville à bord d’un train. Ici le réalisateur n’a pas précisé la géolocalisation de ces séquences filmiques mais nous pouvons lire “Est” sur le bâtiment.

Les malfrats devant la gare SNCF de Nancy. Capture du film.
Étape suivante : Se retourner, traverser la place vers le 47 rue Henri Poincaré – Au Duché de Lorraine – confiseur, biscuitier, chocolatier Lefèvre-Lemoine

Étape B : Au Duché de Lorraine

Le fabuleux destin d’Amélie Poulain, Jean-Pierre Jeunet, 2001

Synopsis : Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s’est fixé un but : faire le bien de ceux qui l’entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence.

Bergamotes de Nancy

Amélie dans sa salle de bain, la boîte de bonbons en main. Capture du film.

Amélie tombe fortuitement sur les souvenirs d’enfance d’un petit garçon, souvenirs bien cachés dans une ancienne boîte de Bergamottes de Nancy. Rouge et or, elle est décorée de chardons, de la Croix de Lorraine et des grilles de Jean Lamour (Place Stanislas). À l’intérieur, Amélie trouve une figurine de cycliste, une photographie du joueur de football Just Fontaine, un jeu de cartes, un couteau, quelques billes, etc. Ces trésors seraient des clins d’œil aux années d’études du réalisateur.

Dominique Bretodeau (re)découvre la boîte des trésors de son enfance. Capture du film.

Étape suivante : Sur le trottoir d’en face, la Brasserie L’Excelsior (groupe Flo), 50 Rue Henri-Poincaré, 54000 Nancy

Étape C : Brasserie L'Excelsior

Brasserie L’Excelsior

L’amour braque, Andrzej Zulawski, 1985

Synopsis : Un gangster hystérique, une jeune prostituée et un être innocent vivent des rapports passionnés. Ils seront pris dans la tourmente d’un règlement de comptes implacable.

Les quatre gangsters traversent la place Thiers de Nancy. Capture du film.

En arrière-plan de l’image, les connaisseurs reconnaîtront la brasserie. Symbole de ces grands cafés de la « Belle Époque », la brasserie inaugurée en 1911 demeure le témoin intemporel d’un patrimoine culturel riche. Le bâtiment est classé aux monuments historiques depuis 1976.

Il y a longtemps que je t’aime, Philippe Claudel, 2010

Synopsis : Pendant 15 années, Juliette n’a eu aucun lien avec sa famille qui l’avait rejetée. Elle retrouve sa jeune sœur Léa alors que la vie les a violemment séparées. Cette dernière l’accueille chez elle avec son mari Luc, son beau-père et leurs fillettes.

Dans le film, nous découvrons l’intérieur Art Nouveau de l’établissement. Ici, Juliette (Kristin Scott Thomas) rencontre la personne (Frédéric Pierrot) qui suit son retour à la vie civile (après son passage en prison) dans ce lieu emblématique de la ville.

Juliette entre dans l’établissement. Capture du film.
Juliette et le Capitaine Fauré assis dans l’établissement. Capture du film.
Étape suivante : descendre la rue Henri Poincaré et s’arrêter Place Dombasle, face au lycée Poincaré

Étape D : Place Dombasle

Henry, Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010

Synopsis : Henry ne peut s’en empêcher : il faut qu’il truande, qu’il magouille, qu’il complote… Il n’y peut rien, c’est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa sœur dépressive, spolier la mère éplorée d’un ami décédé, se compromettre avec un parti d’extrême droite…

Nancy constitue le décor de la grande majorité des scènes du film. Ce cadre apporte du corps à la diégèse et au personnage principal. Henry Colo (Francis Kuntz dit Kafka) est le personnage principal du film. Il déambule dans la ville : on le voit notamment se garer place Dombasle ou encore circuler à pied ou en voiture dans le centre-ville. 

Henry se gare place Dombasle. Capture du film.

Sur l’image nous voyons la statue de l’agronome Mathieu de Dombasle (1777-1843), érigée en1850, qui a donné son nom à cette place.

Henry circule dans les rues du centre-ville de Nancy. Capture du film.
Henry rue Stanislas. Capture du film.
Étape suivante : Traverser la Place jusqu’à la rue Stanislas, la descendre et s’arrêter au 38 de la rue, magasin “Music Challenge”

Étape E : “Music challenge” Rue Stanislas

Henry, Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010

Synopsis : Henry ne peut s’en empêcher : il faut qu’il truande, qu’il magouille, qu’il complote… Il n’y peut rien, c’est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa sœur dépressive, spolier la mère éplorée d’un ami décédé, se compromettre avec un parti d’extrême droite…

Le magasin de musique des personnages, 38 rue Stanislas. Capture du film.

