Casting : Bouli Lanners, Justine Lacroix, Sarah Henochsberg, Cécile Remy-Boutang
Réalisateur : Claire Burger
Scénaristes : Claire Burger
Production : Dharamsala, Arte
Distribution : Mars Distribution
Synopsis :
Synopsis : L’histoire de Mario, un homme qui tient la maison depuis que sa femme est partie. Désormais, il doit élever seul ses deux filles, adolescentes en crise. Frida, 14 ans, lui reproche le départ de sa mère. Niki, 17 ans, rêve de quitter la maison. Mario, lui, attend toujours le retour de sa femme.
« Le processus de travailler dans les infrastructures de la ville mais aussi de faire participer tous les habitants, c’est quelque chose que je trouve assez joyeux et qui me plaît beaucoup. » Claire Burger, France 3 Lorraine
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Forbach (Moselle) : le théâtre Le Carreau (scène, salle de spectacle, loges, régie, coulisses) , l’église Saint-Rémy, la mairie de la ville, le collège Jean-Moulin (mentions visuelles, salle de cours, salle de musique et couloirs et cour extérieure), le bar l’Embuscade
scènes à Freyming-Merlebach (Moselle) : l’église de la Chapelle, la salle Gouvy
mentions écrites : plaques d’immatriculation 57, affiche de spectacle (affichée au sein du théâtre, dans le hall d’entrée) avec la mention » Le carreau » et sur les portes extérieures du théâtre
mentions sonores : bar l’Embuscade de Forbach, quartier du Wiesberg (périphérie sud de Forbach), « Forbach »
Le deuxième long-métrage de Claire Burger, C’est ça l’amour, se déroule à Forbach. Après le succès de Party Girl, la réalisatrice forbachoise se livre un peu plus en racontant sa propre histoire. D’ailleurs, une partie du film a été tournée dans la maison de son père (sa maison d’enfance) et dans son jardin. Elle s’est entourée de comédiens amateurs et de 850 figurants locaux pour réaliser son film.
« J’ai écrit le scénario [de C’est ça l’amour] en pensant à la maison de mon père. C’est celle où j’ai grandi, je pouvais facilement imaginer le découpage, faire évoluer les personnages dans ce décor que je visualisais parfaitement » (Dossier de presse).
Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle Grand Est.
Festival du cinéma européen des Arcs 2018 :
>Flèche de Cristal
>Prix d’interprétation masculine pour Bouli Lanners
>Prix du Jury Presse
>Femme de cinéma pour Claire Burger
Magritte et César belge pour Bouli Lanners
Sélection :
Mostra de Venise 2018 :
Sélection en section Giornate degli Autori / Venice Days
Casting : Guillaume De Tonquédec, Jeanne Balibar, Nicolas Bouchaud
Réalisateur : Mario Fanfani
Scénaristes : Mario Fanfani, Gaëlle Macé, Philippe Mangeot
Production : 24 Mai Production, France 3 Cinéma
Distribution : Le Pacte
Synopsis :
Metz, 1959. Michel, un respectable notaire de province et sa femme Hélène qui partage son temps entre les œuvres caritatives et l’éducation de leur fils, forment un couple exemplaire. Le tableau serait banal si Michel ne dissimulait un lourd secret : tous les week-ends, il s’absente dans sa résidence secondaire pour devenir Mylène sous le regard de Flavia, travesti expérimenté et ancien camarade de la drôle de guerre. Sous son influence, le lieu devient la Villa Mimi, point de ralliement d’une petite communauté d’hommes qui jouent librement à être des femmes…
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Schiltigheim (Bas-Rhin) : la brasserie Schutzenberger et la Maison des Sociétés
scènes à Strasbourg (Bas-Rhin) : l’ancienne Manufacture de Tabac, le Café Brant et le Château de Pourtalès, les appartements privés des rues de la Broque, Gottfried, des Juifs et du Temple Neuf, la rue des Pucelles …
scènes à Oberhausbergen (Bas-Rhin) : la rue de la Colline
scènes à Wolfisheim (Bas-Rhin) : le fort Kléber
scènes à Wangenbourg (Bas-Rhin) : la Maison Forestière du Spitzberg
mention écrite : « Metz » (Moselle) dans le synopsis du film
Si l’histoire se situe à Metz, l’essentiel du tournage a eu lieu en Alsace, autour de la ville de Strasbourg.
