Casting : Huub Stapel, Egbert Jan Weeber, Caro Lenssen
Réalisateur : Dick Maas
Scénaristes : Dick Maas
Synopsis :
Connaissez-vous la véritable histoire de Saint Nicolas ? Oubliez le gentil vieillard qui vous apporte des cadeaux avant Noël… Il était en réalité un évêque déchu et sanguinaire, à la tête d’une horde de voleurs et d’assassins. Au Moyen-âge, ils s’en prenaient aux enfants et aux familles qui avaient le malheur d’être sur leur chemin. Excédés, les villageois décidèrent un soir de se débarrasser de cette bande redoutable en mettant le feu à leur navire. Peu avant de mourir, Saint Nicolas jura que son assassinat ne resterait pas impuni… Depuis, toutes les nuits de pleine lune qui tombent un 5 décembre, jour de leur mort, Saint Nicolas et ses compagnons reviennent de l’au-delà et assouvissent leur effroyable désir de vengeance dans l’horreur et le sang.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Le personnage Saint-Nicolas
Dans le film d’horreur, Dick Maas réinvente les origines du personnage de Saint-Nicolas. Plutôt qu’un homme d’église avec le cœur sur la main, « Saint » nous le présente sous les traits d’un tyran à la tête d’une troupe de pillards. N’ayant pas apprécié que des villageois le transforme en torche humaine, Saint-Nicolas va revenir à chaque pleine lune se déroulant le 5 décembre pour tuer en compagnie de sa horde de pères fouettards.
Bien que les enfants ne soient pas autorisés à voir le film, une association de parents a porté plainte en contre l’affiche du film placardé dans les rues et dans les halls des salles de cinéma. Il montre Saint Nicolas avec un visage mutilé et un regard malveillant. Les plaignants craignaient que cela ne soit confus et effrayant pour les petits enfants qui croient toujours à Saint Nicolas. Dick Maas a soutenu que si les parents pouvaient faire croire à leurs enfants que les Saint Nicolas existait, ils pourraient également informer leurs enfants que l’homme sur l’affiche n’était pas le véritable Saint Nicolas. Le tribunal a statué en faveur de Maas, notant que le visage mutilé n’était pas suffisamment visible sur l’affiche et a rejeté la plainte
Winky Wong, une jeune chinoise, vit aux Pays-Bas avec ses parents. Elle adore les chevaux et a été choisie pour s’occuper du grand cheval blanc de Saint Nicolas en son absence. Mais le cheval s’échappe.
L’histoire de Winky Wong, une petite Chinoise tout juste arrivée en Europe, dont l’imagination sans bornes l’aidera à s’intégrer. Tout est singulier pour cette petite fille de six ans qui doit apprendre une nouvelle langue, se faire de nouveaux amis et s’adapter à sa nouvelle école. Les premiers temps sont difficiles jusqu’à ce qu’elle apprenne que, dans ce pays, un vieil homme à la barbe blanche appelé Saint Nicolas offre des cadeaux aux enfants. En secret, elle décide alors de tout mettre en œuvre pour que Saint Nicolas lui apporte ce qu’elle souhaite le plus au monde : un cheval.
Casting : Juliette Binoche, Noémie Lvovsky, Marie Zabukovec, Yolande Moreau
Réalisateur : Martin Provost
Scénaristes : Martin Provost, Séverine Werba
Production : Les Films du Kiosque
Distribution : Memento Films Distribution
Synopsis :
Depuis des années, l’école ménagère de Bitche, en Alsace, se donne pour mission de former ses jeunes élèves à devenir des femmes au foyer idéales. C’est la loi de l’époque : se marier et être au service d’un homme. À la veille des événements de mai 68, Paulette Van Der Beck, la directrice, secondée par sa belle-sœur Gilberte et sœur Marie-Thérèse, va voir toutes ses certitudes vaciller à la mort de son mari. Elle retrouve alors André, son premier grand amour…
Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est. Le logo Grand Est apparaît avant le début du générique du film.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes dans les Vosges : Routes des Crêtes, La Bresse
scènes dans le Haut-Rhin : Hunawihr et Bergheim
mentions écrites : Boersch en Alsace, Forbach, cristallerie de Saint-Louis, plaque d’immatriculation 67 (voiture et bus), Banque Alsacienne de Crédit sur la façade du bâtiment, Ohnenheim sur Rhin sur le flanc de l’autobus, carte routière des Vosges avec mention d’Epinal, Dompaire, Bruyères, Plombières, Vittel, Contrexéville, Darney
mentions sonores : « Alsace », « Forbach », la « cristallerie de Saint-Louis », « Strasbourg », « schnaps », « Strasbourg », « route de Lispach », « Le Hohneck », « Le Haut de Falimont », « choucroute », « strudel », « Jeanne d’Arc »
placement de produit : Le journal Les Dernières Nouvelles d’Alsace, la vaisselle en faïence de Lunéville, le schnaps, la choucroute, strudel
La majeure partie du tournage s’est déroulé en Ile-de-France, dans le décor du pensionnat pour jeunes filles, et les quelques autres décors intérieurs. Cependant, l’histoire du film prend place en Alsace, où la production est donc naturellement venue tourner les séquences extérieures pour mettre en avant certains atouts des paysages lorrains du côté de La Bresse et de deux villages alsaciens. Unawihr et Bergheim ont ainsi accueilli le tournage deux jours chacun pour ces quelques séquences d’extérieur qui viennent ponctuer le film.
