Un long dimanche de fiançailles

  • Nationalité : française, américaine
  • Année de production : 2004
  • Casting : Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Dominique Pinon
  • Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet
  • Scénaristes : Guillaume Laurant, Jean-Pierre Jeunet
  • Production : 2003 Productions, Warner Bros France, TF1 Films
  • Distribution : Warner Bros France

  • Synopsis :

    En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d’autres, il est « mort au champ d’honneur ». C’est écrit noir sur blanc sur l’avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d’admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !
    Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man’s land d’une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n’y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s’y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.
    De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Mentions sonores pour des produits régionaux : bonbon des Vosges et la bière de Champigneulles (Meuthe-et-Moselle)
  • Scènes à Verdun (Meuse)

Entre la Lorraine et l’œuvre du cinéaste, des liens se sont ainsi créés en toute intimité. Des liens fondateurs ou plus subtils. Il a ainsi accordé leur quart d’heure de gloire au bonbon des Vosges et à la bière de Champigneulles cités dans « Un Long Dimanche de Fiançailles ». Dont une grande part, d’ailleurs, se déroulait à… Verdun pris sous les feux de la Grande Guerre.

Originaire de l’est de la France, le réalisateur affirme avoir toujours été intéressé par cette période de l’histoire. Il songe un moment à adapter Les carnets de Louis Barthas, mais renonce car il craint d’offrir au public une vision trop « noire ». Il est par contre séduit par « la fantaisie dans l’horreur », qu’il découvre dans Un long dimanche de fiançailles . Ce mélange des genres plaît à Jean-Pierre Jeunet, qui, dès ses premiers films, s’est distingué par un univers personnel très particulier…Mais comme les droits du livre appartiennent à des producteurs américains, le cinéaste doit remettre son projet à plusieurs reprises : finalement, sa reconnaissance outre-Atlantique lui permet, avec le soutien de la Warner, de mener à bien la réalisation d’Un long dimanche de fiançailles (il a déjà tourné pour Hollywood –Alien, la résurrection– et le succès d’Amélie Poulain n’est pas passé inaperçu aux États-Unis). (Sources : http://www.pascalbauchard.fr/)

 

Les sentiers de la gloire

  • Nationalité : États-Unis
  • Année de production : 1975
  • Casting : Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou
  • Réalisateur : Stanley Kubrick
  • Scénaristes : Stanley Kubrick, Jim Thompson, Calder Willingham
  • Production : Bryna Productions, Harris-Kubrick Productions, United Artists
  • Distribution : Ciné Classic

  • Synopsis :

    En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée « La fourmilière ». Au moment de l’attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d’avancer…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Verdun et à Douaumont (Meuse)
  • mention écrite : « Verdun » (Meuse)

Flyboys

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2006
  • Casting : James Franco, Jennifer Decker, Jean Reno
  • Réalisateur : Tony Bill
  • Scénaristes : Phil Sears, Blake T. Evans et David S. Ward
  • Production : Ingenious Film Partners, Electric Entertainment et Skydance Productions
  • Distribution : Metro-Goldwyn-Mayer

  • Synopsis :

    Le destin de l’Escadrille Lafayette, constituée de jeunes soldats américains qui se portèrent volontaires pour intégrer l’armée française durant la Première Guerre mondiale, avant même que les soldats américains n’entrent eux-mêmes dans le conflit.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Doulcon, Jametz et Revigny-sur-Ornain (Meuse)
  • mentions écrites : « Hôpital civil », « Abbaye Saint-Rémy » et « Lunéville » (Meurthe-et-Moselle), « Aérodrome de l’escadrille Lafayette » à Behonne et « Verdun » (Meuse)
  • mentions sonores : « Avec plus d’un million de victimes pour la seule bataille de Verdun », « Les allemands sont en train d’avancer vers la Meuse », « Les allemands ont traversé la Meuse, d’après les rapports ils ont dépassé Souilly », « Les allemands viennent de bombarder la gare de triage de Revigny (…) si vous l’emportez on vous renverra peut-être en mission à Jametz ! », « Ils ont repéré un groupe de fokkers, ils vont attaquer notre infanterie sur la route de Rambucourt » et « Messieurs vous allez mener une nouvelle opération contre le dépôt de munitions de Jametz» (Meuse)
  • mention sonore : « Ils vont t’emmener à l’hôpital de Reims … » (Marne)
  • mention sonore : « Comme vous le savez nos pilotes français et britanniques sont engagés à Pont-à-Mousson … » (Meurthe-et-Moselle)

