Casting : Camille Cottin, Romain Duris, Denis et Bruno Podalydès, Céleste Brunnquell
Réalisateur : Pierre Schoeller
Scénaristes : Pierre Schoeller, Anne-Louise Trividic
Synopsis :
Claire et Yves, physiciens de formation, travaillent dans le nucléaire depuis toujours. Lors d’une visite à la National Gallery, Claire va être bouleversée par trois toiles de Rembrandt. Cette rencontre avec ces trois œuvres magistrales va les changer à jamais.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Scènes tournées à Saint-Avold (Moselle) : la centrale à charbon
Si le titre aurait pu laisser présager une autre fresque historique – un biopic sur ce peintre néerlandais du XVIIe siècle -, le synopsis nous amène sur une toute autre piste : “Claire et Yves, physiciens de formation, travaillent dans le nucléaire depuis toujours. Lors d’une visite à la National Gallery, Claire va être bouleversée par trois toiles de Rembrandt. Cette rencontre avec ces trois œuvres magistrales va les changer à jamais.”
Une partie – ou la totalité de l’histoire – se déroule donc à Londres, où est située la National Gallery, mais impossible de savoir quelles sont les trois toiles qui bouleverseront Claire sur les 17 qui y sont exposées. Ces peintures – sombres avec quelques pointes de lumière jaune, ce qui n’est pas sans sans rappeler la photographie d’Un peuple et son roi – peut nous laisser à quelques hypothèses quant à l’esthétique du film.
Tout comme pour Un peuple et son roi, le réalisateur a réuni un casting 5 étoiles : Camille Cottin, Romain Duris, Denis et Bruno Podalydès.
Sarah, la quarantaine, est au bord du burn out. Ses fils de 9 et 5 ans lui prennent tout son temps, son mari étant constamment en déplacement professionnel. Après avoir disparu le temps de quelques minutes à la plage, Simon devient étrange. Il passe des heures dans son bain et cherche le contact avec l’eau à la moindre occasion. La vie de Sarah va changer, lorsque son fils va lui avouer la vérité…
Présence de la région Grand Est dans le film :
Le tournage s’est déroulé à Metz (Moselle) : des scènes ont été tournées dans la rue des Jardins
Casting : Paul Kircher, Angelina Woreth, Sayyid El Alami, Gilles Lellouche et Ludivine Sagnier
Réalisateur : Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
Scénaristes : Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
Production : Chi Fou Mi Productions & Trésor Films
Distribution : Warner
Synopsis :
Août 92. Une vallée perdue dans l’Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus. Anthony, quatorze ans, s’ennuie ferme. Un après-midi de canicule au bord du lac, il rencontre Stéphanie. Le coup de foudre est tel que le soir même, il emprunte secrètement la moto de son père pour se rendre à une soirée où il espère la retrouver. Lorsque le lendemain matin, il s’aperçoit que la moto a disparu, sa vie bascule.
D’après le roman éponyme de Nicolas Mathieu, publié aux Editions Actes Sud, Prix Goncourt 2018.
Le drame a nécessité un tournage intégral de 55 jours en Meurthe-et-Moselle (lac de Pierre-Percée, Jœuf) en Moselle (vallée de la Fensch, Hayange, Hettange Grande, Fontoy, Nilvange, Knutange, Yutz, snowworld d’Amnéville), et dans les Vosges (Épinal).
Accompagné par le Bureau des images Grand Est, le projet a été soutenu par la Région Grand Est, le Conseil départemental des Vosges et la Communauté d’agglomération d’Epinal dans le cadre du réseau de collectivités PLATO, et le CNC.
Astrid, l’épouse d’un avocat réputé, est réduite au silence pendant 25 ans, son équilibre familial s’effondre soudainement lorsque ses enfants se mettent en quête de justice.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Metz (Moselle)
scènes tournées au Ban-Saint-Martin (Moselle)
Le film s’est tourné en Moselle en Août et Septembre 2022.
Casting : Josefa Heinsius, Lilith Grasmug, Nina Hoss, Chiara Mastroianni
Réalisateur : Claire Burger
Scénaristes : Claire Burger
Production : Les Films de Pierre
Distribution : Ad Vitam
Synopsis :
Fanny, adolescente timide et solitaire, part faire un échange linguistique en Allemagne. A Leipzig, elle rencontre sa correspondante, Lena, une adolescente qui brûle de s’engager politiquement. Fanny est troublée. Pour séduire Lena, elle s’invente une vie, jusqu’à se prendre au piège de ses mensonges.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Tournage à Strasbourg (Alsace) : gare, quartier, café, Cathédrale, Parlement Européen, etc.
