Scénaristes : Antoine Desrosières, Anne-Sophie Nanki, Souad Arsane, Inas Chanti, Sidi Mejai, Mehdi Dahmane
Production : Les Films de l'autre cougar
Distribution : Rezo Films
Synopsis :
En l’absence de sa sœur Rim, que faisait Yasmina dans un parking avec Salim et Majid, leurs petits copains ? Si Rim ne sait rien, c’est parce que Yasmina fait tout pour qu’elle ne l’apprenne pas. Quoi donc ? L’inavouable… le pire… la honte XXL, le tout immortalisé par Salim dans une vidéo potentiellement très volatile.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Strasbourg (Bas-Rhin)
scènes à Bischheim (Bas-Rhin)
scènes à Hoenheim (Bas-Rhin)
scènes à Haguenau (Bas-Rhin) : Nautiland
Hoenheim, Bischheim
L’histoire se déroule majoritairement à Strasbourg et une scène a été tournée au Nautiland d’Haguenau.
Crédits : Les films de l’autre cougar.Image du film.
Cette comédie aborde plutôt franchement des thématiques très actuelles que sont la sexualité, le féminisme, la politique, la société en général. Le film a été sélectionné 5 fois dans la catégorie « Un certain regard » lors du dernier Festival de Cannes.
Casting : Nicolas Gob, Alban Lenoir, Michaël Abiteboul
Réalisateur : Cédric Le Gallo, Maxime Govare
Scénaristes : Cédric Le Gallo, Maxime Govare, Romain Choay
Production : Les Improductibles, Kaly Productions
Distribution : Universal Pictures (France)
Synopsis :
Après avoir tenu des propos homophobes, Matthias Le Go, vice-champion du monde de natation, est condamné à entraîner «Les Crevettes Pailletées», une équipe de water-polo gay, davantage motivée par la fête que par la compétition. Cet explosif attelage va alors se rendre en Croatie pour participer aux Gay Games, le plus grand rassemblement sportif homosexuel du monde.
Ce film a été accompagné par le bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle Grand Est, et a bénéficié de l’aide à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC) et du soutien de Mulhouse Alsace Agglomération, membre du réseau PLATO (en partenariat avec le CNC).
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Strasbourg (Haut-Rhin)
scènes à Mulhouse (Haut-Rhin) : bains municipaux
scènes à Illzach (Haut-Rhin) : piscine
scènes dans l’église d’Eschentzwiller (Haut-Rhin)
Le tournage s’est déroulé en Grand Est dans l’agglomération de Mulhouse et dans l’Eurométropole de Strasbourg. Les deux collectivités ont facilité l’accès à différentes piscines pour les nombreuses scènes de waterpolo comme la piscine des Jonquilles à Illzach ou celle de la Hardt à Strasbourg.
Lors des repérages avec les réalisateurs, les bains municipaux de Mulhouse leur avaient étés présentés. Les séquences de waterpolo ne s’adaptaient pas à l’architecture de la piscine mais les deux réalisateurs sont tombés sous le charme des lieux. Ils ont alors décidé d’y tourner une très importante séquence de fête en intérieur, initialement prévue à Bruxelles.
Les Bains municipaux de Mulhouse ont donc été transformés en discothèque pour les besoins du film.
Aux bains municipaux de Mulhouse. Photo L’Alsace/Darek SzusterCapture du film – scènes tournées aux Bains municipaux dans les Bains à Mulhouse.
Le tournage en Grand Est et plus particulièrement en Alsace s’adaptait parfaitement au besoin du film, car ce road-movie avait besoin d’une grande variété de décors proches les uns des autres, ce qui a pu facilement être trouvé entre Mulhouse et Strasbourg.
Tournage dans l’église d’Eschentzwiller. Photo L’Alsace
Casting : Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius
Réalisateur : Philippe Claudel
Scénaristes : Philippe Claudel
Production : UGC YM, Integral Film, France 3 Cinéma, UGC Images, Sofica UGC 1 et Sofica Soficinéma 4
Distribution : UGC Distribution
Synopsis :
Pendant 15 années, Juliette n’a eu aucun lien avec sa famille qui l’avait rejetée. Elle retrouve sa jeune sœur Léa alors que la vie les a violemment séparées. cette dernière l’accueille chez elle avec son mari Luc, son beau-père et leurs fillettes.
