Leurs enfants après eux

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2023
  • Casting : Paul Kircher, Angelina Woreth, Sayyid El Alami, Gilles Lellouche et Ludivine Sagnier
  • Réalisateur : Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
  • Scénaristes : Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
  • Production : Chi Fou Mi Productions & Trésor Films
  • Distribution : Warner

  • Synopsis :

    Août 92. Une vallée perdue dans l’Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus. Anthony, quatorze ans, s’ennuie ferme. Un après-midi de canicule au bord du lac, il rencontre Stéphanie. Le coup de foudre est tel que le soir même, il emprunte secrètement la moto de son père pour se rendre à une soirée où il espère la retrouver. Lorsque le lendemain matin, il s’aperçoit que la moto a disparu, sa vie bascule.

    D’après le roman éponyme de Nicolas Mathieu, publié aux Editions Actes Sud, Prix Goncourt 2018.

Le drame a nécessité un tournage intégral de 55 jours en Meurthe-et-Moselle (lac de Pierre-Percée, Jœuf) en Moselle (vallée de la Fensch, Hayange, Hettange Grande, Fontoy, Nilvange, Knutange, Yutz, snowworld d’Amnéville), et dans les Vosges (Épinal).

Copyright : 2023 Chifoumi Prod – Trésor Films – France 3 Cinéma – Cool Industrie. Photo : M-C. Orlando

 

Accompagné par le Bureau des images Grand Est, le projet a été soutenu par la Région Grand Est, le Conseil départemental des Vosges et la Communauté d’agglomération d’Epinal dans le cadre du réseau de collectivités PLATO, et le CNC.

 

 

Un long dimanche de fiançailles

  • Nationalité : française, américaine
  • Année de production : 2004
  • Casting : Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Dominique Pinon
  • Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet
  • Scénaristes : Guillaume Laurant, Jean-Pierre Jeunet
  • Production : 2003 Productions, Warner Bros France, TF1 Films
  • Distribution : Warner Bros France

  • Synopsis :

    En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d’autres, il est « mort au champ d’honneur ». C’est écrit noir sur blanc sur l’avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d’admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !
    Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man’s land d’une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n’y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s’y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.
    De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Mentions sonores pour des produits régionaux : bonbon des Vosges et la bière de Champigneulles (Meuthe-et-Moselle)
  • Scènes à Verdun (Meuse)

Entre la Lorraine et l’œuvre du cinéaste, des liens se sont ainsi créés en toute intimité. Des liens fondateurs ou plus subtils. Il a ainsi accordé leur quart d’heure de gloire au bonbon des Vosges et à la bière de Champigneulles cités dans « Un Long Dimanche de Fiançailles ». Dont une grande part, d’ailleurs, se déroulait à… Verdun pris sous les feux de la Grande Guerre.

Originaire de l’est de la France, le réalisateur affirme avoir toujours été intéressé par cette période de l’histoire. Il songe un moment à adapter Les carnets de Louis Barthas, mais renonce car il craint d’offrir au public une vision trop « noire ». Il est par contre séduit par « la fantaisie dans l’horreur », qu’il découvre dans Un long dimanche de fiançailles . Ce mélange des genres plaît à Jean-Pierre Jeunet, qui, dès ses premiers films, s’est distingué par un univers personnel très particulier…Mais comme les droits du livre appartiennent à des producteurs américains, le cinéaste doit remettre son projet à plusieurs reprises : finalement, sa reconnaissance outre-Atlantique lui permet, avec le soutien de la Warner, de mener à bien la réalisation d’Un long dimanche de fiançailles (il a déjà tourné pour Hollywood –Alien, la résurrection– et le succès d’Amélie Poulain n’est pas passé inaperçu aux États-Unis). (Sources : http://www.pascalbauchard.fr/)

 

L’Aventure des Marguerite

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2020
  • Casting : Alice Pol, Clovis Cornillac, Lila Gueneau, Nils Othenin-Girard
  • Réalisateur : Pierre Coré
  • Scénaristes : Alexandre Coffre, Pierre Coré, Stéphane Kazandjian
  • Production : Radar Films, La Station Animation
  • Distribution : Pathé Films

  • Synopsis :