Henry tient un magasin de musique rue Stanislas en plein cœur de la ville. Il est également guitariste pour des bals de province.

Nous voyons ici un exemple de placement territorial masqué. La devanture a été modifiée pour les besoins du tournage. Le magasin de musique « Music Challenge » a été rebaptisé « Musi’ Colo ». Les réalisateurs ont transformé l’enseigne pour y inclure le nom du personnage principal, donc du propriétaire du magasin dans le film.

Étape suivante : Tourner dans la rue d’Amerval, puis tourner à gauche dans la rue de la monnaie, puis à droite dans la rue de la Source, s’arrêter devant l’hôtel de Lillebonne

Étape F : MJC Lillebonne

MJC Lillebonne

Tous les soleils, Philippe Claudel, 2011

Synopsis : Alessandro est un professeur italien de musique baroque. Il vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d’autant plus qu’il est entouré d’une bande de copains dont la fantaisie burlesque l’empêche de se sentir seul. Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro…

Quelques scènes occupent les locaux de la Maison des Jeunes et de la Culture Lillebonne. Alessandro (Stefano Accorsi) fait partie d’un ensemble vocal et le groupe se réunit régulièrement pour mener ses répétitions. La salle de la MJC, relativement commune, ne permet pas l’identification du lieu. Les connaisseurs reconnaîtront l’escalier intérieur du bâtiment mais cet arrière-plan ne suffit pas à inscrire symboliquement ses scènes dans le patrimoine culturel nancéien.

L’ensemble vocal du film dans une salle de la MJC Lillebonne. Capture du film.
Alessandro arrive à son cours de musique. Capture du film.
Alessandro dans l’escalier de la MJC Lillebonne. Capture du film.

Si Philippe Claudel avait eu la volonté de transmettre des significations aux spectateurs, il se serait attardé sur la façade du bâtiment et la typique rue de la Source qui borde l’établissement. Il aurait également fait le choix d’insérer le nom de la MJC et/ou la ville dans les dialogues de son film. Ces non-choix démontrent que le lieu est diégétiquement interchangeable, qu’il a peu d’intérêt dans la narration, qu’il se cantonne à accueillir l’action sans jamais interagir avec.

L’Hôtel de Lillebonne est l’une des plus anciennes demeures seigneuriales du vieux Nancy bâti par Claude de Beauvau en 1578. Il offre sa belle façade Renaissance dans l’axe de la rue de la Source et fait partie du patrimoine historique de la Ville de Nancy.(Source : site web de la MJC)

Étape suivante : Continuer rue de la source puis tourner à  droite dans la rue Saint-Michel jusqu’à la Grande rue. Tourner à gauche et poursuivre jusqu’à la porte de la Craffe.

Étape G : Porte de la Craffe

Porte de la Craffe

Bye Bye Blondie, Virginie Despentes, 2012

Synopsis : Gloria et Frances se sont rencontrées dans les années 80. Elles se sont aimées comme on s’aime à seize ans : drogue, sexe et rock&roll. Puis la vie les a séparées et elles ont pris des chemins très différents. Vingt ans après, Frances revient chercher Gloria…

Avec ce film, Virginie Despentes désirait explorer la culture punk. La réalisatrice alterne les scènes se déroulant dans les années 80 avec des scènes contemporaines. Le film nous décrit la rencontre de Gloria (Béatrice Dalle) et de Frances (Emmanuelle Béart) dans leur adolescence et dans leur vie d’adulte. Les flashbacks campent un territoire marqué par un contexte social et économique difficile.

Érigée au XIVe siècle, la porte de la Craffe est le plus ancien monument du centre historique de Nancy, seul vestige des fortifications médiévales. Ses tours ont servi de prison. Aujourd’hui, elle est devenue le symbole du quartier de la Vieille Ville.

Gloria (Soko) et ses amis punk à la porte de Craffe. Capture du film.
Les punks à la porte de la Craffe. Capture du film.
Les punks à la porte de la Craffe. Capture du film.

