Valmont

  • Nationalité : française, anglaise
  • Année de production : 1989
  • Casting : Colin Firth, Annette Bening, Meg Tilly
  • Réalisateur : Milos Forman
  • Scénaristes : Jean-Claude Carrière, Milos Forman
  • Production : Renn Productions
  • Distribution : AMLF

  • Synopsis :

    Rien ne résiste aux entreprises de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont. Ni la jeune vertu de Cécile de Volanges, ni la pruderie de la présidente de Tourvel, ni les purs sentiments du chevalier Danceny. Au-delà de l’échiquier de stratégies libertines se tisse un réseau de tendresses et de désirs plus profonds. Unis par leurs complots et leurs secrets. Merteuil et Valmont règnent sur les salons et les boudoirs de cette aristocratie qui ignore que sa fin approche. Ces virtuoses de l’intrigue amoureuse finiront par s’affronter. Et dans ce duel sans merci, un sentiment sincère est une faille mortelle.

Présence de la région Grand Est dans le film :

scènes à La Motte Tilly (Aube) : le Château de la Motte-Tilly

Image de la bande-annonce.
Image de la bande-annonce.
Image de la bande-annonce.

Le 21 septembre 2019, lors des journées européennes du patrimoine, le château de La Motte Tilly a rendu hommage à Milos Forman et a célébré les 30 ans de la sortie en salle du film « Valmont ».

En effet, pour son film « Valmont », Milos Froman à choisi le château de La Motte Tilly pour tourner les scènes se passant sur le domaine de Mme de Rosemonde.

Cette adaptation libre des « Liaisons dangereuses », œuvre littéraire majeure du XVIIIème siècle, permettra au grand réalisateur international d’origine tchèque, disparu l’an dernier, de recevoir une nomination pour le César du meilleur réalisateur.

Crédit : http://www.chateau-la-motte-tilly.fr
Crédit : http://www.chateau-la-motte-tilly.fr

La dorMeuse Duval

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2017
  • Casting : Dominique Pinon, Marina Tomé, Pascal Turmo, Delphine Depardieu
  • Réalisateur : Manuel Sanchez
  • Scénaristes : Murielle Sanchez-Harrar, Manuel Sanchez
  • Production : Quizas Films
  • Distribution : Quizas Films

  • Synopsis :

    Dans un village sur les bords de la Meuse, Basile Matrin, magasinier d’usine, mène une vie monotone aux côtés de son épouse Rose. La jeune Maryse Duval, revenue de Paris, laissant son rêve de comédienne derrière elle, va involontairement faire basculer leur destin. Leur voisin, correspondant au Quotidien de la Meuse, est témoin du drame comique qui se joue en face de chez lui…

« Les Ardennes est un pays de pluie qui accroche le ciel aux souliers et aux yeux des poètes. Le haut et le bas, le ciel et la terre ne font qu’un. C’est le pays de Rimbaud et de Verlaine. La pluie unie le paysage et les hommes »

« La présence de ce ciel blanc permet d’écrire beaucoup de choses, c’est un paysage très inspirant « 

Manuel Sanchez, Reportage Francetvinfo : M. Fournier / P. Mercier / E. Lagrange 

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes au château de Mairupt (Ardennes)
  • scènes à Monthermé (Ardennes)
  • scènes à Nouzonville (Ardennes)
  • produit régional : le journal Quotidien de la Meuse

Le deuxième film de Manuel Sanchez (« Les Arcandiers », 1991) ressemble un peu à une déclaration d’amour pour les Ardennes. Profondément attaché à cette terre qui mêle paysages industriels et ruraux, le réalisateur a choisi un titre aux consonances poétique (www.francetvinfo.fr)

« La dorMeuse Duval » est un film de Manuel Sanchez inspiré du roman « Les Bottes Rouges » de Franz Bartelt, le fameux écrivain ardennais.