    Marguerite et Margot ont toutes les deux douze ans, avec chacune sa famille, ses copains, ses problèmes… Et son époque. Car l’une vit en 1942 et l’autre en 2018. Mais c’est sans compter sur une mystérieuse malle magique qui les transporte chacune dans l’époque de l’autre. Margot et Marguerite ont un autre point commun : leur père n’est plus là, disparu en pleine 2ème Guerre Mondiale ou n’habitant plus à la maison. À 70 ans d’écart, elles se lancent dans une grande aventure pour retrouver leurs présents, explorant l’Histoire, mais aussi la mémoire de leurs familles.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Metz (Moselle) : Cimetière militaire de Chambière
  • scènes tournées à Xaronval (Vosges) : les scènes tournées évoquent un village, centre de détention de la zone interdite en 1942.
  • scènes tournées au lieu dit Le Thillot (Vosges) : Anciennes mines de cuivre
  • produit : madeleines de Commercy (Meuse)
  • mentions écrites : bus et tram Métis de Metz (Moselle), plaques d’immatriculation 57

    L’Aventure des Marguerite est l’adaptation de la bande dessinée de Vincent Cuvellier et Robin, publiée aux Editions Gallimard Jeunesse en 2009.

    Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est, ainsi que le soutien d’Inspire Metz et le Conseil Départemental des Vosges dans le cadre du réseau de collectivités Plato (en partenariat avec le CNC). De l’implantation au tournage, le projet a été accompagné par le Bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle Grand Est.

Tournage à Xaronval 

 

La jeune comédienne Lila Gueneau Lefas, notamment aperçue dans la série « Les témoins » (France 2) incarne ici deux personnages du récit : Margot et Marguerite. C’est également le cas de Clovis Cornillac qui joue les personnages de Laurent et Marcel dans deux époques différentes.

Les trois semaines de tournage en Grand Est se sont répartis sur deux territoires de collectivités du réseau Plato : Metz Métropole et le département des Vosges.
En raison du déroulement du récit sur deux époques, l’équipe de Pierre Coré a investi des lieux éclectiques tels la Place de la République à Metz, un centre commercial dans la zone du Technopôle, le cimetière militaire de Chambière, ou encore le « village 1900 » de Xaronval et les abords des anciennes mines de cuivre au Thillot.
Techniciens, comédiens et figurants locaux ont été mobilisés pour ces différentes séquences en Grand Est.

Tournage à Xaronval 

 

La grande illusion

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1937
  • Casting : Jean Gabin, Dita Parlo, Erich Von Stroheim
  • Réalisateur : Jean Renoir
  • Scénaristes : Jean Renoir et Charles Spaak
  • Production : Réalisation d'art cinématographique
  • Distribution : Les Acacias

  • Synopsis :

    Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes au château du Haut-Kœnigsbourg, à Colmar, à Neuf-Brisach, à Vogelsheim, à Sélestat, à Fréland (Alsace)
  • mention sonore : « Douaumont » (Meuse)

Dans la seconde partie du film, le château sert de cadre à la forteresse où sont transférés Maréchal et de Boëldieu. On voit peu le château dans son ensemble mais les scènes à l’intérieur sont tournées au Haut Koenigsbourg.

Crédits : National Board of Review Magazine for October 1938, Volume XIII, Number 7, page 15

 

Château du Haut-Koenigsbourg. Crédits : Delphine Le Nozach.

 

Château du Haut-Koenigsbourg. Crédits : Delphine Le Nozach.

Lors d’une scène, les Allemands fêtent la prise du fort de Douaumont jusqu’à ce que l’aviateur Maréchal (Jean Gabin) arrive en criant de joie : « On vient de reprendre Douaumont ! ». Toute l’assistance se réjouit et entonne la Marseillaise au nez des soldats allemands. Maréchal se présente, provocateur, devant les fauteuils des commandants du camp qui quittent la salle.