« Nancy est une ville magnétique ! »
Philippe Claudel (Propos recueillis pour L’Express le 8 janvier 2010)
« Cette histoire devait se passer en province, je n’aurais pas pu l’imaginer ailleurs, ni la tourner ailleurs. Le fait que le tournage se soit passé presque entièrement à Nancy était pour moi indispensable. Il y allait de la crédibilité totale du projet. »
Philippe Claudel (Dossier de presse officiel du film)
« Comme Nancy et la région ont été partenaires, moi j’étais très heureux. Ça me permettait d’être dans des endroits que j’aime, que je connais très bien, de faire travailler aussi des gens de la région […] Ça me permettait aussi de dessiner une sorte d’autobiographie. Les lieux que j’ai choisis sont tous des lieux qui ont un sens dans ma vie […] Tous les lieux qui ont été choisis, ou qui sont seulement aperçus, témoignent un peu comme cela d’une histoire personnelle. »
Philippe Claudel (Propos recueillis par Benoît Thevenin le 20 mars 2008)
Une production soutenue par la région Lorraine, la ville de Nancy, la Communauté Urbaine du Grand Nancy
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le campus Lettres et Sciences Humaines et Sociales (Université de Lorraine), le parc de la Pépinière, la piscine Nancy-Thermal, le musée des Beaux-Arts, le cinéma Caméo Saint-Sébastien, la place d’Alliance, la place Stanislas, plusieurs restaurants dont la brasserie « L’Excelsior » et « Le Grand Café Foy », de nombreux bars et cafés de la ville, des rues du centre-ville telles la rue Saint-Jean, la rue Gilbert, la rue Stanislas et la rue Pierre Fourier
scène à Goin (Moselle) : l’aéroport Nancy-Metz
scènes à Nancy au Musée des Beaux-Arts (Meurthe et Moselle) : devant les tableaux « La Douleur » et « Jeune Nancéienne sous la neige », Emile Friant
mention écrite : inscription « Nancy » sur le tee-shirt de Luc (Serge Hazanavicius)
mentions sonores : “Lorraine”, “Nancy”, « ASNL… il n’y a pas plus supporter que moi »
Il y a longtemps que je t’aime se déroule entièrement à Nancy et dans les environs. À la fois insertion contextuelle et qualifiante, la ville accueille la plupart des scènes, construit l’identité des personnages et implante la narration dans un décor clairement affiché.
En effet, le film fourmille de scènes où le spectateur explore la ville à l’instar du personnage de Juliette. En effet, ce personnage (interprété par Kristin Scott Thomas) arrive en Lorraine au début du film invité par sa sœur Léa (Elsa Zylberstein) et ne connait pas la ville. Léa enseigne au campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy ; deux scènes se passent au parc de la Pépinière ; les sœurs partagent un moment de complicité à la piscine Nancy-Thermal ; Juliette se promène dans le centre-ville de Nancy, visite le musée des Beaux-Arts et se détend dans plusieurs cafés de la ville.
Le réalisateur ne s’est pas contenté de placer uniquement des lieux emblématiques nancéiens, il nourrit son film grâce à des références culturelles. Citons par exemple que le conjoint de Léa est un fervent supporter du club de football de Nancy, l’ASNL (Association Sportive Nancy Lorraine) et que les personnages commentent le tableau « La Douleur » du peintre lorrain Émile Friant. Philippe Claudel précise : « Il était important pour le film que l’histoire soit ancrée en province. Mes personnages sont des provinciaux. J’avais aussi envie de filmer des lieux chargés d’un riche passé historique, de souvenirs personnels, d’émotions » (Philippe Claudel, propos recueillis pour L’Express.fr).
Le réalisateur a multiplié les références visuelles et sonores à la région : il affiche pleinement la localisation diégétique de son film. La ville de Nancy imprègne tout le film.
La « maison de famille » du film, à l’angle de la rue des Brices et du colonel Clinchant à Nancy (sources : abrideabattue)
La maison depuis la rue du Colonel Clinchant.
Ici, la maison depuis la rue du Colonel Clinchant.
Philippe Claudel avec ses deux actrices, Kristin Scott-Thomas et Elsa Zylberstein, sur le tournage du film « Il y a longtemps que je t’aime ». Photos d’archives Est RépublicainPhilippe Claudel et son équipe en plein tournage, Place Stanislas. Photos UGC/ Est RépublicainPhilippe Claudel (à droite), sur le tournage de son premier film, Il y a longtemps que je t’aime, à Nancy. Photo archives Républicain Lorrain