Beaux-Parents

  • Nationalité : Française
  • Année de production : 2019
  • Casting : Josiane Balasko, Didier Bourdon, Bruno Bénabar
  • Réalisateur : Héctor Cabello Reyes
  • Scénaristes : Héctor Cabello Reyes, Bruno Bénabar
  • Production : UGC Images
  • Distribution : UGC Distribution

  • Synopsis :

    Coline et André sont en parfaite harmonie avec leur fille, Garance, et leur gendre Harold. Mais Garance se sépare d’Harold et ordonne à ses parents de ne plus jamais le revoir. Les beaux-parents ne peuvent s’y résoudre : elle l’a largué, mais pas eux ! Ils devront mener une double vie pour continuer à voir leur gendre adoré, en cachette de leur fille, qui ne va pas les lâcher…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • la Basilique Saint-Epvre de Nancy (Meurthe-et-Moselle)

Nous pouvons observer une magnifique vue aérienne de la Place Saint-Epvre et de sa Basilique dans le film.

Capture du film

 

Ce plan est également présent dans le début de la bande-annonce du film.

 

 

Mon poussin

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2017
  • Casting : Isabelle Nanty, Pierre-François Martin-Laval, Thomas Solivérès
  • Réalisateur : Frédéric Forestier
  • Scénaristes : Romain Protat, Frédéric Forestier
  • Production : Les Films du 24
  • Distribution : UGC Distribution

  • Synopsis :

    Vincent, 18 ans, se fait larguer par Elina. C’est son premier amour et c’est la fin du monde ! Ses parents décident donc de prendre les choses en main et vont tout tenter pour lui faire oublier cette fille : il devra les suivre dans une cure de désintoxication amoureuse dont ils vont imaginer le programme…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Strasbourg (Bas-Rhin) : Cathédrale, rue des Tonneliers

Cette comédie française a été tournée en partie à Strasbourg. On reconnaît la Cathédrale de Strasbourg, la rue des Tonneliers et le Centre-Ville de Strasbourg.

Isabelle Nanty, Pierre François Martin-Laval, Thomas Solivérès © Roger Do Minh

Sherlock Holmes 2 : jeu d’ombres

  • Nationalité : américaine
  • Année de production : 2011
  • Casting : Robert Downey Jr., Jude Law, Noomi Rapace
  • Réalisateur : Guy Ritchie
  • Scénaristes : Michele Mulroney, Kieran Mulroney
  • Production : Elementary Prod./ Warner Bros.
  • Distribution : Warner Bros France

  • Synopsis :

    Sherlock Holmes et son acolyte le Docteur Watson unissent leurs forces pour déjouer le plan machiavélique de leur pire ennemi, le professeur Moriarty.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scène tournée à Strasbourg : la cathédrale, la Boutique culture, le Palais Rohan

La vieille ville de Strasbourg, autour de la cathédrale et de la rue Mercière constitue un écrin, idéal pour la reconstitution d’un décor de cinéma. Tout le quartier est protégé et il suffit de masquer les vitrines modernes pour redonner aux maisons l’aspect qu’elles présentaient fin 19e, début 20e siècles. Les trois jours de tournage strasbourgeois de Sherlock Holmes 2 ont mobilisé plus de 500 personnes, figurants compris.

Article Les Echos du 12 août 2011 (mis à jour le 6 août 2019) de Didier Bonnet : https://www.lesechos.fr/2011/08/strasbourg-fief-du-film-documentaire-1090824

« Vendredi 4 février 2011 : une forte explosion secoue la cathédrale de Strasbourg et les édifices alentour. L’attentat vise l’empereur Guillaume II, venu célébrer avec faste le vingtième anniversaire du rattachement de l’Alsace au Reich. La scène fut tournée trois fois, comédiens et figurants se jetant au sol au milieu des gravats, quelques cascadeurs effectuant de périlleuses figures devant les statues de la cathédrale de Strasbourg qui n’avaient jamais vu de pareilles pirouettes ! Pour les producteurs du film du film « Sherlock Holmes 2 », tourner à Strasbourg était une évidence, en raison du scénario qui prévoyait explicitement un passage par cette ville. Mais la durée du tournage s’est accrue, compte tenu des conditions de travail sur place.