« Une forteresse magnifiquement romantique. Du haut des courtines et des mâchicoulis que noient parfois des brumes fantomatiques, cette ancienne sentinelle, choisie comme décor par Jean Renoir pour La Grande Illusion, offre, en effet, les plus fantastiques échappées sur la plaine et la montagne. » Jérôme Estrada, « 100 lieux remarquables à (re)découvrir près de chez vous », L’Est Républicain, novembre 2021

Les sentiers de la gloire

  • Nationalité : États-Unis
  • Année de production : 1975
  • Casting : Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou
  • Réalisateur : Stanley Kubrick
  • Scénaristes : Stanley Kubrick, Jim Thompson, Calder Willingham
  • Production : Bryna Productions, Harris-Kubrick Productions, United Artists
  • Distribution : Ciné Classic

  • Synopsis :

    En 1916, durant la Première Guerre mondiale, le général français Broulard ordonne au général Mireau de lancer une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable, surnommée « La fourmilière ». Au moment de l’attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons, épuisés, refusent d’avancer…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Verdun et à Douaumont (Meuse)
  • mention écrite : « Verdun » (Meuse)

Nous n’irons plus au bois

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1968
  • Casting : Marie-France Pisier, Richard Leduc, Siegfried Rauch
  • Réalisateur : Georges Dumoulin
  • Scénaristes : Catherine Varlin
  • Production : Sofracima, Société Nouvelle de Cinématographie
  • Distribution : Vidéo Standard

  • Synopsis :

    À la fin de 1944, dans la forêt de la Woëvre, au nord de la Meuse, un groupe de jeunes résistants tient le maquis. Ils sont une douzaine, la plupart très jeunes, dirigés par Saint-Brice. Une jeune fille, agent de liaison, Lise, se joint parfois à eux. Un jour, quatre allemands tombent sur les maquisards. Ce sont des déserteurs, après quelques réticences, ils sont admis dans la communauté. Lise tombe amoureuse de l’un d’eux, Werner, dont elle devient la maîtresse, tout en continuant de participer activement à l’action du maquis…

Présence de la région Grand Est dans le film : scènes dans la forêt de la Woëvre (Meuse).

Nos patriotes

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2016
  • Casting : Marc Zinga, Alexandra Lamy, Pierre Deladonchamps
  • Réalisateur : Gabriel Le Bomin
  • Scénaristes : Gabriel Le Bomin
  • Production : Vertigo Productions, France 3 Cinéma, La Vérité Production
  • Distribution : Paname Distribution

  • Synopsis :

    Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.

« Cet environnement concret nous donnait la responsabilité d’être fidèles à l’émotion et au message que ce film peut transmettre. Il fallait aussi respecter la mémoire de ceux et celles qui ont vécu cette période et qui la revivront peut-être à travers nous… […] se retrouver sur les lieux mêmes où les choses se sont déroulées a amené un supplément d’âme qui nous aide à rendre cette émotion palpable au spectateur… »

Gabriel Le Bomin (Dossier de presse du film)

« On avait vraiment envie de rester en France pour raconter cette histoire française et d’avoir une vérité des décors et de tourner carrément dans les décors où ça s’est passé »

Gabriel Le Bomin, Est Républicain 12 juin 2017

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Gérardmer, Granges-sur-Vologne, Corcieux, Mandray, Fraize, Épinal, Senones, Rambervillers et au fort d’Uxegney (Vosges)
  • scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Palais du Gouvernement (extérieur et intérieur), la rue des Écuries, la place Carrière, le parc de la Pépinière, la basilique Saint-Epvre
  • scène de schlitte, tradition vosgienne à deux reprises dans le film
  • produit régional : un bocal de mirabelles sur le buffet dans la cuisine de la ferme
  • mentions écrites : « 52 Bruyères » sur une caisse en bois dans la grange, carte routière des Vosges (on lit Xertigny et le début de Remirmont), « Vendredi 8, le train entrera en gare d’Epinal à 6 heures » sur un carton sorti d’une enveloppe, « fort d’Uxegney » en façade du fort, « Addi Bâ a été exécuté le 18 décembre 1943 à Epinal »
  • mentions écrites particulières : les listes de noms, d’adresses et professions de personnes juives – Mentions de « La Bresse », « Cornimont », « Faucompière », « La Forge », « Grandvilliers », « Pierrefitte », « Relanges », « Saint Vallois »
  • mentions sonores : accent vosgien prononcé, « Jeanne d’Arc », « combat dans la Meuse », la mirabelle, la mibne du Thillot, la confiture de myrtilles, le Palais de justice de Nancy

Nos patriotes a été tourné dans les Vosges notamment à Gérardmer, à Granges-sur-Vologne ou à Corcieux. D’ailleurs, de nombreuses scènes du film sont tournées dans la forêt vosgienne : sapins, nuages, brouillard, sous-bois, « maquis de la délivrance », ferme typique isolée… ainsi que dans une scierie.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Pour les scènes de schlittage, très réalistes et filmées à la manière d’un documentaire, les Hattatos (Association de sauvegarde du patrimoine culturel et artisanal) ont participé en initiant l’acteur principal (Marc Zinga) à cette technique ancestrale du massif vosgien.