« Dans les années 80, Nancy faisait partie d’une région précocement touchée par la crise et il n’y a pas de punk sans crise. J’ai été marquée par tout ça, par la vision de Longwy, à 100 km de Nancy, avec ses rues entières désertées… En quelques mois, tout était terminé: une ville peut faire faillite. C’est très impressionnant quand tu es ado. » Virginie Despentes, dossier de presse du film

Afin de garantir le réalisme de ses séquences filmiques, Virginie Despentes a choisi de tourner dans des endroits qu’elle a autrefois fréquentés et qui ont été marqués par ce contexte historique.

Étape suivante : Faire demi-tour et parcourir la Grande rue (sens inverse à précédemment) jusqu’à la rue Saint-Michel sur la droite, puis tourner à gauche rue Saint-Epvre jusqu’à la place Saint-Epvre et la Basilique.

Étape H : Basilique Saint-Epvre

Basilique Saint-Epvre

 Une femme française, Régis Wargnier, 1995

Synopsis : Été 1939, Jeanne a 20 ans et épouse l’homme parfait, Louis, un lieutenant d’infanterie. Sans avoir eu le temps de profiter de leurs noces, ce dernier est envoyé au combat mais, capturé par les soldats du Reich, il passe cinq années dans une prison allemande. À son retour à la fin de la guerre, les jeunes mariés font des enfants et s’envolent vers Berlin. Malheureusement, la jeune femme n’est pas comblée par cette vie et rencontre alors Mathias Bennent, un allemand. Folle amoureuse, elle devra faire un choix déterminant entre sa famille parfaite et son indépendance.

Le double mariage des personnages principaux à la basilique Saint-Epvre : Jeanne et Louis / le frère de Louis et sa compagne. Cette scène se déroule au tout début du film.

Devant la Basilique, le mariage de Jeanne et Louis (sur le droite). Capture du film.

La Basilique Saint-Epvre est un monument édifié au XIXe siècle par Prosper Morey, architecte, Prix de Rome, dans le style néo-gothique. C’est la plus haute église de la ville avec sa flèche d’environ 90 mètres.

 Nos patriotes, Gabriel Le Bomin, 2016

Synopsis : Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.

Christine (interprêtée par Alexandra Lamy) rejoint Addi Bâ (Marc Zinga) et lui propose son aide et le cache chez des villageois dans la forêt vosgienne. 

Marc Zinga et Alexandra Lamy tournent dans l’escalier menant au chevet de Saint-Epvre. Photo Cédric Jacquot
Mamadou Addi Bâ près de la Basilique. Capture du film.
Mamadou Addi Bâ près de la Basilique. Capture du film.
Mamadou Addi Bâ et Christine Valdenaire près de la Basilique. Capture du film.

Lors des préparatifs, Gabriel Le Bomin a repéré la rue des Écuries, entre la place Carrière et le parc de la Pépinière, pour ses passerelles métalliques ainsi que les rues avoisinant la basilique Saint-Epvre. Pour le réalisateur, c’est un quartier ancien  dont le décor n’a pas beaucoup bougé depuis la guerre. Ainsi, ces rues ont accueilli la scène du début du film dans laquelle l’institutrice (Alexandra Lamy) fait savoir au fuyard qu’il ne peut pas errer dans une zone occupée sans papiers.

Étape suivante : descendre sur la gauche vers la place Joseph Malval, poursuivre Place du Général de Gaulle et s’arrêter place Carrière, à côté du Palais du Gouvernement.

Étape I : Palais du Gouvernement

 Nos patriotes, Gabriel Le Bomin, 2016

Synopsis : Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.

Des figurants du film d’époque  » Nos patriotes » habillés comme dans les années 1940 © Radio France – Seina Baalouche (France Bleu)

La ville a été choisie pour certains extérieurs et pour le Palais du Gouvernement transformé en Kommandantur. Pour le tournage, des drapeaux nazis ont orné l’extérieur du bâtiment. Plusieurs scènes sont tournées à l’intérieur du bâtiment, notamment celle dans laquelle Marie (Louane) demande à ce que Addi Bâ, alors capturé, soit bien traité. 

Un drapeau nazi au palais du gouverneur de Nancy pour le tournage de « Nos patriotes » © Radio France – Seïna Baalouche (France Bleu)
Le Palais de Gouvernement aux couleurs nazies. Capture du film.
Marie (Louane) a l’intérieur du bâtiment. Capture du film.
L’intérieur du bâtiment. Capture du film.

