Par amour

  • Nationalité : Française
  • Année de production : 2023
  • Casting : Cécile de France, Darius Zarrabian
  • Réalisateur : Elise Otzenberger
  • Scénaristes : Elise Otzenberger
  • Production : Mamma Roman
  • Distribution : Tandem

  • Synopsis :
    Sarah, la quarantaine, est au bord du burn out. Ses fils de 9 et 5 ans lui prennent tout son temps, son mari étant constamment en déplacement professionnel. Après avoir disparu le temps de quelques minutes à la plage, Simon devient étrange. Il passe des heures dans son bain et cherche le contact avec l’eau à la moindre occasion. La vie de Sarah va changer, lorsque son fils va lui avouer la vérité…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Le tournage s’est déroulé à Metz (Moselle) : des scènes ont été tournées dans la rue des Jardins

La fille d’Albino Rodrigue

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2021
  • Casting : Emilie Dequenne, Galatéa Bellugi, Philippe Duquesne, Samir Guesmi et Catherine Salée
  • Réalisateur : Christine Dory
  • Scénaristes : Christine Dory, Lise Macheboeuf
  • Production : Zadig Films
  • Distribution : ARP Sélection

  • Synopsis :

    Rosemay qui vit en famille d’accueil se rend pour les vacances au domicile de ses parents. Elle ne reverra jamais son père mystérieusement disparu le jour de son arrivée. Elle n’obtient de sa mère que des réponses qui la font de plus en plus douter sur ce qui s’est réellement passé. Elle pense qu’il est mort, et part à la recherche de la vérité sur cette inquiétante disparition.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Scènes tournées à proximité de Metz (Moselle) et de Nancy (Meurthe-et-Moselle)
  • Scènes à Rosselange et à Val de Briey (Moselle)
Mais la maison, particulièrement bien entretenue et maintenue dans son atmosphère des années 1970-1980 coche toutes les cases. Photo Maury GOLINI
En tout, une quarantaine de professionnels du 7e Art a investi Rosselange cette semaine. Photo Maury GOLINI12 /18
Mais la maison, particulièrement bien entretenue et maintenue dans son atmosphère des années 1970-1980 coche toutes les cases. Photo Maury GOLINI

 

« La Mort d’Albino Rodrigue , c’est l’histoire d’une jeune fille de 16 ans ( Gallatea Bellugi ) qui vit toute l’année chez sa famille d’accueil et qui rejoint pour les vacances sa famille biologique. Sauf que le père ( Philippe Duquesne, ex-Deschiens ) a mystérieusement disparu et que la mère (Émilie Dequenne) se contredit dans ses réponses…

Paradoxalement, le tribunal judiciaire ne va pas servir de… tribunal. Selon quelques indiscrétions, une partie des locaux vont être transformés en commissariat ! Ou lorsque de vrais policiers seront susceptibles de croiser des acteurs ou figurants en uniforme…

Car il faut savoir que la juridiction continuera de tourner (sans faire de jeu de mots). Ce qui veut dire que les acteurs de la vie judiciaire (les robes noires, le personnel administratif mais aussi… les justiciables) devront cohabiter avec l’équipe du film. Même si les étages, où auront lieu les prises, sont en principe interdits au public. Surtout depuis la mise en place des protocoles sanitaires que techniciens, maquilleurs, costumiers et héros du film devront scrupuleusement respecter. » Républicain Lorrain, mai 2021

L’Aventure des Marguerite

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2020
  • Casting : Alice Pol, Clovis Cornillac, Lila Gueneau, Nils Othenin-Girard
  • Réalisateur : Pierre Coré
  • Scénaristes : Alexandre Coffre, Pierre Coré, Stéphane Kazandjian
  • Production : Radar Films, La Station Animation
  • Distribution : Pathé Films

  • Synopsis :

    Marguerite et Margot ont toutes les deux douze ans, avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes… Et son époque. Car l’une vit en 1942 et l’autre en 2018. Mais c’est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l’époque de l’autre. Margot et Marguerite ont un autre point commun : leur père n’est plus là, disparu en pleine 2ème Guerre Mondiale ou n’habitant plus à la maison. À 70 ans d’écart, elles se lancent dans une grande aventure pour retrouver leurs présents, explorant l’Histoire, mais aussi la mémoire de leurs familles.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Metz (Moselle) : Cimetière militaire de Chambière
  • scènes tournées à Xaronval (Vosges) : les scènes tournées évoquent un village, centre de détention de la zone interdite en 1942.
  • scènes tournées au lieu dit Le Thillot (Vosges) : Anciennes mines de cuivre
  • produit : madeleines de Commercy (Meuse)
  • mentions écrites : bus et tram Métis de Metz (Moselle), plaques d’immatriculation 57

    L’Aventure des Marguerite est l’adaptation de la bande dessinée de Vincent Cuvellier et Robin, publiée aux Editions Gallimard Jeunesse en 2009.

    Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est, ainsi que le soutien d’Inspire Metz et le Conseil Départemental des Vosges dans le cadre du réseau de collectivités Plato (en partenariat avec le CNC). De l’implantation au tournage, le projet a été accompagné par le Bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle Grand Est.

Tournage à Xaronval 

 

La jeune comédienne Lila Gueneau Lefas, notamment aperçue dans la série « Les témoins » (France 2) incarne ici deux personnages du récit : Margot et Marguerite. C’est également le cas de Clovis Cornillac qui joue les personnages de Laurent et Marcel dans deux époques différentes.

Les trois semaines de tournage en Grand Est se sont répartis sur deux territoires de collectivités du réseau Plato : Metz Métropole et le département des Vosges.
En raison du déroulement du récit sur deux époques, l’équipe de Pierre Coré a investi des lieux éclectiques tels la Place de la République à Metz, un centre commercial dans la zone du Technopôle, le cimetière militaire de Chambière, ou encore le « village 1900 » de Xaronval et les abords des anciennes mines de cuivre au Thillot.
Techniciens, comédiens et figurants locaux ont été mobilisés pour ces différentes séquences en Grand Est.

Tournage à Xaronval 

 

Judith Therpauve

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1978
  • Casting : Simone Signoret, Philippe Léotard, François Simon
  • Réalisateur : Patrice Chéreau
  • Scénaristes : Georges Conchon
  • Production : Gaumont, Buffalo Films
  • Distribution : Gaumont

  • Synopsis :

    Un grand quotidien régional, « La libre République », traverse une crise : les ressources publicitaires diminuent, les ventes baissent et son directeur, Hirsch-Balland (François Simon) est gravement malade. Journal indépendant, « La Libre République » avait été confié, au moment de la Libération, à la Résistance. Mais un millier de parts ont déjà été rachetées en sous-main par un important groupe de presse. Devant une menace aussi précise, certains vieux résistants s’indignent et cherchent un moyen pour sauver leur journal. Un nom s’impose à eux : Judith Therpauve (Simone Signoret). Judith a 57 ans, ancienne résistante elle- meme, elle est la veuve d’un des chefs régionaux qui a été déporté pendant la guerre. Aujourd’hui, vivant seule dans une grande propriété, elle s’occupe de ses rosiers. Ses enfants, qui viennent roder chaque week-end, elle ne les aime pas, les trouve médiocres. Quand on lui propose de remplacer Hirsch-Balland, Judith Therpauve sait qu’il s’agit d’un combat perdu d’avance. Elle le dit et le répète mais elle est fière et la vie l’a blessée : alors elle fera exactement le contraire et accepte de diriger le journal.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées dans la région de Metz (Moselle) : gare, siège du Républicain Lorrain

Si ce film a été tourné dans la région de Metz, la ville mosellane n’est pas citée explicitement. On reconnaît néanmoins la façade de la gare qui apparaît plusieurs fois dans le film.

Les nuits d’été

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2015
  • Casting : Guillaume De Tonquédec, Jeanne Balibar, Nicolas Bouchaud
  • Réalisateur : Mario Fanfani
  • Scénaristes : Mario Fanfani, Gaëlle Macé, Philippe Mangeot
  • Production : 24 Mai Production, France 3 Cinéma
  • Distribution : Le Pacte

  • Synopsis :

