Casting : Milla Jovovich, John Malkovich, Faye Dunaway
Réalisateur : Luc Besson
Scénaristes : Luc Besson, Andrew Birkin
Production : Gaumont
Distribution : Gaumont
Synopsis :
L’épopée de Jeanne qui assista, petite fille, au pillage de son village Domremy par l’armée anglaise. On la suit de sa jeunesse pieuse où des voix l’engagent à délivrer la France de la domination anglaise à sa victoire à Orleans, jusqu’à son procès final et sa mort sur le bûcher, le 30 mai 1431. Elle avait dix-neuf ans.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Le personnage historique : Jeanne d’Arc
Si l’histoire se déroule parfois en Grand Est (Domrémy dans les Vosges ou encore Reims en Champagne-Ardenne), le tournage a eu lieu entre la Dordogne, Sées dans l’Orne et la République tchèque.
Par exemple, la scène du couronnement du roi de France à la cathédrale Notre-Dame de Reims a été tournée dans la cathédrale Notre-Dame de Sées dans l’Orne.
Winky Wong, une jeune chinoise, vit aux Pays-Bas avec ses parents. Elle adore les chevaux et a été choisie pour s’occuper du grand cheval blanc de Saint Nicolas en son absence. Mais le cheval s’échappe.
L’histoire de Winky Wong, une petite Chinoise tout juste arrivée en Europe, dont l’imagination sans bornes l’aidera à s’intégrer. Tout est singulier pour cette petite fille de six ans qui doit apprendre une nouvelle langue, se faire de nouveaux amis et s’adapter à sa nouvelle école. Les premiers temps sont difficiles jusqu’à ce qu’elle apprenne que, dans ce pays, un vieil homme à la barbe blanche appelé Saint Nicolas offre des cadeaux aux enfants. En secret, elle décide alors de tout mettre en œuvre pour que Saint Nicolas lui apporte ce qu’elle souhaite le plus au monde : un cheval.
Casting : Florence Carrez-Delay, Jean-Claude Fourneau, Roger Honorat
Réalisateur : Robert Bresson
Scénaristes : Robert Bresson
Production : Agnes Delahaie Productions
Distribution : Pathé Consortium Cinéma
Synopsis :
Capturée par des soldats français du parti adverse devant Compiègne puis vendue aux Anglais, Jeanne d’Arc est emprisonnée depuis plusieurs mois dans une chambre du château de Rouen. Elle comparaît devant un tribunal composé presqu’exclusivement de membres de l’Université Anglophile de Paris, présidé par l’évêque Cauchon.
Présence de la Région Grand Est dans le film :
personnage historique : Jeanne d’Arc
« Jeanne d’Arc est morte le 30 mai 1431. Elle n’a pas eu de sépulture et nous n’avons d’elle aucun portrait. Mais il nous reste mieux qu’un portrait : ses paroles devant les juges de Rouen. C’est de textes authentiques et de la minute même du Procès de condamnation que je me suis servi. Pour les derniers instants, j’ai eu recours aux dépositions et témoignages du Procès de réhabilitation survenu 25 ans plus tard. Au moment où le film commence, Jeanne est emprisonnée depuis plusieurs mois dans une chambre du château de Rouen. Capturée devant Compiègne par des soldats français du parti adverse, elle a été vendue aux anglais à prix d’or (on sait quels sont les intérêts en jeu). Elle comparait devant un tribunal composé presque exclusivement de membres de l’Université anglophile de Paris et présidé par l’évêque Cauchon. » Robert Bresson
Les Frères Lumière ont immortalisé la maison natale de Jeanne d’Arc, personnage historique et figure emblématique incontournable. Ce photogramme met en scène une religieuse (à côté de la porte d’entrée), qui semble symboliser le côté très pieux de Jeanne d’Arc, et deux hommes qui se promènent dans le jardin. Ce film s’intitule Domrémy : la maison de Jeanne d’Arc . Vue N° 1186
Cette demeure située à Domrémy-la-Pucelle a été classée monument historique dès 1840. Achetée par le département des Vosges en 1818, elle a été conservée et restaurée. Sa façade est ornée d’un tympan sculpté d’armoiries du XVème siècle et d’une statue de Jeanne la représentant agenouillée, en armure. Plusieurs pièces de cette maison sont encore ouvertes à la visite.
