France en zone occupée, en 1940. Chevalin et sa famille vivent dans la misère depuis qu’il a déserté. Fort de ses nombreux préjugés et convaincu que « certains » s’en sortent mieux dans cette guerre, Chevalin persuade sa femme de se construire une fausse identité juive afin de bénéficier de l’aide des passeurs pour accéder à la zone libre. De malentendus en révélations, devenu résistant malgré lui, il va vivre un enchaînement d’événements qui déconstruiront ses préjugés un à un.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées dans les Vosges : Epinal, Rambervillers, Plombières-les-bains, Bains-lès-bains, la Vôge-les-Bains
Le tournage, accompagné par le Bureau des images Grand Est, se tient en juin et juillet 2024 dans plusieurs localités du département des Vosges, à commencer par la ville de Plombières-les-Bains. Il mobilise de nombreux techniciens, comédiens et figurants locaux.
Le projet est soutenu par la Région Grand Est et le Département des Vosges dans le cadre du réseau de collectivités PLATO.
La bonne étoile, quatrième long-métrage du réalisateur et comédien Pascal Elbé, produit par Quad Cine, se déroule durant la seconde Guerre mondiale et met notamment en scène Zabou Breitman, Audrey Lamy, Benoît Poelvoorde et Pascal Elbé.
Pour les besoins de cette comédie, se déroulant durant la Seconde Guerre mondiale, des rues et commerces ont été modifiés rues Liétard, Stanislas et des Sybilles et des panneaux de signalisation retirés.
Photo Vosges MatinLa brocante devient la boutique de Lucien Taverneuil. Photo Denis Vauthier / Vosges Matin
L’agence immobilière est transformée en blanchisserie Paget. Photo Vosges Matin
1917. Bakary Diallo s’enrôle dans l’armée française pour rejoindre Thierno, son fils de 17 ans, qui a été recruté de force. Envoyés sur le front, père et fils vont devoir affronter la guerre ensemble. Galvanisé par la fougue de son officier qui veut le conduire au cœur de la bataille, Thierno va s’affranchir et apprendre à devenir un homme, tandis que Bakary va tout faire pour l’arracher aux combats et le ramener sain et sauf.
Présence de la région Grand Est dans le film :
film tourné essentiellement dans le village de Neufmaison (Ardennes)
film tourné dans les Ardennes, du côté de Charleville-Mézières et de Launois-sur-Vence
Après La Vie en Grand, sélectionné à la Semaine de la Critique à Cannes en 2015, Mathieu Vadepied revient à Cannes en 2022 pour raconter l’Histoire à travers l’histoire d’un père et d’un fils sénégalais. Ce deuxième long métrage raconte pour la première fois la Grande Guerre à travers les yeux d’un tirailleur. L’action se déroule en 1917, trois ans après la bataille des Ardennes du 22 août 1914 : le jour le plus meurtrier de l’histoire française.
La production « saisie » par les paysages ardennais a choisi d’ancrer son film sur le territoire du Grand Est, et en particulier à Neufmaison. Le film a reçu un soutien d’aide à la production de la Région Grand Est en 2021, en partenariat avec le CNC. Le tournage s’est tenu, avec l’appui du Bureau d’accueil des tournages, du 23 août au 13 octobre 2021 dans le village de Neufmaison et ses alentours.
Le film a été présenté en ouverture dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2022.
Casting : Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Jean Poiret
Réalisateur : François Truffaut
Scénaristes : François Truffaut, Jean-Claude Grumberg, Suzanne Schiffman
Production : Les Films du Carrosse
Distribution : Société Française de Production (SFP) Société Française de Production
Synopsis :
Paris, septembre 1942. Lucas Steiner, le directeur du théâtre Montmartre a dû fuir parce qu’il est juif. Sa femme Marion Steiner dirige le théâtre et engage Bernard Granger, transfuge du Grand Guignol, pour jouer à ses côtés dans « la Disparue », que met en scène Jean-Louis Cottins.
