Casting : David Marsais, Grégoire Ludig, Alice Vial
Réalisateur : Jonathan Barré
Scénaristes : David Marsais, Grégoire Ludig, Jonathan Barré
Production : Légende, Blagbuster
Distribution : Studiocanal
Synopsis :
Les aventures de Max et Léon, deux amis d’enfance fainéants et bringueurs, qui tentent par tous les moyens d’échapper à la Seconde Guerre mondiale.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Givet (Ardennes) : fort de Charlemont
Le tournage du film s’est étalé sur environ 45 jours, répartis sur deux mois et demi, d’août à octobre 2015. Les différentes prises de vues ont eu lieu en Bourgogne, notamment à Cuiseaux, en Franche-Comté, à Cousance et Gizia (Jura), ainsi qu’en Belgique, à Namur et Chimay, et dans les Ardennes à Givet. Certaines séquences ont également été tournées à Douarnenez en Bretagne et au Maroc.
Capture du film.Image du film.
Pendant plusieurs semaines, l’équipe de décoration a investi le fort de Charlemont à Givet dans les Ardennes pour donner l’illusion d’un retour dans le passé, à l’époque de la Second Guerre Mondiale. « Le lieu se prête parfaitement à la reconstitution d’un camp militaire, avance le régisseur, Fabrice Bousba. En plus la production recherche en général des lieux qui se trouvent à proximité les uns des autres et c’est le cas pour Givet, Namur et Chimay. »
Une aubaine, estime Claude Wallendorff, le maire de Givet. « Comme lors de la venue des équipes de M6 pour leur émission de télé réalité, je trouve que c’est quelque chose d’extrêmement valorisant pour la commune », avance-t-il, avant d’ajouter : « Et pendant la durée du tournage, il y aura évidemment de l’activité économique qui se fera, avec les hôtels et les restaurants, entre autres, qui vont travailler. »
Christophe Lambert, coproducteur du film, joue également un petit rôle : « Ici c’est beau, c’est sauvage, c’est plus rude que certaines régions de France ou de Belgique », a souligné l’acteur. ( source : L’Union)
Le Fort de Charlemont à Givet
Si les deux acteurs principaux ont choisi les Ardennes, ce n’est pas par hasard. En regardant le film, les spectateurs reconnaîtront sûrement certains lieux, comme le fort de Charlemont à Givet, qui est un ancien centre d’entraînement commando de l’armée française.Quelques scènes ont été tournées dans les Ardennes.
Casting : Jean Gabin, Dita Parlo, Erich Von Stroheim
Réalisateur : Jean Renoir
Scénaristes : Jean Renoir et Charles Spaak
Production : Réalisation d'art cinématographique
Distribution : Les Acacias
Synopsis :
Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes au château du Haut-Kœnigsbourg, à Colmar, à Neuf-Brisach, à Vogelsheim, à Sélestat, à Fréland (Alsace)
mention sonore : « Douaumont » (Meuse)
Dans la seconde partie du film, le château sert de cadre à la forteresse où sont transférés Maréchal et de Boëldieu. On voit peu le château dans son ensemble mais les scènes à l’intérieur sont tournées au Haut Koenigsbourg.
Crédits : National Board of Review Magazine for October 1938, Volume XIII, Number 7, page 15
Château du Haut-Koenigsbourg. Crédits : Delphine Le Nozach.
Château du Haut-Koenigsbourg. Crédits : Delphine Le Nozach.
Lors d’une scène, les Allemands fêtent la prise du fort de Douaumont jusqu’à ce que l’aviateur Maréchal (Jean Gabin) arrive en criant de joie : « On vient de reprendre Douaumont ! ». Toute l’assistance se réjouit et entonne la Marseillaise au nez des soldats allemands. Maréchal se présente, provocateur, devant les fauteuils des commandants du camp qui quittent la salle.