Une trentaine de personnes ont travaillé sur ce film dont les principaux décors sont les Ardennes et la vallée de la Meuse.

Le château de Mairupt, entre Deville et Laifour (vallée de la Meuse) est le théâtre du tournage de ce film. C’est Hervé Tonglet qui a prêté son atelier, ses toiles et ses sculptures pour une scène du film. Un décor si riche, qu’il n’a guère besoin d’être retouché.

Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films

« Je vis dans les Ardennes après avoir quitté Paris. Je suis venu écrire avec Muriel Harrar, mon épouse et co-scénariste,un scénario inspiré de la vie de Madame Rimbaud.

[…]. J’ai relu tous les poèmes de Rimbaud qui est né à Charleville et mon imaginaire a dû être irrigué par les images hallucinantes de deux poèmes : « Le dormeur du val » et « Ophélie ». Il y a aussi la découvertede l’œuvre de Franz Bartelt, écrivain et poète qui vit dans les Ardennes sur les bords de la Meuse. Après la lecturede son roman « Les Bottes Rouges », je l’ai contacté pour lui dire que j’avais apprécié son écriture, son humour et les motifs poétiques qui traversent son roman. La DorMeuse Duval est une adaptation de ce roman qui met en scène un correspondant local d’un journal de province qui s’est lié d’amitié avec son voisin, ouvrier d’usine.  » Dossier de presse (Unifrance)

 » Maintenant, j’habite les Ardennes traversées par un autre grand fleuve : La Meuse. J’aime tout ce qui coule : les fleuves, les rivières, la pluie, les mots tout comme Maryse Duval dans le film. Il pleut souvent dans les Ardennes. La pluie fait partie du paysage et du quotidien des gens. Cependant, je n’ai pas une vision négative de la pluie. Elle a sa dimension érotique tout comme le fleuve qui pénètre la Vallée de la Meuse en se frottant aux collines aux courbes gracieuses. Dans mon premier film, « Les Arcandiers », la Loire était associée à la mort, dans La DorMeuse Duval, la Meuse c’est à la fois Eros et Thanatos.  » Dossier de presse

Les aventures d’Arsène Lupin

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1957
  • Casting : Robert Lamoureux, Liselotte Pulver, O.E. Hasse, Daniel Ceccaldi
  • Réalisateur : Jacques Becker
  • Scénaristes : Jacques Becker
  • Production : Gaumont
  • Distribution : Gaumont

  • Synopsis :

    Le président du Conseil reçoit le monde de la diplomatie. Un invité qui se fait passer pour attaché d’ambassade italien et se fait remarquer comme excellent danseur provoque une panne d’électricité et subtilise des tableaux de valeur qu’il remplace par sa carte de visite : « Arsène Lupin ». Un vieillard reçoit à l’hôtel des joailliers, dont les bijoux placés dans un secrétaire disparaissent presque sous leurs yeux. Une manucure a été témoin de cette subtilisation et, quelques jours plus tard reconnaît, à ses mains, le voleur : c’est un jeune mondain, André Laporte. La manucure avertit le commissaire de police. Celui-ci arrive à temps. Les menottes sont passées au sieur Laporte qui se voit accusé d’être Arsène Lupin. D’abord surpris, celui-ci prend le téléphone et appelle le préfet de police. C’est un de ses amis intimes. Le commissaire n’insiste pas et retire à Laporte ses menottes. Cependant il le fait surveiller. Arsène Lupin réussit à tromper cette surveillance, mais il est kidnappé par des envoyés de Guillaume II, l’empereur d’Allemagne. C’est une idée de la jeune baronne Mina von Kraft qui a reconnu en Laporte son danseur de la réception chez le président du conseil français. Sûre qu’il est Arsène Lupin, elle veut se servir de lui pour rassurer l’empereur sur l’inviolabilité de la cachette qu’il vient d’installer dans un de ses châteaux. Lupin séduit tout le monde au château et devient l’amant de passage de la baronne. Il découvre la cachette du Kaiser, mais par gentillesse pour la baronne dont le père est l’ingénieur inventeur de cette cachette, il fait mine de ne pas l’avoir trouvée ; par contre il découvre le secret du coffre-fort et prend congé avec un million de marks en poche. L’Empereur, ravi de sa cachette, se console de la disparition du million. En visite à Paris, quelque temps plus tard, la baronne assiste au Maxim’s au vol d’un diamant de prix par un Arsène Lupin, à nouveau travesti.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Orschwiller (Bas-Rhin) : Château du Haut-Koenigsbourg.
Image du film
Image du film

