Nid de guêpes

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2001
  • Casting : Samy Naceri, Benoît Magimel, Nadia Farès
  • Réalisateur : Florent Emilio Siri
  • Scénaristes : Florent Emilio Siri, Jean-François Tarnowski
  • Production : Cinémane Films
  • Distribution : Pathé Films

  • Synopsis :

    Hélène Laborie, 30 ans, agent des forces spéciales. Sa mission : escorter Abedin Nexhep, un ponte de la mafia albanaise. Accusé de diriger un vaste réseau de prostitution, ce redoutable criminel doit être jugé devant un tribunal européen. Jeudi 14 juillet… Pendant le transfert, des tueurs à la solde de Nexhep montent une embuscade en pleine nuit pour faire évader leur chef, mais Laborie et ses hommes parviennent à leur échapper. Au terme d’une folle poursuite, les policiers se réfugient, en compagnie de leur prisonnier, dans un entrepôt isolé situé dans une vaste zone industrielle. Là, ils découvrent une bande venue braquer du matériel informatique. Au même moment, les tueurs de Nexhep encerclent l’entrepôt…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Strasbourg (Bas-Rhin) : banlieue.

Banlieue de Strasbourg, 14 juillet. Louis, ancien pompier, se rend sur son lieu de travail à moto afin de faire une nuit de garde dans un entrepôt. Dans le même temps, Nasser, Santino et leur bande, des petits voleurs, se préparent afin d’effectuer un casse dans l’entrepôt en question pour récupérer du matériel informatique. Pendant ce temps, un chef de la mafia albanaise, Abedin Nexhep, est escorté sous très haute protection par les forces d’élites européennes commandées par le lieutenant Hélène Laborie. Le convoi militaire est attaqué et trouve refuge dans l’entrepôt que Nasser et sa bande sont en train de piller. Braqueurs et militaires doivent alors coopérer malgré eux face à un assaut massif d’hommes armés venu délivrer leur chef (source : Wikipédia).

Zone franche

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1996
  • Casting : Jacques Le Carpentier, Jean-Marie Meshaka, Maryse Grob
  • Réalisateur : Paul Vecchiali
  • Scénaristes : Paul Vecchiali, Patrick Raynal
  • Production : JLA - Jacques Le Glou Audiovisuel
  • Distribution : Ciné Classic

  • Synopsis :

    L’histoire du film s’articule autour de l’arrivée d’une famille africaine dans la cité « Les Coteaux », banlieue de Mulhouse en Alsace. Un couple de retraités vit là ; ils n’ont pas les moyens d’aller vivre ailleurs et supportent mal d’autres formes de civilisation. La femme est malade et ne supporte pas le bruit. Témoin d’un vol par de jeunes beurs, le retraité croit de son devoir de prévenir la police ; il est désavoué par la famille africaine qui refuse d’admettre le vol. L’attitude fière et correcte de la famille africaine force l’admiration des habitants de la cité et plus particulièrement de la famille beur. Tout cela va accélérer l’intégration de la famille africaine au sein du quartier et provoquer la colère grandissante de l’inspecteur…

« Zone franche, qui se lira aussi Zone France sur l’affiche, est le titre du film

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • le film se déroule à Mulhouse (Haut-Rhin) : Quartier des coteaux

« Zone franche, qui se lira aussi Zone France sur l’affiche, est le titre du film dont Paul Vecchiali a commencé le tournage le 17 mai, au pied d’une tour de dix-huit étages du quartier des Coteaux, à Mulhouse (Haut-Rhin). Ecrit avec et pour les jeunes de seize à vingt-cinq ans qui en sont également les interprètes, Zone franche est à l’origine d’un des vingt-neuf projets culturels de quartier suscités par le ministère de la culture. L’ex-ZUP des Coteaux, remuante citadelle de douze mille habitants de dix nationalités, fut édifiée dans les années 60 pour les ouvriers de Peugeot face aux champs, à cinq kilomètres du centre-ville. La population en est stable, jeune (35 % ont moins de dix-neuf ans), étrangère à 26 %. Le Nouvel Observateur en avait récemment publié une photo avec la légende : « L’endroit où même les flics n’osent pas aller.

