Quai d’Orsay

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2013
  • Casting : Thierry Lhermitte , Raphaël Personnaz , Niels Arestrup
  • Réalisateur : Bertrand Tavernier
  • Scénaristes : Bertrand Tavernier , Christophe Blain
  • Production : France 2 cinéma, Pathé
  • Distribution : Pathé

  • Synopsis :

    Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares… Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régional : eau minéral Vittel

Dans plusieurs scènes du film, des bouteilles d’eau minéral Vittel sont présentes à l’image : au centre d’une table de réunion, sur une table de travail, sur un bureau, dans l’habitacle d’un avion. Les bouteilles aux bouchons rouges n’occupent pas toujours la même place dans le cadrage mais font partie du décor.

Nous ne remarquons aucun gros plan sur le produit. De même, les bouteilles ne sont jamais touchées par un acteur, l’eau n’est pas consommée à l’image et la marque n’est pas non plus mentionnée. Le placement de produit reste donc discret.

 

Capture du film.
Capture du film.
Capture du film.

La course aux cadeaux

  • Nationalité : néerlandais, belge
  • Année de production : 2014
  • Casting : Hans Somers, Georgina Verbaan
  • Réalisateur : Albert ‘t Hooft, Paco Vink

  • Synopsis :

    Et pourquoi les animaux domestiques ne pourraient-ils pas fêter eux aussi la Saint-Nicolas ? C’est bien ce que se demandent Freddy le furet, Cari le canari et Mosus le phasme, trois amis pensionnaires d’une animalerie qui s’estiment toujours très sages mais ne reçoivent pourtant pas de cadeaux. Sous la direction du dynamique Freddy, la petite troupe décide alors de préparer leurs listes et de la porter directement au bateau de Saint-Nicolas. Un périple qui se transforme bientôt en véritable aventure rocambolesque. Ils devront pourtant se méfier d’un rat mal intentionné et déterminé à se mettre en travers de leur route. Co-produit entre la Belgique et les Pays-bas, ce long métrage animé énergique et en chansons devrait ravir les plus jeunes.

Présence du Grand Est dans le film :

  • Le personnage Saint-Nicolas

Dans le film, un petit Furet souhaite que les animaux aussi soient gâtés par Saint-Nicolas. Des dessins d’enfants au début du film en passant par des pancartes de magasins jusqu’au personnage animé dans le dernier quart du film, Saint-Nicolas est représenté avec sa mitre et sa crosse, il porte des habits rouge et une barbe blanche.

 

 

 

Les profs

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2013
  • Casting : Christian Clavier, Isabelle Nanty, Pierre-François Martin-Laval
  • Réalisateur : Pierre-François Martin-Laval
  • Scénaristes : Pierre-François Martin-Laval
  • Production : Les Films du 24
  • Distribution : UGC distribution

  • Synopsis :

    Avec ses 12% de réussite au bac, le lycée Jules Ferry est le pire lycée de France. L’Inspecteur d’Académie, au désespoir, s’en remet aux conseils de son Adjoint. Ce dernier lui propose de recruter une équipe de professeurs selon une nouvelle formule : aux pires élèves, les pires profs !

     

     

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : eau minérale naturelle Wattwiller

Albert, le professeur de chimie (interprété par Fred Tousch) montre une réaction chimique aux élèves de sa classe : il mélange plusieurs substances dont de l’eau Wattwiller gazeuse. Le placement de produit participe à une scène comique. Albert déclare sérieusement : “Eau plate + eau gazeuse = eau un petit peu gazeuse”.

 

 

 

Kiss and Cry

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2017
  • Réalisateur : Chloé Mahieu, Lila Pinell
  • Scénaristes : Sarah Bramms, Dinara Drukarova, Xavier Dias
  • Production : Ecce Films
  • Distribution : UFO Distribution

  • Synopsis :

    De retour à Colmar, Sarah, 15 ans, reprend le patin et la compétition de haut niveau. De la rivalité entre filles aux mots impitoyables de l’entraineur, son corps est mis à l’épreuve de la glace tandis que ses désirs adolescents la détournent de ses ambitions sportives.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • film entièrement tourné à Colmar (Haut-Rhin) : notamment la patinoire.
  • produit : eau Carola bleue (eau plate)

Capture du film

Capture du film

Après un an passé à Paris pour cause de mésentente avec le coach, Sarah (Sarah Bramms), 15 ans, reprend l’entraînement au club de filles de Colmar où elle retrouve copines et rivales.

