Un long dimanche de fiançailles

  • Nationalité : française, américaine
  • Année de production : 2004
  • Casting : Audrey Tautou, Gaspard Ulliel, Dominique Pinon
  • Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet
  • Scénaristes : Guillaume Laurant, Jean-Pierre Jeunet
  • Production : 2003 Productions, Warner Bros France, TF1 Films
  • Distribution : Warner Bros France

  • Synopsis :

    En 1919, Mathilde a 19 ans. Deux ans plus tôt, son fiancé Manech est parti sur le front de la Somme. Comme des millions d’autres, il est « mort au champ d’honneur ». C’est écrit noir sur blanc sur l’avis officiel. Pourtant, Mathilde refuse d’admettre cette évidence. Si Manech était mort, elle le saurait !
    Elle se raccroche à son intuition comme au dernier fil ténu qui la relierait encore à son amant. Un ancien sergent a beau lui raconter que Manech est mort sur le no man’s land d’une tranchée nommée Bingo Crépuscule, en compagnie de quatre autres condamnés à mort pour mutilation volontaire ; rien n’y fait. Mathilde refuse de lâcher le fil. Elle s’y cramponne avec la foi du charbonnier et se lance dans une véritable contre-enquête.
    De faux espoirs en incertitudes, elle va démêler peu à peu la vérité sur le sort de Manech et de ses quatre camarades.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Mentions sonores pour des produits régionaux : bonbon des Vosges et la bière de Champigneulles (Meuthe-et-Moselle)
  • Scènes à Verdun (Meuse)

Entre la Lorraine et l’œuvre du cinéaste, des liens se sont ainsi créés en toute intimité. Des liens fondateurs ou plus subtils. Il a ainsi accordé leur quart d’heure de gloire au bonbon des Vosges et à la bière de Champigneulles cités dans « Un Long Dimanche de Fiançailles ». Dont une grande part, d’ailleurs, se déroulait à… Verdun pris sous les feux de la Grande Guerre.

Originaire de l’est de la France, le réalisateur affirme avoir toujours été intéressé par cette période de l’histoire. Il songe un moment à adapter Les carnets de Louis Barthas, mais renonce car il craint d’offrir au public une vision trop « noire ». Il est par contre séduit par « la fantaisie dans l’horreur », qu’il découvre dans Un long dimanche de fiançailles . Ce mélange des genres plaît à Jean-Pierre Jeunet, qui, dès ses premiers films, s’est distingué par un univers personnel très particulier…Mais comme les droits du livre appartiennent à des producteurs américains, le cinéaste doit remettre son projet à plusieurs reprises : finalement, sa reconnaissance outre-Atlantique lui permet, avec le soutien de la Warner, de mener à bien la réalisation d’Un long dimanche de fiançailles (il a déjà tourné pour Hollywood –Alien, la résurrection– et le succès d’Amélie Poulain n’est pas passé inaperçu aux États-Unis). (Sources : http://www.pascalbauchard.fr/)

 

C’est la vie

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2019
  • Casting : Josiane Balasko, Léa Drucker, Alice Pol
  • Réalisateur : Julien Rambaldi
  • Scénaristes : Thomas Perrier, Julien Rambaldi
  • Production : Récifilms
  • Distribution : UGC Distribution, Orange Studio Cinéma

  • Synopsis :

    Cinq femmes s’apprêtent à accoucher. Elles ne se connaissent pas, ne se ressemblent pas, mais vont se retrouver dans la même maternité pour vivre le plus beau jour de leur vie. Des premières contractions à la naissance, le film retrace leur parcours, entre rires et larmes.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Tomblaine (Meurthe-et-Moselle) : stade Marcel-Picot

L’équipe du film « C’est la vie », réalisé par Julien Rambaldi, a transformé le stade Marcel-Picot en studio de cinéma pour deux jours de tournage.