Chasseurs d’autographes

« Ce tournage est une aubaine », se réjouit Robert Hermann, premier adjoint au maire. « D’abord, parce que les retombées directes sont évaluées à 1,8 million d’euros. Ensuite, il offre une visibilité magnifique pour Strasbourg, au plan touristique comme en matière d’image. Sans parler de la démonstration de nos capacités logistiques, d’organisation, d’accueil de tournages complexes, avec toutes les fonctions annexes que cela comporte pour la circulation, la sécurité, la disponibilité de certains personnels municipaux. Tout cela a représenté plusieurs jours d’animation inédite en pleine ville », ajoute l’élu. Il est vrai que la chasse à l’autographe était ouverte, Jude Law et Robert Downey Jr. ayant joué à cache-cache avec les fans. Sans oublier le décor magnifique installé sur les façades de la place de la cathédrale, ni les centaines de figurants, pas peu fiers de déambuler en ville en costume d’époque. Même le président des commerçants locaux, Pierre Bardet, soulignait que le samedi suivant le tournage, la ville était noire de monde, de curieux et surtout… d’acheteurs. »

Photos des scènes tournées à Strasbourg : https://www.kuriocity.fr/7-films-tournes-a-strasbourg/

Crédit : Michel Woch

Crédit : Warner Bros. France

Crédit : Michel Woch

Crédit : Benoit Linder

A l’image, les plans sur Strasbourg ne durent que quelques secondes : un travelling qui parcourt la cathédrale de haut en bas, le temps d’une explosion. D’autres scènes ont été tournées mais ont été coupées au montage : scène du carrosse, du discours, du théâtre.

La scène a été tournée deux fois, à environ deux heures d’intervalle. Au moment précis des détonations – accompagnées d’impressionnantes projections de débris et de poussière -, des cascadeurs juchés sur une estrade ont été projetés en l’air, tandis que des dizaines de figurants, dont certains maculés de faux sang, mimaient des scènes de panique.

Comme le premier opus, le film «est un récit imaginaire avec des rappels de scènes venant de différents romans d’Arthur Conan Doyle», a raconté Jacques Fortier, journaliste aux Dernières Nouvelles d’Alsace et auteur du livre pastiche «Sherlock Holmes et le mystère du Haut-Koenigsbourg». Dans la nouvelle «Le dernier problème», Holmes et Watson passent bien quelques heures à Strasbourg en 1891, mais aucun attentat ne trouble leur séjour, a précisé ce spécialiste des aventures du célèbre détective.

Crédit : Est Républicain

Crédit : Est Républicain

Vous pouvez trouver un reportage photographique signé Jean-Marc Loos et Dominique Gutekunst pour L’Alsace.

C’est ça l’amour

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2017
  • Casting : Bouli Lanners, Justine Lacroix, Sarah Henochsberg, Cécile Remy-Boutang
  • Réalisateur : Claire Burger
  • Scénaristes : Claire Burger
  • Production : Dharamsala, Arte
  • Distribution : Mars Distribution

  • Synopsis :

    Synopsis : L’histoire de Mario, un homme qui tient la maison depuis que sa femme est partie. Désormais, il doit élever seul ses deux filles, adolescentes en crise. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve de quitter la maison. Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme.

« Le processus de travailler dans les infrastructures de la ville mais aussi de faire participer tous les habitants, c’est quelque chose que je trouve assez joyeux et qui me plaît beaucoup. » Claire Burger, France 3 Lorraine

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Forbach (Moselle) : le théâtre Le Carreau (scène, salle de spectacle, loges, régie, coulisses) , l’église Saint-Rémy, la mairie de la ville, le collège Jean-Moulin (mentions visuelles, salle de cours, salle de musique et couloirs et cour extérieure), le bar l’Embuscade
  • scènes à Freyming-Merlebach (Moselle) : l’église de la Chapelle, la salle Gouvy
  • mentions écrites : plaques d’immatriculation 57, affiche de spectacle (affichée au sein du théâtre, dans le hall d’entrée) avec la mention  » Le carreau » et sur les portes extérieures du théâtre
  • mentions sonores : bar l’Embuscade de Forbach, quartier du Wiesberg (périphérie sud de Forbach), « Forbach »