Viva la liberta

  • Nationalité : italienne
  • Année de production : 2013
  • Casting : Toni Servillo, Valerio Mastandrea, Valeria Bruni Tedeschi
  • Réalisateur : Roberto Andò
  • Scénaristes : Roberto Andò, Angelo Pasquini
  • Production : Bibi Films
  • Distribution : Bellissima Films

  • Synopsis :

    Enrico Oliveri, secrétaire général du parti de l’opposition est inquiet : les sondages le donnent perdant. Un soir, il disparaît brusquement laissant une note laconique. C’est la panique au sein du parti, tout le monde s’interroge pour essayer de comprendre les raisons de sa fuite pendant que son conseiller Andrea Bottini et sa femme Anna se creusent la tête pour trouver une solution. C’est Anna qui évoque en premier le nom du frère jumeau du secrétaire général, Giovanni Ernani, un philosophe de génie, atteint de dépression bipolaire. Andrea décide de le rencontrer et élabore un plan dangereux…

« Certaines scènes, filmées en Champagne, laissent deviner des paysages d’automne sinon d’hiver… » (Figaro du 3 janvier 2014, Toni Servillo, le baladin des tréteaux)

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Etoges (Marne) : au château
  • scène à Montmort-Lucy (Marne) : rue du Fort Rocher, rue Sainte-Anne, rue de la Libération
  • scène à Vertus  (Marne) : Restaurant « La Comedia », 4 rue de Châlons

« Les scènes tournées en France représenteront environ un quart du film, c’est une partie très importante », précise Maria Panicucci. « Et ce n’est pas du faking. Ce qu’on joue ici se passe bien en France dans le film. » En effet, c’est ici, chez une ancienne compagne, Danielle, jouée par Valeria Bruni-Tedeschi, qu’à la veille d’un désastre politique annoncé, se réfugie Enrico Oliveri, premier secrétaire du principal parti d’opposition italien. Il est remplacé par son frère jumeau Ernani, un philosophe tout juste sorti de l’hôpital psychiatrique, qui va bouleverser le sort du parti…

Nous découvrons précisément Montmort-Lucy dans la scène où Enrico Oliveri (Toni SERVILLO) se promène dans le village où il a accompagné Danielle (Valeria Bruni Tedeschi). Il s’arrête devant une boulangerie (42e minute du film / source : http://www.l2tc.com)

Un peu plus tard, Enrico déjeune avec la fille de Danielle (Valeria Bruni Tedeschi) au restaurant « La Comedia », 4 rue de Châlons à Vertus (50e minute du film / source : http://www.l2tc.com).

Enfin, Enrico Oliveri circule en taxi la nuit : il passe rue de la Libération et place du Général De Gaulle, de nouveau à Montmort-Lucy (1h22e minute / source : http://www.l2tc.com)

Le tournage du film en France s’est terminé dans le cadre prestigieux du château d’Éloges. C’est Maria Panicucci, la directrice de production de ce long-métrage « politique » 100 % italien, produit par Angelo Barbagallo, un proche de Nanni Moretti,  qui a mis la main sur ce lieu magnifique. « Il y avait plusieurs contraintes : il fallait trouver un endroit typiquement français, dans un village, et avec de l’eau autour. » (source : L’union – Mis en ligne le 18/12/2012)

