Casting : Virginie Ledoyen, Paul Hamy, Sandrine Bonnaire
Réalisateur : Julien Maury, Alexandre Bustillo
Scénaristes : Annelyse Batrel, Ludovic Lefebvre
Production : Phase 4 Productions et Place du Marché Productions
Distribution : Star Invest Film France
Synopsis :
La commandante Élisabeth Guardiano est chargée d’aller enquêter sur un double meurtre d’une rare brutalité dans une petite commune des Vosges. Sur place, elle rencontre le capitaine de gendarmerie Franck de Rolan qui fait face à une série de disparitions d’enfants. Impuissants face à un village hostile, ils vont être contraints d’unir leurs forces pour découvrir la vérité, une vérité terrifiante empreinte de légendes occultes…
Présence de la région Grand Est dans le film :
Tournage dans les Vosges : Gérardmer, Plombières-les-Bains, Senones, Saint Amé
Le Mangeur d’âmes est un long métrage de Alexandre Bustillo et Julien Maury produit par Phase 4 Productions et Place du Marché Productions.
Tourné au printemps 2023 durant 6 semaines dans les Vosges, en partie à Gérardmer, mais aussi Plombières, Senones, et Saint Amé, le film est tiré du livre éponyme d’Alexis Lepskair. Côté casting on retrouve entre autres Virginie Ledoyen et Sandrine Bonnaire.
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Le tournage a été accompagné par le Bureau des images Grand Est. Le projet a bénéficié du soutien de la Région Grand Est dans le cadre du dispositif dédié au film de genre « Frissons en Grand Est ». Ainsi que par le Conseil Départemental des Vosges via le réseau de collectivités Plato.
Casting : Mathieu Kassovitz, Yvan Attal, Alma Jodorowsky
Réalisateur : Olivier Casas
Scénaristes : Olivier Casas
Production : Zinc Films
Distribution : Zinc Films
Synopsis :
L’histoire vraie de deux petits garçons de 5 et 7 ans qui, abandonnés par leur mère en 1948, s’enfuient dans la forêt. Ils vont y survivre pendant sept années et tisser un lien qui les unira à jamais. Des décennies plus tard, les deux frères quittent tout pour se retrouver. Mais le passé et les secrets les rattrapent, même à l’autre bout du monde.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Scènes tournées à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin)
Frères, deuxième long-métrage d’Olivier Casas, a en partie été tourné sur les hauteurs de Sainte-Marie-aux-Mines dans le Val d’Argent au printemps 2023. La cabane de la Pépinière a notamment servi de décor. Inspiré d’une histoire vraie, le film produit par Quad et Traveling Angel films, met en scène Yvan Attal et Mathieu Kassovitz. Il sort en salles le 24 avril 2024.
Le tournage a été accompagné par le Bureau des images Grand Est.
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Incarnés par Yvan Attal et Mathieu Kassovitz, Michel et Patrice de Robert ont une histoire à peine croyable et qui nous paraît aujourd’hui encore plus fascinante. Ces deux orphelins âgés de 5 et 7 ans, de pères inconnus et abandonnés par une mère éprise de liberté et de voyages, vont vivre pendant sept ans dans un petit bois de Châtelaillon, en Charente-Maritime, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Une enfance sauvage et merveilleuse.
Blanche, institutrice récemment redevenue célibataire, vit en Normandie auprès de ses parents et de sa sœur jumelle. Lors d’une fête entre amis, elle fait la rencontre de Greg, un ancien camarade de collège perdu de vue depuis des années. Le coup de foudre est immédiat, leur histoire d’amour débute avec passion et Blanche tombe rapidement enceinte pour le plus grand bonheur de Greg.
Alors qu’ils déménagent dans l’Est de la France suite à une mutation professionnelle, Blanche se retrouve de plus en plus isolée et voit peu à peu son mari prendre le contrôle total de sa vie…
Adaptation du roman éponyme de Eric Reinhardt publié aux éditions Gallimard.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Mention sonore : « Lycée Poincaré à Nancy » (Meurthe-et-Moselle)
Mention sonore pour la ville de Metz (Moselle)
Mention sonore pour la ville de Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Mentions sonores pour la ville de Strasbourg (Alsace)
Plaque d’immatriculation 55 (Meuse)
L’Amour et les forêts est présenté à Cannes Première au Festival de Cannes 2023.