En arrière-plan de l’image, sur les pourtours de la patinoire, plusieurs panneaux publicitaires. Parmi ceux-ci, une inscription pour l’eau de source Carola “La source d’énergie des sportifs d’Alsace”. Sur l’image, les bouteilles d’eau sont couchées et installées sur des patins à glace. Ce placement de produit correspond à la géolocalisation de l’histoire puisque l’essentiel du film a été tourné à Colmar (Alsace) et que Carola est une marque d’eau faiblement minéralisée provenant de Ribeauvillé, également en Alsace.

Lila Pinell : « J’ai fait du patinage quand j’étais enfant. Je devais avoir 8 ou 9 ans et je n’étais pas très douée, mais j’étais admirative des filles de mon club qui patinaient bien. Je me disais : elles sont trop belles, elles patinent bien, elles ont de la chance ! Et puis on avait été marquées avec Chloé par l’histoire de Nancy Kerrigan et Tonya Harding, deux patineuses américaines des années 90. L’une avait commandité l’agression de la seconde pour la battre aux JO, la méchante Tonya contre la belle Nancy, mais c’est finalement Nancy qui avait gagné, tandis que Tonya avait dû patiner sous les sifflets du public. C’était pendant les JO de Lillehammer en 1994. Cet univers impitoyable, de paillettes et de princesses en surface, régit par une rigueur, une discipline et une rivalité terrible nous a donné envie d’y tourner un film. On a rencontré plusieurs entraineurs et on a jeté notre dévolu sur Xavier. Quand on l’a rencontré en 2012, il venait de gagner le prix du meilleur jeune entraineur. C’est lui qui a orienté notre choix sur Colmar, sa ville. »

Chloé Mahieu :  « Si on m’offrait la possibilité de revenir en arrière, pour rien au monde je ne souhaiterais revivre mon adolescence, c’est sans doute pour cela que cette période me fascine tant, un mélange de sensations fortes, d’angoisses, de frayeurs : le sas entre l’enfance et l’âge adulte, le temps violent de l’affirmation de soi. Nous souhaitions observer cet âge à la loupe, dans un contexte fort et refermé, afin que les désirs et les rapports de forces soient plus fulgurants. La compétition sportive de haut niveau nous apparaissait comme un sujet intéressant, où les rivalités seraient exacerbées. Lila avait fait du patinage en loisir enfant, et cette discipline nous a conquises. La dureté du sport, de la glace, venant s’opposer à la féerie des paillettes, offraient un cadre cinématographique idéal selon nous. Colmar, c’est dans notre film le nom de l’équipe, la désignation du Club; les filles n’ont quasiment pas le loisir de profiter de la ville. Pour beaucoup de parents de championnes, c’est un lieu de sacrifices: ils ont du déménager, changer de travail, pour permettre à leurs enfants de continuer le patinage, entrer dans ce club renommé qu’est Colmar. »

Propos recueillis par Ava Cahen.

Dossier de presse : « Avant Kiss and Cry,nous avons réalisé trois films documentaires [ …] Nous avons gardé en tête l’idée de refaire un film avec l’équipe de patinage de Colmar, car on avait l’impression qu’avec leur participation, des possibilités de cinéma très excitantes s’offraient à nous. Nous sommes restées en contact avec Xavier et certaines filles, nous allions les voir de temps et temps, sans idée précise au départ.. »

