Lors d’une violente dispute de couple entre Alexandre et sa femme Juliette, celle-ci fait une chute accidentelle dans un ravin et est tuée sur le coup. Un violent orage pendant la nuit qui suit l’accident provoque une coulée de boue qui recouvre le corps sans vie de Juliette. Alexandre pense se rendre à la police pour expliquer le caractère accidentel de la mort de Juliette. Sa fille Lison décide de l’aider à prouver son innocence aux policiers. L’événement est pour elle l’occasion de se rapprocher de son père qui s’était depuis toujours montré distant.
Présence de la région Grand Est dans le film :
tournage dans les Vosges
scènes tournées à Gérardmer : angle de la rue Lucienne et Charles de Gaulle, place des Déportés, bord du lac
scènes tournées à la Bresse, au Valtin, à Epinal et sur la route des Crêtes (Vosges)
José Garcia et André Dussollier endossent les rôles principaux dans « Le torrent », le nouveau film de la réalisatrice Anne Le Ny. Le long-métrage est produit par la société Move Movie. Les premiers noms de l’affiche laissent augurer une fiction à succès : les rôles principaux ont été confiés à José Garcia et André Dussollier.
Les équipes ont filmé des scènes dans des lieux situés dans le cœur de Gérardmer. Des scènes se déroulent également à l’intérieur et à l’extérieur d’une maison située sur les hauteurs de Gérardmer mais aussi dans une entreprise gérômoise et au bord du lac.
Le tournage a investi d’autres lieux vosgiens : La Bresse, Le Valtin, Epinal, la route des Crêtes.
Casting : Juliette Binoche, Noémie Lvovsky, Marie Zabukovec, Yolande Moreau
Réalisateur : Martin Provost
Scénaristes : Martin Provost, Séverine Werba
Production : Les Films du Kiosque
Distribution : Memento Films Distribution
Synopsis :
Depuis des années, l’école ménagère de Bitche, en Alsace, se donne pour mission de former ses jeunes élèves à devenir des femmes au foyer idéales. C’est la loi de l’époque : se marier et être au service d’un homme. À la veille des événements de mai 68, Paulette Van Der Beck, la directrice, secondée par sa belle-sœur Gilberte et sœur Marie-Thérèse, va voir toutes ses certitudes vaciller à la mort de son mari. Elle retrouve alors André, son premier grand amour…
Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est. Le logo Grand Est apparaît avant le début du générique du film.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes dans les Vosges : Routes des Crêtes, La Bresse
scènes dans le Haut-Rhin : Hunawihr et Bergheim
mentions écrites : Boersch en Alsace, Forbach, cristallerie de Saint-Louis, plaque d’immatriculation 67 (voiture et bus), Banque Alsacienne de Crédit sur la façade du bâtiment, Ohnenheim sur Rhin sur le flanc de l’autobus, carte routière des Vosges avec mention d’Epinal, Dompaire, Bruyères, Plombières, Vittel, Contrexéville, Darney
mentions sonores : « Alsace », « Forbach », la « cristallerie de Saint-Louis », « Strasbourg », « schnaps », « Strasbourg », « route de Lispach », « Le Hohneck », « Le Haut de Falimont », « choucroute », « strudel », « Jeanne d’Arc »
placement de produit : Le journal Les Dernières Nouvelles d’Alsace, la vaisselle en faïence de Lunéville, le schnaps, la choucroute, strudel
La majeure partie du tournage s’est déroulé en Ile-de-France, dans le décor du pensionnat pour jeunes filles, et les quelques autres décors intérieurs. Cependant, l’histoire du film prend place en Alsace, où la production est donc naturellement venue tourner les séquences extérieures pour mettre en avant certains atouts des paysages lorrains du côté de La Bresse et de deux villages alsaciens. Unawihr et Bergheim ont ainsi accueilli le tournage deux jours chacun pour ces quelques séquences d’extérieur qui viennent ponctuer le film.
Au tout début du film, un texte défile qui situe le contexte : l’action se déroule en Alsace « Boersch en Alsace, charmante bourgade célèbre pour ses remparts, ses vignobles et son fameux strudel ».
On voit à l’image des maisons à colombages et les forêts vosgiennes.
Dans le film, un personnage dit à une élève de se taire car il est interdit de parler alsacien . De plus, beaucoup de noms des élèves sont à consonance alsacienne.