Si la région Grand Est est évoqué dans les dialogues du film, le tournage s’est déroulé dans le Calvados.
Casting : Capucine Sainson-Fabresse et Corinne Masiero
Réalisateur : Guillaume Maidatchevsky
Scénaristes : Guillaume Maidatchevsky
Production : MC4 production
Distribution : Orange Studio
Synopsis :
Rroûest un chaton vif et curieux qui découvre la vie sur les toits de Paris. Son destin bascule lorsque Clémence, dix-ans, l’adopte et l’emmène dans sa maison de campagne au cœur des montagnes. Débute alors une extraordinaire aventure pour Clémence et Rroû, qui vont grandir ensemble, croiser la route de la mystérieuse Madeleine et vivre une merveilleuse histoire qui va les transformer à tout jamais.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Plainfaing et La Bresse (Vosges)
scènes tournées à Nancy (Meurthe-et-Moselle)
« Mon chat et moi, la grande aventure de Rroû » a été réalisé sur 3 saisons entre juillet 2021 et février 2022. La majorité du tournage Grand Est s’est déroulé dans les Vosges, dans les alentours de Plainfaing et La Bresse, mais mais également à Nancy pour plusieurs intérieurs.
Plusieurs professionnels du Grand Est ont participé à ce projet, et notamment, dans les seconds rôles de la mère et du père de Clémence, la comédienne Lucie Laurent et le comédien Nicolas Casar-UmbdenstocK.
Au casting, nous retrouvons également Corinne Masiero, habituée du Grand Est avec la collection « Capitaine Marleau » ou encore l’unitaire TV « Boomerang ».
Photo de tournage. Crédits Vosges Mag
Porté par MC4 production et réalisé par Guillaume Maidatchevsky, « Rrou », libre adaptation du roman éponyme de Maurice Genevoix, a pour héros, un jeune chat attiré par la nature et curieux de découvrir un monde nouveau, peuplé de bêtes étranges tels que Lynx ou écureuils.
Photo de tournage. Crédits Vosges Mag
Pour accompagner ces animaux et faire le lien avec les acteurs et les équipes techniques dont une partie a été recrutée dans les Vosges, le réalisateur a choisi de s’appuyer sur « Animal Contact », une société spécialisée dans le travail des animaux sur les plateaux de cinéma. Au générique de ce film, figure également Corinne Masiero, déjà venue dans les Vosges lors du tournage d’un épisode de la série télévisée à succès « Capitaine Marleau ».
Le film est préacheté par Canal+ et Ciné+ et a bénéficié du soutien de nombreuses SOFICA (Cinecapital, Cinemage, Cineaxe, Indefilms, La Banque Postale Image), de la région Grand-Est, du département des Vosges, de CICLIC avec la Région Centre Val de Loire et avec la participation de JMH & Filo Films.
Photo de tournage. Crédits Vosges MagPhoto de tournage. Crédits Vosges Mag
Raoul Kraft vit seul dans son exploitation forestière. Un matin, il apprend la mort de son fils de dix-huit ans dans un accident de voiture. Un drame de la route, un accident banal, conclut la gendarmerie. Mais une jeune femme, Diane, arrive de Paris pour lui révéler des informations troublantes. Cet acci-dent n’en est peut-être pas un. Elle parle de laboratoires pharmaceutiques, de médicaments expérimentaux. Son fils participait à un protocole médical. Il testait un nouveau médicament, les effets secondaires pourraient être à l’origine de sa mort. Kraft a du mal à y croire, mais décide de monter à Paris pour en savoir plus. La suite des événements semble donner raison à la jeune altermondialiste. Poursuites, agressions physiques, coups de feu, ils doivent prendre la fuite… sans pour autant abandonner leur enquête. Avec l’aide de Diane, Kraft va quitter le monde simple qui est le sien pour celui du «Nouveau Protocole». Un monde où la vérité n’est jamais là où on l’attend.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Scènes tournées dans les Vosges : Gérardmer
Dans le film, Clovis Cornillac inerprête un un bûcheron vosgien. «C’était un personnage plutôt taiseux, dur au mal, il lui arrive un drame et là tout va basculer ; c’est un type très sensible, très pudique, qui fait pas de sketch, on n’arrive pas à savoir ce qu’il y a dedans», dit-il. » Ces scènes ont été tournées à Gérardmer.