Le deuxième long-métrage de Claire Burger, C’est ça l’amour, se déroule à Forbach. Après le succès de Party Girl, la réalisatrice forbachoise se livre un peu plus en racontant sa propre histoire. D’ailleurs, une partie du film a été tournée dans la maison de son père (sa maison d’enfance) et dans son jardin. Elle s’est entourée de comédiens amateurs et de 850 figurants locaux pour réaliser son film.

« J’ai écrit le scénario [de C’est ça l’amour] en pensant à la maison de mon père. C’est celle où j’ai grandi, je pouvais facilement imaginer le découpage, faire évoluer les personnages dans ce décor que je visualisais parfaitement » (Dossier de presse).

Forbach. Claire Burger (au centre). Photo DHARAMSALA – Michaël Crotto

Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle Grand Est.

Une autre interview de Claire Burger à visionner pour en savoir plus !

Récompenses :

Festival du cinéma européen des Arcs 2018 :
>Flèche de Cristal
>Prix d’interprétation masculine pour Bouli Lanners
>Prix du Jury Presse
>Femme de cinéma pour Claire Burger

Magritte et César belge  pour Bouli Lanners

Sélection :

Mostra de Venise 2018 :
Sélection en section Giornate degli Autori / Venice Days

Nos patriotes

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2016
  • Casting : Marc Zinga, Alexandra Lamy, Pierre Deladonchamps
  • Réalisateur : Gabriel Le Bomin
  • Scénaristes : Gabriel Le Bomin
  • Production : Vertigo Productions, France 3 Cinéma, La Vérité Production
  • Distribution : Paname Distribution

  • Synopsis :

    Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.

« Cet environnement concret nous donnait la responsabilité d’être fidèles à l’émotion et au message que ce film peut transmettre. Il fallait aussi respecter la mémoire de ceux et celles qui ont vécu cette période et qui la revivront peut-être à travers nous… […] se retrouver sur les lieux mêmes où les choses se sont déroulées a amené un supplément d’âme qui nous aide à rendre cette émotion palpable au spectateur… »

Gabriel Le Bomin (Dossier de presse du film)

« On avait vraiment envie de rester en France pour raconter cette histoire française et d’avoir une vérité des décors et de tourner carrément dans les décors où ça s’est passé »

Gabriel Le Bomin, Est Républicain 12 juin 2017

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Gérardmer, Granges-sur-Vologne, Corcieux, Mandray, Fraize, Épinal, Senones, Rambervillers et au fort d’Uxegney (Vosges)
  • scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Palais du Gouvernement (extérieur et intérieur), la rue des Écuries, la place Carrière, le parc de la Pépinière, la basilique Saint-Epvre
  • scène de schlitte, tradition vosgienne à deux reprises dans le film
  • produit régional : un bocal de mirabelles sur le buffet dans la cuisine de la ferme
  • mentions écrites : « 52 Bruyères » sur une caisse en bois dans la grange, carte routière des Vosges (on lit Xertigny et le début de Remirmont), « Vendredi 8, le train entrera en gare d’Epinal à 6 heures » sur un carton sorti d’une enveloppe, « fort d’Uxegney » en façade du fort, « Addi Bâ a été exécuté le 18 décembre 1943 à Epinal »
  • mentions écrites particulières : les listes de noms, d’adresses et professions de personnes juives – Mentions de « La Bresse », « Cornimont », « Faucompière », « La Forge », « Grandvilliers », « Pierrefitte », « Relanges », « Saint Vallois »
  • mentions sonores : accent vosgien prononcé, « Jeanne d’Arc », « combat dans la Meuse », la mirabelle, la mibne du Thillot, la confiture de myrtilles, le Palais de justice de Nancy

Nos patriotes a été tourné dans les Vosges notamment à Gérardmer, à Granges-sur-Vologne ou à Corcieux. D’ailleurs, de nombreuses scènes du film sont tournées dans la forêt vosgienne : sapins, nuages, brouillard, sous-bois, « maquis de la délivrance », ferme typique isolée… ainsi que dans une scierie.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Pour les scènes de schlittage, très réalistes et filmées à la manière d’un documentaire, les Hattatos (Association de sauvegarde du patrimoine culturel et artisanal) ont participé en initiant l’acteur principal (Marc Zinga) à cette technique ancestrale du massif vosgien.