Le mari de la directrice lit les Dernières Nouvelles d’Alsace (même si la monstration à l’image n’est pas complète – on ne lit pas clairement » d’Alsace »).
Pendant tout le film, les personnages mangent dans de la vaisselle en faïence de Lunéville.
Les spécialités culinaires alsaciennes sont aussi présentes dans le film. Par exemple, quand la directrice et son amant sont au restaurant, on leur sert une choucroute « bien de chez nous » qu’ils n’ont pas commandé et qui se trouve entre eux. Également, suspendu à une gouttière en train de se détacher, l’amant de la directrice qui essaie de la rejoindre lui donne la recette du strudel, apfel strudel pour lui prouver qu’il sait cuisiner et cela lui permet d’oublier sa peur.
Enfin, on voit une carte partant d’Alsace pour aller à Paris au moment du départ au salon des arts ménagers à Paris.
« Avec Séverine (Werba, la co-scénariste) nous avons très vite pensé à l’Alsace parce que c’est une région qui a beaucoup souffert de la Seconde Guerre mondiale. Une région éloignée, sauvage, comme l’était la Bretagne de mon enfance. »
« La Bonne Épouse pour moi n’est pas qu’une comédie, ou disons que c’est une comédie qui traite de choses sérieuses, l’émancipation des femmes. Paulette, directrice de l’école ménagère Van Der Beck, est coincée dans son propre rôle, puisque ce qu’elle enseigne n’est plus valable. En face d’elle, ses élèves commencent à affirmer leurs désirs. Elles veulent vivre pour elles-mêmes. Et quand Paulette retrouve son premier amour, elle est à son tour ébranlée par toutes ces forces qu’elle a réprimées en elle. C’est pourquoi la plupart des scènes avec André se passent en pleine nature, hors du carcan de son environnement très hiérarchisé. Je me rends compte, sans que ce soit vraiment conscient, que dans mes films la nature finit toujours par tenir une place particulière, ce n’est pas un simple décor. J’aime ces représentations qui relativisent le rôle de l’individu en lui donnant une position minuscule dans des paysages immenses, que ce soit chez Sempé, Hokusaï, ou Jérôme Bosch. Face au cosmos nos petits égos se réduisent à pas grand-chose, des particules. » Propos de Martin Provost – dossier de presse
DNA – 30 août 2019 (https://www.dna.fr/edition-de-colmar/2019/08/30/bergheim-sur-grand-ecran) : « La maison Schutzger, rue de la poudrière à Bergheim a fait partie d’une autre dimension pendant quelques jours. Pour les besoins du film de Martin Provost, La bonne épouse , la vieille demeure est devenue le temps de quelques jours, un bar épicerie des années 60. L’action se situe en Alsace, où les écoles ménagères formaient les femmes à devenir de bonnes épouses selon les critères alors en vigueur. Avec des premiers rôles importants comme Juliette Binoche, Yolande Moreau et Edouard Baer. Hélas aucun d’eux n’a été vu à Bergheim où ont été tournées certaines des dernières scènes du film.
Après quelques prises à Hunawihr, prévues vendredi et samedi, l’équipe présente, soit près de 50 techniciens et 6 comédiennes, s’éparpillera vers de nouveaux horizons. Une équipe qui s’est montrée ravie de l’accueil qui lui a été fait, de la mise à disposition de salles et de lieux de stockage. Il faut dire que la place centrale a été bloquée pendant une semaine, que le montage des décors s’est fait durant 15 jours dans l’ancienne caserne des pompiers, que la salle des votes est devenue salle de maquillage et que le point I s’est fait QG de l’opération. Peu de figurants ont été pris pour ces courtes scènes, Jean-Jacques Pfeiffer, Francis Kubler et Jean-Claude Flecher ont joué aux cartes dans l’épicerie sous la direction du metteur en scène. « Il faut être patient, dit Jean-Jacques, nous étions prêts en costume à 9 h du matin mais notre scène n’a été tournée que dans l’après-midi ». Une belle expérience pour lui qui a apprécié l’ambiance sympathique et hors du commun. »
Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l’irruption dans son existence de l’insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre.
« Pour moi, il y avait un peu une mythologie autour de Plombières, ma grand-mère me disait qu’elle avait vu un jour Jacques Brel au casino. En repérage, j’avais l’impression d’entrer dans le décor du film.