Capture du film
« Pour les Vosges, j’aurais souhaité plus de neige, mais réchauffement climatique oblige, on a tourné en T-shirt ! » dossier de presse
« Ça m’amusait aussi ce paradoxe de vouloir faire un thriller qui va très vite avec un personnage principal qui est un homme plutôt lent. Kraft, avec son côté bûcheron des Vosges, est un montagnard qui prend son temps, et en fait, il doit courir en permanence après une réalité qui lui échappe. La réalité de l’enquête et de sa quête personnelle.» dossier de presse
« Le tournage du film démarre le 19 février 2007, dans le département des Vosges. Dix semaines sont prévues pour filmer l’ensemble des plans dont deux en Alsace et huit à Paris » wikipédia
Scénaristes : Murielle Sanchez-Harrar, Manuel Sanchez
Production : Quizas Films
Distribution : Quizas Films
Synopsis :
Dans un village sur les bords de la Meuse, Basile Matrin, magasinier d’usine, mène une vie monotone aux côtés de son épouse Rose. La jeune Maryse Duval, revenue de Paris, laissant son rêve de comédienne derrière elle, va involontairement faire basculer leur destin. Leur voisin, correspondant au Quotidien de la Meuse, est témoin du drame comique qui se joue en face de chez lui…
« Les Ardennes est un pays de pluie qui accroche le ciel aux souliers et aux yeux des poètes. Le haut et le bas, le ciel et la terre ne font qu’un. C’est le pays de Rimbaud et de Verlaine. La pluie unie le paysage et les hommes »
« La présence de ce ciel blanc permet d’écrire beaucoup de choses, c’est un paysage très inspirant «
Manuel Sanchez, Reportage Francetvinfo : M. Fournier / P. Mercier / E. Lagrange
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes au château de Mairupt (Ardennes)
scènes à Monthermé (Ardennes)
scènes à Nouzonville (Ardennes)
produit régional : le journal Quotidien de la Meuse
Le deuxième film de Manuel Sanchez (« Les Arcandiers », 1991) ressemble un peu à une déclaration d’amour pour les Ardennes. Profondément attaché à cette terre qui mêle paysages industriels et ruraux, le réalisateur a choisi un titre aux consonances poétique (www.francetvinfo.fr)
« La dorMeuse Duval » est un film de Manuel Sanchez inspiré du roman « Les Bottes Rouges » de Franz Bartelt, le fameux écrivain ardennais.
Une trentaine de personnes ont travaillé sur ce film dont les principaux décors sont les Ardennes et la vallée de la Meuse.
Le château de Mairupt, entre Deville et Laifour (vallée de la Meuse) est le théâtre du tournage de ce film. C’est Hervé Tonglet qui a prêté son atelier, ses toiles et ses sculptures pour une scène du film. Un décor si riche, qu’il n’a guère besoin d’être retouché.
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
« Je vis dans les Ardennes après avoir quitté Paris. Je suis venu écrire avec Muriel Harrar, mon épouse et co-scénariste,un scénario inspiré de la vie de Madame Rimbaud.