Capture du film

Capture du film

De nombreuses scènes se déroulent au Fort d’Uxegney dans les Vosges.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Par ailleurs, le film dévoile quelques scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La ville a été choisie pour certains extérieurs et pour le Palais du Gouvernement transformé en Kommandantur.

Capture du film

Capture du film

Lors des préparatifs, Gabriel Le Bomin a également repéré la rue des Écuries, entre la place Carrière et le parc de la Pépinière, pour ses passerelles métalliques ainsi que les rues avoisinant la basilique Saint-Epvre. Pour le réalisateur, c’est un quartier ancien  dont le décor n’a pas beaucoup bougé depuis la guerre. Ainsi, ces rues ont accueilli la scène du début du film dans laquelle l’institutrice (Alexandra Lamy) fait savoir au fuyard qu’il ne peut pas errer dans une zone occupée sans papiers. A plusieurs reprises dans le film, les personnages évoquent la région en tant que « zone interdite, région directement annexée au Reich » ou encore en tant que « zone occupée ».

Marc Zinga et Alexandra Lamy tournent dans l’escalier menant au chevet de Saint-Epvre. Photo Cédric JACQUOT2 /2

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Marie, personnage interprété par Louane, habite rue des écuries, à Nancy. Addi Bâ la rejoint de nuit en traversant la passerelle métallique entre le parc de la Pépinière et la maison.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Rendez-vous

  • Nationalité : Pays-Bas
  • Année de production : 2015
  • Casting : Mark van EeuwenLoes HaverkortPeter Paul Muller
  • Réalisateur : Antoinette Beumer
  • Scénaristes : Antoinette Beumer, Dorien Goertzen
  • Production : Millstreet Films, FBO
  • Distribution : Independent Films

  • Synopsis :

    Simone hérite d’une maison de campagne délabrée dans le sud de la France. Elle part s’y installer avec Éric, son mari, et leurs deux enfants. Son rêve est de rénover la maison, mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Alors que le rythme effréné des travaux commence, elle se retrouve dans une liaison aussi passionnée que dangereuse. Perdant de vue ses objectifs, elle doit trouver un moyen de s’en sortir pour reprendre sa vie en main

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Marville (Meuse) : la place, les rues, le moulin, l’étang, le plan d’eau, etc.
  • scènes à Montmédy (Meuse) : le bar et la terrasse du Gibus
  • scènes à Thonne-les-Près (Meuse) : l’ancien presbytère
  • scènes à Stenay (Meuse) : la maison de retraite
  • scènes à Rupt-sur-Othain (Meuse) : le Château

 

Le film se passe en réalité dans le Sud de la France, en Dordogne. La réalisatrice a choisi Marville pour la couleur ocre de ses pierres, rappelant le soleil : « Il était difficile de tourner ce film dans le Sud à cause de l’éloignement. Ici, l’atmosphère correspond tout à fait à ce que j’attendais » (Antoinette Beumer, Est Républicain, 3 octobre 2015). Si la scène de marché plonge les personnages dans l’ambiance du sud, les plus attentifs verront qu’un stand propose des produits lorrains à la vente !

Crash test Aglaé

  • Nationalité : France et Belgique
  • Année de production : 2015
  • Casting : India Hair, Julie Depardieu, Yolande Moreau
  • Réalisateur : Éric Gravel
  • Scénaristes : Éric Gravel
  • Production : Novoprod, Cinéfeel Prod, Vamonos Films, Anaphi Invest
  • Distribution : Le pacte

  • Synopsis :

    L’histoire d’une jeune ouvrière psychorigide dont le seul repère dans la vie est son travail. Lorsqu’elle apprend que son usine fait l’objet d’une délocalisation sauvage, elle accepte, au grand étonnement de l’entreprise, de poursuivre son boulot en Inde. Accompagnée de deux collègues, elle va entreprendre un absurde périple en voiture jusqu’au bout du monde, périple qui se transformera en une improbable quête personnelle.