Casting : Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Crauchet
Réalisateur : Jean-Pierre Melville
Scénaristes : Jean-Pierre Melville
Production : Les Films Corona
Synopsis :
Octobre 1942. « Ingénieur distingué des Ponts et Chaussées, soupconné de pensée gaulliste, semblant jouir d’une certaine influence », Philippe Gerbier est interné dans un camp français puis transféré au quartier général de la Gestapo de l’hotel Majestic à Paris. Il s’en évade en tuant une sentinelle. A Marseille il est chargé avec Félix et « le Bison » d’exécuter Dounat qui les a trahi. Jean-François, un ancien copain de régiment de Félix entre dans le réseau et réussit sa première mission : livrer un poste émetteur à Malthilde, membre du réseau de Paris. Il en profite pour rendre visite à son frère, Luc Jardie, grand bourgeois rêveur qui en réalité dirige tout le réseau. Gerbier qui se cache à Lyon sous le nom de Roussel organise l’embarquement de 8 personnes à bord d’un sous- marin pour l’Angleterre, parmi eux Luc Jardie. Pendant ce temps Felix arreté par la Gestapo lyonnaise est torturé. Malthilde grâce à un astucieux stratagème réussit à s’introduire, avec « le Bison » et Lemasque dans le Q.G de la Gestapo. Hélas il est trop tard, Félix est mourant. Jean-François qui s’était fait arreter volontairement pour prévenir Félix est lui aussi torturé. Gerbier, arrêté au cours d’une rafle est condamné à mort. Mathilde réussira à le sauver en extremis. Alors qu’il se fait oublier dans une planque, Jardie lui annonce l’arrestation de Mathilde ; elle avait commis la faute de garder sur elle la photo de sa fille qu’elle adore, aussi les Allemands en font un moyen de pression. Prétendant reprendre des contacts, Mathilde est relâchée. Jardie démontre qu’il n’y a qu’une seule solution, la tuer et va même jusqu’à prouver que c’est elle- même qui le demande. Dans une rue proche de l’Etoile, elle s’effondrera sous les balles de « le Bison ».
« L’armée des ombres est sorti au début de 1969, juste avant le départ du général de Gaulle. C’est, peut-être, le dernier film sur la question tourné par un contemporain, mieux : un acteur, de l’époque. C’est tout sauf un chant patriotique : c’est un crescendo tragique. »
Jean Lebrun. La Marche de l’Histoire – France Inter – 5 février 2019
Présence de la région Grand Est dans le film :
personnage : Général Charles De Gaulle
«De Gaulle dans L’Armée des ombres, c’est quasiment mis en scène comme une épiphanie religieuse» Dimitri Vezyroglou est maître de conférences en histoire du cinéma à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il (La voix du nord , 10 novembre 2020)
Lino Ventura dans L’Armée des ombres Films Corona-Fono Roma
« Depuis la parution à Alger en 1943 du roman L’Armée des ombres de Joseph Kessel, Jean-Pierre Melville nourrissait le projet d’en faire un film. Coïncidence ou conscience du temps : 1969, l’année où le projet devient réalité, est une année-charnière. Charles De Gaulle vient de quitter la présidence de la République, et le mythe inspiré par lui d’une France majoritairement résistante pendant l’Occupation touche à sa fin, pour être sévèrement battu en brèche deux ans plus tard dans le documentaire Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls. Le gaulliste Melville, on s’en doute, ne vise pas une remise en question aussi violente, ce que d’aucuns lui reprocheront à l’époque. Dans les Cahiers du cinéma en particulier, un virulent Jean-Louis Comolli voit dans la sobriété melvillienne une affectation de dignité qui servirait à enluminer une vision solennelle de la Résistance et même de la figure gaullienne (qui apparaît brièvement dans une séquence à Londres) – soit « la résistance telle que jouée et vue par les gaullistes, et le premier et plus bel exemple cinématographique de l’Art gaulliste, fond et forme »[1]. […] S’il est difficile de nier qu’il y a dans L’Armée des ombres un respect proche de la déférence envers ses personnages, il l’est aussi, avec le recul, de voir en quoi ce respect relèverait d’une soumission à une idéologie, de ne voir dans le soin de la mise en scène que cette forme d’académisme décrite par le critique, et de ne pas voir, à l’inverse, en quoi la démarche de Melville prend ses distances vis-à-vis du mythe.