La dame de Vittel

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1936
  • Casting : Alice Field, Frederic Duvalles, Christiane Delyne, Denise Grey
  • Réalisateur : Roger Goupillieres

  • Synopsis :

    À Paris, Jean Bourselet, grand amateur de jolies femmes, rencontre la charmante Madeleine, que les hommes n’effraient pas, et dont le mari est hôtelier à Vittel. Muni d’un mot de son médecin, Bourselet file à Vittel. Son épouse Henriette, sur ses gardes, l’y rejoint et découvre que son mari se fait passer pour veuf pour mieux courtiser sa belle. Henriette se déclare veuve à son tour, et flirte avec un homme. La leçon va porter, et après quelques péripéties, Bourselet se réjouit de retrouver sa femme.

La Dame de Vittel est un film français réalisé par Roger Goupillières, sorti en 1937.

D’après la pièce de théâtre éponyme de Roger Ferdinand (1934)

« La dame de Vittel » : l’histoire derrière l’affiche qui trône à l’Alhambra

Les habitués de l’Alhambra la connaissent forcément, cette immense affiche de « La dame de Vittel » qui trône en bonne place dans le hall du cinéma de la cité thermale. Mais de mémoire de Vittellois, personne n’a vu le film. Mais sa seule copie vient d’être retrouvée. Et si une projection suivait ?

Depuis de nombreuses années, l’œil du public et des cinéphiles avertis interroge cette magnifique affiche, qui trône en majesté dans le hall du cinéma l’Alhambra. Mais que sait-on du film ? Après des décennies où le film était annoncé comme perdu et sans aucune copie disponible, les recherches viennent d’aboutir après bien des vicissitudes. Oui, la seule copie existante du film vient d’être découverte par un amoureux de Vittel et du cinéma de patrimoine.

Vosges matin – 30 déc. 2020

On sait peu de chose du film car de mémoire de Vittellois personne ne l’a vu. Sorti en 1936 et réalisé par Roger Goupillières, de très nombreuses scènes ont été tournées à Vittel.

L’action se passe à l’hôtel de La Providence. Bourcelet, interprété par le célèbre Fernand Charpin (celui de la partie de cartes de Pagnol dans « Marius »), en quête de bonne fortune, fait la connaissance à Paris d’une jeune femme dont le mari tient l’hôtel de La Providence. Avec la complicité de son médecin, Bourcelet part pour Vittel à la poursuite de la dame et en profite pour envoyer la sienne à Vichy.

L’antenne vittelloise de La Ruche qui dit oui avait choisi de se coller à la Dame de VIttel pour inaugurer sa présence à l’Alhambra.   Archives VM /Eric NURDIN L’affiche de la Dame de Vittel, derrière Colette Vautard, caissière de l’Alhambra depuis l’ouverture du cinéma en 1991 jusqu’à sa retraite en 2012.   Archives VM /Vosges Matin

Une histoire thermale en sorte. Celle-ci se doutant de la situation, décide alors de se rendre à Vittel. Arrivée en ville, quelle n’est pas sa surprise d’apprendre que son mari se fait passer pour veuf pour séduire la belle hôtelière. Madame Bourcelet, furieuse, se fait alors passer pour veuve et en profite pour flirter avec un beau gigolo. Mais voilà, la ville de Vittel est petite et nos deux compères vont vite tomber l’un sur l’autre dans le Vittel des grandes soirées qui font rage à l’époque.

Alice Field, grande star de ces années-là campe une Madame Bourcelet primesautière et grande bourgeoise, dans des décors somptueux du grand Lucien Aguettand. Une comédie déjantée… à redécouvrir.

La dilettante

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1999
  • Réalisateur : Pascal Thomas
  • Scénaristes : Pascal Thomas et Jacques Lourcelles
  • Production : Ah ! Victoria ! Films, Canal +, Euripide Productions, France 2 Cinéma
  • Distribution : Goutte d’Or Distribution

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)

 

Synopsis : Pierrette Dumortier, femme de caractère mais velléitaire et sans défense contre l’ennui, décide un beau jour de tout quitter, amant, relations, fortune et Neuchâtel pour retourner à Paris. Elle s’installe dans le studio de son fils, plus surpris que ravi, quelque part en banlieue. Comment cette femme indépendante va-t-elle s’y prendre pour trouver une nouvelle vie, entre une passion subite pour un prêtre médiatique et une liaison avec un antiquaire qui la mènera en prison ?

