La dorMeuse Duval

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2017
  • Casting : Dominique Pinon, Marina Tomé, Pascal Turmo, Delphine Depardieu
  • Réalisateur : Manuel Sanchez
  • Scénaristes : Murielle Sanchez-Harrar, Manuel Sanchez
  • Production : Quizas Films
  • Distribution : Quizas Films

  • Synopsis :

    Dans un village sur les bords de la Meuse, Basile Matrin, magasinier d’usine, mène une vie monotone aux côtés de son épouse Rose. La jeune Maryse Duval, revenue de Paris, laissant son rêve de comédienne derrière elle, va involontairement faire basculer leur destin. Leur voisin, correspondant au Quotidien de la Meuse, est témoin du drame comique qui se joue en face de chez lui…

« Les Ardennes est un pays de pluie qui accroche le ciel aux souliers et aux yeux des poètes. Le haut et le bas, le ciel et la terre ne font qu’un. C’est le pays de Rimbaud et de Verlaine. La pluie unie le paysage et les hommes »

« La présence de ce ciel blanc permet d’écrire beaucoup de choses, c’est un paysage très inspirant « 

Manuel Sanchez, Reportage Francetvinfo : M. Fournier / P. Mercier / E. Lagrange 

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes au château de Mairupt (Ardennes)
  • scènes à Monthermé (Ardennes)
  • scènes à Nouzonville (Ardennes)
  • produit régional : le journal Quotidien de la Meuse

Le deuxième film de Manuel Sanchez (« Les Arcandiers », 1991) ressemble un peu à une déclaration d’amour pour les Ardennes. Profondément attaché à cette terre qui mêle paysages industriels et ruraux, le réalisateur a choisi un titre aux consonances poétique (www.francetvinfo.fr)

« La dorMeuse Duval » est un film de Manuel Sanchez inspiré du roman « Les Bottes Rouges » de Franz Bartelt, le fameux écrivain ardennais.

Une trentaine de personnes ont travaillé sur ce film dont les principaux décors sont les Ardennes et la vallée de la Meuse.

Le château de Mairupt, entre Deville et Laifour (vallée de la Meuse) est le théâtre du tournage de ce film. C’est Hervé Tonglet qui a prêté son atelier, ses toiles et ses sculptures pour une scène du film. Un décor si riche, qu’il n’a guère besoin d’être retouché.

Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films

« Je vis dans les Ardennes après avoir quitté Paris. Je suis venu écrire avec Muriel Harrar, mon épouse et co-scénariste,un scénario inspiré de la vie de Madame Rimbaud.

[…]. J’ai relu tous les poèmes de Rimbaud qui est né à Charleville et mon imaginaire a dû être irrigué par les images hallucinantes de deux poèmes : « Le dormeur du val » et « Ophélie ». Il y a aussi la découvertede l’œuvre de Franz Bartelt, écrivain et poète qui vit dans les Ardennes sur les bords de la Meuse. Après la lecturede son roman « Les Bottes Rouges », je l’ai contacté pour lui dire que j’avais apprécié son écriture, son humour et les motifs poétiques qui traversent son roman. La DorMeuse Duval est une adaptation de ce roman qui met en scène un correspondant local d’un journal de province qui s’est lié d’amitié avec son voisin, ouvrier d’usine.  » Dossier de presse (Unifrance)

 » Maintenant, j’habite les Ardennes traversées par un autre grand fleuve : La Meuse. J’aime tout ce qui coule : les fleuves, les rivières, la pluie, les mots tout comme Maryse Duval dans le film. Il pleut souvent dans les Ardennes. La pluie fait partie du paysage et du quotidien des gens. Cependant, je n’ai pas une vision négative de la pluie. Elle a sa dimension érotique tout comme le fleuve qui pénètre la Vallée de la Meuse en se frottant aux collines aux courbes gracieuses. Dans mon premier film, « Les Arcandiers », la Loire était associée à la mort, dans La DorMeuse Duval, la Meuse c’est à la fois Eros et Thanatos.  » Dossier de presse