Même si la Lorraine est de nombreuses fois mentionnée dans le film (dans les dialogues et les mentions écrites à l’image), le film Flyboys déguise les lieux de tournage : les scènes qui se déroulent en Lorraine sont tournées en réalité au Royaume-Uni.

La vie et rien d’autre

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1989
  • Casting : Philippe Noiret, Sabine Azéma
  • Réalisateur : Bertrand Tavernier
  • Scénaristes : Jean Cosmos et Bertrand Tavernier
  • Production : Hachette Première, AB Films, Little Bear et Films A2
  • Distribution : UGC

  • Synopsis :

    1920. La Première Guerre mondiale est achevée depuis deux ans. La France panse ses plaies et se remet au travail. Dans ce climat, deux jeunes femmes d’origines sociales très différentes poursuivent le même but, retrouver l’homme qu’elles aiment et qui a disparu dans la tourmente. Leur enquête les conduit à la même source d’information, le commandant Dellaplane. Du 6 au 10 novembre 1920, Irène, Alice, le commandant se croisent, s’affrontent et finalement apprennent à se connaître…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Verdun (Meuse) : le théâtre, la préfecture, les rues du centre-ville et la Citadelle
  • scène à Thonnance-les-Moulins (Haute-Marne) : le tunnel
  • scène à Dommartin-le-Franc  (Haute-Marne)
  • scène à Epizon (Haute-Marne)
  • scène à Dugny-sur-Meuse (Meuse) : l’église
  • scènes au château de Vitry-la-ville (Marne)
  • produits régionaux : le journal Le Réveil de la Meuse,  l’alcool de mirabelle, une bouteille de champagne Mercier (Épernay)
  • mentions sonores : “Vittel” (Vosges), “la Citadelle de Verdun” (Meuse), « Il a fait la Champagne, l’Alsace, Verdun », Reims (Marne), les hauts-fourneaux de Thionville », « champagne », la ligne « Maginot »
  • mention écrite : ardoise dans la gare « le train de Saint-Dié » (Vosges), « Est » sur un Wagon de train, sur la casquette et l’uniforme d’un employé ferrovière, « Villotte » (Vosges) sur un chariot

Dans le film, le théâtre de Verdun est transformé en service de l’armée dirigé par le commandant Dellaplane (Philippe Noiret), chef du bureau des recherches militaires chargé d’éclaircir les disparitions et de donner une identité aux blessés qui ont perdu la mémoire. Un Verdun de 1920, en pleine reconstruction au terme de la Première Guerre mondiale et de l’enfer de la plus célèbre bataille de son histoire.

Lors d’un dîner, le commandant Delaplane et Irène De Courtil dégustent une coupe de champagne Mercier. La bouteille est posée sur la table entre eux.

Retrouvez la Masterclass au lycée avec Bertrand Tavernier autour de « La vie et rien d’autre« .

Philippe Noiret et Sabine Azéma ont tourné dans « La Vie et rien d’autre » de Bertrand Tavernier. Sorti en 1989 il a été filmé en partie dans la Cité de la Paix. Photo DR

Bertrand Tavernier sur le tournage à Verdun. Est Républicain

Le film a obtenu plusieurs récompenses : César 1990 du meilleur acteur pour Philippe Noiret, César de la meilleure musique pour Oswald d’Andrea, Prix du cinéma européen en 1990 – Prix Spécial du Jury et Meilleur acteur pour Philppe Noiret, BAFTA 1990 – Meilleur film en langue étrangère.