[…]. J’ai relu tous les poèmes de Rimbaud qui est né à Charleville et mon imaginaire a dû être irrigué par les images hallucinantes de deux poèmes : « Le dormeur du val » et « Ophélie ». Il y a aussi la découvertede l’œuvre de Franz Bartelt, écrivain et poète qui vit dans les Ardennes sur les bords de la Meuse. Après la lecturede son roman « Les Bottes Rouges », je l’ai contacté pour lui dire que j’avais apprécié son écriture, son humour et les motifs poétiques qui traversent son roman. La DorMeuse Duval est une adaptation de ce roman qui met en scène un correspondant local d’un journal de province qui s’est lié d’amitié avec son voisin, ouvrier d’usine. » Dossier de presse (Unifrance)
» Maintenant, j’habite les Ardennes traversées par un autre grand fleuve : La Meuse. J’aime tout ce qui coule : les fleuves, les rivières, la pluie, les mots tout comme Maryse Duval dans le film. Il pleut souvent dans les Ardennes. La pluie fait partie du paysage et du quotidien des gens. Cependant, je n’ai pas une vision négative de la pluie. Elle a sa dimension érotique tout comme le fleuve qui pénètre la Vallée de la Meuse en se frottant aux collines aux courbes gracieuses. Dans mon premier film, « Les Arcandiers », la Loire était associée à la mort, dans La DorMeuse Duval, la Meuse c’est à la fois Eros et Thanatos. » Dossier de presse
Casting : Yves Afonso, Serge Martina, Jacques Villeret
Réalisateur : Michel Mitrani
Scénaristes : Michel Mitrani
Production : Antenne 2
Distribution : Gaumont
Synopsis :
Un jeune aspirant (Lieutenant Grange/Humbert Balsan) est affecté, en octobre 1939, au commandement d’une maison-forte située près d’un hameau à la frontière belge, dans la foret des Ardennes. Réservé, amical et consciencieux, le jeune officier obéit aux ordres venus de la chaine hiérarchique avec un zèle dépourvu de la moindre conviction. La mission de cette maison-forte est de détruire les chars ennemis et de donner des renseignements sur les mouvements de l’adversaire. Avec l’aspirant, trois hommes – un caporal et deux hommes de troupe – constituent la garnison du fortin. La vie quotidienne, la routine militaire, les relations avec les villageois occupent les quatre militaires, qui sentent confusément peser sur eux la terrible menace de la mort et tentent de sauvegarder encore un peu de bonheur. Il y aura la rencontre de l’officier et de la jolie villageoise Mona (Aina Walle). Il y a aussi la nature que l’on peut enfin contempler à loisir, de l’automne au printemps. Le merveilleux printemps de mai 1940 saccagé par les troupes allemandes.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Pouru-aux-Bois (Ardennes)
scènes à Les Hauts-Buttés (Ardennes)
scènes à Monthermé (Ardennes)
Le film est une adaptation littéraire du roman de Julien Gracq paru en 1958 :
« Le choix de la forêt d’Ardenne comme cadre du récit est raccordé au légendaire par l’allusion à la « forêt galante de Shakespeare » (p. 227) qui forme le décor de Comme il vous plaira où Orlando, Rosalinde et leurs compagnons réfugiés dans cette forêt, y trouvent un espace magique et protégé, laissant dans les villes maudites l’ambition, la cupidité, l’envie et les villes passions pour jouir d’une félicité fraternelle dans la fraîcheur de la nature. » (20)
« Dès l’ouverture du récit, la mention de Charleville, chef lieu de canton du département des Ardennes, la vue du train où circule l’aspirant Grange sur les sinuosités de la Meuse entre les collines couvertes de fougères et d’ajoncs, les fumées sur la contrée industrielle qui s’éloigne, les terrassements, les casemates, les barbelés sur les rives, les trembles des vallées et les forêts épaisses sur les crêtes dessinent une topographie stylisée mais précise qui est celle de la vallée de la Meuse entre Mezières et Givet. » (28)
« En revanche c’est une toponymie fictive qui désigne le lieu central de la diégèse, la maison-forte et son environnement. À cet égard il est curieux que les critiques férus de psychanalyse si prompts au délire interprétatif à partir des forgeries lexicales n’aient pas été plus diserts à propos d’une telle toponymie. Pour Moriarmé, la ville qui sert de base arrière à l’unité de Grange, on a seulement remarqué que ce nom pouvait être la contraction de Morialmé, village belge et de Monthermé, bourg proche de Charleville, alors que l’amalgame Mori-armé aurait pu donner lieu aux plus fécondes divagations (au sens mallarméen bien entendu). En fait Moriarmé, ce non-lieu au nom symbolique ressemble fonctionnellement à la Maremna du Rivage des Syrtes, c’est au seuil de la géographie réelle et de la