Casting : Mark van EeuwenLoes HaverkortPeter Paul Muller
Réalisateur : Antoinette Beumer
Scénaristes : Antoinette Beumer, Dorien Goertzen
Production : Millstreet Films, FBO
Distribution : Independent Films
Synopsis :
Simone hérite d’une maison de campagne délabrée dans le sud de la France. Elle part s’y installer avec Éric, son mari, et leurs deux enfants. Son rêve est de rénover la maison, mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Alors que le rythme effréné des travaux commence, elle se retrouve dans une liaison aussi passionnée que dangereuse. Perdant de vue ses objectifs, elle doit trouver un moyen de s’en sortir pour reprendre sa vie en main
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Marville (Meuse) : la place, les rues, le moulin, l’étang, le plan d’eau, etc.
scènes à Montmédy (Meuse) : le bar et la terrasse du Gibus
scènes à Thonne-les-Près (Meuse) : l’ancien presbytère
scènes à Stenay (Meuse) : la maison de retraite
scènes à Rupt-sur-Othain (Meuse) : le Château
Le film se passe en réalité dans le Sud de la France, en Dordogne. La réalisatrice a choisi Marville pour la couleur ocre de ses pierres, rappelant le soleil : « Il était difficile de tourner ce film dans le Sud à cause de l’éloignement. Ici, l’atmosphère correspond tout à fait à ce que j’attendais » (Antoinette Beumer, Est Républicain, 3 octobre 2015). Si la scène de marché plonge les personnages dans l’ambiance du sud, les plus attentifs verront qu’un stand propose des produits lorrains à la vente !
Alors qu’il emmène sa femme à la maternité pour accoucher, Thomas percute et tue un jeune homme sur la route. Marie-France, la mère de ce dernier, ne parvient pas à se remettre du drame. Neuf ans plus tard, Marie-France devient la secrétaire de Thomas sans qu’il sache qui elle est. Peu à peu, elle s’immisce dangereusement dans sa vie et sa famille jusqu’à lui devenir indispensable.
Une production du film soutenue par la région Lorraine.
Présence de la région Grand Est dans le film : scènes à Metz (Moselle), l’hôpital Sainte-Blandine, le bar La Cigale, la librairie Géronimo, la place d’Armes, les salons et les escaliers de l’Hôtel de Ville
La volante débute à Metz, au carrefour situé près de l’église Sainte-Thérèse. Thomas (Malik Zidi), 27 ans, conduit sa femme à la maternité, de nuit et en urgence. Sur le trajet, il percute un jeune homme et le blesse mortellement. Le tournage du film a eu lieu, en partie, dans la ville mosellane. À l’image, ce placement territorial est retenu ; cependant, ni mention écrite ni dialogue ne précisent la localisation diégétique du film.
Dans le film, « le décor joue plus un rôle anecdotique. Ce n’est pas un film où la région est actrice » (Le Républicain Lorrain. 26 août 2015). Les réalisateurs expliquent qu’ils désiraient tourner en province pour favoriser l’identification des spectateurs. Leur choix s’est porté sur la ville de Metz par les hasards des financements régionaux. Une scène du film se passe au bar-café « La Cigale » mais celui-ci est très difficilement identifiable car il a été rebaptisé le « Sans souci » pour le tournage. Ainsi, si plusieurs scènes clés du film se déroulent dans des lieux importants de la ville – l’hôtel de ville ou l’hôpital Sainte-Blandine –, ces placements territoriaux appartiennent-ils à la catégorie des furtifs (Lehu, 2005) : ils sont tellement discrets qu’ils restent difficilement identifiables.
Le tournage de la scène avec Nathalie Baye et Johan Leysen aura duré tout l’après-midi, pour quelques minutes à l’écran. Photo Karim SIARI
Casting : Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis
Réalisateur : Samuel Theis, Claire Burger, Marie Amachoukeli-Barsacq
Scénaristes : Samuel Theis, Claire Burger, Marie Amachoukeli-Barsacq
Production : Elzévir Films, CNC, Canal +
Distribution : Pyramide Distribution
Synopsis :
Synopsis : Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser.
