La dorMeuse Duval

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2017
  • Casting : Dominique Pinon, Marina Tomé, Pascal Turmo, Delphine Depardieu
  • Réalisateur : Manuel Sanchez
  • Scénaristes : Murielle Sanchez-Harrar, Manuel Sanchez
  • Production : Quizas Films
  • Distribution : Quizas Films

  • Synopsis :

    Dans un village sur les bords de la Meuse, Basile Matrin, magasinier d’usine, mène une vie monotone aux côtés de son épouse Rose. La jeune Maryse Duval, revenue de Paris, laissant son rêve de comédienne derrière elle, va involontairement faire basculer leur destin. Leur voisin, correspondant au Quotidien de la Meuse, est témoin du drame comique qui se joue en face de chez lui…

« Les Ardennes est un pays de pluie qui accroche le ciel aux souliers et aux yeux des poètes. Le haut et le bas, le ciel et la terre ne font qu’un. C’est le pays de Rimbaud et de Verlaine. La pluie unie le paysage et les hommes »

« La présence de ce ciel blanc permet d’écrire beaucoup de choses, c’est un paysage très inspirant « 

Manuel Sanchez, Reportage Francetvinfo : M. Fournier / P. Mercier / E. Lagrange 

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes au château de Mairupt (Ardennes)
  • scènes à Monthermé (Ardennes)
  • scènes à Nouzonville (Ardennes)
  • produit régional : le journal Quotidien de la Meuse

Le deuxième film de Manuel Sanchez (« Les Arcandiers », 1991) ressemble un peu à une déclaration d’amour pour les Ardennes. Profondément attaché à cette terre qui mêle paysages industriels et ruraux, le réalisateur a choisi un titre aux consonances poétique (www.francetvinfo.fr)

« La dorMeuse Duval » est un film de Manuel Sanchez inspiré du roman « Les Bottes Rouges » de Franz Bartelt, le fameux écrivain ardennais.

Une trentaine de personnes ont travaillé sur ce film dont les principaux décors sont les Ardennes et la vallée de la Meuse.

Le château de Mairupt, entre Deville et Laifour (vallée de la Meuse) est le théâtre du tournage de ce film. C’est Hervé Tonglet qui a prêté son atelier, ses toiles et ses sculptures pour une scène du film. Un décor si riche, qu’il n’a guère besoin d’être retouché.

Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films
Crédit photo : Quizas Films

« Je vis dans les Ardennes après avoir quitté Paris. Je suis venu écrire avec Muriel Harrar, mon épouse et co-scénariste,un scénario inspiré de la vie de Madame Rimbaud.

[…]. J’ai relu tous les poèmes de Rimbaud qui est né à Charleville et mon imaginaire a dû être irrigué par les images hallucinantes de deux poèmes : « Le dormeur du val » et « Ophélie ». Il y a aussi la découvertede l’œuvre de Franz Bartelt, écrivain et poète qui vit dans les Ardennes sur les bords de la Meuse. Après la lecturede son roman « Les Bottes Rouges », je l’ai contacté pour lui dire que j’avais apprécié son écriture, son humour et les motifs poétiques qui traversent son roman. La DorMeuse Duval est une adaptation de ce roman qui met en scène un correspondant local d’un journal de province qui s’est lié d’amitié avec son voisin, ouvrier d’usine.  » Dossier de presse (Unifrance)

 » Maintenant, j’habite les Ardennes traversées par un autre grand fleuve : La Meuse. J’aime tout ce qui coule : les fleuves, les rivières, la pluie, les mots tout comme Maryse Duval dans le film. Il pleut souvent dans les Ardennes. La pluie fait partie du paysage et du quotidien des gens. Cependant, je n’ai pas une vision négative de la pluie. Elle a sa dimension érotique tout comme le fleuve qui pénètre la Vallée de la Meuse en se frottant aux collines aux courbes gracieuses. Dans mon premier film, « Les Arcandiers », la Loire était associée à la mort, dans La DorMeuse Duval, la Meuse c’est à la fois Eros et Thanatos.  » Dossier de presse

Joyeuse retraite

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2019
  • Casting : Thierry Lhermitte, Michèle Laroque
  • Réalisateur : Fabrice Bracq
  • Scénaristes : Fabrice Bracq, Guillaume Clicquot
  • Production : Les Films Manuel Munz, SND Groupe M6
  • Distribution : SND Groupe M6

  • Synopsis :

    L’heure de la retraite est enfin arrivée pour Philippe et Marilou ! Ils s’apprêtent à réaliser leur rêve : partir vivre sous le soleil du Portugal. Au revoir le travail, au revoir la famille, au revoir les emmerdes ! Ils pensaient enfin être tranquilles… mais leur famille a d’autres projets pour eux !