Capture du film

Capture du film

De nombreuses scènes se déroulent au Fort d’Uxegney dans les Vosges.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Par ailleurs, le film dévoile quelques scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La ville a été choisie pour certains extérieurs et pour le Palais du Gouvernement transformé en Kommandantur.

Capture du film

Capture du film

Lors des préparatifs, Gabriel Le Bomin a également repéré la rue des Écuries, entre la place Carrière et le parc de la Pépinière, pour ses passerelles métalliques ainsi que les rues avoisinant la basilique Saint-Epvre. Pour le réalisateur, c’est un quartier ancien  dont le décor n’a pas beaucoup bougé depuis la guerre. Ainsi, ces rues ont accueilli la scène du début du film dans laquelle l’institutrice (Alexandra Lamy) fait savoir au fuyard qu’il ne peut pas errer dans une zone occupée sans papiers. A plusieurs reprises dans le film, les personnages évoquent la région en tant que « zone interdite, région directement annexée au Reich » ou encore en tant que « zone occupée ».

Marc Zinga et Alexandra Lamy tournent dans l’escalier menant au chevet de Saint-Epvre. Photo Cédric JACQUOT2 /2

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Marie, personnage interprété par Louane, habite rue des écuries, à Nancy. Addi Bâ la rejoint de nuit en traversant la passerelle métallique entre le parc de la Pépinière et la maison.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Les joyeux lurons

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1972
  • Casting : Alice Sapritch, Paul Préboist, Philippe Clay
  • Réalisateur : Michel Gérard
  • Scénaristes : Michel Gérard, Vincent Gauthier
  • Production : M.G. Productions, Les Activités Cinégraphiques, Europrodis
  • Distribution : Les Films Leitienne

  • Synopsis :

    Dans un petit village de Lorraine, trois malfrats déguisés en prêtres rendent visite à un candide curé de campagne. Ces derniers affirment être envoyés par l’évêque afin de récupérer un précieux reliquaire d’une valeur inestimable. Le comportement peu approprié des faux religieux commence à alerter les villageois, sans pour autant faire douter le curé de leur bonne foi. Alors que les situations compromettantes s’enchaînent pour le trio, leur escroquerie est sur le point de devenir concluante…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Liverdun (Meurthe-et-Moselle), la Ville-Haute, le parvis de l’église, la place de la fontaine, la place de l’église, la collégiale, etc.
  • mention écrite : Nancy (Meurthe-et-Moselle)

Le long-métrage Les joyeux lurons se déroule sur des lieux circonscrits puisque toutes les scènes ont été tournées en Ville-Haute à Liverdun (Meurthe et Moselle). Ainsi reconnaissons-nous à l’image la place de la Fontaine lorsque les faux curés arrivent par le bus de Nancy ou encore l’église, son parvis et sa place lors de la scène du mariage.

Arrivée du car place de la fontaine …en arrière plan le café de la fontaine (chez Cathy). Crédits Blog Liverdun

Terrasse du café de la fontaine ..arrière plan Mme Georgette Toussaint ( figurante ) était à cette époque secrétaire de mairie. Crédit Blog Liverdun

Les trois faux curés arrivent au presbytère. Crédit Blog Liverdun

L’église de Liverdun. Crédit Blog Liverdun

Suite française

  • Nationalité : France, Grande-Bretagne, Belgique, Canada
  • Année de production : 2014
  • Casting : Michelle Williams, Kristin Scott Thomas, Matthias Schoenaerts
  • Réalisateur : Saul Dibb
  • Scénaristes : Matt Charman, Saul Dibb
  • Production : Alliance, Qwerty Films, Scope Pictures, TF1 Films Production, The Weinstein Company
  • Distribution : UGC Distribution