Casting : Pierre Richard, Victor Lanoux, Raymond Bussières
Réalisateur : Gérard Oury
Scénaristes : Gérard Oury, Danièle Thompson
Production : Gaumont
Distribution : Gaumont
Synopsis :
Mai 1968. Martial Gaulard (Victor Lanoux) vient de se voir condamné à dix années de réclusion criminelle grace à la maladresse prodigieuse de son avocat, Maitre Duroc (Pierre Richard). Courageusement cependant Jean-Philippe Duroc va rendre visite le soir meme à son client dans sa prison de Lyon et lui promet de faire casser l’arret par le Président de la République. C’est alors qu’éclate, encouragée par les rumeurs de révolte de la ville, une rébellion à l’intérieur de la maison d’arret. Duroc cherche à calmer la tempete mais, tout autant maladroit que lors de sa plaidoirie, va etre entrainé à suivre Gaulard qui a pris la direction des opérations. Les forces de police ayant par ailleurs fort à faire, les deux hommes parviendront à s’échapper. Pour eux commence alors une équipée mouvementée à travers un pays secoué par l’agitation sociale. L’avocat et son client laissent partout des traces. Sans papiers, sans argent, ils foncent vers Paris, semant sur leur passage vols, pillages, maraudes et escroqueries dont Gaulard est coutumier. Les deux fuyards se disputent, se séparent, se retrouvent mais, insensiblement, une amitié s’établit entre eux. Et ils obtiendront la grace présidentielle.
Casting : Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Crauchet
Réalisateur : Jean-Pierre Melville
Scénaristes : Jean-Pierre Melville
Production : Les Films Corona
Synopsis :
Octobre 1942. « Ingénieur distingué des Ponts et Chaussées, soupconné de pensée gaulliste, semblant jouir d’une certaine influence », Philippe Gerbier est interné dans un camp français puis transféré au quartier général de la Gestapo de l’hotel Majestic à Paris. Il s’en évade en tuant une sentinelle. A Marseille il est chargé avec Félix et « le Bison » d’exécuter Dounat qui les a trahi. Jean-François, un ancien copain de régiment de Félix entre dans le réseau et réussit sa première mission : livrer un poste émetteur à Malthilde, membre du réseau de Paris. Il en profite pour rendre visite à son frère, Luc Jardie, grand bourgeois rêveur qui en réalité dirige tout le réseau. Gerbier qui se cache à Lyon sous le nom de Roussel organise l’embarquement de 8 personnes à bord d’un sous- marin pour l’Angleterre, parmi eux Luc Jardie. Pendant ce temps Felix arreté par la Gestapo lyonnaise est torturé. Malthilde grâce à un astucieux stratagème réussit à s’introduire, avec « le Bison » et Lemasque dans le Q.G de la Gestapo. Hélas il est trop tard, Félix est mourant. Jean-François qui s’était fait arreter volontairement pour prévenir Félix est lui aussi torturé. Gerbier, arrêté au cours d’une rafle est condamné à mort. Mathilde réussira à le sauver en extremis. Alors qu’il se fait oublier dans une planque, Jardie lui annonce l’arrestation de Mathilde ; elle avait commis la faute de garder sur elle la photo de sa fille qu’elle adore, aussi les Allemands en font un moyen de pression. Prétendant reprendre des contacts, Mathilde est relâchée. Jardie démontre qu’il n’y a qu’une seule solution, la tuer et va même jusqu’à prouver que c’est elle- même qui le demande. Dans une rue proche de l’Etoile, elle s’effondrera sous les balles de « le Bison ».