« En fait au départ, on voulait faire une scène dans une fête foraine. Je me suis souvenue que moi petite, je suis venue souvent à Chambley avec mon père et en fait, ça nous a paru évident. Tout à coup, il y avait une cinégénie dans cette situation, une vraie féérie, quelque chose d’assez magique, de tous ces ballons comme ça dans le ciel. On s’est dit que c’était des images qu’on pouvait avoir nulle part ailleurs. […] C’est vraiment une mise en lumière d’un coin qu’on voit très rarement en fait au cinéma, d’un milieu populaire qui aussi sous-exploité au cinéma. Même l’accent qu’il y a dans ce coin précis de la Lorraine, c’est un accent très ignoré. Les français ne connaissent pas du tout cet endroit. C’est une vraie spécificité, une vraie singularité qu’on veut mettre en avant ».
Claire Burger, Co réalisatrice (propos recueillis pour My Lorraine le 23 mai 2014)
La Communauté Urbaine de Strasbourg, le CNC et la région Lorraine ont soutenu la production du film.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scène à Chambley (Meurthe-et-Moselle) : Lorraine Mondial Air Ballons
scènes à Forbach (Moselle) : le café Belvetti
scènes à Freyming-Merlebach (Moselle) : notamment une scène de ball-trap au stand de tir
mentions écrites : plaques d’immatriculation 57 (Moselle), Cabaret Eve, Petite-Rosselle (commune de l’agglomération de Forbach – Moselle) sur l’écusson/blason de la ville
produit : le champagne (aucune marque n’est montrée ou mentionnée), la bière Kronenbourg (Alsace) sur un verre en plastique
accent et patois le Platt
Le film Party Girl est une biographie, celle de la mère de Samuel Theis, le coauteur du film. Le film raconte la vraie vie d’Angélique (Angélique Litzenburger), ancienne prostituée et mère de quatre enfants qu’elle n’a pas élevés. Nous la découvrons à 60 ans, résidente à temps plein d’un bar à hôtesses près de Forbach (Moselle). Cette fêtarde de toujours décide de changer de vie lorsque Michel (Joseph Bour), un client régulier du bar, la demande en mariage.
L’essentiel du tournage s’est déroulé dans le cabaret près de Forbach, dans le bassin à la fois houiller et minier. Les réalisateurs du film sont dans une démarche proche du mouvement du cinéma-vérité (Graff, 2011) ou du néo-réalisme (Bazin, 1957) : ils utilisent le réel, font tourner des acteurs non professionnels, filment des décors existants. Pour preuve, ils engagent la mère de Samuel Theis, Angélique Litzenburger pour jouer son propre rôle. L’ancrage lorrain de la diégèse est partie prenante de la narration filmique : « En faisant le portrait d’Angélique, à travers son histoire intime, c’est aussi toute une région et une classe sociale qui se racontent. En partant d’elle, on pouvait rendre compte de ce qu’est la vie d’une entraîneuse, ce qu’elle induit pour une vie de famille. Mais aussi parler de ces hommes de la région, anciennement mineurs. Que font ces gens, qui sont-ils, qu’ont-ils à dire ? Il s’agissait pour nous d’amener le cinéma en Lorraine, auprès de cette famille, de ces entraîneuses, dans des endroits où il n’a pas l’habitude d’aller » (Dossier de presse du film).
A l’image, nous reconnaissons des lieux emblématiques de la région et des paysages transfrontaliers avec l’Allemagne : les Hauts fourneaux, une cité minière, des puits d’extraction d’une mine, ou encore l’intérieur du cabaret, situé à Sarrebruck en Allemagne à une vingtaine de km de Forbach.
Party Girl est un film qui se focalise sur Angélique et son entourage, personnages marqués par leur identité régionale (fonction qualifiante). Le récit filmique témoigne de la déshérence sociale de Forbach, véritable « tableau fragmentaire d’un bout de province française à cheval sur sa frontière avec l’Allemagne, tant géographiquement que linguistiquement et culturellement » (Les inrocks. 26 août 2014). Dans le film, tant la population que le territoire lorrain représentent le sujet du film.
D’ailleurs, tout au long du film, les personnages parlent en patois avec un fort accent : le Platt, une des langues régionale de Lorraine, parlée dans la partie germanophone du département de la Moselle, la Lorraine allemande. Ces passages sont sous sous-titrés à l’image. Ce choix constitue un marqueur identitaire fort.