    Metz, 1959. Michel, un respectable notaire de province et sa femme Hélène qui partage son temps entre les œuvres caritatives et l’éducation de leur fils, forment un couple exemplaire. Le tableau serait banal si Michel ne dissimulait un lourd secret : tous les week-ends, il s’absente dans sa résidence secondaire pour devenir Mylène sous le regard de Flavia, travesti expérimenté et ancien camarade de la drôle de guerre. Sous son influence, le lieu devient la Villa Mimi, point de ralliement d’une petite communauté d’hommes qui jouent librement à être des femmes…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Schiltigheim (Bas-Rhin) : la brasserie Schutzenberger et la Maison des Sociétés
  • scènes à Strasbourg (Bas-Rhin) : l’ancienne Manufacture de Tabac, le Café Brant et le Château de Pourtalès, les appartements privés des rues de la Broque, Gottfried, des Juifs et du Temple Neuf, la rue des Pucelles …
  • scènes à Oberhausbergen (Bas-Rhin) : la rue de la Colline
  • scènes à Wolfisheim (Bas-Rhin) : le fort Kléber
  • scènes à Wangenbourg (Bas-Rhin) : la Maison Forestière du Spitzberg
  • mention écrite : « Metz » (Moselle) dans le synopsis du film

Si l’histoire se situe à Metz, l’essentiel du tournage a eu lieu en Alsace, autour de la ville de Strasbourg.

Le loup-garou de Paris

  • Nationalité : États-Unis, Angleterre, France, Luxembourg, Pays-Bas
  • Année de production : 1997
  • Réalisateur : Anthony Waller
  • Scénaristes : Anthony Waller, John Landis, Tim Burns, Tom Stern
  • Production : Delux Productions, Hollywood Pictures, StudioCanal, Propaganda Films, Président Films, Stonewood Communications
  • Distribution : Metropolitain Filmexport

Présence de la région Grand Est dans le film : scènes à Metz (Moselle)

Synopsis : Andy, Chris et Brad, trois copains américains, font leur tour d’Europe avec pour tout bagage leur sac à dos et pour quête des sensations fortes. De passage à Paris, ils décident de passer la nuit au sommet de la Tour Eiffel. C’est ce moment qu’a justement choisi Séraphine pour mettre fin à ses jours en se jetant dans le vide. Andy la sauve de justesse grâce à son élastique de saut. Sauvée, la jeune femme disparaît. Mais Andy n’a plus qu’une idée en tête : revoir Séraphine. Quand il la retrouve, celle-ci lui ordonne de ne plus la voir, sous peine d’encourir un grave danger.

La French

  • Nationalité : France et Belgique
  • Année de production : 2014
  • Casting : Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Benoît Magimel
  • Réalisateur : Cédric Jimenez
  • Scénaristes : Cédric Jimenez, Audrey Diwan
  • Production : Legende Films, Gaumont, France 2 Cinéma, Scope Pictures
  • Distribution : Gaumont Distribution

  • Synopsis :

    Marseille. 1975. Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme. Il décide de s’attaquer à la French Connection, organisation mafieuse qui exporte l’héroïne dans le monde entier. N’écoutant aucune mise en garde, le juge Michel part seul en croisade contre Gaëtan Zampa, figure emblématique du milieu et parrain intouchable. Mais il va rapidement comprendre que, pour obtenir des résultats, il doit changer ses méthodes.

Présence de la région Grand Est dans le film : il est fait mention de Metz (Moselle) dans le résumé du film.

Pour certaines fictions cinématographiques, nous attendons une monstration du territoire, car il est nommé dans les documents de communication du film : synopsis, dossier et articles de presse. Dans le pitch de La French, il est fait allusion à Metz : « Pierre Michel, jeune magistrat venu de Metz avec femme et enfants, est nommé juge du grand banditisme ». Librement inspiré d’une histoire vraie, le film débute lorsque Pierre (Jean Dujardin) arrive à Marseille – ville largement mise en avant dans le film. Dans les faits, il vient de quitter l’Est de la France mais cette information n’est pas donnée dans le film et aucune image ne montre le territoire lorrain.

Robin des bois, prince des voleurs

  • Nationalité : États-Unis
  • Année de production : 1991
  • Réalisateur : Kevin Reynolds
  • Scénaristes : Pen Densham, John Watson
  • Production : Morgan Creek Productions, Warner Bros.
  • Distribution : AMLF

Présence de la région Grand Est dans le film : scènes à Metz (Moselle)

 

Synopsis : En 1193, Le Roi d’Angleterre Richard Cœur de Lion est retenu captif par les Autrichiens. Évadé d’une geôle à Jérusalem après une croisade des plus périlleuses, Robin de Locksley retourne sur l’île de Grande-Bretagne. Il est accompagné d’Azeem, un Maure qu’il a libéré. Mais Robin réalise avec horreur que ses terres natales ont été mises à feu et à sang. Le Shérif de Nottingham opprime les populations locales et agit tel un vrai tyran. Considéré comme un hors-la-loi, Robin se réfugie dans la forêt de Sherwood. Il y rencontre des brigands et s’allie avec eux pour défier le Shérif qui cherche à s’emparer du trône royal.