  • Synopsis :

    Synopsis : Été 1940. France. Dans l’attente de nouvelles de son mari prisonnier de guerre, Lucile Angellier mène une existence soumise sous l’œil inquisiteur de sa belle-mère. L’arrivée de l’armée allemande dans leur village contraint les deux femmes à loger chez elles le lieutenant Bruno von Falk. Lucile tente de l’éviter mais ne peut bientôt plus ignorer l’attirance qu’elle éprouve pour l’officier…

« Il était fondamental pour l’équipe de tourner les extérieurs de Bussy sur une vraie place de village avec une mairie. En trouver une qui ne soit pas trop modernisée et qui puisse être fermée à la circulation pendant le tournage a été compliqué. C’est la ville de Marville qui a convaincu tout le monde lors des premiers repérages. Marville est restée depuis des années relativement à l’écart du modernisme. On n’y trouve ni magasins à la mode, ni panneaux publicitaires, ni panneaux de signalisation routière, ni antennes sur le toit des maisons ».

« C’est le type même de ville occidentale un peu abîmée par le temps, pleine de charme. Une route y mène, une autre en sort, et au milieu trône une église. Nous pouvions filmer à 360° alors que dans la plupart des films historiques, on manque d’argent, on n’a le droit de filmer que ce coin-ci ou on ne peut se permettre de décorer que ce coin-là. »

Saul Dibb (Dossier de presse du film)

Présence de la région Grand Est dans le film : scènes à Marville (Meuse)

Dans le film, Madame Angellier (Kristin Scott Thomas) et sa belle-fille Lucile (Michelle Williams) sont contraintes d’accepter la présence de soldats allemands dans leur demeure située à Marville. Le village est donc un des lieux principaux du film.

Pour ces scènes, Saul Dibb cherchait un décor naturel, un lieu qui symboliserait un village français occupé pendant la Seconde Guerre mondiale. Dans la diégèse, l’histoire se déroule à Bussy (Seine-et-Marne) mais les lieux dans leur état actuel ne permettaient pas de créer l’illusion désirée. Finalement, le réalisateur arrête son choix sur la commune de Marville pour son architecture et ses façades. Le village a accueilli les scènes de l’invasion des troupes allemandes en 1940. Ici, le territoire placé dans le film fonctionne comme un marqueur spatio-temporel.

En amont du tournage du film Suite française, les Marvillois et leurs visiteurs avaient pu assister à la transformation progressive du village meusien en bourg du Centre de la France à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Républicain Lorrain

En amont du tournage du film Suite française, les Marvillois et leurs visiteurs avaient pu assister à la transformation progressive du village meusien en bourg du Centre de la France à l’époque de la Seconde Guerre mondiale. Républicain Lorrain

La Grande Place de Marville. Photo DR/Thibault VANIER

Marville. Vosges Matin

Originaire de Verdun, la société M3 Production avait participé au tournage de Suite française, notamment pour assurer le recrutement des nombreux figurants nécessaires sur le plateau. Photo DR/M3 Production

 

La clinique de l’amour

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2012
  • Casting : Bruno Salomone, Héléna Noguerra, Artus de Penguern
  • Réalisateur : Artus de Penguern et Gábor Rassov
  • Scénaristes : Artus de Penguern et Gábor Rassov
  • Production : Iris Production, 24 25 Films, Litswa, Iris Films, Drimage
  • Distribution : Rezo Films

  • Synopsis :

    « La clinique de l’amour ! » c’est « Urgences » traité à la manière de « Y-a-t-il un pilote dans l’avion ? » et « Un poisson nommé Wanda« . Des histoires d’amour (torrides), d’argent, de trahisons (odieuses), dans une clinique au bord de la ruine où s’affrontent John et Michael (chirurgiens), sournoisement manipulés par Samantha, une garce aussi cupide que fatale sous les yeux (magnifiques) d’une ravissante infirmière, du doux nom de “Priscilla”. Une comédie pour tous, de 12 à 122 ans !