« Avec les filles nous avons beaucoup tourné hors de la glace. Elles ont vite compris ce qu’on attendait d’elles: qu’elles parlent comme si on n’était pas là, qu’elles suivent nos indications naturellement et sans nous regarder. Sarah était tellement à l’aise et inventive qu’elle a souvent devancé nos attentes, et les filles ont réussi à suivre le mouvement très facilement. Les tournages pouvaient d’ailleurs arriver de façon impromptue: par exemple un jour, nous avons vu qu’une fête foraine s’était installée à Colmar. Nous avons décidé d’y emmener les filles. Elles se promenaient dans les jeux et on a demandé à deux garçons qui étaient sur place de les accoster »

Les parfums

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2019
  • Casting : Emmanuelle Devos, Grégory Montel
  • Réalisateur : Grégory Magne
  • Scénaristes : Grégory Magne
  • Production : Les Films Velvet
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Anne Walberg est une célébrité dans le monde du parfum. Elle crée des fragrances et vend son incroyable talent à des sociétés en tout genre. Elle vit en diva, égoïste, au tempérament bien trempé. Guillaume est son nouveau chauffeur et le seul qui n’a pas peur de lui tenir tête. Sans doute la raison pour laquelle elle ne le renvoie pas.

“Depuis le film, en partie tourné dans une Alsace que j’ai découverte et que j’ai tant aimée, je prête, c’est vrai, dix fois plus d’attention à ce que je « flaire » : là, un peu de pin, là, un peu de musc, de mousse ou de terre…”, Emmanuelle Devos, dossier de presse

Le film a bénéficié de l’accompagnement du bureau d’accueil des tournages et de l’aide financière de la Région Grand Est.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Strasbourg (Bas-Rhin)
  • scènes à Colmar (Haut-Rhin)
  • scènes à  Senthiem : grotte du Wolfloch
  • scène tournée à l’extérieur de l’Hôtel Les Haras, à Strasbourg (Bas-Rhin)
  • mention sonore : « Alsace », « Strasbourg »
  • produit régional : eau Carola

Dans le film, Anne (Emmanuelle Devos), célèbre nez, met son art au service de collectivités territoriales, d’entrepreneurs et d’industriels pour créer des ambiances olfactives, ou corriger des nuisances environnementales. Pour mener à bien une de ses missions, elle se rend en Alsace, à la grotte du Wolfloch (à Senthiem) pour identifier les odeurs environnantes et pouvoir les reproduire artificiellement. La collectivité souhaite reconstituer la grotte y compris dans sa dimension olfactive. Elle est accompagnée de Guillaume (Grégory Montel), son chauffeur, qui la conduit dans ce road movie au cœur de l’automne alsacien.

Capture du film

Capture du film – grotte du Wolfloch

Capture du film – grotte du Wolfloch

Capture du film – grotte du Wolfloch

Dans une autre scène, Anne se rend à l’Hôtel Les Haras de Strasbourg pour négocier un nouveau contrat. Elle s’y rend en train ; dans la gare, nous entendons les hauts-parleurs « train à destination de Strasbourg ».

Capture du film – Hôtel Les Haras

Au dîner dans un restaurant, Anne et Guillaume commandent leur repas et boissons. Guillaume demande à la serveuse de l’eau plate pour Anne qui ne boit jamais d’alcool. La serveuse leur apporte une bouteille d’eau de la marque Carola.

Capture du film

Ainsi, durant le mois d’octobre 2018, l’équipe du film a tourné la campagne environnante de Colmar et de Strasbourg.

La dilettante

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1999
  • Réalisateur : Pascal Thomas
  • Scénaristes : Pascal Thomas et Jacques Lourcelles
  • Production : Ah ! Victoria ! Films, Canal +, Euripide Productions, France 2 Cinéma
  • Distribution : Goutte d’Or Distribution

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)

 

Synopsis : Pierrette Dumortier, femme de caractère mais velléitaire et sans défense contre l’ennui, décide un beau jour de tout quitter, amant, relations, fortune et Neuchâtel pour retourner à Paris. Elle s’installe dans le studio de son fils, plus surpris que ravi, quelque part en banlieue. Comment cette femme indépendante va-t-elle s’y prendre pour trouver une nouvelle vie, entre une passion subite pour un prêtre médiatique et une liaison avec un antiquaire qui la mènera en prison ?