« On avait vraiment envie de rester en France pour raconter cette histoire française et d’avoir une vérité des décors et de tourner carrément dans les décors où ça s’est passé » Gabriel Le Bomin, Est Républicain 12 juin 2017

Le Palais du Gouvernement, ou Palais du Gouverneur, est un vaste hôtel particulier de la ville de Nancy. C’est une construction du XVIIIe siècle, de style classique. Le monument a été classé monument historique en 1923, puis classé en 2005 pour ce qui est du mobilier et de la face nord. Il a été classé en 1928 pour la façade sur la place du Général de Gaulle. Depuis 1983, comme la place de la Carrière dont il ferme la perspective, le Palais du gouverneur fait partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Étape suivante : Prendre sur votre droite et avancer sur la Place Carrière.

Étape J : Place Carrière

Place Carrière

 Une femme française, Régis Wargnier, 1995

Synopsis : Été 1939, Jeanne a 20 ans et épouse l’homme parfait, Louis, un lieutenant d’infanterie. Sans avoir eu le temps de profiter de leurs noces, ce dernier est envoyé au combat mais, capturé par les soldats du Reich, il passe cinq années dans une prison allemande. À son retour à la fin de la guerre, les jeunes mariés font des enfants et s’envolent vers Berlin. Malheureusement, la jeune femme n’est pas comblée par cette vie et rencontre alors Mathias Bennent, un allemand. Folle amoureuse, elle devra faire un choix déterminant entre sa famille parfaite et son indépendance.

Louis (Daniel Auteuil), en uniforme, traverse la Place Carrière à plusieurs reprises dans le film. Son frère habite une maison qui borde la place donc les lieux sont filmés lors de ses visites.

Louis à la Place Carrière. Capture du film.
Louis à la Place Carrière. Capture du film.
La place de la Carrière est une place de la ville-vieille de Nancy, édifiée à partir du XVIe siècle. Cette voie est ainsi nommée, parce que c’était l’endroit où se faisaient jadis les courses, tournois, jeux de bagues et autres exercices chevaleresques, où l’on se donnait carrière. La place est située dans le prolongement de la célèbre place Stanislas, dont elle n’est séparée que par l’arc Héré et la rue Héré. Elle appartient à cet ensemble urbain classique comprenant également la place Stanislas et la place d’Alliance, qui a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco en 1983.
Étape suivante : Aller jusqu’au croisement de la rue des écuries sur la gauche.

Étape K : Rue des Ecuries

 Nos patriotes, Gabriel Le Bomin, 2016

Synopsis : Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.

Tournage du film

Dans une scène, Addi Bâ (Marc Zonga) suit Marie (Louane) pour connaître son lieu d’habitation. Elle travaille pour la Croix rouge et intègre sans difficulté le Fort d’Uxegney (Vosges) dans lequel il souhaite aller. Addi Bâ souhaite lui parler et négocier son passage au fort.

Addi Bâ à vélo rue des Écuries. Capture du film.
Marie à vélo rue des Écuries. Capture du film.
Addi Bâ à vélo rue des Écuries. Capture du film.

Addi Bâ rejoint Marie chez elle. La scène se déroule la nuit. Addi Bâ monte sur une passerelle qui relie le parc de la Pépinière aux maisons de la rue des écuries. 

Addi Bâ sur une passerelle de la rue des écuries. Capture du film.

La rue des Écuries est une voie historique datant du XVIe siècle, située au sein de la vieille ville de Nancy. Elle se place entre la Pépinière à l’Est, et la place de la Carrière, à l’Ouest, cette dernière constituant le point d’entrée et de sortie de la rue des Écuries. Elle avait pour vocation originelle d’accueillir les écuries ducales, le site étant à grande proximité du Palais Ducal.

Étape suivante : La remonter jusqu’à la place du Général De Gaulle. Puis emprunter sur la droite l’entrée du Parc de la Pépinière. Tourner immédiatement sur la Terrasse de la Pépinière.

Étape L : Parc de la Pépinière - Les allées et le kiosque

Parc de la Pépinière

 Il y a longtemps que je t’aime, Philippe Claudel, 2010

Synopsis : Pendant 15 années, Juliette n’a eu aucun lien avec sa famille qui l’avait rejetée. Elle retrouve sa jeune sœur Léa alors que la vie les a violemment séparées. cette dernière l’accueille chez elle avec son mari Luc, son beau-père et leurs fillettes.

Le film fourmille de scènes où le spectateur explore la ville à l’instar du personnage de Juliette (Kristin Scott Thomas). Juliette arrive en Lorraine au début du film et ne connaît pas la ville. On la voit donc fréquemment se promener dans Nancy. Parmi ces scènes, deux se déroulent au parc de la Pépinière.