Au total, on a compté 130 figurants locaux dans le film. Maria Panicucci témoigne : « Tout le monde a été très gentil avec nous ici. Nous avons dû changer parfois nos plans à cause du temps. Et tous nous ont soutenus. » Un sentiment partagé par Paolo Trotta, producteur exécutif, qui insiste sur « le super accueil reçu », anecdote à l’appui : « A Vertus, par exemple, on s’est rendu compte que le bus dont on avait besoin avait les vitres teintées. Ça n’allait pas ! En une demi-heure, la mairie nous a trouvé un bus scolaire. Tout le monde s’est mis à disposition. Ça fait vraiment plaisir de voir que les gens croient encore à la magie, au rêve du cinéma ! » (source : L’union – Mis en ligne le 18/12/2012)

L’équipe de tournage au château d’Etoges (crédits : www.lunion.fr)

Le Cavalier noir

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1945
  • Casting : Georges Guetary, Mila Parély, Jean Tissier
  • Réalisateur : Gilles Grangier
  • Scénaristes : André-Paul Antoine
  • Production : Sirius, Gaumont
  • Distribution : Sirius

  • Synopsis :

    Au XVIIIe siècle, dans les Flandres, un jeune seigneur, vif et bien chantant, s’amuse sous un nom d’emprunt à berner le chef des gabelous Monsieur de Saint-Brissac, afin de récupérer l’équivalent des domaines dont il a été dépossédé. A ce petit jeu, il finit par gagner le cœur de Mademoiselle de Saint-Brissac.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées au Château de Vaudrémont (Haute-Marne)

Le Seigneur des Anneaux : Le Retour du Roi

  • Nationalité : américaine, néo-zélandaise
  • Année de production : 2003
  • Casting : Sean Astin, Elijah Wood, Viggo Mortensen
  • Réalisateur : Peter Jackson
  • Scénaristes : Philippa Boyens, Fran Walsch
  • Production : New Line Cinema
  • Distribution : Warner Bros France

  • Synopsis :

    Les armées de Sauron ont attaqué Minas Tirith, la capitale de Gondor. Jamais ce royaume autrefois puissant n’a eu autant besoin de son roi. Mais Aragorn trouvera-t-il en lui la volonté d’accomplir sa destinée ?
    Tandis que Gandalf s’efforce de soutenir les forces brisées de Gondor, Théoden exhorte les guerriers de Rohan à se joindre au combat. Mais malgré leur courage et leur loyauté, les forces des Hommes ne sont pas de taille à lutter contre les innombrables légions d’ennemis qui s’abattent sur le royaume… Chaque victoire se paye d’immenses sacrifices. Malgré ses pertes, la Communauté se jette dans la bataille pour la vie, ses membres faisant tout pour détourner l’attention de Sauron afin de donner à Frodon une chance d’accomplir sa quête. Voyageant à travers les terres ennemies, ce dernier doit se reposer sur Sam et Gollum, tandis que l’Anneau continue de le tenter…

Présence du film dans la région Grand Est :

  • Le Haut-Kœnigsbourg sert d’inspiration pour les décors du film (Bas-Rhin)
  • La chaise du château est celle de Bilbo le Hobbit

John Howe, célèbre illustrateur d’Heroic Fantasy, est charmé par l’ambiance mystérieuse du château lors de sa première visite dans les années 1980. Il s’en inspire pour dessiner la « citadelle de Minas Tirith » alors qu’il illustre les nouvelles éditions du  » Seigneur des Anneaux » de Tolkien.

A la fin des années 1990, il devient directeur artistique pour le cinéma. Engagé par Peter Jackson sur la trilogie « Le Seigneur des Anneaux », il mêle à nouveau quelques éléments du Haut-Kœnigsbourg dans ses décors (un fauteuil, une table, une ambiance…). Parallèlement, un des deux directeurs artistiques, le Canadien John Howe, a été élève des Arts Décoratifs de Strasbourg à la fin des années soixante-dix. Il se passionne pour la magie du lieu au point de l’utiliser à plusieurs reprises dans le film.