L’idée d’un Roméo et Juliette à la West Side Story est sèchement renvoyée aux auteurs. Tout juste en restera-t-il une histoire d’amour entre une black et un beur. Les jeunes ne veulent pas d’effet miroir, mais leur inscription dans une fiction. Ce sera un polar, alimenté par leur désir d’être en représentation. Une partie de gendarmes et voleurs qui, finalement, fera retour dans l’histoire réelle, celle qu’ils ont vécue il y a six ans avec la mort de l’un des leurs, tué par un voisin excédé un soir de ramadan. « C’est la tragédie ordinaire, commente Paul Vecchiali : on finit là où La Haine commence» (Source : https://www.lemonde.fr/archives/article/1996/05/23/paul-vecchiali-tourne-zone-franche-a-mulhouse-avec-les-jeunes-de-l-ex-zup-des-coteaux_3728715_1819218.html).

Vandal

  • Nationalité : française, belge
  • Année de production : 2013
  • Casting : Zinedine Benchenine, Chloé Lecerf, Emile Berling
  • Réalisateur : Hélier Cisterne
  • Scénaristes : Hélier Cisterne, Gilles Taurand, Katell Quillévéré, Nicolas Journet
  • Production : Les Films du Bélier
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Chérif, 15 ans, est un adolescent rebelle et solitaire. Dépassée, sa mère décide de le placer chez son oncle et sa tante à Strasbourg, où il doit reprendre son CAP maçonnerie. C’est sa dernière chance. Très vite, dans cette nouvelle vie, Chérif étouffe. Mais toutes les nuits, des graffeurs œuvrent sur les murs de la ville. Un nouveau monde s’offre à lui …

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Strasbourg (Bas-Rhin)
  • scènes tournées à Schiltigheim (Bas-Rhin) : Port automne, brasserie Schutzenberger
  • scènes à Illkirch (Bas-Rhin) : le lycée Le Corbusier, le chantier des Diaconesses, le centre-ville

Le film Vandal  a été tourné essentiellement au Port autonome et dans la brasserie Schutzenberger à Schiltigheim.

Hélier Cisterne s’est intéressé aux « contours flous » de Strasbourg pour tourner Vandal. Si on voit la cathédrale, elle n’est qu’une flèche dans le lointain. Les lieux de tournage choisis par le réalisateur sont périphériques pour évoquer la culture du graffiti. « Il n’était pas question de filmer des graffitis qui détruisent le centre-ville. Je voulais filmer ceux qui s’approprient un lieu déserté et qui le font revivre. »

Hélier Cisterne s’est donc tourné vers le Port autonome et la brasserie Schutzenberger. Des lieux repérés avec le bureau des tournages de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS) mais aussi lors de « repérages sauvages », dixit Hélier Cisterne, lors de marches avec le graffeur strasbourgeois Pisco Logik.

La Communauté Urabine de Strasbourg a soutenu ce premier long métrage à hauteur de 86 000 € et la Région Alsace en donnant 100 000 €. Au Port autonome, Hélier Cisterne s’est intéressé aux voies de chemin de fer. « Il est impossible de travailler avec la SNCF sur le graffiti. Là, on avait la possibilité de le pratiquer sur des trains. Je ne fais pas l’apologie du graffiti, c’est un film sur l’adolescence avec des portraits de graffeurs. »

A Schiltigheim, la Brasserie Schutzenberg a constitué « un décor hors norme, immense. On a fait peu d’extérieur hormis de nuit. On l’a filmée comme une usine abandonnée», indique Hélier Cisterne. Parmi les autres lieux de tournage de Vandal : le lycée Le-Corbusier d’Illkirch, le chantier des Diaconesses et quelques plans dans le centre-ville.

Crédit : Les Films du Bélier
Crédit : Les Films du Bélier

Qu’Allah bénisse la France !

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2014
  • Casting : Sabrina Ouazani, Marc Zinga, Larouci Didi, Mickaël Nagenraft
  • Réalisateur : Abd al Malik
  • Scénaristes : Abd al Malik
  • Production : Les Films du Kiosque
  • Distribution : Ad Vitam

  • Synopsis :

    C’est le parcours d’un enfant d’immigrés surdoué, élevé dans un quartier HLM. Entre délinquance des cités, rap et islam, il va découvrir l’Amour.