« Moi j’adore Troyes, donc plus on connaît Troyes, plus on voit Troyes, plus je suis contente ».
Michèle Laroque, comédienne. Propos recueillis par France régions

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Troyes (Aube) : gare
  • scènes à Vatry (Marne) et Méry-sur-Seine (Aube)
  • mentions sonores : « champagne », « quiche »
  • mentions écrites : plaque d’immatriculation 10, gare de Troyes
  • produit régional : la quiche, le journal « L’Est Éclair » (lu par Thierry Lhermitte)

Le film qui évoque la retraite perturbée d’un couple bourgeois a été quasi entièrement tourné dans la ville préfecture de l’Aube, Troyes, entre le 23 septembre et le 9 novembre 2018.

Dans le film, les personnages mangent de la quiche et consomment du champagne à plusieurs reprises (lors de la fête de leur départ à la retraite, lors d’un repas entre amis). Philippe (interprêté par Thierry Lhermitte) lit le journal « L’Est Éclair ».

Par ailleurs, le produit régional « la quiche » est utilisée pour créer un ressort comique : « la quiche » est le surnom donné à la belle fille du couple !

Michèle Larroque et Thierry Lhermitte en pleine action devant la gare de Troyes. / © France 3 Champagne-Ardenne

Une scène importante a été tournée à la garede Troyes. Celle-ci a demandé de nombreuses répétitions, avec la mise en place d’une grue pour tourner un incident avec leur gendre. La caméra devait traverser la voiture, ce qui a demandé une grande concentration. L’entrée principale de la gare a été bouclée une grosse partie de la journée. Mais les habitants étaient nombreux à se masser autour de la scène pour tenter un selfie ou une photo souvenir.

Hormis le parvis de la gare très reconnaissable, les 33 jours de tournage de ce premier film de Fabrice Bracq se sont déroulés quasiment tous dans l’agglomération troyenne.

Dans le film, le couple Laroque-Lhermitte habite dans une maison cossue, située au 21 rue Ambroise Cottet à Troyes. Dans laquelle plusieurs scènes ont été tournées.

La bonne épouse

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2020
  • Casting : Juliette Binoche, Noémie Lvovsky, Marie Zabukovec, Yolande Moreau
  • Réalisateur : Martin Provost
  • Scénaristes : Martin Provost, Séverine Werba
  • Production : Les Films du Kiosque
  • Distribution : Memento Films Distribution

  • Synopsis :

    Depuis des années, l’école ménagère de Bitche, en Alsace, se donne pour mission de former ses jeunes élèves à devenir des femmes au foyer idéales. C’est la loi de l’époque : se marier et être au service d’un homme. À la veille des événements de mai 68, Paulette Van Der Beck, la directrice, secondée par sa belle-sœur Gilberte et sœur Marie-Thérèse, va voir toutes ses certitudes vaciller à la mort de son mari. Elle retrouve alors André, son premier grand amour…

Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est. Le logo Grand Est apparaît avant le début du générique du film.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes dans les Vosges : Routes des Crêtes, La Bresse
  • scènes dans le Haut-Rhin : Hunawihr et Bergheim
  • mentions écrites : Boersch en Alsace, Forbach, cristallerie de Saint-Louis, plaque d’immatriculation 67 (voiture et bus), Banque Alsacienne de Crédit sur la façade du bâtiment, Ohnenheim sur Rhin sur le flanc de l’autobus, carte routière des Vosges avec mention d’Epinal, Dompaire, Bruyères, Plombières, Vittel, Contrexéville, Darney
  • mentions sonores : « Alsace », « Forbach », la « cristallerie de Saint-Louis », « Strasbourg », « schnaps », « Strasbourg », « route de Lispach », « Le Hohneck », « Le Haut de Falimont », « choucroute », « strudel », « Jeanne d’Arc »
  • placement de produit : Le journal Les Dernières Nouvelles d’Alsace, la vaisselle en faïence de Lunéville, le schnaps, la choucroute, strudel

La majeure partie du tournage s’est déroulé en Ile-de-France, dans le décor du pensionnat pour jeunes filles, et les quelques autres décors intérieurs. Cependant, l’histoire du film prend place en Alsace, où la production est donc naturellement venue tourner les séquences extérieures pour mettre en avant certains atouts des paysages lorrains du côté de La Bresse et de deux villages alsaciens. Unawihr et Bergheim ont ainsi accueilli le tournage deux jours chacun pour ces quelques séquences d’extérieur qui viennent ponctuer le film.

