Lors d’une violente dispute de couple entre Alexandre et sa femme Juliette, celle-ci fait une chute accidentelle dans un ravin et est tuée sur le coup. Un violent orage pendant la nuit qui suit l’accident provoque une coulée de boue qui recouvre le corps sans vie de Juliette. Alexandre pense se rendre à la police pour expliquer le caractère accidentel de la mort de Juliette. Sa fille Lison décide de l’aider à prouver son innocence aux policiers. L’événement est pour elle l’occasion de se rapprocher de son père qui s’était depuis toujours montré distant.
Présence de la région Grand Est dans le film :
tournage dans les Vosges
scènes tournées à Gérardmer : angle de la rue Lucienne et Charles de Gaulle, place des Déportés, bord du lac
scènes tournées à la Bresse, au Valtin, à Epinal et sur la route des Crêtes (Vosges)
José Garcia et André Dussollier endossent les rôles principaux dans « Le torrent », le nouveau film de la réalisatrice Anne Le Ny. Le long-métrage est produit par la société Move Movie. Les premiers noms de l’affiche laissent augurer une fiction à succès : les rôles principaux ont été confiés à José Garcia et André Dussollier.
Les équipes ont filmé des scènes dans des lieux situés dans le cœur de Gérardmer. Des scènes se déroulent également à l’intérieur et à l’extérieur d’une maison située sur les hauteurs de Gérardmer mais aussi dans une entreprise gérômoise et au bord du lac.
Le tournage a investi d’autres lieux vosgiens : La Bresse, Le Valtin, Epinal, la route des Crêtes.
Raoul Kraft vit seul dans son exploitation forestière. Un matin, il apprend la mort de son fils de dix-huit ans dans un accident de voiture. Un drame de la route, un accident banal, conclut la gendarmerie. Mais une jeune femme, Diane, arrive de Paris pour lui révéler des informations troublantes. Cet acci-dent n’en est peut-être pas un. Elle parle de laboratoires pharmaceutiques, de médicaments expérimentaux. Son fils participait à un protocole médical. Il testait un nouveau médicament, les effets secondaires pourraient être à l’origine de sa mort. Kraft a du mal à y croire, mais décide de monter à Paris pour en savoir plus. La suite des événements semble donner raison à la jeune altermondialiste. Poursuites, agressions physiques, coups de feu, ils doivent prendre la fuite… sans pour autant abandonner leur enquête. Avec l’aide de Diane, Kraft va quitter le monde simple qui est le sien pour celui du «Nouveau Protocole». Un monde où la vérité n’est jamais là où on l’attend.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Scènes tournées dans les Vosges : Gérardmer
Dans le film, Clovis Cornillac inerprête un un bûcheron vosgien. «C’était un personnage plutôt taiseux, dur au mal, il lui arrive un drame et là tout va basculer ; c’est un type très sensible, très pudique, qui fait pas de sketch, on n’arrive pas à savoir ce qu’il y a dedans», dit-il. » Ces scènes ont été tournées à Gérardmer.
« Pour les Vosges, j’aurais souhaité plus de neige, mais réchauffement climatique oblige, on a tourné en T-shirt ! » dossier de presse
« Ça m’amusait aussi ce paradoxe de vouloir faire un thriller qui va très vite avec un personnage principal qui est un homme plutôt lent. Kraft, avec son côté bûcheron des Vosges, est un montagnard qui prend son temps, et en fait, il doit courir en permanence après une réalité qui lui échappe. La réalité de l’enquête et de sa quête personnelle.» dossier de presse
« Le tournage du film démarre le 19 février 2007, dans le département des Vosges. Dix semaines sont prévues pour filmer l’ensemble des plans dont deux en Alsace et huit à Paris » wikipédia
Pierre Perdrix vit des jours agités depuis l’irruption dans son existence de l’insaisissable Juliette Webb. Comme une tornade, elle va semer le désir et le désordre dans son univers et celui de sa famille, obligeant chacun à redéfinir ses frontières, et à se mettre enfin à vivre.
« Pour moi, il y avait un peu une mythologie autour de Plombières, ma grand-mère me disait qu’elle avait vu un jour Jacques Brel au casino. En repérage, j’avais l’impression d’entrer dans le décor du film.