Mentions écrites : Gare de Strasbourg (sur la façade de la gare) et Molodoï (sur la façade du club)
Mentions orales pour la ville : « Strasbourg », associée au terme Parlement / Antar (papa de Fanny) « je travaille entre Bruxelles et Strasbourg » / Lena (en échange téléphonique skype avec sa maman) : « Regarde la cathédrale ». Sa maman « Ça te plait Strasbourg ? » / Un manifestant : il s’agit du logo (antifa) « accroché partout sur les poteaux de Strasbourg » / Lena « antifa Strasbourg » / Lena « Siri, cherche le club Molodoï à Strasbourg »
Mentions orales pour l’Alsace : « En Alsace » / Fanny « comme chez nous en Alsace » (elle le dit deux fois dans le cadre d’un cours) / Lena « ici en Alsace, c’est pareil avec l’extrême droite » (dans le cadre d’un cours également)
De nombreuses scènes du film ont été tournées à la gare de Strasbourg qui apparaît donc à plusieurs moments dans le film : sur les quais, dans le hall d’entrée, sur le parvis juste devant les portes d’entrée… On voit également plusieurs vues de la ville de jour et de nuit dont le quartier de la Petite France. Le tramway strasbourgeois fait aussi partie du film, notamment l’intérieur du train et l’arrêt « Etoile Bourse ».
Au niveau des monuments, la Cathédrale apparaît à deux reprises dans l’image et le Parlement Européen est largement filmé : hall d’entrée, escalier intérieur, hémicycle plein et vide, cabines des interprètes, manifestation au premier plan avec le Parlement au second plan…
Par ailleurs, l’ancrage du film en Alsace est symbolisé par la représentation d’une alsacienne accrochée dans la cuisine des parents de Fanny, résidents à Strasbourg.
Le tournage, accompagné par le Bureau des images Grand Est, a eu lieu sur le territoire alsacien courant 2023. Le film a été soutenu par la Région Grand Est et l’Eurométropole de Strasbourg.
La réalisatrice, originaire de Forbach en Moselle, avait posé ses caméras en Lorraine pour ses deux premiers films. Cette fois, elle a choisi l’Alsace voisine. « Strasbourg est posé sur une frontière et c’est quelque chose que je trouve intéressant, pour le cinéma mais aussi de façon théorique. Cette idée d’être un peu bi-culturel, le mélange des langues et des identités un peu troubles ».
Claire Burger a été révélée dès son premier film Party Girl, qu’elle a co-réalisé avec Samuel Theis et Marie Amachoukeli. Sorti en 2014, il a décroché à Cannes la Caméra d’or du meilleur premier film et le prix d’ensemble à Un certain regard. En 2009, elle a également remporté le César du meilleur court métrage avec C’est gratuit pour les filles, co-réalisé avec Marie Amachoukeli. Langue étrangère doit sortir en salles en 2024.
Casting : Aliocha Reinert, Antoine Reinartz, Izïa Higelin
Réalisateur : Samuel Theis
Scénaristes : Samuel Theis, Gaëlle Macé
Production : Avenue B Productions
Distribution : Ad Vitam
Synopsis :
Johnny a dix ans. Mais à son âge, il ne s’intéresse qu’aux histoires des adultes. Dans sa cité HLM en Lorraine, il observe avec curiosité la vie sentimentale agitée de sa jeune mère. Cette année, il intègre la classe de Monsieur Adamski, un jeune titulaire qui croit en lui et avec lequel il pousse la porte d’un nouveau monde.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Film entièrement tourné à Forbach (Moselle) :ensemble de Wiesberg
Vous tournez votre film Petite Nature depuis cinq semaines à Forbach, comment se passe ce tournage ?
Bien. Mais le rythme est soutenu. Ce film n’est pas facile à faire dans la mesure où l’on tourne avec des enfants. Il y a des contraintes horaires, économiques aussi car on a beaucoup de personnages et pas mal de scènes avec des figurants. C’est sportif, mais l’équipe est jeune, très motivée. Les acteurs sont formidables. On a réussi à constituer une famille à laquelle on croit beaucoup. On a trouvé notre Johnny (le petit garçon qui tient le rôle central) dans un collège à Nancy où il suit un enseignement spécifique de danse. Aliocha a répondu à une annonce, il n’avait jamais fait de cinéma avant. Mais il a une pratique artistique régulière, il est très spontané, gracieux, intéressant et comprend tout ce qu’on lui demande et les enjeux du tournage.
Party Girl, votre premier long-métrage coréalisé avec Claire Burger et Marie Amachoukeli, racontait l’histoire de votre mère. Celui-ci s’inspire-t-il également de votre vie ?
Petite Nature est un film sur la famille. Sur la prise de conscience à 10 ans de son milieu social et le désir de partir et de s’éloigner des gens qu’on aime. Il est inspiré de ma vie mais je prends plus de liberté avec ce film pour le rendre plus fictionnel et romanesque. Il est plus composé que Party Girl.