Tournage du film à Forbach avec Claire Burger au cafe Belvetti. Crédits : Républicain LorrainDe g. à d. : Virginie Cheval, scripte ; Antoine Chevrollier, 1er assistant réalisateur ; Julien Poupard ; Claire Burger, réalisatrice ; Ronan Boudier, 1er assistant opérateur ; Alma Galy-Nadal, 2e assistant réalisateur ; Marie Amachoukeli, réalisatrice ; Samuel Theis, réalisateur ; Mathieu Villien, chef opérateur du son – DR
Production : Belles rives productions, Société Nouvelle de Cinématographie
Distribution : Société Nouvelle de Cinématographie
Synopsis :
Hector Valentin revient dans ses Vosges natales hériter de la scierie familiale. Il embauche plusieurs repris de justice sans se soucier de Therraz, l’homme fort de la vallée.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Gérardmer (Vosges) : Mairie, l’hôtel de la Jamagne, le café Abraham, et la scierie du Haut Fer au lieu-dit La Clairière de Cellet
scènes à La Bresse, Saint-Dié, Bertrichamps, Val-et-Châtillon, Le Haut-du-Tôt et Vagney (Vosges)
produit : affiche pour la bière de Champigneulles dans le bar, bouteilles de bière de Champignueules, bouteille d’eau de Vittel dans le bar
mentions sonores : « les Vosges », C’est vous qui arrivez de Mulhouse (Alsace), « Plombière-les-bains »
Le film a entièrement été tourné dans les Vosges et l’équipe du film a séjourné au village de Vagney plusieurs semaines durant l’été 1965. Une scène a particulièrement marqué les esprits : la fête des Bûcherons, place Caritey.
En ce 14 juin 1965, la foule envahit Vagney. La presse parle alors de 10 000 personnes présentes pour assister au tournage d’une scène historique des Grandes Gueules, la fête des bûcherons. Crédit Vosges Matin.
À l’époque, le 14 juin 1965, la foule envahit le village. Selon la presse, 10 000 personnes ont assisté au tournage de cette séquence. Depuis, le film est devenu mythique pour les Vosgiens. En 2015, soit 50 ans après le tournage, ils se mobilisent pour faire revivre la fête des bûcherons. « Les gens se sont complètement approprié ce film et cette histoire. Le thème du roman de José Giovanni est très original et ce côté western vosgien reste aujourd’hui encore très contemporain. Il y a développé des notions comme celles de la réinsertion, du regard du voisin, de l’étranger et l’amitié. Le tournage dirigé par Robert Enrico dans un secteur isolé à Cellet, là où il y avait le haut-fer, cela donne au film un aspect intemporel », raconte Jean-Pascal Voirin, auteur du livre « L’extraordinaire aventure des Grandes Gueules » (Vosges Matin, 24 juin 2015).
Jean-Pascal Voirin a également réalisé en 2012 un documentaire « Le fabuleux destin des Grandes Gueules » consacré au tournage du film, avec des témoignages et de nombreux documents inédits. Vous pouvez trouver son film dans le coffret DVD : « Robert Enrico les années 60 ».
Une telle aventure tournée dans les Hautes-Vosges méritait bien un « making-off ». Les Grandes Gueules ont investi la région de Gérardmer et de Vagney durant 9 semaines, entre mai et juillet 1965. Le témoignage de Marcel Ravel, devenu malgré lui assistant technique d’Enrico durant tout le tournage, et les nombreux documents ( photos et films d’amateur ) inédits présents dans le documentaire « Le fabuleux destin des Grandes Gueules », apportent un éclairage passionnant sur cette aventure. Les Grandes Gueules n’ont pas vieilli, le film est devenu un classique incontournable, témoin d’un cinéma essentiel, à des années lumières du numérique et de la 3D. Les Grandes Gueules et leur fabuleux destin n’ont décidément pas fini de nous étonner et de nous surprendre…
Si le territoire vosgien est placé dans le film, le long-métrage a également marqué les lieux. Par exemple, le café Chevillot a été rebaptisé le café des Grandes Gueules.
Bourvil et Lino Ventura photographiés en 1965, sur le tournage des Grandes Gueules dans les Vosges. Photo Est Républicain.
Dans deux scènes, le film montre une schlitte : un traîneau qui servait à descendre le bois des montagnes, conduit par un homme sur une voie faite de rondins. Une tradition typiquement vosgienne !
« Jean-Marie Claude, 87 ans, fait partie de ceux à avoir été recrutés comme figurants ou tout simplement à avoir croisé un jour Marie Dubois, Lino Ventura ou bu un coup avec Bourvil sur la place du village. Il était négociant de vin à cette époque et il fournissait le vin (le Saint-Claude) au plateau de tournage.