géographie romanesque, du fil des jours à l’aventure, de la guerre réelle (c’est à Moriarmé que réside le capitaine Varin, seul personnage qui paraît conscient de la gravité de la situation, voir p. 46.sq, 106, 126, 130, 132, 152, 170, 190, 211, 252) aux « grandes vacances » (p. 32, 84, 104, 140) de Grange. Toute cette toponymie forgée est partiellement motivée, le lieu-dit d’où on surplombe le futur champ de bataille s’appelle L’Éclaterie (p. 17). La maison forte que Grange appelle le Toit tant elle lui paraît s’identifier à un haut lieu romanesque est justement située près du hameau des Hautes Falizes (l’escarpement des falaises d’où l’on voit l’immensité et d’où l’on peut choir) ; une zone agricole de la forêt est appelée les Censes des Fraitures (p. 117), le vieux mot féodal de cense pour désigner la métairie, la fracture de ce pays avec la réalité et, du reste « La lumière de la neige lui donnait une phosphorescence de cité interdite et de terre promise » ; la pauvre ferme accablée par « tout le malheur des temps » où Hervouët a reconstitué une famille (pp. 112.113) s’appelle les Mazures… etc. C’est le signal de la démarcation entre deux espaces, celui de la réalité socio-historique où l’aspirant Grange est engagé et celui de sa séparation, quand l’isolement au cœur de la forêt lui permet de s’échapper. » (32)
Casting : Michel Serrault, William Nadylam, Emma Javaux
Réalisateur : Pierre Javaux
Scénaristes : Directeur de la photo : Gilles Porte Directeur de production : Alain Sens Cazenave Scripte : Barbara Constantine Auteur de la musique : Béatrice Thiriet Mixage : Jean-Pierre Laforce Assistante à la réalisation : Mathilde Cukierman Scénaristes : Emmanuel Mauro, Pierre Chaillan, Pierre Javaux
Production : Pierre Javaux Productions
Distribution : Bac Films Distribution
Synopsis :
À l’abri derrière la grande forêt des Ardennes, un petit village vide de tous ses habitants. De tous ? Pas tout à fait… Pour Gustave, il n’est pas question d’abandonner sa distillerie. Et encore moins Camille et Étienne, ses deux petits-enfants orphelins. On est en mai 1940 et la “drôle de guerre” n’a jamais si bien porté son nom. Curieuse, cette guerre le devient plus encore quand débarque un matin une patrouille de Tirailleurs Sénégalais, égarée sur le chemin du front. Parce qu’ils sont d’une couleur de peau différente, ces frères d’armes venus d’Afrique pour “défendre la Mère Patrie” suscitent d’emblée l’hostilité et l’inquiétude du paysan. Gustave va vite établir son autorité : avec une veste de sergent de 14/18, il prend en main les soldats égarés. Il emmène leur caporal et quelques soldats sur les hauteurs avoisinantes afin d’établir un contact radio avec l’État-Major pour leur donner leur feuille de route et se débarrasser d’eux ! Malgré les mises en garde de Gustave, leur grand-père, Camille et Étienne se rapprochent des tirailleurs restés au village, dont ils découvrent la fantaisie et la joie de vivre. Le jeune garçon se lie vite d’amitié avec Baye Dame, un vieux sorcier. Camille, elle trouve en la personne du jeune Bha le complice de jeu, puis l’amoureux qui manque à ses années d’adolescence. Et tant pis s’ils ne parlent pas la même langue ! Cette parenthèse heureuse n’aura qu’un temps. Les premières bombes tombent sur le village . Un vieux proverbe africain dit “Si tu rencontres un étranger, avant de le repousser, méfie-toi, tu es peut être devant ton frère ou… devant ton miroir !
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées le village d’Ecot-la-Combe (Haute-Marne)
Casting : Jeanne Moreau, Oskar Werner, Henri Serre
Réalisateur : François Truffaut
Scénaristes : François Truffaut, Jean Gruault
Production : Les Films du Carrosse, Societé d'Exploitation et de Distribution de Films (SEDIF)
Distribution : Cinédis
Synopsis :
Jules est allemand, Jim, francais. Ces deux amis artistes évoluent dans le Paris des années 1900. La photographie d’une sculpture de femme à l’étrange sourire les fascine et les entraine jusqu’en Grèce. De retour à Paris, ils rencontrent Catherine, qui ressemble étrangement à la sculpture. Jules l’épouse. Puis la guerre éclate. Après l’armistice, Jim retrouve ses amis dans un chalet, en Suisse, où ils vivent avec leur fille, Sabine. Catherine se met à aimer Jim.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées au refuge du ski-club de Cernay (Alsace), au Molkenrain (massif des Vosges)
scènes tournées à Hartmannswillerkopf (Haut-Rhin)
Le chalet, au bord du Rhin en Autriche dans le récit, où Jim rejoint Jules et Catherine, est en fait le refuge du ski-club de Cernay, au Molkenrain.