[…]. Théoriquement soudés par une cause commune, les résistants luttent avant tout pour la propre cohésion de leurs rangs. L’idéal qu’ils portent se résume au fond à cet instinct grégaire dans la tourmente : compter les troupes, rester unis jusque dans la dispersion. Aussi l’intermède londonien, où De Gaulle (seul personnage historique explicitement représenté, autre détail qui a dû faire tiquer les anti-gaullistes) fait Compagnon de la Libération le « Grand Patron » de la Résistance, n’est-il qu’une accalmie faussement rassurante autour de la figure fédératrice, qui paradoxalement ramène les hommes de l’ombre à leur fragilité (accentuée, presque ironiquement, par la grande taille du Général) et à leur solitude (à laquelle Gerbier fait face peu après, dans ce pub où il ne peut que contempler taciturnement les femmes présentes). » Source : critikat
Casting : Edward Fox, Terry Alexander, Michel Auclair
Réalisateur : Fred Zinnemann
Production : Universal Production
Synopsis :
En août 1962, après une tentative ratée de l’assassinat du général de Gaulle, l’OAS accuse le coup. A la tête de l’organisation, le colonel Rodin décide d’engager dès lors un tueur professionnel sans attache ni lien avec le monde extérieur, et c’est en échange de 500 000 dollars qu’il trouve l’homme de la situation, « le Chacal ». Pour déjouer ce complot, l’inspecteur Lebel mène l’enquête et tente le tout pour le tout afin de démasquer le nouvel agent de l’OAS.
« En entamant la production de Chacal, Fred Zinnemann n’a plus tourné depuis sept ans. Il s’empare d’un roman de 1971 de Frederick Forsyth, best-seller à l’époque, qui va donner lieu à une nouvelle adaptation en 1997 avec en têtes d’affiche, Bruce Willis et Richard Gere. Un film signé Michael Caton-Jones très loin de la qualité de la première adaptation de Zinnemann, réussite totale du genre. Chacal est un pur film d’espionnage, thriller se déroulant essentiellement en France alors que l’OAS, Organisation de l’armée secrète, engage un tueur à gages pour éliminer le président français, Charles de Gaulle. Cette organisation terroriste créée par des résistants à la présence de la France en Algérie, colonie libérée par De Gaulle au début des années 1960, commet des actes terroristes, dont des tentatives d’assassinats sur le président français. Le film s’ouvre justement sur une reconstitution de l’attentat du Petit Clamart où la voiture de De Gaulle se fit mitrailler, heureusement sans dommage, une balle passant tout de même à quelques centimètres de la tête de l’homme d’État ». Sources
L’acteur Adrien Cayla-Legrand a plusieurs fois pris les traits de de Gaulle. Comme ici dans le film franco-britannique Chacal (The Day of the Jackal), sorti en 1973 et réalisé par Fred Zinnemann.• Crédits : Mondadori – Getty. Source : France Culture
Casting : Jean-Paul Belmondo, Charles Boyer, Leslie Caron
Réalisateur : René Clément
Scénaristes : Francis Ford Coppola
Production : Marianne Productions, Transcontinentale, Transcontinental Films
Synopsis :
Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui décrit les dernières semaines de la Seconde Guerre mondiale à Paris, jusqu’à la libération de la capitale en août 1944.
L’action est centrée sur les faits de résistance qui ont contribué à la reddition de l’armée allemande, et sur les personnages principaux de cette période : le général américain Patton, le général allemand von Choltitz, Jacques Chaban-Delmas, alors l’un des chefs de la Résistance, le général Leclerc, etc.