Négociant de vin à cette époque et sélectionné comme figurant pour les besoins du film, Jean-Marie Claude, 87 ans a fournit le vin (le Saint-Claude) au plateau de tournage. Il explique : « Le film a beaucoup apporté à Vagney. […] Les gens viennent parfois de loin pour voir les lieux du tournage. C’est le seul film qui parle bien des Vosges », estime-t-il. Vosges Matin, juin 2015.
Production : Les Films en Hiver, Canal +, CinéCinéma et Comédie !
Distribution : Shellac Distribution
Synopsis :
Henry ne peut s’en empêcher : il faut qu’il truande, qu’il magouille, qu’il complote… Il n’y peut rien, c’est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne le répugne : faire interner sa sœur dépressive, spolier la mère éplorée d’un ami décédé, se compromettre avec un parti d’extrême droite…
Une production soutenue par la région Lorraine, le CNC, Procirep et Angoa-Agicoa
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la place Stanislas, le parc de la Pépinière, la place Dombasle, le restaurant « L’Arrosoir », le Grand Hôtel de la Reine, la rue Stanislas, le cimetière de Préville, etc.
scènes à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle)
produit régional : bouteille d’alcool de mirabelle
mention écrite : panneau de circulation « Metz » (Moselle)
Choisie par Pascal Rémy et Francis Kuntz pour leur film Henry, Nancy constitue le décor de la grande majorité des scènes du film. Ce cadre apporte du corps à la diégèse et au personnage principal.
Les réalisateurs campent un personnage magouilleur, menteur et méchant. Henry Colo (Francis Kuntz dit Kafka) tient un magasin de musique rue Stanislas en plein cœur de la ville. Il est guitariste pour des bals de provinces et, en parallèle, monte des arnaques bancales en profitant de la naïveté des gens. Pendant tout le film, nous suivons ce personnage et ses proches.
Capture du film.
Des scènes-clés du film se déroulent sur la place Stanislas de Nancy, place emblématique de la ville. Le spectateur peut donc découvrir la place après ses travaux d’embellissement, organisés pour le 250e anniversaire de son inauguration. La place est embellie, réservée au piéton ; le pavage est d’origine (pavage clair avec diagonales foncées qui structurent l’espace). Francis Kuntz et Pascal Rémy posent leur caméra directement sur la place et tapissent l’image filmique. Dans ces séquences, Henry cherche à revendre une guitare de grande valeur qu’il a subtilisée à la mère d’un de ses amis défunt. Un client potentiel réside au Grand Hôtel de la Reine en bordure de la place. Des plans larges exposent les bâtiments, la célèbre statue de Stanislas Leszczynski puis la façade de l’établissement hôtelier. La scène se poursuit dans les pièces intérieures de l’hôtel, un décor conforme à la réalité.
Capture du film.L’intérieur du Grand Hôtel de la Reine. Capture du film.
Les cinéastes insistent sur la localisation de la diégèse tant dans la bande-son qu’à l’image : dialogues, panneaux directionnels, plaques d’immatriculation 54, divers endroits de Nancy. Henry Colo, surnommé « l’alcoolo de Nancy », boit de l’alcool de mirabelle, joue de la musique à la fête de la mirabelle, se rend à Metz, parle de Pont-à-Mousson. Manifestement, la localisation géographique de l’histoire a été pensée dès son écriture si bien que « les vagabondages dans Nancy sonnent à chaque pas comme un hommage à la ville » (La Semaine). Le film a été tourné « en cinq semaines » à Nancy, durant l’automne 2009.
Casting : Kristin Scott Thomas, Elsa Zylberstein, Serge Hazanavicius
Réalisateur : Philippe Claudel
Scénaristes : Philippe Claudel
Production : UGC YM, Integral Film, France 3 Cinéma, UGC Images, Sofica UGC 1 et Sofica Soficinéma 4
Distribution : UGC Distribution
Synopsis :
Pendant 15 années, Juliette n’a eu aucun lien avec sa famille qui l’avait rejetée. Elle retrouve sa jeune sœur Léa alors que la vie les a violemment séparées. cette dernière l’accueille chez elle avec son mari Luc, son beau-père et leurs fillettes.