Les Visiteurs 2 : Les couloirs du temps

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1998
  • Réalisateur : Jean-Marie Poiré
  • Scénaristes : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier
  • Production : Gaumont, CinéComic
  • Distribution : Gaumont

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)

Synopsis : Un coup de théâtre interrompt les préparatifs du mariage de Godefroy de Montmirail et de Frénégonde de Pouille. On vient de dérober au duc, le père de Frédégonde, la dentelette de Sainte-Rolande, relique sacrée qui assure fécondité aux femmes de la famille de Pouille ainsi que tous ses bijoux. Ce sont Jacquouille et Ginette qui ont fait ce larcin et sont partis dans le présent. Il ne reste plus qu’une solution à Godefroy s’il veut réaliser son mariage et assurer sa descendance : repartir dans le présent, récupérer les bijoux, la dentelette et Jacquouille la fripouille.

La grande boucle

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2013
  • Casting : Clovis Cornillac, Bouli Lanners, Ary Abittan
  • Réalisateur : Laurent Tuel
  • Scénaristes : Romain Protat, Lyes Belaïdouni, Yohan Lévy
  • Production : Fidélité Films, Bago Films, Wild Bunch
  • Distribution : Wild Bunch

  • Synopsis :

    François est un passionné du Tour de France. Licencié par son patron et quitté par sa femme, il part faire la Grande Boucle avec un jour d’avance sur les pros. D’abord seul, il est vite rejoint par d’autres, inspirés par son défi. Les obstacles sont nombreux mais la rumeur de son exploit se répand. Les médias s’enflamment, les passants l’acclament, le Maillot Jaune du Tour enrage. François doit être stoppé !

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • mention écrite : la marque Vittel (Vosges)

Petit paysan

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2017
  • Casting : Swann Arlaud, Sara Giraudeau, Bouli Lanners, Isabelle Candelier
  • Réalisateur : Hubert Charuel
  • Scénaristes : Hubert Charuel et Claude Le Pape
  • Production : Domino Films, France 2 Cinéma
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Pierre, la trentaine, est éleveur de vaches laitières. Sa vie s’organise autour de sa ferme, sa sœur vétérinaire et ses parents dont il a repris l’exploitation. Alors que les premiers cas d’une épidémie se déclarent en France, Pierre découvre que l’une de ses bêtes est infectée. Il ne peut se résoudre à perdre ses vaches. Il n’a rien d’autre et ira jusqu’au bout pour les sauver.

« J’ai grandi ici. Je reviens souvent, confie-t-il avant de s’élancer vers le village de Châtillon-sur-Broué pour fixer la scène suivante sur la pellicule. Je n’imaginais pas tourner ailleurs qu’ici. »

Hubert Charuel, propos recueillis par Mathilde Escamilla pour L’Union

Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • film entièrement tourné en Haute-Marne : Lac du Der, Châtillon-sur-Broué, bowling de Saint-Dizier

Pour son premier long métrage, le réalisateur haut-marnais Hubert Charuel a choisi de tourner dans sa région natale. Avec ce film où il dépeint la vie paysanne d’aujourd’hui, il signe un premier succès, aussi bien public que critique.

Le film a été essentiellement tourné en Haute-Marne dans la ferme des parents du réalisateur.

Hubert Charuel, le réalisateur, est né et a grandi en région Grand Est, dans le département de la Haute-Marne. Fils d’agriculteurs, il choisit de poursuivre sa carrière dans le cinéma. Il débute une licence à l’IECA (Institut européen de cinéma et d’audiovisuel) de Nancy. Il est ensuite admis à la FEMIS en section production où il rencontrera notamment sa coscénariste Claude Le Pape avec qui il écrira ses premiers courts métrages. Après 2 ans et demi d’écriture ils terminent le scénario de Petit Paysan qui sera tourné dans la ferme de ses parents. Il réalise tous ses projets dans la Région Grand Est (Diagonale du vide, K-nada, Fox-Terrier), et est accompagné par le bureau d’accueil des tournages depuis ses débuts.

Une pluie de distinctions :

« Petit Paysan » a créé l’événement dans le cadre de la Semaine de la critique du festival de Cannes.