Dès le début du l’écriture du scénario, il était évident pour moi de tourner dans les Vosges. »
Erwan Le Duc, réalisateur du film
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Plombières-les-bains (Vosges) : rues du centre-ville
scènes au Lac des Corbeaux, à la Bresse (Vosges)
scènes dans la forêt des Vosges
le blason de la Lorraine sur l’uniforme des gendarmes
mentions écrites : Livo, lignes vosgiennes, sur le flanc d’un autobus ; panneaux indicateurs (dans Plombières les bains) mentionnant les directions du Val d’Ajol (88), Vesoul (Haute-Saône), Saint-Loup (Haute-Saône), Remiremont (88) ; plaque d’immatriculation de voiture avec numéro 88 ; inscription « classe Basse/Rupt Gerbamont »
mention sonore : « (la) radio des Vosges »
spécialité culinaire : tartines à la confiture de myrtille
Le film a été entièrement tourné à Plombière-les-bains et aux alentours (Vosges). Le Lac des Corbeaux bénéficie d’une belle présence à l’image et constitue également l’arrière-plan de l’affiche du film.
Par ailleurs, le blason de la Lorraine, cousu sur l’uniforme des gendarmes, est vu à plusieurs reprises tout au long du film. Ce placement visuel contextualise l’action diégétique.
Ancrage géographique est appuyé également par des références au territoires : les personnages mangent des tartines à la confiture de myrtilles et une scène montre la reconstitution des scènes de guerre de la seconde Guerre Mondiale.
Pour l’anecdote, sur une enveloppe postale, il y a une mention pour le « Lycée Notre Dame de la Persévérance à Colmar », adresse qui n’existe pas dans la réalité.
Ce film a bénéficié du soutien du Conseil départemental des Vosges, ainsi que de la Communauté d’agglomérations d’Epinal membre du réseau PLATO (en partenariat avec le CNC), du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), ainsi que de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est.
Perdrix a entièrement été tourné dans les Vosges : Communauté d’Agglomération d’Épinal, La Bresse, Plombière-les-Bains, Gérardmer.
Martin Clément, né Marvin Bijou, a fui. Il a fui son petit village des Vosges. Il a fui sa famille, la tyrannie de son père, la résignation de sa mère. Il a fui l’intolérance et le rejet, les brimades auxquelles l’exposait tout ce qui faisait de lui un garçon «différent». Envers et contre tout, il s’est quand même trouvé des alliés. D’abord, Madeleine Clément, la principale du collège qui lui a fait découvrir le théâtre, et dont il empruntera le nom pour symbole de son salut. Et puis Abel Pinto, le modèle bienveillant qui l’encouragera à raconter sur scène toute son histoire. Marvin devenu Martin va prendre tous les risques pour créer ce spectacle qui, au-delà du succès, achèvera de le transformer.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes dans les Vosges : Xertigny, Gérardmer et Épinal
C’est dans les Vosges qu’Anne Fontaine, la réalisatrice franco-luxembourgeoise, a choisi de tourner « Marvin », son nouveau film adapté du best-seller « En finir avec Eddie Bellegueule ». Paru aux Éditions du Seuil en février 2014, le premier roman d’Edouard Louis, histoire universelle, véritable coup de poing littéraire, a été vendu à trente mille exemplaires. Le livre a été traduit dans le monde entier..
Le tournage commence au collège Camille-Claudel de Xertigny. Le CDI de l’établissement a été muté en bureau de production. Une trentaine de figurants, quasiment tous collégiens dans l’établissement, jouent la comédie. Jean-Luc Brézillon, principal du collège, fait des va-et-vient entre l’entrée et la salle de classe. Ce dernier a lui-même été recruté par l’équipe du film pour jouer un rôle. « C’est une petite apparition. Je suis le principal du collège et je viens présenter ma remplaçante aux élèves car je vais quitter l’établissement», confie-t-il. Après cette étape xertinoise, le tournage se poursuit à Épinal.
À la fin des années 50 à Châteauroux, Rachel, modeste employée de bureau, rencontre Philippe, brillant jeune homme issu d’une famille bourgeoise. De cette liaison passionnelle mais brève naîtra une petite fille, Chantal. Philippe refuse de se marier en dehors de sa classe sociale. Rachel devra élever sa fille seule. Peu importe, pour elle Chantal est son grand bonheur, c’est pourquoi elle se bat pour qu’à défaut de l’élever, Philippe lui donne son nom. Une bataille de plus de dix ans qui finira par briser sa vie et celle de sa fille.