On y retrouve des éléments de mobilier comme une chaise dans la maison de Bilbo le Hobbit. « Au tout début du Seigneur des anneaux, quand le magicien Gandalf entre dans la maison de Bilbo, le hobbit, un fauteuil apparaît un long moment à l’écran. Et on se rend compte que c’est le même fauteuil que celui-là », poursuit Greg Gense, président de l’association Toys Attack. Propos recueillis par Aude Raso pour France Bleu Alsace.

La chaise de Bilbo le Hobbit et le casque de Sauron. Photo L’Alsace

Également, la château a servi d’inspiration pour des éléments architecturaux pour la forteresse de Minas Tirith.

John Howe évoque les décorations murales du château du Haut-Kœnigsbourg, réalisées par le peintre alsacien Léo Schnug (1878-1933), dans un style « 1900 » mais d’inspiration médiévale très marquée. Howe, lorsqu’il a découvert les peintures pour la première fois, a d’abord cru qu’il s’agissait de véritables œuvres du Moyen-Age, même si, en fait, ces peintures sont vraiment de style « 1900 », l’artiste ayant cependant eu le souci du détail historique.

John Howe a pu s’inspirer de l’architecture du château du Haut-Kœnigsbourg pour représenter Minas Tirith. On notera que la peinture montrée dans le documentaire représente, de l’avis même de John Howe, une vision fantaisiste de la capitale du Gondor par rapport à la description de Tolkien.

Agent trouble

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1987
  • Casting : Richard Bohringer, Catherine Deneuve, Tom Novembre
  • Réalisateur : Jean-Pierre Mocky
  • Scénaristes : Jean-Pierre Mocky
  • Production : Koala Films, Alliance Film Communication (AFC)
  • Distribution : Bac Films Distribution

  • Synopsis :

    Un autocar chargé de vacanciers plonge dans les eaux glacées d’un lac pyrénéen. Bilan : 50 morts… Une exécution massive, commandée « d’en haut » au nom de la sécurité nationale. Un jeune routard, Victorien, a vu les touristes gazés, avant leur noyade, et a ramassé sur leurs cadavres bijoux, argent et papiers d’identité. Il tente d’en démasquer les instigateurs mais cède à la tentation du chantage. Exit l’animateur naif, promptement refroidi ! C’est alors qu’entre en scène la tante de Victorien : Amanda Waber. La quarantaine fringante, l’allure décidée, elle voue, depuis toujours, une tendre affection à son fou de neveu. Décidée à le venger, elle se lance, tête baissée, dans une dangereuse enquête…

Présence de la région Grand Est dans le film !:

  • scènes tournées à Orschwiller (Bas-Rhin) : Château du Haut-Koenigsbourg
  • scènes tournées à Sélestat (Bas-Rhin)
  • scènes tournées à Orbey (Haut-Rhin)

Dans le film, nous découvrons le lieu dans la séquence qui met en scène Amanda (interprété par Catherine Deneuve) et le vendeur de souvenirs (joué par Patrick Fontana). Le kiosque se trouve au pied du château.

Durant le tournage d’Agent Trouble, en 1987. Photo Archives DNA

La Saison des orphelins

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2008
  • Casting : Laurent Lucas, Aurélien Recoing, Gabrielle Lazure
  • Réalisateur : David Tardé
  • Scénaristes : David Tardé, Sylvain Oizan-Chapon
  • Production : Butterfly Productions
  • Distribution : Chrysalis Films

  • Synopsis :