Un Amour de pluie

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1973
  • Casting : Romy Schneider, Bénédicte Bucher, Nino Castelnuovo
  • Réalisateur : Jean-Claude Brialy
  • Scénaristes : Jean-Claude Brialy
  • Production : Lira films, Trae, Terra filmkunst
  • Distribution : StudioCanal, Astro Distribution

  • Synopsis :

    Une mère et sa fille de 15 ans, partent en cure pour leurs vacances. La mère tombe sous le charme d’un Italien, Giovanni, tandis que sa fille s’amourache du cuisinier de l’hôtel, Georges.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Vittel (Vosges)
  • scène à Domrémy-la-Pucelle (Vosges) : la fontaine des Fiévreux
  • scène à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) : la Croix de Lorraine
  • plan à Vézelise (Meurthe-et-Moselle) : l’hôtel de la Pucelle
  • produits régionaux : le journal L’Est Républicain et la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • mentions écrites : la pancarte promotionnelle pour la visite de Colombey-les-Deux-Églises, le panneau d’entrée de la ville de Colombey-les-Deux-Églises et l’enseigne de la boutique « À la Croix de Lorraine » (Haute-Marne), l’affiche pour le cinéma de Vittel, le panneau d’entrée de la ville de Domrémy-la-Pucelle, les plaques d’immatriculation 88 (Vosges) et le panneau routier en direction de Verdun (Meuse)
  • mention sonore : « Oh tu sais Colombey… Mais les Vosges c’est pas mal. Le lac me fascine… »

Elizabeth (Romy Schneider) et sa fille Cécile (Bénédicte Bucher) passent leurs vacances à Vittel. Elles profitent de leur temps libre pour visiter la région, ensemble ou chacune accompagnée de leur amour estival. Parmi les visites les plus marquantes, Cécile et Georges (Mehdi El Glaoui) se rendent à Domrémy-la-Pucelle (Vosges) et passent un moment à la Fontaine des Fièvreux ; Elizabeth et Cécile s’arrêtent devant la Croix de Lorraine avant de boire un verre dans un bar de Colombey-les-Deux-Églises.

Le film « Un amour de pluie », réalisé par Jean-Claude Brialy et qui mettait en scène Romy Schneider, entre autres, a été tourné à Vittel entre juin et septembre 1973. Document fourni par la Maison du patrimoine de Vittel.

Romy Schneider sur le tournage du film.

Vosges Matin, 29 décembre 2020 : https://www.vosgesmatin.fr/culture-loisirs/2020/12/29/romy-schneider-a-vittel-pour-le-tournage-d-un-amour-de-pluie

« Romy Schneider est sans nul doute l’une des comédiennes les plus emblématiques de sa génération. Entre juin et septembre 1973, elle se retrouve à Vittel pour le tournage du film de son ami et confident Jean-Claude Brialy « Un amour de pluie ». À l’invitation de Gilbert Trigano, l’actrice occupera la suite 223 du Grand Hôtel de Vittel, spécialement aménagée à son attention. Lorsque Romy arrive à Vittel en juin 1973, son moral est loin d’être au beau fixe. L’actrice sort du tournage du film « Le train » de Pierre Gragnier-Deferre. Tout juste séparée d’Harry Meyen, le père de son fils David, qui disparaîtra dans des circonstances tragiques quelques années plus tard, la comédienne est au plus bas. L’irrésistible attraction qui la pousse dans « Le train » vers son partenaire Jean-Louis Trintignant s’est transmise au-delà de l’écran. Mais l’acteur est marié à Nadine et ne veut pas s’afficher. Une fois encore, Romy tombe de haut. Brialy lui propose alors de venir tourner à Vittel pour qu’elle se repose et lui remonter le moral, tout en la prévenant que ce ne sera pas le film de sa vie. Dans le film, Romy Schneider incarne une touriste accompagnée de sa fille Cécile. Les deux femmes passent leurs vacances à Vittel et en profitent pour visiter la région. C’est à Vittel que Romy tombe alors sous le charme du charismatique Nino Castelnuovo, le héros des « Parapluies de Cherbourg » de Jacques Demy, tandis que sa fille tombe amoureuse de Georges, cuisinier au Grand Hôtel. Merveilleuse carte postale pour la Région, le projet est porté par Brialy, très attaché à Vittel, et qui aime y séjourner. Dans la cité thermale, Romy retrouve son sourire et la paix intérieure. Habillée par Yves Saint-Laurent, l’actrice est tout au long du film de blanc vêtue, une immense capeline soulignant son regard d’une élégance rare. Seule exception, une robe noire, parti pris esthétique voulu par le réalisateur, celle dans laquelle Romy tourbillonne sur l’escalier du Grand Hôtel, une coupe de champagne à la main. »