« L’armée des ombres est sorti au début de 1969, juste avant le départ du général de Gaulle. C’est, peut-être, le dernier film sur la question tourné par un contemporain, mieux : un acteur, de l’époque. C’est tout sauf un chant patriotique : c’est un crescendo tragique. »
Jean Lebrun. La Marche de l’Histoire – France Inter – 5 février 2019
Présence de la région Grand Est dans le film :
personnage : Général Charles De Gaulle
«De Gaulle dans L’Armée des ombres, c’est quasiment mis en scène comme une épiphanie religieuse» Dimitri Vezyroglou est maître de conférences en histoire du cinéma à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il (La voix du nord , 10 novembre 2020)
Lino Ventura dans L’Armée des ombres Films Corona-Fono Roma
« Depuis la parution à Alger en 1943 du roman L’Armée des ombres de Joseph Kessel, Jean-Pierre Melville nourrissait le projet d’en faire un film. Coïncidence ou conscience du temps : 1969, l’année où le projet devient réalité, est une année-charnière. Charles De Gaulle vient de quitter la présidence de la République, et le mythe inspiré par lui d’une France majoritairement résistante pendant l’Occupation touche à sa fin, pour être sévèrement battu en brèche deux ans plus tard dans le documentaire Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls. Le gaulliste Melville, on s’en doute, ne vise pas une remise en question aussi violente, ce que d’aucuns lui reprocheront à l’époque. Dans les Cahiers du cinéma en particulier, un virulent Jean-Louis Comolli voit dans la sobriété melvillienne une affectation de dignité qui servirait à enluminer une vision solennelle de la Résistance et même de la figure gaullienne (qui apparaît brièvement dans une séquence à Londres) – soit « la résistance telle que jouée et vue par les gaullistes, et le premier et plus bel exemple cinématographique de l’Art gaulliste, fond et forme »[1]. […] S’il est difficile de nier qu’il y a dans L’Armée des ombres un respect proche de la déférence envers ses personnages, il l’est aussi, avec le recul, de voir en quoi ce respect relèverait d’une soumission à une idéologie, de ne voir dans le soin de la mise en scène que cette forme d’académisme décrite par le critique, et de ne pas voir, à l’inverse, en quoi la démarche de Melville prend ses distances vis-à-vis du mythe.[…]. Théoriquement soudés par une cause commune, les résistants luttent avant tout pour la propre cohésion de leurs rangs. L’idéal qu’ils portent se résume au fond à cet instinct grégaire dans la tourmente : compter les troupes, rester unis jusque dans la dispersion. Aussi l’intermède londonien, où De Gaulle (seul personnage historique explicitement représenté, autre détail qui a dû faire tiquer les anti-gaullistes) fait Compagnon de la Libération le « Grand Patron » de la Résistance, n’est-il qu’une accalmie faussement rassurante autour de la figure fédératrice, qui paradoxalement ramène les hommes de l’ombre à leur fragilité (accentuée, presque ironiquement, par la grande taille du Général) et à leur solitude (à laquelle Gerbier fait face peu après, dans ce pub où il ne peut que contempler taciturnement les femmes présentes). » Source : critikat
Casting : Robert Hirsch, Veronique Vendell, Walter Rilla
Réalisateur : Michel Deville
Scénaristes : Maurice Rheims
Production : Les Films de la Pléiade
Synopsis :
Martin est acteur de troisième ordre dans une tournée inclassable. Cela se passe le jour du Débarquement. Déguisé pour les besoins du théâtre en officier allemand, il est ramassé par les Américains, lesquels le livrent aux Français. Ayant prouvé sa bonne foi, Martin devient ordonnance du général. Pour son malheur, il revêt la tenue de son patron et en profite pour éblouir une gentille perruche. Malheur ! Le voilà enlevé par un général allemand, ennemi de Hitler, qui lui livre de précieux renseignements. Délivré à nouveau, Martin est décoré. Et voilà que le G.Q.G. cherche un agent pour jouer le rôle d’un officier allemand qui fera réussir le complot échoué le 20 juillet. Bon gré, mal gré, il y va. Bon an, mal an, il s’en tire. Jusqu’au jour où il tombe aux mains de la Gestapo. Evadé, il est pris par les F.F.I. Mais il a encore trouvé le moyen de glaner des renseignements précieux. Et, au grand jour. il est promu officier et décoré par « qui-de-droit ». Son ambition ? Entrer à la Comédie Française. Qui-de-droit le présente. Et lui, qui a sauvé sa peau par son talent de comédien, est recalé.