Dans les ruelles de Bergheim, les curieux ne voient pas grand-chose du tournage du film « La belle épouse ». Photo L’Alsace /Christelle DIDIERJEAN
Au tout début du film, un texte défile qui situe le contexte : l’action se déroule en Alsace « Boersch en Alsace, charmante bourgade célèbre pour ses remparts, ses vignobles et son fameux strudel ».
On voit à l’image des maisons à colombages et les forêts vosgiennes.
Image du film
Dans le film, un personnage dit à une élève de se taire car il est interdit de parler alsacien . De plus, beaucoup de noms des élèves sont à consonance alsacienne.
Le mari de la directrice lit les Dernières Nouvelles d’Alsace (même si la monstration à l’image n’est pas complète – on ne lit pas clairement » d’Alsace »).

Pendant tout le film, les personnages mangent dans de la vaisselle en faïence de Lunéville.

Image du film
Image du film
Image du film
Les spécialités culinaires alsaciennes sont aussi présentes dans le film. Par exemple, quand la directrice et son amant sont au restaurant, on leur sert une choucroute « bien de chez nous » qu’ils n’ont pas commandé et qui se trouve entre eux. Également, suspendu à une gouttière en train de se détacher, l’amant de la directrice qui essaie de la rejoindre lui donne la recette du strudel, apfel strudel pour lui prouver qu’il sait cuisiner et cela lui permet d’oublier sa peur.
Enfin, on voit une carte partant d’Alsace pour aller à Paris au moment du départ au salon des arts ménagers à Paris.
https://www.youtube.com/watch?v=hnZw_qlRMB8&list=PLbSXuVaqDKnByQf2UQwfYoLRHUGTtSJ9N&index=37

« Avec Séverine (Werba, la co-scénariste) nous avons très vite pensé à l’Alsace parce que c’est une région qui a beaucoup souffert de la Seconde Guerre mondiale. Une région éloignée, sauvage, comme l’était la Bretagne de mon enfance. »

« La Bonne Épouse pour moi n’est pas qu’une comédie, ou disons que c’est une comédie qui traite de choses sérieuses, l’émancipation des femmes. Paulette, directrice de l’école ménagère Van Der Beck, est coincée dans son propre rôle, puisque ce qu’elle enseigne n’est plus valable. En face d’elle, ses élèves commencent à affirmer leurs désirs. Elles veulent vivre pour elles-mêmes. Et quand Paulette retrouve son premier amour, elle est à son tour ébranlée par toutes ces forces qu’elle a réprimées en elle. C’est pourquoi la plupart des scènes avec André se passent en pleine nature, hors du carcan de son environnement très hiérarchisé. Je me rends compte, sans que ce soit vraiment conscient, que dans mes films la nature finit toujours par tenir une place particulière, ce n’est pas un simple décor. J’aime ces représentations qui relativisent le rôle de l’individu en lui donnant une position minuscule dans des paysages immenses, que ce soit chez Sempé, Hokusaï, ou Jérôme Bosch. Face au cosmos nos petits égos se réduisent à pas grand-chose, des particules. » Propos de Martin Provost – dossier de presse

DNA – 30 août 2019 (https://www.dna.fr/edition-de-colmar/2019/08/30/bergheim-sur-grand-ecran) : « La maison Schutzger, rue de la poudrière à Bergheim a fait partie d’une autre dimension pendant quelques jours. Pour les besoins du film de Martin Provost, La bonne épouse , la vieille demeure est devenue le temps de quelques jours, un bar épicerie des années 60. L’action se situe en Alsace, où les écoles ménagères formaient les femmes à devenir de bonnes épouses selon les critères alors en vigueur. Avec des premiers rôles importants comme Juliette Binoche, Yolande Moreau et Edouard Baer. Hélas aucun d’eux n’a été vu à Bergheim où ont été tournées certaines des dernières scènes du film.