« L’équipe a découvert à Gérardmer un « décor merveilleux. » » Vosges Matin, 4 juillet 2017
« Les membres de l’équipe sont ravis du décor qu’ils ont découvert ici. Pour la plupart d’entre eux, ils ne connaissaient pas la région »
Un des figurants, Vosges Matin, 5 juillet 2017
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Géradmer (Vosges), le lac, le ponton et le Lido
scènes à Reims (Marne) : notamment la médiathèque Falala
scènes tournées à Verzy (Marne) : sites des faux
L’action se déroule sur le ponton du Lido et certaines scènes sont tournées sur le lac à bord de pédalos des années 50/60. Sur l’affiche, en arrière-plan de l’image, nous voyons le lac de Gérardmer, lieu primordial dans le film.
« Le lac est un décor de cinéma. Virginie Efira et Niels Schneider y ont tourné des scènes pour Un amour impossible le film de Catherine Corsini ; José Garcia y apparaît dans Le Torrent réalisé par Anne Le Ny et l’épisode de Capitaine Marleau tourné à Gérardmer avait pour joli fond le lac sous ses jours un peu sombres. Car le lac de Gérardmer est multifacette, à la fois urbain et sauvage, lieu de convergence des nageurs, des flâneurs, des rêveurs, des athlètes et des esthètes. » Philippe Cuny, « 100 lieux remarquables à (re)découvrir près de chez vous », L’Est Républicain, novembre 2021
Casting : Marc Zinga, Alexandra Lamy, Pierre Deladonchamps
Réalisateur : Gabriel Le Bomin
Scénaristes : Gabriel Le Bomin
Production : Vertigo Productions, France 3 Cinéma, La Vérité Production
Distribution : Paname Distribution
Synopsis :
Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.
« Cet environnement concret nous donnait la responsabilité d’être fidèles à l’émotion et au message que ce film peut transmettre. Il fallait aussi respecter la mémoire de ceux et celles qui ont vécu cette période et qui la revivront peut-être à travers nous… […] se retrouver sur les lieux mêmes où les choses se sont déroulées a amené un supplément d’âme qui nous aide à rendre cette émotion palpable au spectateur… »
Gabriel Le Bomin (Dossier de presse du film)
« On avait vraiment envie de rester en France pour raconter cette histoire française et d’avoir une vérité des décors et de tourner carrément dans les décors où ça s’est passé »
Gabriel Le Bomin, Est Républicain 12 juin 2017
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Gérardmer, Granges-sur-Vologne, Corcieux, Mandray, Fraize, Épinal, Senones, Rambervillers et au fort d’Uxegney (Vosges)
scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Palais du Gouvernement (extérieur et intérieur), la rue des Écuries, la place Carrière, le parc de la Pépinière, la basilique Saint-Epvre
scène de schlitte, tradition vosgienne à deux reprises dans le film
produit régional : un bocal de mirabelles sur le buffet dans la cuisine de la ferme
mentions écrites : « 52 Bruyères » sur une caisse en bois dans la grange, carte routière des Vosges (on lit Xertigny et le début de Remirmont), « Vendredi 8, le train entrera en gare d’Epinal à 6 heures » sur un carton sorti d’une enveloppe, « fort d’Uxegney » en façade du fort, « Addi Bâ a été exécuté le 18 décembre 1943 à Epinal »
mentions écrites particulières : les listes de noms, d’adresses et professions de personnes juives – Mentions de « La Bresse », « Cornimont », « Faucompière », « La Forge », « Grandvilliers », « Pierrefitte », « Relanges », « Saint Vallois »
mentions sonores : accent vosgien prononcé, « Jeanne d’Arc », « combat dans la Meuse », la mirabelle, la mibne du Thillot, la confiture de myrtilles, le Palais de justice de Nancy
Nos patriotes a été tourné dans les Vosges notamment à Gérardmer, à Granges-sur-Vologne ou à Corcieux. D’ailleurs, de nombreuses scènes du film sont tournées dans la forêt vosgienne : sapins, nuages, brouillard, sous-bois, « maquis de la délivrance », ferme typique isolée… ainsi que dans une scierie.
Pour les scènes de schlittage, très réalistes et filmées à la manière d’un documentaire, les Hattatos (Association de sauvegarde du patrimoine culturel et artisanal) ont participé en initiant l’acteur principal (Marc Zinga) à cette technique ancestrale du massif vosgien.
De nombreuses scènes se déroulent au Fort d’Uxegney dans les Vosges.
Par ailleurs, le film dévoile quelques scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La ville a été choisie pour certains extérieurs et pour le Palais du Gouvernement transformé en Kommandantur.