Situé en plein cœur du centre historique, le parc de la Pépinière (souvent appelé la Pep’ par les nancéiens) offre un véritable havre de verdure avec ses 21 hectares d’espaces arborés et sa magnifique roseraie.  Ancienne pépinière royale fondée par Stanislas sur l’emplacement des anciens jardins ducaux et des bastions de la Ville Vieille, il a été transformé en parc public en 1835 tout en conservant son tracé initial. (Source : destination Nancy – Office du tourisme)

Juliette, Léa et ses enfants se promènent dans le parc. Capture du film.
Une scène dans laquelle Juliette est seule, elle profite de la nature et du calme pour lire un roman. Capture du film.
Suite de l’étape : Sur la droite, s’arrêter au kiosque.
Le kiosque du parc. Capture du film.

Cette structure, construite en 1874-1875, s’inspire du style architectural de la Place Stanislas notamment avec ses lanternes et ses dorures. Au début du XXe siècle, les passionnés de musique se réunissaient pour écouter les musiciens se produisant sous le kiosque ; à l’époque de nombreuses chaises étaient disposées tout autour.

Étape suivante : Descendre jusqu’au manège et au marchand de glaces. Sur la droite, trouver la roseraie et en faire le tour.

Étape M : Parc de la Pépinière - Le marchand de glace et la roseraie

 Une enfance, Philippe Claudel, 2015

Synopsis : Au cours d’un trop long été, Jimmy, un enfant de 13 ans que les circonstances forcent à devenir trop vite adulte, se cogne aux limites de sa petite ville et de sa vie heurtée, entre une mère à la dérive et un beau-père qui le tient sous sa coupe.

Le sujet est lourd ; le film sombre. La ville de Dombasle-sur-Meurthe est très présente : toute la vie de Jimmy (Alexi Mathieu) s’y résume – logement, école, terrains de jeu, terrain de tennis, bords de la Meurthe… Dans une scène, son beau-père (Pierre Deladonchamp) le contraint à aller chercher de la drogue chez un dealer en lui confiant la somme d’argent nécessaire. Lors de sa course, Jimmy a subtilisé un billet de 20€. La scène suivante, il achète deux cornets de glace au parc de la Pépinière.

Jimmy commande une glace. Capture du film.
Kevin et Jimmy dégustent leur glace sur un banc du parc. Capture du film.
Kevin mange sa glace. Capture du film.

Des vingt-trois hectares du célèbre parc de Nancy, Philippe Claudel montre le marchand de gourmandises et la roseraie situés au centre du parc. La roseraie est un lieu bien connu des Nancéiens ; c’est un espace conservatoire de multiples espèces et de variétés de rosiers (près de 200 pour plus de 2000 rosiers plantés). En moins d’une minute, le lieu est présenté comme un havre de paix, comme une parenthèse enchantée dans le quotidien des deux garçons.

Étape suivante : Ressortir de la roseraie face au manège, prendre à droite jusqu’au parc zoologique. Prendre l’allée Bernard Feder, longer le mini golf et sortir vers le parking Vaudémont.

Étape N : Le parc de la Pépinère - Le zoo

 Henry, Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010

Synopsis : Henry ne peut s’en empêcher : il faut qu’il truande, qu’il magouille, qu’il complote… Il n’y peut rien, c’est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa sœur dépressive, spolier la mère éplorée d’un ami décédé, se compromettre avec un parti d’extrême droite…

Henry (Kafka) médite au parc de la Pépinière. En solo, face aux singes perchés sur les rochers, il prend du temps pour lui. Situé au cœur du parc, l’espace animalier offre un lieu d’observation et d’échanges privilégiés avec les animaux. L’origine du parc zoologique remonte à la fin du XIXe siècle. Il s’étend sur 2 hectares et accueille 200 animaux.

Henry devant l’enclos des singes. Capture du film.
Les singes du parc. Capture du film.

 Il y a longtemps que je t’aime, Philippe Claudel, 2010

Synopsis : Pendant 15 années, Juliette n’a eu aucun lien avec sa famille qui l’avait rejetée. Elle retrouve sa jeune sœur Léa alors que la vie les a violemment séparées. cette dernière l’accueille chez elle avec son mari Luc, son beau-père et leurs fillettes.

Les personnages du film se promènent au zoo du parc. Capture du film.