Dans les ruelles de Bergheim, les curieux ne voient pas grand-chose du tournage du film « La belle épouse ». Photo L’Alsace /Christelle DIDIERJEAN
Au tout début du film, un texte défile qui situe le contexte : l’action se déroule en Alsace « Boersch en Alsace, charmante bourgade célèbre pour ses remparts, ses vignobles et son fameux strudel ».
On voit à l’image des maisons à colombages et les forêts vosgiennes.
Image du film
Dans le film, un personnage dit à une élève de se taire car il est interdit de parler alsacien . De plus, beaucoup de noms des élèves sont à consonance alsacienne.
Le mari de la directrice lit les Dernières Nouvelles d’Alsace (même si la monstration à l’image n’est pas complète – on ne lit pas clairement » d’Alsace »).
Pendant tout le film, les personnages mangent dans de la vaisselle en faïence de Lunéville.
Image du film
Image du film
Image du film
Les spécialités culinaires alsaciennes sont aussi présentes dans le film. Par exemple, quand la directrice et son amant sont au restaurant, on leur sert une choucroute « bien de chez nous » qu’ils n’ont pas commandé et qui se trouve entre eux. Également, suspendu à une gouttière en train de se détacher, l’amant de la directrice qui essaie de la rejoindre lui donne la recette du strudel, apfel strudel pour lui prouver qu’il sait cuisiner et cela lui permet d’oublier sa peur.
Enfin, on voit une carte partant d’Alsace pour aller à Paris au moment du départ au salon des arts ménagers à Paris.
« Avec Séverine (Werba, la co-scénariste) nous avons très vite pensé à l’Alsace parce que c’est une région qui a beaucoup souffert de la Seconde Guerre mondiale. Une région éloignée, sauvage, comme l’était la Bretagne de mon enfance. »
« La Bonne Épouse pour moi n’est pas qu’une comédie, ou disons que c’est une comédie qui traite de choses sérieuses, l’émancipation des femmes. Paulette, directrice de l’école ménagère Van Der Beck, est coincée dans son propre rôle, puisque ce qu’elle enseigne n’est plus valable. En face d’elle, ses élèves commencent à affirmer leurs désirs. Elles veulent vivre pour elles-mêmes. Et quand Paulette retrouve son premier amour, elle est à son tour ébranlée par toutes ces forces qu’elle a réprimées en elle. C’est pourquoi la plupart des scènes avec André se passent en pleine nature, hors du carcan de son environnement très hiérarchisé. Je me rends compte, sans que ce soit vraiment conscient, que dans mes films la nature finit toujours par tenir une place particulière, ce n’est pas un simple décor. J’aime ces représentations qui relativisent le rôle de l’individu en lui donnant une position minuscule dans des paysages immenses, que ce soit chez Sempé, Hokusaï, ou Jérôme Bosch. Face au cosmos nos petits égos se réduisent à pas grand-chose, des particules. » Propos de Martin Provost – dossier de presse
DNA – 30 août 2019 (https://www.dna.fr/edition-de-colmar/2019/08/30/bergheim-sur-grand-ecran) : « La maison Schutzger, rue de la poudrière à Bergheim a fait partie d’une autre dimension pendant quelques jours. Pour les besoins du film de Martin Provost, La bonne épouse , la vieille demeure est devenue le temps de quelques jours, un bar épicerie des années 60. L’action se situe en Alsace, où les écoles ménagères formaient les femmes à devenir de bonnes épouses selon les critères alors en vigueur. Avec des premiers rôles importants comme Juliette Binoche, Yolande Moreau et Edouard Baer. Hélas aucun d’eux n’a été vu à Bergheim où ont été tournées certaines des dernières scènes du film.
Après quelques prises à Hunawihr, prévues vendredi et samedi, l’équipe présente, soit près de 50 techniciens et 6 comédiennes, s’éparpillera vers de nouveaux horizons. Une équipe qui s’est montrée ravie de l’accueil qui lui a été fait, de la mise à disposition de salles et de lieux de stockage. Il faut dire que la place centrale a été bloquée pendant une semaine, que le montage des décors s’est fait durant 15 jours dans l’ancienne caserne des pompiers, que la salle des votes est devenue salle de maquillage et que le point I s’est fait QG de l’opération. Peu de figurants ont été pris pour ces courtes scènes, Jean-Jacques Pfeiffer, Francis Kubler et Jean-Claude Flecher ont joué aux cartes dans l’épicerie sous la direction du metteur en scène. « Il faut être patient, dit Jean-Jacques, nous étions prêts en costume à 9 h du matin mais notre scène n’a été tournée que dans l’après-midi ». Une belle expérience pour lui qui a apprécié l’ambiance sympathique et hors du commun. »