« Les Vosges nous ont plu pour ça, parce qu’il y avait un côté suisse, un côté allemand. On va faire quelques scènes supposées se passer en Allemagne et en Suisse. Ça nous aide à créer le voyage. »

Éric Gravel, propos recueillis par France Bleu, 9 octobre 2015

« L’équipe avait repéré un site assez loin du village. Le temps pressait. On a finalement filmé la scène dans une ferme au bout de la rue où se trouvait le château. C’était très sympa car de nombreux habitants y ont assisté. »

Gaëlle Ruffier (productrice), propos recueillis par l’Est Républicain, 8 août 2016

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Naix-aux-Forges (Meuse) : le Château de la Raffe
  • scène à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) : le restaurant 66,
  • scène à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Domaine de l’Asnée
  • scène à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la maison de retraite Sainte Famille
  • scène à Pierre-la-Treiche (Meurthe-et-Moselle)
  • scène à la Bresse (Vosges)
  • scène à Gérardmer (Vosges) : le lac
  • mention sonore : « Mulhouse » (Haut-Rhin)
  • mention visuelle : plaque d’immatriculation 54 (sur un tracteur)

Dans ce long-métrage, la Lorraine prête ses décors naturels à des scènes censées se dérouler en Allemagne, en Suisse et en Pologne. C’est la magie du cinéma ! À titre d’exemple, le lac de Gérardmer (Vosges) rappellera dans le film le lac Léman en Suisse. Plusieurs scènes de ce « road movie au féminin » ont été tournées dans la cour du château de la Raffe, notamment celle où le patron d’une multinationale qui délocalise ses emplois en Inde est malmené et se retrouve groggy dans une brouette pleine de feuilles d’automne.

Le 9 octobre 2015, India Hair, Julie Depardieu et Yolande Moreau étaient réunies au château de Naix-aux-Forges pour une seule journée de tournage en Meuse. Photo Jean-Noël PORTMANN

Au château de Naix-aux-Forges. Photo Jean-Noël Portmann

Sur le tournage du film. Est Républicain

Alleluia

  • Nationalité : France et Belgique
  • Année de production : 2013
  • Casting : Laurent Lucas, Lola Dueñas, Stéphane Bissot
  • Réalisateur : Fabrice Du Welz
  • Scénaristes : Fabrice Du Welz, Vincent Tavier, Romain Protat
  • Production : Radar Films, Panique, Savage Film, One Eyed, Versus Production, Canal+
  • Distribution : Carlotta Films

  • Synopsis :

    Lorsque Gloria accepte de rencontrer Michel, contacté par petite annonce, rien ne laisse présager la passion destructrice et meurtrière qui naîtra de leur amour fou…

« Des scènes du film ont pour décor la ferme du Valendon et son incroyable panorama ».

Est Républicain, 16 octobre 2013

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Montmédy (Meuse) : le cinéma Lux, l’ancienne friterie à l’entrée de la ville, la ferme du Valendon, etc.
  • scènes à Marville (Meuse)
  • scènes à Longuyon (Meurthe-et-Moselle)

En 2013, l’équipe d’Alleluia a tourné quasiment trois mois dans le Longuyonnais (Meurthe et Moselle) et ses environs. À l’écran, le gîte La Buissonnière, situé à Petit-Xivry, est devenu la maison de Gabriella (Anne-Marie Loop). Nous apercevons également l’église du village. De Longuyon, nous découvrons l’ancienne discothèque Le Malibu ou encore l’hôtel-restaurant Le Mas. Enfin, l’ancienne friterie à l’entrée de Montmédy (Meuse) a repris du service et la façade du cinéma Lux sert de décor dans les ultimes plans du film.

Tournage à Petit-Xivry. Rose Hardouin/Républicain Lorrain

Les spectateurs attentifs et habitants du secteur reconnaîtront la façade du cinéma Lux de Montmédy dans les ultimes plans du film Alleluia. Elle y rougeoie de mille éclats ! Photo Samuel MOREAU/Républicain Lorrain