« Lorsqu’on parle des banlieues, on pense tout de suite à Paris, Marseille ou Lyon – un peu. L’idée était aussi de dire qu’il y a d’autres réalités dans d’autres endroits de France qui certes ressemblent aux  réalités des banlieues parisiennes, mais sont différentes de par leurs spécificités. J’ai voulu parler de l’endroit d’où je viens, où j’ai grandi. Les difficultés dont on parle sont pour certaines pareilles, pour d’autres, différentes. Strasbourg et l’Alsace sont un personnage à part entière de mon film. Quand le cinéma nous montre une terre a priori étrangère, on se rend compte qu’elle ne l’est pas tant que ça.  Si un film se passe en France, à l’étranger ou ailleurs, nous avons toujours cette démarche : aller voir quelque chose qu’on a l’impression de ne pas connaître et se rendre compte que cela nous ramène à nous, à notre enfance, à l’endroit où l’on a vécu. C’était important de dire : « Voilà, les réalités des banlieues, en France, ne se passent pas qu’à Paris ».

Abd al Malik, propos recueillis par Danièle Léonard pour France 3 Grand Est

Un musicien derrière la caméra : Abd Al Malik lors du tournage de son film « Qu’Allah bénisse la France » en juillet 2013 à Strasbourg. Archives L’Alsace.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Strasbourg (Bas-Rhin) : centre-ville, quartier Neuhof, quartier de la Petite France, cimetière musulman, parc de l’Orangerie
  • scène tournées à Entzheim (Bas-Rhin) : aéroport de Strasbourg

Le réalisateur Abd Al Malik réalise son premier film « Qu’allah bénisse la France ! » au Neuhof dans le quartier de son enfance. L’occasion pour le chanteur de retourner sur les pas de son enfance et de faire jouer ses anciens copains et surtout de donner une autre image de la banlieue.

Une grande partie du film a été tournée dans le quartier du Neuhof, dans la cité avec des angles de prise de vue inattendus et qui distillent une certaine poésie. « Quand j’étais gamin, la cité était mon univers et je trouvais cela beau. Pour moi, l’esthétique est importante. »

Tiré du livre éponyme, paru en 2007, qui retrace sa vie, le film – « 80 % de ma vie mais c’est 100 % moi » , selon l’auteur – s’attarde sur une période de cette vie, évoquant les vies parallèles que menait le jeune homme d’origine congolaise dans le quartier du Neuhof à Strasbourg, où il a grandi.

Crédits : Ad Vitam.
Crédits : Ad Vitam.
Crédits : Ad Vitam.

Asphalte

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2015
  • Casting : Isabelle Huppert, Gustave Kervern, Valeria Bruni Tedeschi
  • Réalisateur : Samuel Benchetrit
  • Scénaristes : Samuel Benchetrit, Gabor Rassov
  • Production : Maje Productions, A Single Man Productions, La Caméra Deluxe
  • Distribution : Paradis Films

  • Synopsis :

    Un immeuble dans une cité. Un ascenseur en panne. Trois rencontres. Six personnages. Sternkowtiz quittera-t-il son fauteuil pour trouver l’amour d’une infirmière de nuit ? Charly, l’ado délaissé, réussira-t-il à faire décrocher un rôle à Jeanne Meyer, actrice des années 80 ? Et qu’arrivera-t-il à John McKenzie, astronaute tombé du ciel et recueilli par Madame Hamida ?

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Colmar (Haut-Rhin) : dans la cité Bel-Air, dans l’ancienne usine Mahle Pistons

La majorité des scènes du film se déroule dans un immeuble désaffecté de la cité Bel-Air de Colmar, au 27 rue de Hunawihr.

L’équipe du long-métrage « Asphalte » a fait de cette cage d’escalier, au 27, rue de Hunawihr, un des décors principaux de son film. Photo L’Alsace.

« J’ai mis du temps à trouver l’endroit pour faire Asphalte… Je voulais un immeuble vide pour pouvoir créer des studios, casser les murs, être autonome… » Ce lieu, Samuel Benchetrit l’a donc trouvé au cœur de la cité Bel-Air. Dans cette ruine urbaine vouée à disparaître, l’équipe s’est offert le terrain de jeu idéal. Sur Colmar, le réalisateur ne tarit pas d’éloges. « C’est très beau… Et la Ville et la Région nous ont incroyablement bien accueillis. »

Outre la cité Bel-Air, principale zone de tournage d’ Asphalte , l’ancienne usine Mahle Pistons est aussi un des lieux où travaille l’équipe. Pour les besoins du film, la façade d’un hôpital y est recréée et devient un des lieux de rencontre entre deux personnages.