Casting : Emilie Dequenne, Galatéa Bellugi, Philippe Duquesne, Samir Guesmi et Catherine Salée
Réalisateur : Christine Dory
Scénaristes : Christine Dory, Lise Macheboeuf
Production : Zadig Films
Distribution : ARP Sélection
Synopsis :
Rosemay qui vit en famille d’accueil se rend pour les vacances au domicile de ses parents. Elle ne reverra jamais son père mystérieusement disparu le jour de son arrivée. Elle n’obtient de sa mère que des réponses qui la font de plus en plus douter sur ce qui s’est réellement passé. Elle pense qu’il est mort, et part à la recherche de la vérité sur cette inquiétante disparition.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Scènes tournées à proximité de Metz (Moselle) et de Nancy (Meurthe-et-Moselle)
Scènes à Rosselange et à Val de Briey (Moselle)
« La Mort d’Albino Rodrigue , c’est l’histoire d’une jeune fille de 16 ans ( Gallatea Bellugi ) qui vit toute l’année chez sa famille d’accueil et qui rejoint pour les vacances sa famille biologique. Sauf que le père ( Philippe Duquesne, ex-Deschiens ) a mystérieusement disparu et que la mère (Émilie Dequenne) se contredit dans ses réponses…
Paradoxalement, le tribunal judiciaire ne va pas servir de… tribunal. Selon quelques indiscrétions, une partie des locaux vont être transformés en commissariat ! Ou lorsque de vrais policiers seront susceptibles de croiser des acteurs ou figurants en uniforme…
Car il faut savoir que la juridiction continuera de tourner (sans faire de jeu de mots). Ce qui veut dire que les acteurs de la vie judiciaire (les robes noires, le personnel administratif mais aussi… les justiciables) devront cohabiter avec l’équipe du film. Même si les étages, où auront lieu les prises, sont en principe interdits au public. Surtout depuis la mise en place des protocoles sanitaires que techniciens, maquilleurs, costumiers et héros du film devront scrupuleusement respecter. » Républicain Lorrain, mai 2021
Casting : Alice Pol, Clovis Cornillac, Lila Gueneau, Nils Othenin-Girard
Réalisateur : Pierre Coré
Scénaristes : Alexandre Coffre, Pierre Coré, Stéphane Kazandjian
Production : Radar Films, La Station Animation
Distribution : Pathé Films
Synopsis :
Marguerite et Margot ont toutes les deux douze ans, avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes… Et son époque. Car l’une vit en 1942 et l’autre en 2018. Mais c’est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l’époque de l’autre. Margot et Marguerite ont un autre point commun : leur père n’est plus là, disparu en pleine 2ème Guerre Mondiale ou n’habitant plus à la maison. À 70 ans d’écart, elles se lancent dans une grande aventure pour retrouver leurs présents, explorant l’Histoire, mais aussi la mémoire de leurs familles.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Metz (Moselle) : Cimetière militaire de Chambière
scènes tournées à Xaronval (Vosges) : les scènes tournées évoquent un village, centre de détention de la zone interdite en 1942.
scènes tournées au lieu dit Le Thillot (Vosges) : Anciennes mines de cuivre
produit : madeleines de Commercy (Meuse)
mentions écrites : bus et tram Métis de Metz (Moselle), plaques d’immatriculation 57
L’Aventure des Marguerite est l’adaptation de la bande dessinée de Vincent Cuvellier et Robin, publiée aux Editions Gallimard Jeunesse en 2009.
Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est, ainsi que le soutien d’Inspire Metz et le Conseil Départemental des Vosges dans le cadre du réseau de collectivités Plato (en partenariat avec le CNC). De l’implantation au tournage, le projet a été accompagné par le Bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle Grand Est.
La jeune comédienne Lila Gueneau Lefas, notamment aperçue dans la série « Les témoins » (France 2) incarne ici deux personnages du récit : Margot et Marguerite. C’est également le cas de Clovis Cornillac qui joue les personnages de Laurent et Marcel dans deux époques différentes.
Les trois semaines de tournage en Grand Est se sont répartis sur deux territoires de collectivités du réseau Plato : Metz Métropole et le département des Vosges. En raison du déroulement du récit sur deux époques, l’équipe de Pierre Coré a investi des lieux éclectiques tels la Place de la République à Metz, un centre commercial dans la zone du Technopôle, le cimetière militaire de Chambière, ou encore le « village 1900 » de Xaronval et les abords des anciennes mines de cuivre au Thillot. Techniciens, comédiens et figurants locaux ont été mobilisés pour ces différentes séquences en Grand Est.