Après quelques prises à Hunawihr, prévues vendredi et samedi, l’équipe présente, soit près de 50 techniciens et 6 comédiennes, s’éparpillera vers de nouveaux horizons. Une équipe qui s’est montrée ravie de l’accueil qui lui a été fait, de la mise à disposition de salles et de lieux de stockage. Il faut dire que la place centrale a été bloquée pendant une semaine, que le montage des décors s’est fait durant 15 jours dans l’ancienne caserne des pompiers, que la salle des votes est devenue salle de maquillage et que le point I s’est fait QG de l’opération. Peu de figurants ont été pris pour ces courtes scènes, Jean-Jacques Pfeiffer, Francis Kubler et Jean-Claude Flecher ont joué aux cartes dans l’épicerie sous la direction du metteur en scène. « Il faut être patient, dit Jean-Jacques, nous étions prêts en costume à 9 h du matin mais notre scène n’a été tournée que dans l’après-midi ». Une belle expérience pour lui qui a apprécié l’ambiance sympathique et hors du commun. »

Perdrix

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2019
  • Casting : Swann Arlaud, Maud Wyler, Fanny Ardant
  • Réalisateur : Erwan Le Duc
  • Scénaristes : Erwan Le Duc
  • Production : Domino Films
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l’irruption dans son existence de l’insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre.

« Pour moi, il y avait un peu une mythologie autour de Plombières, ma grand-mère me disait qu’elle avait vu un jour Jacques Brel au casino. En repérage, j’avais l’impression d’entrer dans le décor du film.

Dès le début du  l’écriture du scénario, il était évident pour moi de tourner dans les Vosges. »

Erwan Le Duc, réalisateur du film

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Plombières-les-bains (Vosges) : rues du centre-ville
  • scènes au Lac des Corbeaux, à la Bresse (Vosges)
  • scènes dans la forêt des Vosges
  • le blason de la Lorraine sur l’uniforme des gendarmes
  • mentions écrites : Livo, lignes vosgiennes, sur le flanc d’un autobus ; panneaux indicateurs (dans Plombières les bains) mentionnant les directions du Val d’Ajol (88), Vesoul (Haute-Saône), Saint-Loup (Haute-Saône), Remiremont (88) ; plaque d’immatriculation de voiture avec numéro 88 ; inscription « classe Basse/Rupt Gerbamont »
  • mention sonore : « (la) radio des Vosges »
  • spécialité culinaire : tartines à la confiture de myrtille

Le film a été entièrement tourné à Plombière-les-bains et aux alentours (Vosges). Le Lac des Corbeaux bénéficie d’une belle présence à l’image et constitue également l’arrière-plan de l’affiche du film.

Par ailleurs, le blason de la Lorraine, cousu sur l’uniforme des gendarmes, est vu à plusieurs reprises tout au long du film. Ce placement visuel contextualise l’action diégétique.

Ancrage géographique est appuyé également par des références au territoires : les personnages mangent des tartines à la confiture de myrtilles et une scène montre la reconstitution des scènes de guerre de la seconde Guerre Mondiale.

Pour l’anecdote, sur une enveloppe postale, il y a une mention pour le « Lycée Notre Dame de la Persévérance à Colmar », adresse qui n’existe pas dans la réalité.

Crédit : © Pyramide Distribution
Crédit : © Domino Films

Ce film a bénéficié du soutien du Conseil départemental des Vosges, ainsi que de la Communauté d’agglomérations d’Epinal membre du réseau PLATO (en partenariat avec le CNC), du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), ainsi que de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est.

Perdrix a entièrement été tourné dans les Vosges : Communauté d’Agglomération d’Épinal, La Bresse, Plombière-les-Bains, Gérardmer.

L’un des scènes les plus emblématiques du film a pour cadre les rues plombinoises. Photo VM/Jérôme HUMBRECHT
Le tournage a également eu lieu à Gérardmer et Golbey. Photo VM/Jérôme HUMBRECHT

La vie et rien d’autre

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1989
  • Casting : Philippe Noiret, Sabine Azéma
  • Réalisateur : Bertrand Tavernier
  • Scénaristes : Jean Cosmos et Bertrand Tavernier
  • Production : Hachette Première, AB Films, Little Bear et Films A2
  • Distribution : UGC

  • Synopsis :