Dès le début du l’écriture du scénario, il était évident pour moi de tourner dans les Vosges. »
Erwan Le Duc, réalisateur du film
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Plombières-les-bains (Vosges) : rues du centre-ville
scènes au Lac des Corbeaux, à la Bresse (Vosges)
scènes dans la forêt des Vosges
le blason de la Lorraine sur l’uniforme des gendarmes
mentions écrites : Livo, lignes vosgiennes, sur le flanc d’un autobus ; panneaux indicateurs (dans Plombières les bains) mentionnant les directions du Val d’Ajol (88), Vesoul (Haute-Saône), Saint-Loup (Haute-Saône), Remiremont (88) ; plaque d’immatriculation de voiture avec numéro 88 ; inscription « classe Basse/Rupt Gerbamont »
mention sonore : « (la) radio des Vosges »
spécialité culinaire : tartines à la confiture de myrtille
Le film a été entièrement tourné à Plombière-les-bains et aux alentours (Vosges). Le Lac des Corbeaux bénéficie d’une belle présence à l’image et constitue également l’arrière-plan de l’affiche du film.
Par ailleurs, le blason de la Lorraine, cousu sur l’uniforme des gendarmes, est vu à plusieurs reprises tout au long du film. Ce placement visuel contextualise l’action diégétique.
Ancrage géographique est appuyé également par des références au territoires : les personnages mangent des tartines à la confiture de myrtilles et une scène montre la reconstitution des scènes de guerre de la seconde Guerre Mondiale.
Pour l’anecdote, sur une enveloppe postale, il y a une mention pour le « Lycée Notre Dame de la Persévérance à Colmar », adresse qui n’existe pas dans la réalité.
Ce film a bénéficié du soutien du Conseil départemental des Vosges, ainsi que de la Communauté d’agglomérations d’Epinal membre du réseau PLATO (en partenariat avec le CNC), du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), ainsi que de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est.
Perdrix a entièrement été tourné dans les Vosges : Communauté d’Agglomération d’Épinal, La Bresse, Plombière-les-Bains, Gérardmer.
Casting : India Hair, Julie Depardieu, Yolande Moreau
Réalisateur : Éric Gravel
Scénaristes : Éric Gravel
Production : Novoprod, Cinéfeel Prod, Vamonos Films, Anaphi Invest
Distribution : Le pacte
Synopsis :
L’histoire d’une jeune ouvrière psychorigide dont le seul repère dans la vie est son travail. Lorsqu’elle apprend que son usine fait l’objet d’une délocalisation sauvage, elle accepte, au grand étonnement de l’entreprise, de poursuivre son boulot en Inde. Accompagnée de deux collègues, elle va entreprendre un absurde périple en voiture jusqu’au bout du monde, périple qui se transformera en une improbable quête personnelle.
« Les Vosges nous ont plu pour ça, parce qu’il y avait un côté suisse, un côté allemand. On va faire quelques scènes supposées se passer en Allemagne et en Suisse. Ça nous aide à créer le voyage. »
Éric Gravel, propos recueillis par France Bleu, 9 octobre 2015
« L’équipe avait repéré un site assez loin du village. Le temps pressait. On a finalement filmé la scène dans une ferme au bout de la rue où se trouvait le château. C’était très sympa car de nombreux habitants y ont assisté. »
Gaëlle Ruffier (productrice), propos recueillis par l’Est Républicain, 8 août 2016
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Naix-aux-Forges (Meuse) : le Château de la Raffe
scène à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) : le restaurant 66,
scène à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Domaine de l’Asnée
scène à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la maison de retraite Sainte Famille
scène à Pierre-la-Treiche (Meurthe-et-Moselle)
scène à la Bresse (Vosges)
scène à Gérardmer (Vosges) : le lac
mention sonore : « Mulhouse » (Haut-Rhin)
mention visuelle : plaque d’immatriculation 54 (sur un tracteur)
Dans ce long-métrage, la Lorraine prête ses décors naturels à des scènes censées se dérouler en Allemagne, en Suisse et en Pologne. C’est la magie du cinéma ! À titre d’exemple, le lac de Gérardmer (Vosges) rappellera dans le film le lac Léman en Suisse. Plusieurs scènes de ce « road movie au féminin » ont été tournées dans la cour du château de la Raffe, notamment celle où le patron d’une multinationale qui délocalise ses emplois en Inde est malmené et se retrouve groggy dans une brouette pleine de feuilles d’automne.