La volante

  • Nationalité : France, Belgique, Luxembourg
  • Année de production : 2015
  • Casting : Nathalie Baye, Malik Zidi, Johan Leysen
  • Réalisateur : Christophe Ali, Nicolas Bonilauri
  • Scénaristes : Christophe Ali
  • Production : Cinema Defacto
  • Distribution : Bac Films

  • Synopsis :

    Alors qu’il emmène sa femme à la maternité pour accoucher, Thomas percute et tue un jeune homme sur la route. Marie-France, la mère de ce dernier, ne parvient pas à se remettre du drame. Neuf ans plus tard, Marie-France devient la secrétaire de Thomas sans qu’il sache qui elle est. Peu à peu, elle s’immisce dangereusement dans sa vie et sa famille jusqu’à lui devenir indispensable.

Une production du film soutenue par la région Lorraine.

Présence de la région Grand Est dans le film : scènes à Metz (Moselle), l’hôpital Sainte-Blandine, le bar La Cigale, la librairie Géronimo, la place d’Armes, les salons et les escaliers de l’Hôtel de Ville

La volante débute à Metz, au carrefour situé près de l’église Sainte-Thérèse. Thomas (Malik Zidi), 27 ans, conduit sa femme à la maternité, de nuit et en urgence. Sur le trajet, il percute un jeune homme et le blesse mortellement. Le tournage du film a eu lieu, en partie, dans la ville mosellane. À l’image, ce placement territorial est retenu ; cependant, ni mention écrite ni dialogue ne précisent la localisation diégétique du film.

Dans le film, « le décor joue plus un rôle anecdotique. Ce n’est pas un film où la région est actrice » (Le Républicain Lorrain. 26 août 2015). Les réalisateurs expliquent qu’ils désiraient tourner en province pour favoriser l’identification des spectateurs. Leur choix s’est porté sur la ville de Metz par les hasards des financements régionaux. Une scène du film se passe au bar-café « La Cigale » mais celui-ci est très difficilement identifiable car il a été rebaptisé le « Sans souci » pour le tournage. Ainsi, si plusieurs scènes clés du film se déroulent dans des lieux importants de la ville – l’hôtel de ville ou l’hôpital Sainte-Blandine –, ces placements territoriaux appartiennent-ils à la catégorie des furtifs (Lehu, 2005) : ils sont tellement discrets qu’ils restent difficilement identifiables.

Le tournage de la scène avec Nathalie Baye et Johan Leysen aura duré tout l’après-midi, pour quelques minutes à l’écran. Photo Karim SIARI

Party Girl

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2014
  • Casting : Angélique Litzenburger, Joseph Bour, Mario Theis
  • Réalisateur : Samuel Theis, Claire Burger, Marie Amachoukeli-Barsacq
  • Scénaristes : Samuel Theis, Claire Burger, Marie Amachoukeli-Barsacq
  • Production : Elzévir Films, CNC, Canal +
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Synopsis : Angélique a soixante ans. Elle aime encore la fête, elle aime encore les hommes. La nuit, pour gagner sa vie, elle les fait boire dans un cabaret à la frontière allemande. Avec le temps, les clients se font plus rares. Mais Michel, son habitué, est toujours amoureux d’elle. Un jour, il lui propose de l’épouser.

« En fait au départ, on voulait faire une scène dans une fête foraine. Je me suis souvenue que moi petite, je suis venue souvent à Chambley avec mon père et en fait, ça nous a paru évident. Tout à coup, il y avait une cinégénie dans cette situation, une vraie féérie, quelque chose d’assez magique, de tous ces ballons comme ça dans le ciel. On s’est dit que c’était des images qu’on pouvait avoir nulle part ailleurs. […] C’est vraiment une mise en lumière d’un coin qu’on voit très rarement en fait au cinéma, d’un milieu populaire qui aussi sous-exploité au cinéma. Même l’accent qu’il y a dans ce coin précis de la Lorraine, c’est un accent très ignoré. Les français ne connaissent pas du tout cet endroit. C’est une vraie spécificité, une vraie singularité qu’on veut mettre en avant ».