Les Visiteurs 2 : Les couloirs du temps

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1998
  • Réalisateur : Jean-Marie Poiré
  • Scénaristes : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier
  • Production : Gaumont, CinéComic
  • Distribution : Gaumont

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)

Synopsis : Un coup de théâtre interrompt les préparatifs du mariage de Godefroy de Montmirail et de Frénégonde de Pouille. On vient de dérober au duc, le père de Frédégonde, la dentelette de Sainte-Rolande, relique sacrée qui assure fécondité aux femmes de la famille de Pouille ainsi que tous ses bijoux. Ce sont Jacquouille et Ginette qui ont fait ce larcin et sont partis dans le présent. Il ne reste plus qu’une solution à Godefroy s’il veut réaliser son mariage et assurer sa descendance : repartir dans le présent, récupérer les bijoux, la dentelette et Jacquouille la fripouille.

La grande boucle

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2013
  • Casting : Clovis Cornillac, Bouli Lanners, Ary Abittan
  • Réalisateur : Laurent Tuel
  • Scénaristes : Romain Protat, Lyes Belaïdouni, Yohan Lévy
  • Production : Fidélité Films, Bago Films, Wild Bunch
  • Distribution : Wild Bunch

  • Synopsis :

    François est un passionné du Tour de France. Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d’avance sur les pros. D’abord seul, il est vite rejoint par d’autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s’enflamment, les passants l’acclament, le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • mention écrite : la marque Vittel (Vosges)

Petit paysan

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2017
  • Casting : Swann Arlaud, Sara Giraudeau, Bouli Lanners, Isabelle Candelier
  • Réalisateur : Hubert Charuel
  • Scénaristes : Hubert Charuel et Claude Le Pape
  • Production : Domino Films, France 2 Cinéma
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Pierre, la trentaine, est éleveur de vaches laitières. Sa vie s’organise autour de sa ferme, sa sœur vétérinaire et ses parents dont il a repris l’exploitation. Alors que les premiers cas d’une épidémie se déclarent en France, Pierre découvre que l’une de ses bêtes est infectée. Il ne peut se résoudre à perdre ses vaches. Il n’a rien d’autre et ira jusqu’au bout pour les sauver.

« J’ai grandi ici. Je reviens souvent, confie-t-il avant de s’élancer vers le village de Châtillon-sur-Broué pour fixer la scène suivante sur la pellicule. Je n’imaginais pas tourner ailleurs qu’ici. »

Hubert Charuel, propos recueillis par Mathilde Escamilla pour L’Union

Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • film entièrement tourné en Haute-Marne : Lac du Der, Châtillon-sur-Broué, bowling de Saint-Dizier

Pour son premier long métrage, le réalisateur haut-marnais Hubert Charuel a choisi de tourner dans sa région natale. Avec ce film où il dépeint la vie paysanne d’aujourd’hui, il signe un premier succès, aussi bien public que critique.

Le film a été essentiellement tourné en Haute-Marne dans la ferme des parents du réalisateur.

Hubert Charuel, le réalisateur, est né et a grandi en région Grand Est, dans le département de la Haute-Marne. Fils d’agriculteurs, il choisit de poursuivre sa carrière dans le cinéma. Il débute une licence à l’IECA (Institut européen de cinéma et d’audiovisuel) de Nancy. Il est ensuite admis à la FEMIS en section production où il rencontrera notamment sa coscénariste Claude Le Pape avec qui il écrira ses premiers courts métrages. Après 2 ans et demi d’écriture ils terminent le scénario de Petit Paysan qui sera tourné dans la ferme de ses parents. Il réalise tous ses projets dans la Région Grand Est (Diagonale du vide, K-nada, Fox-Terrier), et est accompagné par le bureau d’accueil des tournages depuis ses débuts.

Une pluie de distinctions :

« Petit Paysan » a créé l’événement dans le cadre de la Semaine de la critique du festival de Cannes.