Également, « Petit Paysan » a été triplement primé au festival du film d’Angoulême : le jury, présidé par l’acteur américain John Malkovich, lui a attribué le prix du meilleur film, du meilleur acteur (pour Swann Arlaud, dans le rôle-titre) et celui de la musique (composée par Myd du collectif Club cheval).

Enfin, le film a reçu huit nominations aux César, entre autres, meilleur film, meilleur acteur masculin (Swann Arlaud), meilleur réalisateur et meilleur second rôle féminin (Sara Giraudeau). Finalement, Hubert Charuel a reçu le César du meilleur premier film, Swann Arlaud le César de meilleur acteur dans le rôle d’un jeune éleveur laitier confronté à la maladie de son troupeau condamné à l’abattage, Sara Giraudeau, qui joue sa sœur, vétérinaire, le César de meilleure actrice dans un second rôle.

Lors de la cérémonie, le réalisateur a adressé un vibrant message de soutien aux paysans après avoir reçu son César : « Je veux dire un mot pour tous les paysans et toutes les paysannes, dont je ferai toujours un peu partie. Être seul et se sentir seul sont deux choses différentes. Seuls, vous ne l’êtes pas : votre histoire, vos vies intéressent, le succès du film en est la preuve.» Les trois César à Petit Paysan ont été salués par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, qui y voit « un symbole fort au moment où l’agriculture est en pleine transition. Ce film, émouvant au possible, montre très bien comment un éleveur peut être tellement attaché à ses animaux qu’il recule sans cesse le moment où il doit affronter la vérité d’une maladie bovine. » (l’Est Républicain du 29 août 2017 et du 3 février 2018 )

 » Mes parents sont tous les deux enfants de paysans. Leur ferme est à Droyes, entre Reims et Nancy, à vingt kilomètres de Saint-Dizier, la ville la plus proche. Ce qui leur a permis de survivre à la crise laitière, c’est beaucoup de travail, peu d’investissements, peu de nouveaux outils, des emprunts limités. Cela signifie beaucoup d’intelligence et aussi s’user physiquement pour survivre ». Dossier de presse (sur Unifrance)

 » Petit Paysan parle de cette énorme contrainte qu’est la vie à la ferme : travailler sept jours sur sept, traire deux fois par jour, toute l’année, toute la vie. Et du rapport aux parents qui sont toujours là, le poids de cet héritage. Les gestes sont hyper-ritualisés, on va traire les vaches comme on va à la prière, le matin, le soir. Etre éleveur laitier, c’est un sacerdoce. Dossier de presse

« Le personnage [de Pierre] est différent de moi dans ses réactions et la manière dont il parle, mais la vie de Pierre est évidemment celle que j’aurais dû avoir si je n’avais pas décidé de faire du cinéma. Son rapport aux animaux, sa relation avec ses parents nous rapprochent. Le film est tourné chez mes parents, il y a dans l’exploitation de Pierre une trentaine de vaches, comme chez mes parents. Ma mère tient beaucoup à ses vaches : si une vache est malade, et que la soigner coûte très cher, elle le fera. Pierre est comme ça…. Mais c’est aussi une exploitation laitière, et la production est meilleure si on s’occupe bien des animaux. Il y a cette ambivalence : on aime ses animaux, c’est sincère mais on les exploite.

Pourquoi tourner chez vos parents ? C’était une obligation. Faire le film, c’était ma manière à moi de reprendre l’exploitation. Quand on a commencé à écrire, je n’y pensais pas parce que la ferme était toujours en activité. Mais après la retraite de mon père, ma mère est partie avec ses bêtes dans une autre exploitation. A partir du moment où on avait cette ferme vide, je me suis dit : « C’est le décor que je connais le mieux ». Dossier de presse

Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2014
  • Casting : Christian Clavier, Chantal Lauby, Ary Abittan
  • Réalisateur : Philippe De Chauveron
  • Scénaristes : Philippe De Chauveron et Guy Laurent
  • Production : Les films du 24, TF1
  • Distribution : UGC Distribution

  • Synopsis :

    Claude et Marie Verneuil, issus de la grande bourgeoisie catholique provinciale sont des parents plutôt « vieille France ». Mais ils se sont toujours obligés à faire preuve d’ouverture d’esprit… Les pilules furent cependant bien difficiles à avaler quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)

Les Visiteurs

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1993
  • Réalisateur : Jean-Marie Poiré
  • Scénaristes : Jean-Marie Poiré et Christian Clavier
  • Production : Alpilles Productions, Amigo Productions, Canal +, France 3 Cinéma, Gaumont
  • Distribution : Gaumont

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)

 

Synopsis : Comment en l’an de grâce 1112 le comte de Montmirail et son fidèle écuyer, Jacquouille la Fripouille, vont se retrouver propulses en l’an 1992 après avoir bu une potion magique fabriquée par l’enchanteur Eusaebius leur permettant de se défaire d’un terrible sort.