Depuis novembre 2020, la ville de Nancy, par délibération du conseil municipal, a renoncé à accueillir des animaux non domestiques dans ses parcs. Ceux de la Pépinière vont être placés. La fin d’une époque pour des générations d’enfants mais une bonne nouvelle pour le bien-être animal. Source : France3 Grand Est

Étape suivante : Longer la cour d’Appel de Nancy (sur la droite) et arriver place Carrière devant l’Arc Héré.

Étape O : Arc Héré

 Une femme française, Régis Wargnier, 1995

Synopsis : Été 1939, Jeanne a 20 ans et épouse l’homme parfait, Louis, un lieutenant d’infanterie. Sans avoir eu le temps de profiter de leurs noces, ce dernier est envoyé au combat mais, capturé par les soldats du Reich, il passe cinq années dans une prison allemande. À son retour à la fin de la guerre, les jeunes mariés font des enfants et s’envolent vers Berlin. Malheureusement, la jeune femme n’est pas comblée par cette vie et rencontre alors Mathias Bennent, un allemand. Folle amoureuse, elle devra faire un choix déterminant entre sa famille parfaite et son indépendance.

Louis se dirige vers l’Arc Héré. Capture du film.

Vue de l’Arc Héré depuis la Place Stanislas

 La place d’une autre, Aurélia Georges, 2020

Si le tournage du film a eu lieu à Nancy, l’histoire se déroule à Paris et la Cité Ducale n’est donc jamais mentionnée. « Ça donne un Paris un peu inattendu, car ça peut y ressembler, tout en n’étant pas un Paris connu. Nancy est une ville très cinégénique ». Aurélia Georges, France 3

Tournage du long-métrage La Place d’une autre réalisé par Aurélia Georges. Photo Alexandre Marchi.

Érigé au XVIIIe siècle, l’arc Héré, du nom de l’architecte de Stanislas, Emmanuel Héré, est situé sur le côté nord de la place Stanislas, à l’extrémité septentrionale de la rue Héré et à l’extrémité sud de la place de la Carrière. L’arc s’ouvre, depuis la place Stanislas, entre les petits pavillons, dans la perspective de la place de la Carrière et du palais du Gouverneur.

Étape suivante : Traverser l’Arc. Sur la droite, le restaurant l’Arrosoir (21 rue Héré).

Étape P : Restaurant l’Arrosoir

 Henry, Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010

Synopsis : Henry ne peut s’en empêcher : il faut qu’il truande, qu’il magouille, qu’il complote… Il n’y peut rien, c’est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa sœur dépressive, spolier la mère éplorée d’un ami décédé, se compromettre avec un parti d’extrême droite…

La sœur de Henry (Élise Larnicol) est en rendez-vous galant. Sur la façade du restaurant, nous voyons un arrosoir, représentatif de l’établissement du même nom. Un placement visuellement original qui permet à des établissements privés d’être mis en avant par le film.

Christiane et Gabriel dîne au restaurant. Capture du film.
Étape suivante :  Arriver sur la Place Stanislas.

Étape Q : Place Stanislas - La Statue Stanislas

Aller au centre près de la Statue de Stanislas

 Une femme française, Régis Wargnier, 1995

Synopsis : Été 1939, Jeanne a 20 ans et épouse l’homme parfait, Louis, un lieutenant d’infanterie. Sans avoir eu le temps de profiter de leurs noces, ce dernier est envoyé au combat mais, capturé par les soldats du Reich, il passe cinq années dans une prison allemande. À son retour à la fin de la guerre, les jeunes mariés font des enfants et s’envolent vers Berlin. Malheureusement, la jeune femme n’est pas comblée par cette vie et rencontre alors Mathias Bennent, un allemand. Folle amoureuse, elle devra faire un choix déterminant entre sa famille parfaite et son indépendance.

L’ouverture du film débute en 1939 par la rencontre de Jeanne (Emmanuelle Béart) et de Louis (Daniel Auteuil), lieutenant d’infanterie, sur la place Stanislas de Nancy. Lumineuse, filmée sous le soleil, nous voyons que son revêtement est brut – pas de pavés – et que les véhicules circulent le long des bâtiments. Les dorures des portes et grilles brillent sous la lumière. Le réalisateur filme la place sous plusieurs angles de façon à ce que le spectateur identifie le lieu.

Louis, son père et Jeanne se rencontrent Place Stanislas. Capture du film.
Les personnes au centre de la Place, sur les marches de la Statue Stanislas. Capture du film.
Jeanne avec le père de Louis sur les marches de la Statue Stanislas. Capture du film.