La fin du film insiste sur l’ordre donné par Adolf Hitler à l’armée d’occupation de raser Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Le général Dietrich von Choltitz, par calcul, désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux alliés, préservant ainsi Paris de la destruction.
Avec une distribution de superproduction (20 000 figurants), Paris brûle-t-il ? n’est pourtant pas un film de stars, mais prétend retracer de façon précise et quasiment documentaire cette période tourmentée et hautement importante dans l’histoire de la France et de Paris. Au vrai, ce film quasi-officiel est truffé d’omissions. Les soldats américains ayant participé à la libération de Paris n’apparaissent pas davantage que dans le discours de De Gaulle du 26 août 1944. Bidault, successeur de Jean Moulin au CNR, est censuré en raison de son rôle récent dans le militantisme Algérie française. Pour faciliter une vision conciliant gaullisme et communisme, un communiste, Kriegel-Valrimont, récemment exclu du PCF est omis du film. Les réseaux OCM ou Défense de la France n’apparaissent pas.
Présence de la région Grand Est dans le film :
personnage : Général Charles De Gaulle
mention sonore : « Général De Gaulle »
« Dans l’œuvre de René Clément Paris brûle-t-il ?, en 1966, le réalisateur avait d’ailleurs à l’époque confié, « Je peux incarner le diable mais je ne peux pas représenter le bon dieu ». Le diable étant Hitler, interprété à l’écran par l’acteur Billy Frick. De Gaulle lui n’était représenté qu’à travers des images d’archives ». Pierre Neveux et Fiona Moghaddam, De Gaulle : très longtemps trop écrasant pour être incarné à l’écran. 07/03/2020, France Culture.)
Scénaristes : Valérie Ranson Enguiale, Gabriel Le Bomin
Production : Vertigo Productions
Synopsis :
1940. De Gaulle s’oppose à Pétain car il souhaite poursuivre l’offensive militaire. À Colombey, Yvonne, sa femme, est contrainte de partir. La famille connaît les routes de l’exode jusqu’en Bretagne. Alors que l’armistice se profile, de Gaulle choisit de partir à Londres où Churchill, qui devient un allié, lui permet de parler à la BBC le 18 juin. Yvonne et Charles finissent par se retrouver, après un long périple, dans la capitale londonienne.
« Entrer dans l’intimité de Charles de Gaulle était aussi une manière de voir différemment ce personnage que l’on regarde habituellement de bas vers le haut: nous voulions le montrer à hauteur d’homme… ».
Yvonne « quitte la maison familiale de la Boisserie à Colombey-les-Deux-Eglises en Haute Marne pour se réfugier chez sa sœur dans le Loiret avant de partir vers la Bretagne à Carantec puis à Brest où elle tente de monter à bord d’un bateau pour l’Angleterre… »
Mentions sonores : « Colombey serait un bon gite s’il n’était pas sur la route de Paris à Strasbourg » (Général De Gaulle dans une lettre adressée à sa femme) ; « Vos combats et notamment celui de Verdun » (le ministre de l’intérieur (Mandel) à Pétain ; « Le vainqueur de Verdun peut-il se tromper à ce point » (La secrétaire en entendant le discours de Pétain)
Le début du film se déroule à Colombey-les-Deux-Églises, dans la maison familiale.
Première image du film
Le premier film de cinéma sur le Général. Cette année 2020 est marquée par de nombreuses commémorations : les 80 ans de l’appel du 18 juin 1940 et les 50 ans de la mort de Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises, le 9 novembre 1970.