Lors des préparatifs, Gabriel Le Bomin a également repéré la rue des Écuries, entre la place Carrière et le parc de la Pépinière, pour ses passerelles métalliques ainsi que les rues avoisinant la basilique Saint-Epvre. Pour le réalisateur, c’est un quartier ancien dont le décor n’a pas beaucoup bougé depuis la guerre. Ainsi, ces rues ont accueilli la scène du début du film dans laquelle l’institutrice (Alexandra Lamy) fait savoir au fuyard qu’il ne peut pas errer dans une zone occupée sans papiers. A plusieurs reprises dans le film, les personnages évoquent la région en tant que « zone interdite, région directement annexée au Reich » ou encore en tant que « zone occupée ».
Marie, personnage interprété par Louane, habite rue des écuries, à Nancy. Addi Bâ la rejoint de nuit en traversant la passerelle métallique entre le parc de la Pépinière et la maison.
Casting : India Hair, Julie Depardieu, Yolande Moreau
Réalisateur : Éric Gravel
Scénaristes : Éric Gravel
Production : Novoprod, Cinéfeel Prod, Vamonos Films, Anaphi Invest
Distribution : Le pacte
Synopsis :
L’histoire d’une jeune ouvrière psychorigide dont le seul repère dans la vie est son travail. Lorsqu’elle apprend que son usine fait l’objet d’une délocalisation sauvage, elle accepte, au grand étonnement de l’entreprise, de poursuivre son boulot en Inde. Accompagnée de deux collègues, elle va entreprendre un absurde périple en voiture jusqu’au bout du monde, périple qui se transformera en une improbable quête personnelle.
« Les Vosges nous ont plu pour ça, parce qu’il y avait un côté suisse, un côté allemand. On va faire quelques scènes supposées se passer en Allemagne et en Suisse. Ça nous aide à créer le voyage. »
Éric Gravel, propos recueillis par France Bleu, 9 octobre 2015
« L’équipe avait repéré un site assez loin du village. Le temps pressait. On a finalement filmé la scène dans une ferme au bout de la rue où se trouvait le château. C’était très sympa car de nombreux habitants y ont assisté. »
Gaëlle Ruffier (productrice), propos recueillis par l’Est Républicain, 8 août 2016
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Naix-aux-Forges (Meuse) : le Château de la Raffe
scène à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) : le restaurant 66,
scène à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Domaine de l’Asnée
scène à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la maison de retraite Sainte Famille
scène à Pierre-la-Treiche (Meurthe-et-Moselle)
scène à la Bresse (Vosges)
scène à Gérardmer (Vosges) : le lac
mention sonore : « Mulhouse » (Haut-Rhin)
mention visuelle : plaque d’immatriculation 54 (sur un tracteur)
Dans ce long-métrage, la Lorraine prête ses décors naturels à des scènes censées se dérouler en Allemagne, en Suisse et en Pologne. C’est la magie du cinéma ! À titre d’exemple, le lac de Gérardmer (Vosges) rappellera dans le film le lac Léman en Suisse. Plusieurs scènes de ce « road movie au féminin » ont été tournées dans la cour du château de la Raffe, notamment celle où le patron d’une multinationale qui délocalise ses emplois en Inde est malmené et se retrouve groggy dans une brouette pleine de feuilles d’automne.
Production : Canal +, Pan Européeenne, Take one, Toute première fois
Distribution : Pan Européenne Distribution
« Le cinéma français a toujours du mal à représenter la province et j’aime tourner là-bas, comme je l’ai fait dans les Vosges pour Baise-moi ».
Virginie Despentes (Dossier de presse officiel du film Bye Bye Blondie)
Présence de la région Grand Est dans le film :
scène au Val-d’Ajol (Vosges) : le Centre Auto Val Pneus
scène aux alentours du lac de Gérardmer (Vosges)
mention sonore : « Je nous trouve bien loin des Vosges en ce moment. Faudra penser à y être pour le 13 »
Une partie du film Baise-moi se situe dans le département des Vosges. Originaire de la région, la réalisatrice apprécie de filmer des paysages qui lui sont familiers.
Le climax du film a lieu en Lorraine : Manu (Raffaëla Anderson) entre dans le Centre Auto Val Pneus pour braquer l’établissement. Mais le gérant, armé, la prend par surprise et lui tire dessus. Restée à l’extérieur, Nadine (Karen Bach) accourt et tue le responsable du garage. Mortellement touchée, Manu est transportée par son binôme sur les rives du lac de Gérardmer où elle décède. Nadine se retrouve seule et désespérée. Elle envisage de se suicider mais finit par se faire arrêter. En arrière-plan de la scène finale, le lac paisible et ses hauts sapins verts, immuables.