La statue, inspirée du portrait de Stanislas Ier, est coulée par le fondeur Soyer. Elle pèse 5400 kg et mesure plus de 4 mètres. La main droite de Stanislas pointe en direction de l’Arc Héré situé juste en face de la statue. Ce doigt pointé vers Louis XV devait symboliser la réintégration de La Lorraine au Royaume de France à l’issue du règne de Stanislas.

La scène finale fait écho à la première : Régis Wargnier replace la place Stanislas au cœur de l’histoire pour clore son film. Le temps a passé. Louis est seul ; la Place a été recouverte (en 1958). Le réalisateur a le souci du réalisme et adapte l’aspect de la place en fonction de l’époque diégétique. Ce film offre la première représentation en couleur de la Place Stanislas au cinéma (1995).

Louis traverse la place. Capture du film.
Générique de fin du film. Capture du film.

Le long-métrage est directement inspiré de la vie de la mère du réalisateur. Régis Wargnier investit Nancy, car c’est un territoire que sa mère a autrefois foulé. Les lieux répondent donc à un souci de réalité et sont symboliques à ses yeux. Son récit filmique, marqué par les différents lieux qu’il explore, matérialise le parcours mémoriel dédié à sa mère. La ville de Nancy est indispensable à sa démarche créative.

Étape suivante : Se tourner vers le Grand Hôtel de la Reine

Étape R : Place Stanislas - Le Grand Hôtel de la Reine

Nous trouvons la façade et des intérieurs du Grand Hôtel de la Reine dans plusieurs films.

 Une femme française, Régis Wargnier, 1995

Synopsis : Été 1939, Jeanne a 20 ans et épouse l’homme parfait, Louis, un lieutenant d’infanterie. Sans avoir eu le temps de profiter de leurs noces, ce dernier est envoyé au combat mais, capturé par les soldats du Reich, il passe cinq années dans une prison allemande. À son retour à la fin de la guerre, les jeunes mariés font des enfants et s’envolent vers Berlin. Malheureusement, la jeune femme n’est pas comblée par cette vie et rencontre alors Mathias Bennent, un allemand. Folle amoureuse, elle devra faire un choix déterminant entre sa famille parfaite et son indépendance.

Louis et son père sortent de l’établissement. Capture du film.

 Henry, Pascal Remy, Francis Kuntz, 2010

Synopsis : Henry ne peut s’en empêcher : il faut qu’il truande, qu’il magouille, qu’il complote… Il n’y peut rien, c’est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa sœur dépressive, spolier la mère éplorée d’un ami décédé, se compromettre avec un parti d’extrême droite…

Dans le film, Henry (Kafka) cherche à revendre une guitare de grande valeur qu’il a subtilisée à la mère d’un de ses amis défunt. Le spectateur peut donc découvrir la place après ses travaux d’embellissement, organisés pour le 250e anniversaire de son inauguration. La place est embellie, réservée au piéton ; le pavage est d’origine (pavage clair avec diagonales foncées qui structurent l’espace).

Henry entre dans l’établissement. Capture du film.

Francis Kuntz et Pascal Rémy posent leur caméra directement sur la place et tapissent l’image filmique. Leur mise en scène révèle tout l’éclat de ce symbole nancéien. Des plans larges exposent les bâtiments, la célèbre statue de Stanislas Leszczynski puis la façade de l’établissement du Grand Hôtel de la Reine. La scène se poursuit dans les pièces intérieures de l’hôtel, un décor conforme à la réalité.

L’intérieur du Grand Hôtel de la Reine. Capture du film.

« Les vagabondages dans Nancy sonnent à chaque pas comme un hommage à la ville. » La Semaine, 26 mars 2010

Étape suivante : Se retourner vers le musée des Beaux-Arts.

Étape S : Place Stanislas - Le Musée des Beaux Arts

 Il y a longtemps que je t’aime, Philippe Claudel, 2010

Synopsis : Pendant 15 années, Juliette n’a eu aucun lien avec sa famille qui l’avait rejetée. Elle retrouve sa jeune sœur Léa alors que la vie les a violemment séparées. cette dernière l’accueille chez elle avec son mari Luc, son beau-père et leurs fillettes.