    1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d’origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d’information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irène, Alice, le commandant se croisent, s’affrontent et finalement apprennent à se connaître…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Verdun (Meuse) : le théâtre, la préfecture, les rues du centre-ville et la Citadelle
  • scène à Thonnance-les-Moulins (Haute-Marne) : le tunnel
  • scène à Dommartin-le-Franc  (Haute-Marne)
  • scène à Epizon (Haute-Marne)
  • scène à Dugny-sur-Meuse (Meuse) : l’église
  • scènes au château de Vitry-la-ville (Marne)
  • produits régionaux : le journal Le Réveil de la Meuse,  l’alcool de mirabelle, une bouteille de champagne Mercier (Épernay)
  • mentions sonores : “Vittel” (Vosges), “la Citadelle de Verdun” (Meuse), « Il a fait la Champagne, l’Alsace, Verdun », Reims (Marne), les hauts-fourneaux de Thionville », « champagne », la ligne « Maginot »
  • mention écrite : ardoise dans la gare « le train de Saint-Dié » (Vosges), « Est » sur un Wagon de train, sur la casquette et l’uniforme d’un employé ferrovière, « Villotte » (Vosges) sur un chariot

Dans le film, le théâtre de Verdun est transformé en service de l’armée dirigé par le commandant Dellaplane (Philippe Noiret), chef du bureau des recherches militaires chargé d’éclaircir les disparitions et de donner une identité aux blessés qui ont perdu la mémoire. Un Verdun de 1920, en pleine reconstruction au terme de la Première Guerre mondiale et de l’enfer de la plus célèbre bataille de son histoire.

Lors d’un dîner, le commandant Delaplane et Irène De Courtil dégustent une coupe de champagne Mercier. La bouteille est posée sur la table entre eux.

Retrouvez la Masterclass au lycée avec Bertrand Tavernier autour de « La vie et rien d’autre« .

Philippe Noiret et Sabine Azéma ont tourné dans « La Vie et rien d’autre » de Bertrand Tavernier. Sorti en 1989 il a été filmé en partie dans la Cité de la Paix. Photo DR
Bertrand Tavernier sur le tournage à Verdun. Est Républicain

Le film a obtenu plusieurs récompenses : César 1990 du meilleur acteur pour Philippe Noiret, César de la meilleure musique pour Oswald d’Andrea, Prix du cinéma européen en 1990 – Prix Spécial du Jury et Meilleur acteur pour Philppe Noiret, BAFTA 1990 – Meilleur film en langue étrangère.

Un Amour de pluie

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1973
  • Casting : Romy Schneider, Bénédicte Bucher, Nino Castelnuovo
  • Réalisateur : Jean-Claude Brialy
  • Scénaristes : Jean-Claude Brialy
  • Production : Lira films, Trae, Terra filmkunst
  • Distribution : StudioCanal, Astro Distribution

  • Synopsis :

    Une mère et sa fille de 15 ans, partent en cure pour leurs vacances. La mère tombe sous le charme d’un Italien, Giovanni, tandis que sa fille s’amourache du cuisinier de l’hôtel, Georges.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Vittel (Vosges)
  • scène à Domrémy-la-Pucelle (Vosges) : la fontaine des Fiévreux
  • scène à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) : la Croix de Lorraine
  • plan à Vézelise (Meurthe-et-Moselle) : l’hôtel de la Pucelle
  • produits régionaux : le journal L’Est Républicain et la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • mentions écrites : la pancarte promotionnelle pour la visite de Colombey-les-Deux-Églises, le panneau d’entrée de la ville de Colombey-les-Deux-Églises et l’enseigne de la boutique « À la Croix de Lorraine » (Haute-Marne), l’affiche pour le cinéma de Vittel, le panneau d’entrée de la ville de Domrémy-la-Pucelle, les plaques d’immatriculation 88 (Vosges) et le panneau routier en direction de Verdun (Meuse)
  • mention sonore : « Oh tu sais Colombey… Mais les Vosges c’est pas mal. Le lac me fascine… »

Elizabeth (Romy Schneider) et sa fille Cécile (Bénédicte Bucher) passent leurs vacances à Vittel. Elles profitent de leur temps libre pour visiter la région, ensemble ou chacune accompagnée de leur amour estival. Parmi les visites les plus marquantes, Cécile et Georges (Mehdi El Glaoui) se rendent à Domrémy-la-Pucelle (Vosges) et passent un moment à la Fontaine des Fièvreux ; Elizabeth et Cécile s’arrêtent devant la Croix de Lorraine avant de boire un verre dans un bar de Colombey-les-Deux-Églises.

Le film « Un amour de pluie », réalisé par Jean-Claude Brialy et qui mettait en scène Romy Schneider, entre autres, a été tourné à Vittel entre juin et septembre 1973. Document fourni par la Maison du patrimoine de Vittel.
Romy Schneider sur le tournage du film.