Également, « Petit Paysan » a été triplement primé au festival du film d’Angoulême : le jury, présidé par l’acteur américain John Malkovich, lui a attribué le prix du meilleur film, du meilleur acteur (pour Swann Arlaud, dans le rôle-titre) et celui de la musique (composée par Myd du collectif Club cheval).

Enfin, le film a reçu huit nominations aux César, entre autres, meilleur film, meilleur acteur masculin (Swann Arlaud), meilleur réalisateur et meilleur second rôle féminin (Sara Giraudeau). Finalement, Hubert Charuel a reçu le César du meilleur premier film, Swann Arlaud le César de meilleur acteur dans le rôle d’un jeune éleveur laitier confronté à la maladie de son troupeau condamné à l’abattage, Sara Giraudeau, qui joue sa sœur, vétérinaire, le César de meilleure actrice dans un second rôle.

Lors de la cérémonie, le réalisateur a adressé un vibrant message de soutien aux paysans après avoir reçu son César : « Je veux dire un mot pour tous les paysans et toutes les paysannes, dont je ferai toujours un peu partie. Être seul et se sentir seul sont deux choses différentes. Seuls, vous ne l’êtes pas : votre histoire, vos vies intéressent, le succès du film en est la preuve.» Les trois César à Petit Paysan ont été salués par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, qui y voit « un symbole fort au moment où l’agriculture est en pleine transition. Ce film, émouvant au possible, montre très bien comment un éleveur peut être tellement attaché à ses animaux qu’il recule sans cesse le moment où il doit affronter la vérité d’une maladie bovine. » (l’Est Républicain du 29 août 2017 et du 3 février 2018 )

 » Mes parents sont tous les deux enfants de paysans. Leur ferme est à Droyes, entre Reims et Nancy, à vingt kilomètres de Saint-Dizier, la ville la plus proche. Ce qui leur a permis de survivre à la crise laitière, c’est beaucoup de travail, peu d’investissements, peu de nouveaux outils, des emprunts limités. Cela signifie beaucoup d’intelligence et aussi s’user physiquement pour survivre ». Dossier de presse (sur Unifrance)

 » Petit Paysan parle de cette énorme contrainte qu’est la vie à la ferme : travailler sept jours sur sept, traire deux fois par jour, toute l’année, toute la vie. Et du rapport aux parents qui sont toujours là, le poids de cet héritage. Les gestes sont hyper-ritualisés, on va traire les vaches comme on va à la prière, le matin, le soir. Etre éleveur laitier, c’est un sacerdoce. Dossier de presse

« Le personnage [de Pierre] est différent de moi dans ses réactions et la manière dont il parle, mais la vie de Pierre est évidemment celle que j’aurais dû avoir si je n’avais pas décidé de faire du cinéma. Son rapport aux animaux, sa relation avec ses parents nous rapprochent. Le film est tourné chez mes parents, il y a dans l’exploitation de Pierre une trentaine de vaches, comme chez mes parents. Ma mère tient beaucoup à ses vaches : si une vache est malade, et que la soigner coûte très cher, elle le fera. Pierre est comme ça…. Mais c’est aussi une exploitation laitière, et la production est meilleure si on s’occupe bien des animaux. Il y a cette ambivalence : on aime ses animaux, c’est sincère mais on les exploite.

Pourquoi tourner chez vos parents ? C’était une obligation. Faire le film, c’était ma manière à moi de reprendre l’exploitation. Quand on a commencé à écrire, je n’y pensais pas parce que la ferme était toujours en activité. Mais après la retraite de mon père, ma mère est partie avec ses bêtes dans une autre exploitation. A partir du moment où on avait cette ferme vide, je me suis dit : « C’est le décor que je connais le mieux ». Dossier de presse

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2014
  • Casting : Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan
  • Réalisateur : Philippe De Chauveron
  • Scénaristes : Philippe De Chauveron et Guy Laurent
  • Production : Les films du 24, TF1
  • Distribution : UGC Distribution

  • Synopsis :

    Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt « vieille France ». Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit… Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)