Casting : Edward Fox, Terry Alexander, Michel Auclair
Réalisateur : Fred Zinnemann
Production : Universal Production
Synopsis :
En août 1962, après une tentative ratée de l’assassinat du général de Gaulle, l’OAS accuse le coup. A la tête de l’organisation, le colonel Rodin décide d’engager dès lors un tueur professionnel sans attache ni lien avec le monde extérieur, et c’est en échange de 500 000 dollars qu’il trouve l’homme de la situation, « le Chacal ». Pour déjouer ce complot, l’inspecteur Lebel mène l’enquête et tente le tout pour le tout afin de démasquer le nouvel agent de l’OAS.
« En entamant la production de Chacal, Fred Zinnemann n’a plus tourné depuis sept ans. Il s’empare d’un roman de 1971 de Frederick Forsyth, best-seller à l’époque, qui va donner lieu à une nouvelle adaptation en 1997 avec en têtes d’affiche, Bruce Willis et Richard Gere. Un film signé Michael Caton-Jones très loin de la qualité de la première adaptation de Zinnemann, réussite totale du genre. Chacal est un pur film d’espionnage, thriller se déroulant essentiellement en France alors que l’OAS, Organisation de l’armée secrète, engage un tueur à gages pour éliminer le président français, Charles de Gaulle. Cette organisation terroriste créée par des résistants à la présence de la France en Algérie, colonie libérée par De Gaulle au début des années 1960, commet des actes terroristes, dont des tentatives d’assassinats sur le président français. Le film s’ouvre justement sur une reconstitution de l’attentat du Petit Clamart où la voiture de De Gaulle se fit mitrailler, heureusement sans dommage, une balle passant tout de même à quelques centimètres de la tête de l’homme d’État ». Sources
L’acteur Adrien Cayla-Legrand a plusieurs fois pris les traits de de Gaulle. Comme ici dans le film franco-britannique Chacal (The Day of the Jackal), sorti en 1973 et réalisé par Fred Zinnemann.• Crédits : Mondadori – Getty. Source : France Culture
Casting : Jean-Paul Belmondo, Charles Boyer, Leslie Caron
Réalisateur : René Clément
Scénaristes : Francis Ford Coppola
Production : Marianne Productions, Transcontinentale, Transcontinental Films
Synopsis :
Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui décrit les dernières semaines de la Seconde Guerre mondiale à Paris, jusqu’à la libération de la capitale en août 1944.
L’action est centrée sur les faits de résistance qui ont contribué à la reddition de l’armée allemande, et sur les personnages principaux de cette période : le général américain Patton, le général allemand von Choltitz, Jacques Chaban-Delmas, alors l’un des chefs de la Résistance, le général Leclerc, etc.
La fin du film insiste sur l’ordre donné par Adolf Hitler à l’armée d’occupation de raser Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Le général Dietrich von Choltitz, par calcul, désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux alliés, préservant ainsi Paris de la destruction.
Avec une distribution de superproduction (20 000 figurants), Paris brûle-t-il ? n’est pourtant pas un film de stars, mais prétend retracer de façon précise et quasiment documentaire cette période tourmentée et hautement importante dans l’histoire de la France et de Paris. Au vrai, ce film quasi-officiel est truffé d’omissions. Les soldats américains ayant participé à la libération de Paris n’apparaissent pas davantage que dans le discours de De Gaulle du 26 août 1944. Bidault, successeur de Jean Moulin au CNR, est censuré en raison de son rôle récent dans le militantisme Algérie française. Pour faciliter une vision conciliant gaullisme et communisme, un communiste, Kriegel-Valrimont, récemment exclu du PCF est omis du film. Les réseaux OCM ou Défense de la France n’apparaissent pas.
Présence de la région Grand Est dans le film :
personnage : Général Charles De Gaulle
mention sonore : « Général De Gaulle »
« Dans l’œuvre de René Clément Paris brûle-t-il ?, en 1966, le réalisateur avait d’ailleurs à l’époque confié, « Je peux incarner le diable mais je ne peux pas représenter le bon dieu ». Le diable étant Hitler, interprété à l’écran par l’acteur Billy Frick. De Gaulle lui n’était représenté qu’à travers des images d’archives ». Pierre Neveux et Fiona Moghaddam, De Gaulle : très longtemps trop écrasant pour être incarné à l’écran. 07/03/2020, France Culture.)