« Charles de Gaulle est bizarrement un personnage très peu abordé au cinéma…
Aucun film de cinéma ne lui a jamais été directement consacré en effet. Il y a eu quelques téléfilms [ l’Appel du 18 juin, Le Grand Charles ] mais sur la période de la traversée du désert, beaucoup de documentaires mais pas de film de fiction au cinéma même si le personnage apparaît parfois en silhouette ou en ombre, comme une sorte d’icône que l’on n’oserait pas aborder de face… C’est très étrange! »
« Le réalisateur Gabriel Le Bomin choisit de mettre en scène l’homme pris dans les tourments de la grande Histoire. Lambert Wilson propose une interprétation plus libre en s’éloignant de tout mimétisme gaullien, pour laisser le spectateur accéder à l’intimité du personnage ». Pierre Neveux et Fiona Moghaddam, De Gaulle : très longtemps trop écrasant pour être incarné à l’écran. 07/03/2020, France Culture.
« Quand nous avons commencé à réfléchir à un sujet de film sur ce personnage historique avec Valérie Ranson-Enguiale ma coscénariste, nous sommes vite tombés d’accord sur le fait que nous ne pouvions pas raconter toute sa vie car il y a plusieurs de Gaulle en un. Alors, par où l’aborder? Ce qui nous a intéressé c’est le de Gaulle «illégitime»: l’homme de juin 1940, celui qui dit «non». C’est sans doute le moment de sa vie où il est le plus fragile, le plus intéressant donc le plus humain… Car sous tendu à ce projet, il y avait l’ambition d’accéder à l’intime. […] Le film est l’histoire d’un couple. Yvonne et Charles de Gaulle avaient une relation forte, très construite et on le voit bien dans les lettres qu’ils s’échangent à cette époque ou dans ses «Mémoires de guerre», qu’il lui dédie «pour vous Yvonne, sans qui rien ne se serait fait». Yvonne est très présente dans les choix qu’il fait, notamment dans ces moments où il est fragile. C’est elle qui lui donne alors la force de continuer… En caricaturant, on pourrait voir Yvonne de Gaulle comme la coach d’un boxeur qui lui dirait: «n’oublie pas qui tu es»! ». […] Entrer dans l’intimité de Charles de Gaulle était aussi une manière de voir différemment ce personnage que l’on regarde habituellement de bas vers le haut: nous voulions le montrer à hauteur d’homme… ». […] «De Gaulle » est un film que je n’aurais peut-être pas pu réaliser il y a 10 ans. On m’aurait dit qu’Yvonne de Gaulle n’était pas un personnage assez intéressant… Or il me semblait important de montrer qu’à côté d’un grand homme comme Charles de Gaulle il y avait aussi une femme qui était tout sauf transparente! ».[…] L’histoire m’intéresse car elle est faîte d’une matière narrative très dense. Ce n’est pas de la fausse modestie mais je pense ne pas avoir beaucoup d’imagination: raconter ma vie ne m’intéresse pas du tout. Ce qui me passionne c’est l’actualité, j’adorerais faire un film politique contemporain et avec «De Gaulle» j’ai le sentiment d’en avoir tourné un sur l’actualité politique de 1940. Et puis je suis persuadé que les films d’histoire sont l’émanation de leur époque: à travers l’évocation du passé on y parle aussi du présent. […] Le film historique permet en terme de mise en scène ce que j’appelle le style. Tous les éléments que vous placez devant votre caméra ont été choisis: du tissu d’un meuble à un costume en passant par le moindre accessoire et même la couleur globale. C’est plus aléatoire dans un film contemporain où les éléments du réel sont moins maitrisés».
Propos de Gabriel Le Bomin (dossier de presse Unifrance)
Production : 2003 Productions, Warner Bros France, TF1 Films
Distribution : Warner Bros France
Synopsis :
En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d’autres, il est « mort au champ d’honneur ». C’est écrit noir sur blanc sur l’avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d’admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !
Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man’s land d’une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n’y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s’y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.