« Une forteresse magnifiquement romantique. Du haut des courtines et des mâchicoulis que noient parfois des brumes fantomatiques, cette ancienne sentinelle, choisie comme décor par Jean Renoir pour La Grande Illusion, offre, en effet, les plus fantastiques échappées sur la plaine et la montagne. » Jérôme Estrada, « 100 lieux remarquables à (re)découvrir près de chez vous », L’Est Républicain, novembre 2021
Casting : Guillaume De Tonquédec, Jeanne Balibar, Nicolas Bouchaud
Réalisateur : Mario Fanfani
Scénaristes : Mario Fanfani, Gaëlle Macé, Philippe Mangeot
Production : 24 Mai Production, France 3 Cinéma
Distribution : Le Pacte
Synopsis :
Metz, 1959. Michel, un respectable notaire de province et sa femme Hélène qui partage son temps entre les œuvres caritatives et l’éducation de leur fils, forment un couple exemplaire. Le tableau serait banal si Michel ne dissimulait un lourd secret : tous les week-ends, il s’absente dans sa résidence secondaire pour devenir Mylène sous le regard de Flavia, travesti expérimenté et ancien camarade de la drôle de guerre. Sous son influence, le lieu devient la Villa Mimi, point de ralliement d’une petite communauté d’hommes qui jouent librement à être des femmes…
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Schiltigheim (Bas-Rhin) : la brasserie Schutzenberger et la Maison des Sociétés
scènes à Strasbourg (Bas-Rhin) : l’ancienne Manufacture de Tabac, le Café Brant et le Château de Pourtalès, les appartements privés des rues de la Broque, Gottfried, des Juifs et du Temple Neuf, la rue des Pucelles …
scènes à Oberhausbergen (Bas-Rhin) : la rue de la Colline
scènes à Wolfisheim (Bas-Rhin) : le fort Kléber
scènes à Wangenbourg (Bas-Rhin) : la Maison Forestière du Spitzberg
mention écrite : « Metz » (Moselle) dans le synopsis du film
Si l’histoire se situe à Metz, l’essentiel du tournage a eu lieu en Alsace, autour de la ville de Strasbourg.
Casting : Marc Zinga, Alexandra Lamy, Pierre Deladonchamps
Réalisateur : Gabriel Le Bomin
Scénaristes : Gabriel Le Bomin
Production : Vertigo Productions, France 3 Cinéma, La Vérité Production
Distribution : Paname Distribution
Synopsis :
Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.
« Cet environnement concret nous donnait la responsabilité d’être fidèles à l’émotion et au message que ce film peut transmettre. Il fallait aussi respecter la mémoire de ceux et celles qui ont vécu cette période et qui la revivront peut-être à travers nous… […] se retrouver sur les lieux mêmes où les choses se sont déroulées a amené un supplément d’âme qui nous aide à rendre cette émotion palpable au spectateur… »
Gabriel Le Bomin (Dossier de presse du film)
« On avait vraiment envie de rester en France pour raconter cette histoire française et d’avoir une vérité des décors et de tourner carrément dans les décors où ça s’est passé »
Gabriel Le Bomin, Est Républicain 12 juin 2017
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Gérardmer, Granges-sur-Vologne, Corcieux, Mandray, Fraize, Épinal, Senones, Rambervillers et au fort d’Uxegney (Vosges)
scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Palais du Gouvernement (extérieur et intérieur), la rue des Écuries, la place Carrière, le parc de la Pépinière, la basilique Saint-Epvre
scène de schlitte, tradition vosgienne à deux reprises dans le film
produit régional : un bocal de mirabelles sur le buffet dans la cuisine de la ferme
mentions écrites : « 52 Bruyères » sur une caisse en bois dans la grange, carte routière des Vosges (on lit Xertigny et le début de Remirmont), « Vendredi 8, le train entrera en gare d’Epinal à 6 heures » sur un carton sorti d’une enveloppe, « fort d’Uxegney » en façade du fort, « Addi Bâ a été exécuté le 18 décembre 1943 à Epinal »
mentions écrites particulières : les listes de noms, d’adresses et professions de personnes juives – Mentions de « La Bresse », « Cornimont », « Faucompière », « La Forge », « Grandvilliers », « Pierrefitte », « Relanges », « Saint Vallois »
mentions sonores : accent vosgien prononcé, « Jeanne d’Arc », « combat dans la Meuse », la mirabelle, la mibne du Thillot, la confiture de myrtilles, le Palais de justice de Nancy
Nos patriotes a été tourné dans les Vosges notamment à Gérardmer, à Granges-sur-Vologne ou à Corcieux. D’ailleurs, de nombreuses scènes du film sont tournées dans la forêt vosgienne : sapins, nuages, brouillard, sous-bois, « maquis de la délivrance », ferme typique isolée… ainsi que dans une scierie.
Capture du film
Capture du film
Capture du film
Pour les scènes de schlittage, très réalistes et filmées à la manière d’un documentaire, les Hattatos (Association de sauvegarde du patrimoine culturel et artisanal) ont participé en initiant l’acteur principal (Marc Zinga) à cette technique ancestrale du massif vosgien.
Capture du film
Capture du film
De nombreuses scènes se déroulent au Fort d’Uxegney dans les Vosges.
Capture du film
Capture du film
Capture du film
Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud
Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud
Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud
Par ailleurs, le film dévoile quelques scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La ville a été choisie pour certains extérieurs et pour le Palais du Gouvernement transformé en Kommandantur.