Jeanne Moreau en train de tricoter sur la terrasse du chalet-refuge de Sihlbach au Vieil-Armand, une poupée alsacienne sur les genoux, lors du tournage de « Jules et Jim » sous la direction de François Truffaut (à droite), en 1961. Crédits : L’Alsace / Jacques Kirchmeyer.
« Ainsi, c’est grâce à un journaliste, Patrice Hovald, que François Truffaut a choisi, au printemps 1961, de tourner en Alsace des scènes de Jules et Jim, avec Jeanne Moreau. « Patrice fut mon prédécesseur à L’Alsace en tant que critique de cinéma, nous raconte Pierre-Louis Céréja, aujourd’hui retraité. Il entretenait une correspondance avec Truffaut. Et quand le réalisateur préparait Jules et Jim, il a sollicité son ami alsacien pour trouver le lieu idéal… […] Les scènes du chalet sont censées se dérouler en Autriche. Des recherches ont été faites dans ce pays et en Allemagne, « mais c’était compliqué à cause de la barrière de la langue… ». Patrice a donc trouvé l’endroit idéal avec la complicité d’un de ses amis, qui sera aussi un ami de Pierre-Louis : l’architecte mulhousien Yves Ruhlmann. […] Ce chalet qui a servi de cadre à certaines des scènes les plus marquantes du cinéma français, c’est le Sihlbach, au Molkenrain. […] C’est dans ce film, et dans ce chalet alsacien que Jeanne Moreau a chanté son air le plus connu, Le tourbillon de la vie. » Hervé de Chalendar. Jeanne, Jules, Jim, François et l’Alsace in L’Alsace, 1er août 2017.
Le cimetière militaire que Jim visite avant de rendre visite à Jules et Catherine est le cimetière du Vieil-Armand (Hartmannswillerkopf), situé dans le Haut-Rhin.
Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l’irruption dans son existence de l’insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre.
« Pour moi, il y avait un peu une mythologie autour de Plombières, ma grand-mère me disait qu’elle avait vu un jour Jacques Brel au casino. En repérage, j’avais l’impression d’entrer dans le décor du film.
Dès le début du l’écriture du scénario, il était évident pour moi de tourner dans les Vosges. »
Erwan Le Duc, réalisateur du film
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Plombières-les-bains (Vosges) : rues du centre-ville
scènes au Lac des Corbeaux, à la Bresse (Vosges)
scènes dans la forêt des Vosges
le blason de la Lorraine sur l’uniforme des gendarmes
mentions écrites : Livo, lignes vosgiennes, sur le flanc d’un autobus ; panneaux indicateurs (dans Plombières les bains) mentionnant les directions du Val d’Ajol (88), Vesoul (Haute-Saône), Saint-Loup (Haute-Saône), Remiremont (88) ; plaque d’immatriculation de voiture avec numéro 88 ; inscription « classe Basse/Rupt Gerbamont »
mention sonore : « (la) radio des Vosges »
spécialité culinaire : tartines à la confiture de myrtille
Le film a été entièrement tourné à Plombière-les-bains et aux alentours (Vosges). Le Lac des Corbeaux bénéficie d’une belle présence à l’image et constitue également l’arrière-plan de l’affiche du film.
Par ailleurs, le blason de la Lorraine, cousu sur l’uniforme des gendarmes, est vu à plusieurs reprises tout au long du film. Ce placement visuel contextualise l’action diégétique.
Ancrage géographique est appuyé également par des références au territoires : les personnages mangent des tartines à la confiture de myrtilles et une scène montre la reconstitution des scènes de guerre de la seconde Guerre Mondiale.
Pour l’anecdote, sur une enveloppe postale, il y a une mention pour le « Lycée Notre Dame de la Persévérance à Colmar », adresse qui n’existe pas dans la réalité.
Ce film a bénéficié du soutien du Conseil départemental des Vosges, ainsi que de la Communauté d’agglomérations d’Epinal membre du réseau PLATO (en partenariat avec le CNC), du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), ainsi que de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est.
Perdrix a entièrement été tourné dans les Vosges : Communauté d’Agglomération d’Épinal, La Bresse, Plombière-les-Bains, Gérardmer.
L’un des scènes les plus emblématiques du film a pour cadre les rues plombinoises. Photo VM/Jérôme HUMBRECHT
Le tournage a également eu lieu à Gérardmer et Golbey. Photo VM/Jérôme HUMBRECHT