Josepha

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1982
  • Réalisateur : Christopher Frank
  • Scénaristes : Christopher Frank
  • Production : Albina Films, Mondex Films, TF1 Films Production
  • Distribution : GEF-CCFC

Présence de la région Grand Est dans le film : scènes à Vittel (Vosges).

 

Synopsis : Michel et Josépha sont sur la pente inexorable de la séparation. Actrice dans des films médiocres, Josépha part sur un tournage à Vittel. Elle y rencontre Régis, avec qui elle envisage de refaire sa vie. Mais Michel réapparaît, avec le rôle de sa vie : Macbeth. Sa passion pour son métier entraînera Josepha à rester avec lui.

La vie et rien d’autre

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1989
  • Casting : Philippe Noiret, Sabine Azéma
  • Réalisateur : Bertrand Tavernier
  • Scénaristes : Jean Cosmos et Bertrand Tavernier
  • Production : Hachette Première, AB Films, Little Bear et Films A2
  • Distribution : UGC

  • Synopsis :

    1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d’origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d’information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irène, Alice, le commandant se croisent, s’affrontent et finalement apprennent à se connaître…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Verdun (Meuse) : le théâtre, la préfecture, les rues du centre-ville et la Citadelle
  • scène à Thonnance-les-Moulins (Haute-Marne) : le tunnel
  • scène à Dommartin-le-Franc  (Haute-Marne)
  • scène à Epizon (Haute-Marne)
  • scène à Dugny-sur-Meuse (Meuse) : l’église
  • scènes au château de Vitry-la-ville (Marne)
  • produits régionaux : le journal Le Réveil de la Meuse,  l’alcool de mirabelle, une bouteille de champagne Mercier (Épernay)
  • mentions sonores : “Vittel” (Vosges), “la Citadelle de Verdun” (Meuse), « Il a fait la Champagne, l’Alsace, Verdun », Reims (Marne), les hauts-fourneaux de Thionville », « champagne », la ligne « Maginot »
  • mention écrite : ardoise dans la gare « le train de Saint-Dié » (Vosges), « Est » sur un Wagon de train, sur la casquette et l’uniforme d’un employé ferrovière, « Villotte » (Vosges) sur un chariot

Dans le film, le théâtre de Verdun est transformé en service de l’armée dirigé par le commandant Dellaplane (Philippe Noiret), chef du bureau des recherches militaires chargé d’éclaircir les disparitions et de donner une identité aux blessés qui ont perdu la mémoire. Un Verdun de 1920, en pleine reconstruction au terme de la Première Guerre mondiale et de l’enfer de la plus célèbre bataille de son histoire.

Lors d’un dîner, le commandant Delaplane et Irène De Courtil dégustent une coupe de champagne Mercier. La bouteille est posée sur la table entre eux.

Retrouvez la Masterclass au lycée avec Bertrand Tavernier autour de « La vie et rien d’autre« .

Philippe Noiret et Sabine Azéma ont tourné dans « La Vie et rien d’autre » de Bertrand Tavernier. Sorti en 1989 il a été filmé en partie dans la Cité de la Paix. Photo DR

Bertrand Tavernier sur le tournage à Verdun. Est Républicain

Le film a obtenu plusieurs récompenses : César 1990 du meilleur acteur pour Philippe Noiret, César de la meilleure musique pour Oswald d’Andrea, Prix du cinéma européen en 1990 – Prix Spécial du Jury et Meilleur acteur pour Philppe Noiret, BAFTA 1990 – Meilleur film en langue étrangère.