Production : Belles rives productions, Société Nouvelle de Cinématographie
Distribution : Société Nouvelle de Cinématographie
Synopsis :
Hector Valentin revient dans ses Vosges natales hériter de la scierie familiale. Il embauche plusieurs repris de justice sans se soucier de Therraz, l’homme fort de la vallée.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Gérardmer (Vosges) : Mairie, l’hôtel de la Jamagne, le café Abraham, et la scierie du Haut Fer au lieu-dit La Clairière de Cellet
scènes à La Bresse, Saint-Dié, Bertrichamps, Val-et-Châtillon, Le Haut-du-Tôt et Vagney (Vosges)
produit : affiche pour la bière de Champigneulles dans le bar, bouteilles de bière de Champignueules, bouteille d’eau de Vittel dans le bar
mentions sonores : « les Vosges », C’est vous qui arrivez de Mulhouse (Alsace), « Plombière-les-bains »
Le film a entièrement été tourné dans les Vosges et l’équipe du film a séjourné au village de Vagney plusieurs semaines durant l’été 1965. Une scène a particulièrement marqué les esprits : la fête des Bûcherons, place Caritey.
À l’époque, le 14 juin 1965, la foule envahit le village. Selon la presse, 10 000 personnes ont assisté au tournage de cette séquence. Depuis, le film est devenu mythique pour les Vosgiens. En 2015, soit 50 ans après le tournage, ils se mobilisent pour faire revivre la fête des bûcherons. « Les gens se sont complètement approprié ce film et cette histoire. Le thème du roman de José Giovanni est très original et ce côté western vosgien reste aujourd’hui encore très contemporain. Il y a développé des notions comme celles de la réinsertion, du regard du voisin, de l’étranger et l’amitié. Le tournage dirigé par Robert Enrico dans un secteur isolé à Cellet, là où il y avait le haut-fer, cela donne au film un aspect intemporel », raconte Jean-Pascal Voirin, auteur du livre « L’extraordinaire aventure des Grandes Gueules » (Vosges Matin, 24 juin 2015).
Jean-Pascal Voirin a également réalisé en 2012 un documentaire « Le fabuleux destin des Grandes Gueules » consacré au tournage du film, avec des témoignages et de nombreux documents inédits. Vous pouvez trouver son film dans le coffret DVD : « Robert Enrico les années 60 ».
Une telle aventure tournée dans les Hautes-Vosges méritait bien un « making-off ». Les Grandes Gueules ont investi la région de Gérardmer et de Vagney durant 9 semaines, entre mai et juillet 1965. Le témoignage de Marcel Ravel, devenu malgré lui assistant technique d’Enrico durant tout le tournage, et les nombreux documents ( photos et films d’amateur ) inédits présents dans le documentaire « Le fabuleux destin des Grandes Gueules », apportent un éclairage passionnant sur cette aventure. Les Grandes Gueules n’ont pas vieilli, le film est devenu un classique incontournable, témoin d’un cinéma essentiel, à des années lumières du numérique et de la 3D. Les Grandes Gueules et leur fabuleux destin n’ont décidément pas fini de nous étonner et de nous surprendre…
Si le territoire vosgien est placé dans le film, le long-métrage a également marqué les lieux. Par exemple, le café Chevillot a été rebaptisé le café des Grandes Gueules.
Dans deux scènes, le film montre une schlitte : un traîneau qui servait à descendre le bois des montagnes, conduit par un homme sur une voie faite de rondins. Une tradition typiquement vosgienne !
« Jean-Marie Claude, 87 ans, fait partie de ceux à avoir été recrutés comme figurants ou tout simplement à avoir croisé un jour Marie Dubois, Lino Ventura ou bu un coup avec Bourvil sur la place du village. Il était négociant de vin à cette époque et il fournissait le vin (le Saint-Claude) au plateau de tournage.
Négociant de vin à cette époque et sélectionné comme figurant pour les besoins du film, Jean-Marie Claude, 87 ans a fournit le vin (le Saint-Claude) au plateau de tournage. Il explique : « Le film a beaucoup apporté à Vagney. […] Les gens viennent parfois de loin pour voir les lieux du tournage. C’est le seul film qui parle bien des Vosges », estime-t-il. Vosges Matin, juin 2015.