    Au lendemain de la guerre, un noble loge six orphelins dans ses dépendances. Un nouvel enfant arrive. Rebelle, il part souvent seul en expédition à travers la campagne. Le 10 mai 1981, un homme arrive au village de la Croix Brunière. Trente ans plus tôt, les orphelins avaient mystérieusement disparu.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Reichstett (Bas-Rhin)
  • scènes tournées à Osthoffen (Bas-Rhin) : le Château
  • scènes tournées à Sentheim (Haut-Rhin)

La grande illusion

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1937
  • Casting : Jean Gabin, Dita Parlo, Erich Von Stroheim
  • Réalisateur : Jean Renoir
  • Scénaristes : Jean Renoir et Charles Spaak
  • Production : Réalisation d'art cinématographique
  • Distribution : Les Acacias

  • Synopsis :

    Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes au château du Haut-Kœnigsbourg, à Colmar, à Neuf-Brisach, à Vogelsheim, à Sélestat, à Fréland (Alsace)
  • mention sonore : « Douaumont » (Meuse)

Dans la seconde partie du film, le château sert de cadre à la forteresse où sont transférés Maréchal et de Boëldieu. On voit peu le château dans son ensemble mais les scènes à l’intérieur sont tournées au Haut Koenigsbourg.

Crédits : National Board of Review Magazine for October 1938, Volume XIII, Number 7, page 15

 

Château du Haut-Koenigsbourg. Crédits : Delphine Le Nozach.

 

Château du Haut-Koenigsbourg. Crédits : Delphine Le Nozach.

Lors d’une scène, les Allemands fêtent la prise du fort de Douaumont jusqu’à ce que l’aviateur Maréchal (Jean Gabin) arrive en criant de joie : « On vient de reprendre Douaumont ! ». Toute l’assistance se réjouit et entonne la Marseillaise au nez des soldats allemands. Maréchal se présente, provocateur, devant les fauteuils des commandants du camp qui quittent la salle.

« Une forteresse magnifiquement romantique. Du haut des courtines et des mâchicoulis que noient parfois des brumes fantomatiques, cette ancienne sentinelle, choisie comme décor par Jean Renoir pour La Grande Illusion, offre, en effet, les plus fantastiques échappées sur la plaine et la montagne. » Jérôme Estrada, « 100 lieux remarquables à (re)découvrir près de chez vous », L’Est Républicain, novembre 2021

Rendez-vous

  • Nationalité : Pays-Bas
  • Année de production : 2015
  • Casting : Mark van EeuwenLoes HaverkortPeter Paul Muller
  • Réalisateur : Antoinette Beumer
  • Scénaristes : Antoinette Beumer, Dorien Goertzen
  • Production : Millstreet Films, FBO
  • Distribution : Independent Films

  • Synopsis :

    Simone hérite d’une maison de campagne délabrée dans le sud de la France. Elle part s’y installer avec Éric, son mari, et leurs deux enfants. Son rêve est de rénover la maison, mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Alors que le rythme effréné des travaux commence, elle se retrouve dans une liaison aussi passionnée que dangereuse. Perdant de vue ses objectifs, elle doit trouver un moyen de s’en sortir pour reprendre sa vie en main

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Marville (Meuse) : la place, les rues, le moulin, l’étang, le plan d’eau, etc.
  • scènes à Montmédy (Meuse) : le bar et la terrasse du Gibus
  • scènes à Thonne-les-Près (Meuse) : l’ancien presbytère
  • scènes à Stenay (Meuse) : la maison de retraite
  • scènes à Rupt-sur-Othain (Meuse) : le Château

 

Le film se passe en réalité dans le Sud de la France, en Dordogne. La réalisatrice a choisi Marville pour la couleur ocre de ses pierres, rappelant le soleil : « Il était difficile de tourner ce film dans le Sud à cause de l’éloignement. Ici, l’atmosphère correspond tout à fait à ce que j’attendais » (Antoinette Beumer, Est Républicain, 3 octobre 2015). Si la scène de marché plonge les personnages dans l’ambiance du sud, les plus attentifs verront qu’un stand propose des produits lorrains à la vente !