Une production soutenue par la région Lorraine.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scène à Metz (Moselle) : le parvis de l’église Saint-Clément
  • scène à Amnéville (Moselle) : le zoo

Dans le film, Arthur De Penguern et Gabor Rassov ont tourné une scène de tension au zoo d’Amnéville. Ce décor est immédiatement lisible comme étant un zoo sans que la distinction de celui-ci ne soit possible. Une scène se déroule également  sur le parvis de l’église Saint-Clément à Metz. Le temps du tournage, l’équipe de production s’est installée dans le quartier du Pontiffroy de la ville mosellane.

Tous les soleils

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2011
  • Casting : Stefano Accorsi, Clotilde Courau, Neri Marcoré
  • Réalisateur : Philippe Claudel
  • Scénaristes : Philippe Claudel
  • Production : UGC YM, TF1 Droits Audiovisuels, France 3 Cinéma, Sofica UGC 1, A Plus Image 2
  • Distribution : UGC Distribution, Benelux Film Distributors, Pathé Films, TF1 International

  • Synopsis :

    Alessandro est un professeur italien de musique baroque. Il vit à Strasbourg avec Irina, sa fille de 15 ans en pleine crise, et son frère Crampone, un gentil fou anarchiste qui ne cesse de demander le statut de réfugié politique depuis que Berlusconi est au pouvoir. Parfois, Alessandro a l’impression d’avoir deux adolescents à élever, alors qu’il ne se rend même pas compte qu’il est lui-même démuni face à l’existence. Voulant être un père modèle, il en a oublié de reconstruire sa vie amoureuse, d’autant plus qu’il est entouré d’une bande de copains dont la fantaisie burlesque l’empêche de se sentir seul. Mais au moment où sa fille découvre les premiers émois de l’amour, sans qu’il s’y attende, tout va basculer pour Alessandro…

Strasbourg « est une ville dont j’aime l’esthétique, ses ambiances différentes selon les quartiers. J’aime aussi son expression sonore. On y entend toutes les langues de l’Europe. Dans les rues, on y parle Espagnol, Allemand, Portugais, Italien, comme Alessandro qui ne se rend pas vraiment compte que la musique qu’il enseigne fait écho à une sorte de deuil qui se prolonge depuis la mort brutale de sa femme. Le temps a passé, son deuil n’est plus douloureux, il s’est même créé l’illusion d’un bonheur, mais il lui manque cette chose essentielle qu’est le sentiment amoureux. »

Philippe Claudel (Dossier de presse du film)

Une production soutenue par la région Alsace, la Communauté Urbaine de Strasbourg, le CNC, la région Lorraine et Procirep / Angoa-Agicoa

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Strasbourg (Alsace) : nombreuses au centre-ville, sur les quais, etc.
  • scènes dans les environs de Schirmeck (Alsace)
  • scènes à Froville (Meurthe-et-Moselle) : le prieuré
  • scène à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la Maison des Jeunes et de la Culture Lillebonne
  • scène dans la forêt de Saint-Quirin (Moselle) : la maison forestière « La Marcairerie »
  • produit régional : le champagne

D’une part, Philippe Claudel a choisi de situer  l’action de son film essentiellement à Strasbourg parce que, vivant à Nancy, il connaît bien la région. D’autre part, le réalisateur entendait ainsi renforcer l’une des thématiques de son film, le multiculturalisme. Strasbourg, siège du Parlement européen et de fait à la croisée des cultures, était un lieu tout désigné (sources Allociné).

Capture du film

Dans le film, le réalisateur Philippe Claudel occupe les locaux de la Maison des Jeunes et de la Culture Lillebonne de Nancy, le temps de quelques séquences. Alessandro (Stefano Accorsi) fait partie d’un ensemble vocal et le groupe se réunit régulièrement pour mener ses répétitions. La salle de la MJC, relativement commune, ne permet pas l’identification du lieu. Les connaisseurs reconnaîtront néanmoins l’escalier intérieur du bâtiment faisant partie du patrimoine culturel nancéien.

Capture du film

Capture du film

Une scène émotionnellement importante se déroule dans l’église de Froville.