De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Mentions sonores pour des produits régionaux : bonbon des Vosges et la bière de Champigneulles (Meuthe-et-Moselle)
Scènes à Verdun (Meuse)
Entre la Lorraine et l’œuvre du cinéaste, des liens se sont ainsi créés en toute intimité. Des liens fondateurs ou plus subtils. Il a ainsi accordé leur quart d’heure de gloire au bonbon des Vosges et à la bière de Champigneulles cités dans « Un Long Dimanche de Fiançailles ». Dont une grande part, d’ailleurs, se déroulait à… Verdun pris sous les feux de la Grande Guerre.
Originaire de l’est de la France, le réalisateur affirme avoir toujours été intéressé par cette période de l’histoire. Il songe un moment à adapter Les carnets de Louis Barthas, mais renonce car il craint d’offrir au public une vision trop « noire ». Il est par contre séduit par « la fantaisie dans l’horreur », qu’il découvre dans Un long dimanche de fiançailles . Ce mélange des genres plaît à Jean-Pierre Jeunet, qui, dès ses premiers films, s’est distingué par un univers personnel très particulier…Mais comme les droits du livre appartiennent à des producteurs américains, le cinéaste doit remettre son projet à plusieurs reprises : finalement, sa reconnaissance outre-Atlantique lui permet, avec le soutien de la Warner, de mener à bien la réalisation d’Un long dimanche de fiançailles (il a déjà tourné pour Hollywood –Alien, la résurrection– et le succès d’Amélie Poulain n’est pas passé inaperçu aux États-Unis). (Sources : http://www.pascalbauchard.fr/)
Casting : Alice Pol, Clovis Cornillac, Lila Gueneau, Nils Othenin-Girard
Réalisateur : Pierre Coré
Scénaristes : Alexandre Coffre, Pierre Coré, Stéphane Kazandjian
Production : Radar Films, La Station Animation
Distribution : Pathé Films
Synopsis :
Marguerite et Margot ont toutes les deux douze ans, avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes… Et son époque. Car l’une vit en 1942 et l’autre en 2018. Mais c’est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l’époque de l’autre. Margot et Marguerite ont un autre point commun : leur père n’est plus là, disparu en pleine 2ème Guerre Mondiale ou n’habitant plus à la maison. À 70 ans d’écart, elles se lancent dans une grande aventure pour retrouver leurs présents, explorant l’Histoire, mais aussi la mémoire de leurs familles.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Metz (Moselle) : Cimetière militaire de Chambière
scènes tournées à Xaronval (Vosges) : les scènes tournées évoquent un village, centre de détention de la zone interdite en 1942.
scènes tournées au lieu dit Le Thillot (Vosges) : Anciennes mines de cuivre
produit : madeleines de Commercy (Meuse)
mentions écrites : bus et tram Métis de Metz (Moselle), plaques d’immatriculation 57
L’Aventure des Marguerite est l’adaptation de la bande dessinée de Vincent Cuvellier et Robin, publiée aux Editions Gallimard Jeunesse en 2009.
Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est, ainsi que le soutien d’Inspire Metz et le Conseil Départemental des Vosges dans le cadre du réseau de collectivités Plato (en partenariat avec le CNC). De l’implantation au tournage, le projet a été accompagné par le Bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle Grand Est.
Tournage à Xaronval
La jeune comédienne Lila Gueneau Lefas, notamment aperçue dans la série « Les témoins » (France 2) incarne ici deux personnages du récit : Margot et Marguerite. C’est également le cas de Clovis Cornillac qui joue les personnages de Laurent et Marcel dans deux époques différentes.
Les trois semaines de tournage en Grand Est se sont répartis sur deux territoires de collectivités du réseau Plato : Metz Métropole et le département des Vosges. En raison du déroulement du récit sur deux époques, l’équipe de Pierre Coré a investi des lieux éclectiques tels la Place de la République à Metz, un centre commercial dans la zone du Technopôle, le cimetière militaire de Chambière, ou encore le « village 1900 » de Xaronval et les abords des anciennes mines de cuivre au Thillot. Techniciens, comédiens et figurants locaux ont été mobilisés pour ces différentes séquences en Grand Est.