« Nancy est une ville magnétique ! »
Philippe Claudel (Propos recueillis pour L’Express le 8 janvier 2010)
« Cette histoire devait se passer en province, je n’aurais pas pu l’imaginer ailleurs, ni la tourner ailleurs. Le fait que le tournage se soit passé presque entièrement à Nancy était pour moi indispensable. Il y allait de la crédibilité totale du projet. »
Philippe Claudel (Dossier de presse officiel du film)
« Comme Nancy et la région ont été partenaires, moi j’étais très heureux. Ça me permettait d’être dans des endroits que j’aime, que je connais très bien, de faire travailler aussi des gens de la région […] Ça me permettait aussi de dessiner une sorte d’autobiographie. Les lieux que j’ai choisis sont tous des lieux qui ont un sens dans ma vie […] Tous les lieux qui ont été choisis, ou qui sont seulement aperçus, témoignent un peu comme cela d’une histoire personnelle. »
Philippe Claudel (Propos recueillis par Benoît Thevenin le 20 mars 2008)
Une production soutenue par la région Lorraine, la ville de Nancy, la Communauté Urbaine du Grand Nancy
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le campus Lettres et Sciences Humaines et Sociales (Université de Lorraine), le parc de la Pépinière, la piscine Nancy-Thermal, le musée des Beaux-Arts, le cinéma Caméo Saint-Sébastien, la place d’Alliance, la place Stanislas, plusieurs restaurants dont la brasserie « L’Excelsior » et « Le Grand Café Foy », de nombreux bars et cafés de la ville, des rues du centre-ville telles la rue Saint-Jean, la rue Gilbert, la rue Stanislas et la rue Pierre Fourier
scène à Goin (Moselle) : l’aéroport Nancy-Metz
scènes à Nancy au Musée des Beaux-Arts (Meurthe et Moselle) : devant les tableaux « La Douleur » et « Jeune Nancéienne sous la neige », Emile Friant
mention écrite : inscription « Nancy » sur le tee-shirt de Luc (Serge Hazanavicius)
mentions sonores : “Lorraine”, “Nancy”, « ASNL… il n’y a pas plus supporter que moi »
Il y a longtemps que je t’aime se déroule entièrement à Nancy et dans les environs. À la fois insertion contextuelle et qualifiante, la ville accueille la plupart des scènes, construit l’identité des personnages et implante la narration dans un décor clairement affiché.
En effet, le film fourmille de scènes où le spectateur explore la ville à l’instar du personnage de Juliette. En effet, ce personnage (interprété par Kristin Scott Thomas) arrive en Lorraine au début du film invité par sa sœur Léa (Elsa Zylberstein) et ne connait pas la ville. Léa enseigne au campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy ; deux scènes se passent au parc de la Pépinière ; les sœurs partagent un moment de complicité à la piscine Nancy-Thermal ; Juliette se promène dans le centre-ville de Nancy, visite le musée des Beaux-Arts et se détend dans plusieurs cafés de la ville.
Le réalisateur ne s’est pas contenté de placer uniquement des lieux emblématiques nancéiens, il nourrit son film grâce à des références culturelles. Citons par exemple que le conjoint de Léa est un fervent supporter du club de football de Nancy, l’ASNL (Association Sportive Nancy Lorraine) et que les personnages commentent le tableau « La Douleur » du peintre lorrain Émile Friant. Philippe Claudel précise : « Il était important pour le film que l’histoire soit ancrée en province. Mes personnages sont des provinciaux. J’avais aussi envie de filmer des lieux chargés d’un riche passé historique, de souvenirs personnels, d’émotions » (Philippe Claudel, propos recueillis pour L’Express.fr).
Le réalisateur a multiplié les références visuelles et sonores à la région : il affiche pleinement la localisation diégétique de son film. La ville de Nancy imprègne tout le film.
La « maison de famille » du film, à l’angle de la rue des Brices et du colonel Clinchant à Nancy (sources : abrideabattue)
La maison depuis la rue du Colonel Clinchant.
Ici, la maison depuis la rue du Colonel Clinchant.
Philippe Claudel avec ses deux actrices, Kristin Scott-Thomas et Elsa Zylberstein, sur le tournage du film « Il y a longtemps que je t’aime ». Photos d’archives Est RépublicainPhilippe Claudel et son équipe en plein tournage, Place Stanislas. Photos UGC/ Est RépublicainPhilippe Claudel (à droite), sur le tournage de son premier film, Il y a longtemps que je t’aime, à Nancy. Photo archives Républicain Lorrain