Synopsis : Nadine et Manu sont deux filles dingues, appliquées au possible, voire perfectionnistes. Elles ont plusieurs points communs : le sexe extrême, la drogue, la bière et la gâchette. Elles arrangent les problèmes à coups de flingue et gare à ceux qui se mettent sur leur passage !
Production : Belles rives productions, Société Nouvelle de Cinématographie
Distribution : Société Nouvelle de Cinématographie
Synopsis :
Hector Valentin revient dans ses Vosges natales hériter de la scierie familiale. Il embauche plusieurs repris de justice sans se soucier de Therraz, l’homme fort de la vallée.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Gérardmer (Vosges) : Mairie, l’hôtel de la Jamagne, le café Abraham, et la scierie du Haut Fer au lieu-dit La Clairière de Cellet
scènes à La Bresse, Saint-Dié, Bertrichamps, Val-et-Châtillon, Le Haut-du-Tôt et Vagney (Vosges)
produit : affiche pour la bière de Champigneulles dans le bar, bouteilles de bière de Champignueules, bouteille d’eau de Vittel dans le bar
mentions sonores : « les Vosges », C’est vous qui arrivez de Mulhouse (Alsace), « Plombière-les-bains »
Le film a entièrement été tourné dans les Vosges et l’équipe du film a séjourné au village de Vagney plusieurs semaines durant l’été 1965. Une scène a particulièrement marqué les esprits : la fête des Bûcherons, place Caritey.
À l’époque, le 14 juin 1965, la foule envahit le village. Selon la presse, 10 000 personnes ont assisté au tournage de cette séquence. Depuis, le film est devenu mythique pour les Vosgiens. En 2015, soit 50 ans après le tournage, ils se mobilisent pour faire revivre la fête des bûcherons. « Les gens se sont complètement approprié ce film et cette histoire. Le thème du roman de José Giovanni est très original et ce côté western vosgien reste aujourd’hui encore très contemporain. Il y a développé des notions comme celles de la réinsertion, du regard du voisin, de l’étranger et l’amitié. Le tournage dirigé par Robert Enrico dans un secteur isolé à Cellet, là où il y avait le haut-fer, cela donne au film un aspect intemporel », raconte Jean-Pascal Voirin, auteur du livre « L’extraordinaire aventure des Grandes Gueules » (Vosges Matin, 24 juin 2015).
Jean-Pascal Voirin a également réalisé en 2012 un documentaire « Le fabuleux destin des Grandes Gueules » consacré au tournage du film, avec des témoignages et de nombreux documents inédits. Vous pouvez trouver son film dans le coffret DVD : « Robert Enrico les années 60 ».
Une telle aventure tournée dans les Hautes-Vosges méritait bien un « making-off ». Les Grandes Gueules ont investi la région de Gérardmer et de Vagney durant 9 semaines, entre mai et juillet 1965. Le témoignage de Marcel Ravel, devenu malgré lui assistant technique d’Enrico durant tout le tournage, et les nombreux documents ( photos et films d’amateur ) inédits présents dans le documentaire « Le fabuleux destin des Grandes Gueules », apportent un éclairage passionnant sur cette aventure. Les Grandes Gueules n’ont pas vieilli, le film est devenu un classique incontournable, témoin d’un cinéma essentiel, à des années lumières du numérique et de la 3D. Les Grandes Gueules et leur fabuleux destin n’ont décidément pas fini de nous étonner et de nous surprendre…
Si le territoire vosgien est placé dans le film, le long-métrage a également marqué les lieux. Par exemple, le café Chevillot a été rebaptisé le café des Grandes Gueules.
Dans deux scènes, le film montre une schlitte : un traîneau qui servait à descendre le bois des montagnes, conduit par un homme sur une voie faite de rondins. Une tradition typiquement vosgienne !
« Jean-Marie Claude, 87 ans, fait partie de ceux à avoir été recrutés comme figurants ou tout simplement à avoir croisé un jour Marie Dubois, Lino Ventura ou bu un coup avec Bourvil sur la place du village. Il était négociant de vin à cette époque et il fournissait le vin (le Saint-Claude) au plateau de tournage.
Négociant de vin à cette époque et sélectionné comme figurant pour les besoins du film, Jean-Marie Claude, 87 ans a fournit le vin (le Saint-Claude) au plateau de tournage. Il explique : « Le film a beaucoup apporté à Vagney. […] Les gens viennent parfois de loin pour voir les lieux du tournage. C’est le seul film qui parle bien des Vosges », estime-t-il. Vosges Matin, juin 2015.