Claire Burger, Co réalisatrice (propos recueillis pour My Lorraine le 23 mai 2014)

La Communauté Urbaine de Strasbourg, le CNC et la région Lorraine ont soutenu la production du film.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scène à Chambley (Meurthe-et-Moselle) : Lorraine Mondial Air Ballons
  • scènes à Forbach (Moselle) :  le café Belvetti
  • scènes à Freyming-Merlebach (Moselle) : notamment une scène de ball-trap au stand de tir
  • scènes à Metz, Saulny, Spicheren, Hombourg-Haut (chapelle Sainte Barbe), Petite-Rosselle (Moselle)
  • scène à Strasbourg (Haut-Rhin)
  • mentions écrites : plaques d’immatriculation 57 (Moselle), Cabaret Eve, Petite-Rosselle (commune de l’agglomération de Forbach – Moselle) sur l’écusson/blason de la ville
  • mentions sonores : “commune de Forbach”,  “Metz” (Moselle), “Spicheren” (Moselle), “Chambley” (Meurthe-et-Moselle),  “Pettite-Rosselle” (Moselle)
  • produit : le champagne (aucune marque n’est montrée ou mentionnée), la bière Kronenbourg (Alsace) sur un verre en plastique
  • accent et patois le Platt

Le film Party Girl est une biographie, celle de la mère de Samuel Theis, le coauteur du film. Le film raconte la vraie vie d’Angélique (Angélique Litzenburger), ancienne prostituée et mère de quatre enfants qu’elle n’a pas élevés. Nous la découvrons à 60 ans, résidente à temps plein d’un bar à hôtesses près de Forbach (Moselle). Cette fêtarde de toujours décide de changer de vie lorsque Michel (Joseph Bour), un client régulier du bar, la demande en mariage.

L’essentiel du tournage s’est déroulé dans le cabaret près de Forbach, dans le bassin à la fois houiller et minier. Les réalisateurs du film sont dans une démarche proche du mouvement du cinéma-vérité (Graff, 2011) ou du néo-réalisme (Bazin, 1957) : ils utilisent le réel, font tourner des acteurs non professionnels, filment des décors existants. Pour preuve, ils engagent la mère de Samuel Theis, Angélique Litzenburger pour jouer son propre rôle. L’ancrage lorrain de la diégèse est partie prenante de la narration filmique : « En faisant le portrait d’Angélique, à travers son histoire intime, c’est aussi toute une région et une classe sociale qui se racontent. En partant d’elle, on pouvait rendre compte de ce qu’est la vie d’une entraîneuse, ce qu’elle induit pour une vie de famille. Mais aussi parler de ces hommes de la région, anciennement mineurs. Que font ces gens, qui sont-ils, qu’ont-ils à dire ? Il s’agissait pour nous d’amener le cinéma en Lorraine, auprès de cette famille, de ces entraîneuses, dans des endroits où il n’a pas l’habitude d’aller » (Dossier de presse du film).

A l’image, nous reconnaissons des lieux emblématiques de la région et des paysages transfrontaliers avec l’Allemagne : les Hauts fourneaux, une cité minière, des puits d’extraction d’une mine, ou encore l’intérieur du cabaret, situé à Sarrebruck en Allemagne à une vingtaine de km de Forbach.

Party Girl est un film qui se focalise sur Angélique et son entourage, personnages marqués par leur identité régionale (fonction qualifiante). Le récit filmique témoigne de la déshérence sociale de Forbach, véritable « tableau fragmentaire d’un bout de province française à cheval sur sa frontière avec l’Allemagne, tant géographiquement que linguistiquement et culturellement » (Les inrocks. 26 août 2014). Dans le film, tant la population que le territoire lorrain représentent le sujet du film.

D’ailleurs, tout au long du film, les personnages parlent en patois avec un fort accent : le Platt, une des langues régionale de Lorraine, parlée dans la partie germanophone du département de la Moselle, la Lorraine allemande. Ces passages sont sous sous-titrés à l’image.  Ce choix constitue un marqueur identitaire fort.

Tournage du film à Forbach avec Claire Burger au cafe Belvetti. Crédits : Républicain Lorrain

De g. à d. : Virginie Cheval, scripte ; Antoine Chevrollier, 1er assistant réalisateur ; Julien Poupard ; Claire Burger, réalisatrice ; Ronan Boudier, 1er assistant opérateur ; Alma Galy-Nadal, 2e assistant réalisateur ; Marie Amachoukeli, réalisatrice ; Samuel Theis, réalisateur ; Mathieu Villien, chef opérateur du son – DR