Vosges Matin, 29 décembre 2020 : https://www.vosgesmatin.fr/culture-loisirs/2020/12/29/romy-schneider-a-vittel-pour-le-tournage-d-un-amour-de-pluie

« Romy Schneider est sans nul doute l’une des comédiennes les plus emblématiques de sa génération. Entre juin et septembre 1973, elle se retrouve à Vittel pour le tournage du film de son ami et confident Jean-Claude Brialy « Un amour de pluie ». À l’invitation de Gilbert Trigano, l’actrice occupera la suite 223 du Grand Hôtel de Vittel, spécialement aménagée à son attention. Lorsque Romy arrive à Vittel en juin 1973, son moral est loin d’être au beau fixe. L’actrice sort du tournage du film « Le train » de Pierre Gragnier-Deferre. Tout juste séparée d’Harry Meyen, le père de son fils David, qui disparaîtra dans des circonstances tragiques quelques années plus tard, la comédienne est au plus bas. L’irrésistible attraction qui la pousse dans « Le train » vers son partenaire Jean-Louis Trintignant s’est transmise au-delà de l’écran. Mais l’acteur est marié à Nadine et ne veut pas s’afficher. Une fois encore, Romy tombe de haut. Brialy lui propose alors de venir tourner à Vittel pour qu’elle se repose et lui remonter le moral, tout en la prévenant que ce ne sera pas le film de sa vie. Dans le film, Romy Schneider incarne une touriste accompagnée de sa fille Cécile. Les deux femmes passent leurs vacances à Vittel et en profitent pour visiter la région. C’est à Vittel que Romy tombe alors sous le charme du charismatique Nino Castelnuovo, le héros des « Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy, tandis que sa fille tombe amoureuse de Georges, cuisinier au Grand Hôtel. Merveilleuse carte postale pour la Région, le projet est porté par Brialy, très attaché à Vittel, et qui aime y séjourner. Dans la cité thermale, Romy retrouve son sourire et la paix intérieure. Habillée par Yves Saint-Laurent, l’actrice est tout au long du film de blanc vêtue, une immense capeline soulignant son regard d’une élégance rare. Seule exception, une robe noire, parti pris esthétique voulu par le réalisateur, celle dans laquelle Romy tourbillonne sur l’escalier du Grand Hôtel, une coupe de champagne à la main. »

Le train de 8h47

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1934
  • Casting : Fernandel, Albert Broquin, François Carron
  • Réalisateur : Henry Wulschleger
  • Scénaristes : Léo Marchès, René Pujol
  • Production : Les Films Alex Nalpas
  • Distribution : Compagnie Française Cinématographique

  • Synopsis :

    Le brigadier La Guillaumette et son acolyte le soldat Croquebol du 202e chasseur de la caserne de Commercy sont envoyés à Saint-Mihiel avec pour mission de ramener des chevaux égarés. Se trompant de correspondance, ils se retrouvent le soir à Bar-le-Duc. Et commence alors une épopée à travers la ville qui durera toute la nuit…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Bar-le-Duc (Meuse) : les quais, la salle d’attente et la façade de la gare SNCF, le boulevard de la Rochelle, l’escalier des 80 degrés, l’esplanade du Château, la rue de l’Horloge, la rue de l’Armurier et la rue Chavée
  • plans sur le château de Commercy (Meuse) et à la gare SNCF de Lérouville (Meuse)
  • produits régionaux : le journal « L’abeille de Bar-le-Duc » et le journal « La mouche de Commercy » (Meuse)
  • mentions écrites : « Est », « Bar-le-Duc » (Meuse) et la bière « La Meuse »
  • mentions sonores : “Saint-Mihiel”, “Commercy”, “Lérouville”, “Verdun”, “Bar-le-Duc” (Meuse) et “Est

Georges Courteline a effectué son service militaire à Bar-le-Duc au 13e Régiment de Chasseurs à cheval. Dans son roman Le train de 8h47 publié en 1888, il situe l’action en région barisienne ainsi que dans le train qui circulait entre les gares de Commercy et de Bar-le-Duc. Lorsqu’il tourne l’adaptation littéraire de l’ouvrage, Henry Wulschleger, extrêmement fidèle à la diégèse du roman, place sa caméra dans les endroits précis cités par le romancier. Les scènes dans les rues, venelles et escaliers de Bar-le-Duc sont restées dans toutes les mémoires.

A plusieurs reprises dans le film, les soldats consultent des journaux locaux, L’abeille de Bar-Le-Duc et La mouche de Commercy, mais donnent peu de crédit aux informations qu’ils y lisent qui semblent racoleuses et relever des cancans des locaux plus que de l’information factuelle et sourcée.