Un Amour de pluie

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1973
  • Casting : Romy Schneider, Bénédicte Bucher, Nino Castelnuovo
  • Réalisateur : Jean-Claude Brialy
  • Scénaristes : Jean-Claude Brialy
  • Production : Lira films, Trae, Terra filmkunst
  • Distribution : StudioCanal, Astro Distribution

  • Synopsis :

    Une mère et sa fille de 15 ans, partent en cure pour leurs vacances. La mère tombe sous le charme d’un Italien, Giovanni, tandis que sa fille s’amourache du cuisinier de l’hôtel, Georges.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Vittel (Vosges)
  • scène à Domrémy-la-Pucelle (Vosges) : la fontaine des Fiévreux
  • scène à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) : la Croix de Lorraine
  • plan à Vézelise (Meurthe-et-Moselle) : l’hôtel de la Pucelle
  • produits régionaux : le journal L’Est Républicain et la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • mentions écrites : la pancarte promotionnelle pour la visite de Colombey-les-Deux-Églises, le panneau d’entrée de la ville de Colombey-les-Deux-Églises et l’enseigne de la boutique « À la Croix de Lorraine » (Haute-Marne), l’affiche pour le cinéma de Vittel, le panneau d’entrée de la ville de Domrémy-la-Pucelle, les plaques d’immatriculation 88 (Vosges) et le panneau routier en direction de Verdun (Meuse)
  • mention sonore : « Oh tu sais Colombey… Mais les Vosges c’est pas mal. Le lac me fascine… »

Elizabeth (Romy Schneider) et sa fille Cécile (Bénédicte Bucher) passent leurs vacances à Vittel. Elles profitent de leur temps libre pour visiter la région, ensemble ou chacune accompagnée de leur amour estival. Parmi les visites les plus marquantes, Cécile et Georges (Mehdi El Glaoui) se rendent à Domrémy-la-Pucelle (Vosges) et passent un moment à la Fontaine des Fièvreux ; Elizabeth et Cécile s’arrêtent devant la Croix de Lorraine avant de boire un verre dans un bar de Colombey-les-Deux-Églises.

Le film « Un amour de pluie », réalisé par Jean-Claude Brialy et qui mettait en scène Romy Schneider, entre autres, a été tourné à Vittel entre juin et septembre 1973. Document fourni par la Maison du patrimoine de Vittel.

Romy Schneider sur le tournage du film.

Vosges Matin, 29 décembre 2020 : https://www.vosgesmatin.fr/culture-loisirs/2020/12/29/romy-schneider-a-vittel-pour-le-tournage-d-un-amour-de-pluie

« Romy Schneider est sans nul doute l’une des comédiennes les plus emblématiques de sa génération. Entre juin et septembre 1973, elle se retrouve à Vittel pour le tournage du film de son ami et confident Jean-Claude Brialy « Un amour de pluie ». À l’invitation de Gilbert Trigano, l’actrice occupera la suite 223 du Grand Hôtel de Vittel, spécialement aménagée à son attention. Lorsque Romy arrive à Vittel en juin 1973, son moral est loin d’être au beau fixe. L’actrice sort du tournage du film « Le train » de Pierre Gragnier-Deferre. Tout juste séparée d’Harry Meyen, le père de son fils David, qui disparaîtra dans des circonstances tragiques quelques années plus tard, la comédienne est au plus bas. L’irrésistible attraction qui la pousse dans « Le train » vers son partenaire Jean-Louis Trintignant s’est transmise au-delà de l’écran. Mais l’acteur est marié à Nadine et ne veut pas s’afficher. Une fois encore, Romy tombe de haut. Brialy lui propose alors de venir tourner à Vittel pour qu’elle se repose et lui remonter le moral, tout en la prévenant que ce ne sera pas le film de sa vie. Dans le film, Romy Schneider incarne une touriste accompagnée de sa fille Cécile. Les deux femmes passent leurs vacances à Vittel et en profitent pour visiter la région. C’est à Vittel que Romy tombe alors sous le charme du charismatique Nino Castelnuovo, le héros des « Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy, tandis que sa fille tombe amoureuse de Georges, cuisinier au Grand Hôtel. Merveilleuse carte postale pour la Région, le projet est porté par Brialy, très attaché à Vittel, et qui aime y séjourner. Dans la cité thermale, Romy retrouve son sourire et la paix intérieure. Habillée par Yves Saint-Laurent, l’actrice est tout au long du film de blanc vêtue, une immense capeline soulignant son regard d’une élégance rare. Seule exception, une robe noire, parti pris esthétique voulu par le réalisateur, celle dans laquelle Romy tourbillonne sur l’escalier du Grand Hôtel, une coupe de champagne à la main. »