Capture du film
Capture du film
Lors des préparatifs, Gabriel Le Bomin a également repéré la rue des Écuries, entre la place Carrière et le parc de la Pépinière, pour ses passerelles métalliques ainsi que les rues avoisinant la basilique Saint-Epvre. Pour le réalisateur, c’est un quartier ancien dont le décor n’a pas beaucoup bougé depuis la guerre. Ainsi, ces rues ont accueilli la scène du début du film dans laquelle l’institutrice (Alexandra Lamy) fait savoir au fuyard qu’il ne peut pas errer dans une zone occupée sans papiers. A plusieurs reprises dans le film, les personnages évoquent la région en tant que « zone interdite, région directement annexée au Reich » ou encore en tant que « zone occupée ».
Marc Zinga et Alexandra Lamy tournent dans l’escalier menant au chevet de Saint-Epvre. Photo Cédric JACQUOT2 /2
Capture du film
Capture du film
Capture du film
Marie, personnage interprété par Louane, habite rue des écuries, à Nancy. Addi Bâ la rejoint de nuit en traversant la passerelle métallique entre le parc de la Pépinière et la maison.
Casting : Jean Reno, Benoît Magimel, Camille Natta
Réalisateur : Olivier Dahan
Scénaristes : Luc Besson et Jean-Christophe Grangé (roman)
Production : Studio Légende, Europa Corp, TF1 Films Production et Canal +
Distribution : Europa Corp Distribution
Synopsis :
Pour le commissaire Pierre Niemans, l’homme retrouvé emmuré dans un monastère de Lorraine n’est pas une victime comme les autres. Les signes ésotériques gravés autour de lui et l’étrange rituel de son sacrifice annoncent bien autre chose… Lorsque Reda, jeune capitaine de la police, découvre l’exact sosie du Christ à demi-mort au pied d’une église, il croit d’abord avoir sauvé un illuminé. Mais rapidement, il va s’apercevoir que cette affaire est liée à celle de Niemans, dont il fut l’élève à l’école de police…
« Dahan a visité le fort une première fois. À la fin de la matinée, il avait déjà tout mis au point dans sa tête ! » Gilbert Leroy, président de l’association des Amis de l’ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot.
Le Républicain Lorrain, 22 juillet 2016
« Le lieu colle véritablement à l’esprit des Rivières pourpres. Il est angoissant et fascinant ».
Jean Reno, Comme au cinéma
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Longwy, à l’église Sainte Barbe de Crusnes, à Briey et au Fort de Fermont (Meurthe-et-Moselle)
scènes tournées à Hayange et au Canal des Houillères de la Sarre (Moselle)
scène tournée à l’Abbaye de Lavaudieu (Auvergne) mais annoncée comme étant l’Abbaye de Labaudieu en Lorraine
produit régional : le journal L’Est Républicain
mention écrite : plaque d’immatriculation 54
mention sonore : « Je voudrais un petit blanc sec svp. – On n’est pas en Alsace ici. […] – On va prendre 3 Lorraine s’il vous plaît. »
mention sonore : « Il y a une multitude de lacs artificiels comme celui-ci, tous construits dans les années 30. Ils sont reliés entre eux par le canal des Houillères, c’est une sorte de ligne Maginot aquatique si on veut » (Moselle)
Le film a été tourné sur les lieux de l’action, à savoir en Lorraine, sur la ligne Maginot. L’équipe de production a également filmé certaines scènes dans le Fort de Fermont et dans un monastère d’Auvergne complètement redécoré pour l’occasion. Les séquences se déroulant dans le commissariat ont quant à elles été tournées dans les Grands Bureaux de Senelle à Herserange (Meurthe et Moselle).
Jean Reno et Benoît Magimel, au milieu d’autres acteurs, sur les marches des Grands Bureaux de Senelle, transformé en commissariat pour les besoins du tournage des Rivières Pourpres 2 – Les Anges de l’Apocalyspe. Photo Miguel ANTUNES/Républicain Lorrain
« Si elle était un humain, on dirait d’elle qu’elle a une vraie gueule de cinéma. Au début des années 2000, la silhouette rouillée de l’église en fer de Crusnes, plus rougeoyante que jamais, servait d’ailleurs de décor au film Les Rivières Pourpres 2 d’Olivier Dahan avec Jean Reno et Benoît Magimel. La production rechercherait « une atmosphère post-apocalyptique ». Un comble pour un lieu de culte ! Mais qui en dit long sur la singularité de ce monument ». Philippe Marque, « 100 lieux remarquables à (re)découvrir près de chez vous », L’Est Républicain, novembre 2021