Patton

  • Nationalité : États-Unis
  • Année de production : 1970
  • Casting : George C. Scott, Karl Malden, Michael Bates
  • Réalisateur : Franklin J. Schaffner
  • Scénaristes : Francis Ford Coppola, Edmund H. North, Ladislas Farago, Omar N. Bradley
  • Production : Twentieth Century Fox Film Corporation
  • Distribution : Twentieth Century Fox Film Corporation, American Broadcasting

  • Synopsis :

    Pendant la seconde guerre mondiale, la vie d’un général, rebelle dans l’armée américaine mais reconnu comme un génie de la stratégie. En 1943, le général Patton est envoyé à Tunis afin de reprendre une situation difficile, l’armée US ayant du mal à prendre le pas sur l’Africa Korps nazi. Il enchaîne les succès mais refuse de laisser les lauriers de sa victoire au maréchal Montgomery, des forces armées britanniques. Il est alors relevé de son commandement et va attendre plusieurs mois avant de se retrouver à la tête d’une division.

Présence de la région Grand Est dans le film : mentions sonores, “Metz” (Moselle), “Verdun” (Meuse) et “Neufchâteau” (Vosges)

Le train de 8h47

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1934
  • Casting : Fernandel, Albert Broquin, François Carron
  • Réalisateur : Henry Wulschleger
  • Scénaristes : Léo Marchès, René Pujol
  • Production : Les Films Alex Nalpas
  • Distribution : Compagnie Française Cinématographique

  • Synopsis :

    Le brigadier La Guillaumette et son acolyte le soldat Croquebol du 202e chasseur de la caserne de Commercy sont envoyés à Saint-Mihiel avec pour mission de ramener des chevaux égarés. Se trompant de correspondance, ils se retrouvent le soir à Bar-le-Duc. Et commence alors une épopée à travers la ville qui durera toute la nuit…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Bar-le-Duc (Meuse) : les quais, la salle d’attente et la façade de la gare SNCF, le boulevard de la Rochelle, l’escalier des 80 degrés, l’esplanade du Château, la rue de l’Horloge, la rue de l’Armurier et la rue Chavée
  • plans sur le château de Commercy (Meuse) et à la gare SNCF de Lérouville (Meuse)
  • produits régionaux : le journal « L’abeille de Bar-le-Duc » et le journal « La mouche de Commercy » (Meuse)
  • mentions écrites : « Est », « Bar-le-Duc » (Meuse) et la bière « La Meuse »
  • mentions sonores : “Saint-Mihiel”, “Commercy”, “Lérouville”, “Verdun”, “Bar-le-Duc” (Meuse) et “Est

Georges Courteline a effectué son service militaire à Bar-le-Duc au 13e Régiment de Chasseurs à cheval. Dans son roman Le train de 8h47 publié en 1888, il situe l’action en région barisienne ainsi que dans le train qui circulait entre les gares de Commercy et de Bar-le-Duc. Lorsqu’il tourne l’adaptation littéraire de l’ouvrage, Henry Wulschleger, extrêmement fidèle à la diégèse du roman, place sa caméra dans les endroits précis cités par le romancier. Les scènes dans les rues, venelles et escaliers de Bar-le-Duc sont restées dans toutes les mémoires.

A plusieurs reprises dans le film, les soldats consultent des journaux locaux, L’abeille de Bar-Le-Duc et La mouche de Commercy, mais donnent peu de crédit aux informations qu’ils y lisent qui semblent racoleuses et relever des cancans des locaux plus que de l’information factuelle et sourcée.