Le réalisateur ne s’est pas contenté de placer uniquement des lieux emblématiques nancéiens, il nourrit son film grâce à des références culturelles. En visite au musée des Beaux-Arts, les personnages commentent les tableaux « La Douleur » puis « Jeune Nancéienne sous la neige » du peintre lorrain Émile Friant.

« Dans le musée des Beaux-Arts, très clairement, il y avait une volonté de ma part de filmer certains tableaux de Friant… […] Filmer La Douleur en mettant devant une femme qui a passé des années en prison et qui a eu la douleur de perdre son fils, évidemment, ça créé un écho » Entretien Delphine Le Nozach 16 octobre 2017.

Juliette et Michel devant La Douleur. Capture du film.
Juliette et Michel devant La jeune Nancéienne sous la neige. Capture du film.

« Les lieux que j’ai choisis sont tous des lieux qui ont un sens dans ma vie… Tous les lieux qui ont été choisis, ou qui sont seulement aperçus, témoignent un peu comme cela d’une histoire personnelle ». Philippe Claudel, Propos recueillis par Benoît Thevenin le 20 mars 2008

Kristin Scott Thomas, Laurent Grévill et Philippe Claudel sur le tournage du film.

« Quand j’ai revu cet ange du musée des Beaux-Arts de Nancy, que je connaissais bien, suspendu au-dessus de grand escalier blanc, j’ai immédiatement songé à l’enfant perdu, l’enfant lointain, mort, qui ne demeure vivant que dans le cœur et la mémoire d’une seule personne, sa mère […] C’est la re-découverte de cet ange qui a conduit à l’écriture de la séquence durant laquelle Juliette, l’apercevant, va vers lui, puis ensuite, en compagnie de Michel, s’arrête quelques instants sous ses ailes, séquence qui au départ n’existait pas dans le scénario » Philippe Claudel, Petite fabrique des rêves et des réalités

Ces œuvres d’Art sont aujourd’hui encore visibles lors de la visite du musée.

Étape suivante : Se tourner vers le Grand Café Foy.

Étape T : Place Stanislas - Le Grand Café Foy

 Il y a longtemps que je t’aime, Philippe Claudel, 2010

Synopsis : Pendant 15 années, Juliette n’a eu aucun lien avec sa famille qui l’avait rejetée. Elle retrouve sa jeune sœur Léa alors que la vie les a violemment séparées. cette dernière l’accueille chez elle avec son mari Luc, son beau-père et leurs fillettes.

Nous voyons Juliette (Kristin Scott Thomas) avec son ami (Frédéric Pierrot) à une table du Grand Café Foy,  Place Stanislas.

Juliette et le Capitaine Fauré au Grand Café Foy. Capture du film.

J’avais aussi envie de filmer des lieux chargés d’un riche passé historique, de souvenirs personnels, d’émotions ». Philippe Claudel, Dossier de presse officiel du film

Étape suivante : Sortir sur la gauche (à côté de l’Office du Tourisme) pour rejoindre la rue des Dominicains. Avancer dans la rue des Dominicains jusqu’au numéro 2. Se retourner pour observer les grilles Jean Lamour.

Étape U : Place Stanislas - Les grilles Jean Lamour

Nancy : Place Stanislas, Frères Lumière, 1889

En 1899, les frères Lumière ou l’un de leurs opérateurs filment la place Stanislas de Nancy. Cette vue cadre la porte en fer battu à gauche de l’Hôtel de ville (en savoir plus sur les grilles de la Place Stanislas ici ou ici). Le point de vue adopté permet d’entrevoir, dans la profondeur de champ, la place et la statue au centre. Ce plan-séquence fixe d’une quarantaine de secondes enregistre un balai de passants seuls ou accompagnés, à pied ou en calèche.

Vue de la Place Stanislas de Nancy par les frères Lumières. Capture du film.

Carrefour de vie en plein centre de la ville, la Place Stanislas constitue la première représentation de Nancy imprimée sur pellicule cinématographique. Déjà à l’époque, l’opérateur a opté pour un des endroits les plus remarquables de la ville.

Dès l’origine du cinéma, les frères Lumière exposent dans leurs vues un territoire la plupart du temps symbolique de leur quotidien ou de leurs découvertes. En indiquant les lieux dans lesquels ils ont installé leur caméra, ils partagent une promesse de territoire avec les spectateurs.

Vous venez de découvrir la ville de Nancy sous les projecteurs du 7e Art. Nous vous invitons à donner votre avis sur votre expérience et à explorer les autres parcours du Grand Est cinématographique. A bientôt !

Films du parcours

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