Froville. Photo Est Républicain

Froville. Photo Est Républicain

Froville. Photo Est Républicain

Froville. Photo Est Républicain

La femme de Gilles

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2004
  • Casting : Emmanuelle Devos, Clovis Cornillac, Laura Smet
  • Réalisateur : Frédéric Fonteyne
  • Scénaristes : Frédéric Fonteyne, Philippe Blasband, Marion Hänsel
  • Production : Artemis Production, Nord-Ouest Films, Samsa Films
  • Distribution : Mars Distribution

  • Synopsis :

    Dans le milieu ouvrier des années trente, Élisa est la femme de Gilles. Ce dernier travaille dans les hauts-fourneaux, parfois le jour, parfois la nuit. Élisa s’occupe des enfants, de la maison et vit chaque jour dans l’attente du retour de Gilles. Victorine, la sœur d’Élisa, vient souvent lui rendre visite pour jouer avec les enfants et donner un coup de main. Élisa attend un enfant. De drôles d’idées lui traversent la tête. Gilles et Victorine, Victorine et Gilles… Mais non, ce sont de drôles d’idées. Et puis un jour, une sensation, une certitude qui s’abat, insupportable : il se passe bien quelque chose entre ces deux individus. Un étrange combat intérieur commence alors, fait de courage, d’abnégation, de silences. Pour retrouver ce qui était perdu. Pour redevenir la femme de Gilles.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Longwy-Gouraincourt (Meurthe-et-Moselle) : l’église de Gouraincourt
  • scènes à Longwy (Meurthe-et-Moselle) : la rue Lebrun

La Femme de Gilles, Élisa (Emmanuelle Devos) est persuadée que son mari Gilles (Clovis Cornillac) la trompe avec sa sœur Victorine (Laura Smet). Cette jalousie est perceptible dans la scène de la fête foraine au cours de laquelle Gilles et Victorine dansent ensemble. A l’écart, Élisa les regarde, rongée par la colère. Sur la place de l’Église de Gouraincourt, l’équipe de production a reconstituée une fête foraine comme en 1930. Par la suite, Élisa espionne tantôt Victorine, tantôt Gilles et parcourt les rues de Longwy et de Gouraincourt (Meurthe et Moselle) dans sa quête de la vérité.

En 2003, pour La Femme de Gilles, une fête foraine des années 1930 avait été reconstituée sur la place de l’Eglise de Gouraincourt. Miguel ANTUNES / Républicain Lorrain

Le réalisateur Frédéric Fonteyne a tournée d’autres scènes de La Femme de Gilles dans des rues du quartier de Gouraincourt, comme ici avec Emmanuelle Devos et Clovis Cornillac. Photo Archives Républicain Lorrain/Miguel ANTUNES

Le réalisateur Frédéric Fonteyne a tournée d’autres scènes de La Femme de Gilles dans des rues du quartier de Gouraincourt. Photo Archives RL/Miguel ANTUNES

Ce film met particulièrement en lumière une cité minière dans le pays haut, le quartier Gouraincourt à Longwy. Les personnages principaux résident rue Lebrun et parcourent les rues de Longwy et de Gouraincourt tout au long du film. Cette cité ouvrière témoigne de l’implantation d’une industrie sidérurgique florissante, les aciéries de Longwy, dont la production fut arrêtée en 1978.

Le saviez-vous ?

L’ancien siège social des aciéries de Longwy est un bâtiment de style Art Déco, imaginé par l’architecte Pierre Le Bourgeois et inauguré en 1928.  Le bureau du directeur a été meublé par Louis Majorelle et dans les escaliers ont été installés des vitraux, signés du même artiste. Cette œuvre de commande raconte le travail dans une usine sidérurgique. Il s’agit des seuls vitraux créés par l’artiste plutôt spécialisé dans le mobilier et la ferronnerie. Mort en 1926, Majorelle n’a jamais vu « ses » vitraux, in situ.

En 1985, le bâtiment est cédé à l’État français. Rénové, il abrite aujourd’hui la Maison de la formation de Longlaville, commune limitrophe de Longwy.

Vitrail Majorelle, Grands Bureaux des Aciéries de Longwy. Représente l’activité de l’usine sidérurgique.

Vitraux Louis Majorelle, Grands Bureaux des Aciéries de Longwy