Casting : Pascale Rocard, Cris Campion, Eric Wapler
Réalisateur : Jean-Pierre Denis
Scénaristes : Jean-Pierre Denis, Hubert Aupetit, Françoise Dudognon, Christian Faure
Production : Baccara Productions, Selena Audiovisuel, Palmyre Productions
Distribution : Acteurs Auteurs Associés (AAA)
Synopsis :
Hiver 1869. Afin de sauvegarder la ferme familiale, Pierre Naboulet vend contre quelques pièces d’or son numéro de conscrit pour qu’Arnaud Florent, le fils d’un notable qui en a tiré un mauvais échappe au service militaire. C’est la mort dans l’âme qu’il quitte Sauvignac, son village, sa famille et surtout Henriette, sa fiancée. A Reims, il apprend le métier de soldat, quand, au cours de l’été 1870, la guerre éclate. Pierre se retrouve sur le front en Alsace où il échappe au massacre qui anéantit l’armée française. Errant dans la campagne alsacienne à la recherche des troupes françaises, il rencontre un enfant perdu dont il devient l’ami bien qu’ils ne parlent pas la même langue. Pendant ce temps à Sauvignac on reste sans nouvelles. Et, chaque semaine, la liste des morts s’allonge. En cherchant à s’enfuir dans une barque, Pierre est grièvement blessé par des soldats prussiens. La barque où ils se sont réfugiés les entraîne loin des hostilités; ils s’endorment. Un homme sur la rive aperçoit la barque échouée, avec l’enfant au côté du corps inanimé de Pierre. Il décide le petit garçon à le suivre car les troupes prussiennes arrivent et renvoie la barque au gré du courant, avec Pierre à son bord. L’homme, qui est colporteur, veut aller dans le sud. C’est ainsi qu’il se retrouve à Sauvignac avec l’enfant où leur venue provoque la folie meurtrière d’un groupe de villageois qui les a pris pour des espions prussiens. Seul l’enfant est sauvé in extremis d’un incendie. Henriette venue à leur secours, a découvert le lien qui lie l’enfant et Pierre. Il sera adopté par sa famille. Loin de là, tandis qu’Arnaud endosse l’uniforme pour le retrouver, la barque de Pierre dérive.
« J’habite Haute-Pierre en Alsace. Ils cherchaient quelqu’un pour le tournage ; Ils ont fait une annonce dans le journal. Ma mère a répondu. On lui a téléphoné. J’ai eu rendez-vous à 10 heures le lendemain matin. J’ai fait des essais dans un bureau. Le cinéaste, Jean-Pierre Denis, m’a aussi filmé en extérieur. On était trois cents candidats, je crois. Et moi, ça a marché… »
Frédéric Mayer, propos recueillis par Gérard Fénéon [Républicain Lorrain du 10 mai 1987]
« Le premier jour du tournage Frédéric s’est levé comme s’il allait en classe. Pas plus surexcité ni plus angoissé. Au retour il ne parlait jamais du film. Il trouvait qu’à l’école les questions de ses camarades l’embêtaient suffisamment comme ça. Il a pris cette affaire comme un jeu mais dès le démarrage il voulait s’arrêter. Car, pour les besoins du film, il devait s’exprimer en alsacien dont il ne parle pas un seul mot dans la vie. Et puis ça s’est arrangé. Il ramenait ses dialogues à la maison pour les apprendre par cœur en phonétique. C’est devenu une expérience intéressante pour lui comme pour moi. J’aimerais bien qu’il continue dans le cinéma … »
Mme Danielle Mayer, , propos recueillis par Gérard Fénéon [Républicain Lorrain du 10 mai 1987]
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Climbach et Rott (Bas-Rhin)
scènes tournées à Bitche (Moselle)
scènes tournées dans les Vosges
Le film glisse de la Dordogne à l’Alsace et de l’Alsace à la Dordogne, à travers les forêts, pendant la guerre de 1870. Flux et reflux dans un monde rural frappé par la folie et par la grenaille. Il décrit la rencontre entre un enfant perdu et un soldat égaré au milieu des charges de cuirassiers, des canons et des chevaux enivrés par l’odeur du sang. Le film a été tourné en partie dans les Vosges du Nord et à Bitche pour quelques séquences, à l’intérieur d’une caserne.
François a vingt et un ans et il vit dans un petit pays qui vient d’être annexé par l’Allemagne nazie. Son père, collaborateur du régime fasciste, l’a obligé à aller à l’université allemande. Mais François a commis un premier acte de désobéissance : il est parti de cet endroit qui professait la haine raciale. Maintenant se pose à lui ce choix cornélien : devenir un « enrôlé de force » et partir sur le front russe tirer sur les Alliés ou bien se transformer en « réfractaire » et se terrer au fond d’une mine pendant de long mois sans voir la lumière du soleil, dans le froid et dans l’humidité, avec comme seul espoir celui de la Libération.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Ottange (Moselle) : rue d’Audun
scènes tournées à Thil (Meurthe-et-Moselle) : place du village