Tournage du film « C’est la vie » au stade Marcel Picot. Reconstitution d’un match de football entre Nancy et Nice. Nancy, le 19 décembre 2018. Photo Cédric Jacquot

 

Tournage du film « C’est la vie » au stade Marcel Picot. Julien RAMBALDI, réalisateur du film « C’est la vie ». Nancy, le 19 décembre 2018. Photo Cédric Jacquot

 

Tournage du film « C’est la vie » au stade Marcel Picot. Reconstitution d’un match de football entre Nancy et Nice. Nancy, le 19 décembre 2018. Photo Cédric Jacquot

 

Tournage du film « C’est la vie » au stade Marcel Picot. L’arbitre international Tony CHAPRON est conseiller sur ce film. Tony CHAPRON et l’acteur Tom LEEB. Nancy, le 19 décembre 2018. Photo Cédric Jacquot

 

Plus de photos du tournage sur L’Est Républicain.

 

La Place d’une autre

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2020
  • Casting : Lyna Khoudri, Sabine Azéma, Maud Wyler
  • Réalisateur : Aurélia Georges
  • Scénaristes : Aurélia Georges, Wilkie Collins
  • Production : 31 Juin Film Production
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Nélie a échappé à une existence misérable en devenant infirmière auxiliaire sur le front en 1914. Un jour, elle prend l’identité de Rose, une jeune femme de bonne famille qu’elle a vu mourir sous ses yeux. Nélie se présente à la place de la morte chez une femme richissime, Madame de Lengwil, dont elle devient la lectrice.
    Le mensonge fonctionne au-delà de ses espérances. Nélie trouve non seulement un toit mais aussi ce dont elle a manqué toute sa vie : l’amour. Mais un jour la morte refait surface…

Le film est soutenu par La région Grand Est, Le conseil départemental des Vosges et Strasbourg Eurométropole.

« Ça donne un Paris un peu inattendu, car ça peut y ressembler, tout en n’étant pas un Paris connu. Nancy est une ville très cinégénique ». Aurélia Georges, France 3

« On a réussi à créer un équilibre. Les techniciens et les acteurs ont de très bons niveaux ici. Un repéreur que j’avais engagé m’a très rapidement proposé Senones et son Palais Abbatial, aussi bien que Xaronval. Les décors étaient très évidents pour nous qui faisions un film d’époque. C’est souvent compliqué de ne pas trop intervenir pour rester proche. » Marie-Sonne Jensen, la directrice de production

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) :
  • scènes à Obernai (Bas-Rhin)
  • scènes à Senones (au palais abbatial) et Xarenval (Vosges)
  • scènes à l’église protestante de Barr (Alsace)
  • Mentions écrites : » Les Vosges », « Nancy »
  • Mentions sonores : « Nancy », « Mulhouse », « Place Stanislas »
Les champs de bataille en forêt vosgienne.
Mention « Nancy ».
Le parc de la Pépinière à Nancy.
Mention « Les Vosges » et scène tournée dans la forêt vosgienne.

À Senones, l’abbaye a été transformée pour le tournage en bijouterie, en appartement parisien bourgeois, en commissariat et même en asile psychiatrique.


Les rues de Nancy sont utilisées pour représenter Paris à l’écran dans le film d’Aurélia Georges « La place d’une autre ». • © Inès Pons-Teixeira

 

Tournage du long-métrage « La Place d’une autre » réalisé par Aurélia Georges. PHOTO Alexandre MARCHI

 

Tournage du long-métrage « La Place d’une autre » réalisé par Aurélia Georges. PHOTO Alexandre MARCHI

 

Tournage du long-métrage « La Place d’une autre » réalisé par Aurélia Georges. PHOTO Alexandre MARCHI

 

Tournage du long-métrage « La Place d’une autre » réalisé par Aurélia Georges. PHOTO Alexandre MARCHI

 

Même les figurants sont « made in Lorraine », comme Anthony Deparis : « Je viens de Gérardmer dans les Vosges. Je suis venu pour une journée de figuration dans ce film, j’y joue un marchand de patates ».


Anthony Deparis, figurant venu des Vosges, joue un marchand de patates. • © Inès Pons-Teixeira

 

Photo de tournage, crédits Vosges Mag
Photo de tournage, crédits Vosges Mag

 

Ecoutez Marie-Sonne JENSEN, directrice de production, parler du tournage dans les Vosges

Le film est une adaptation du livre « The new Magdalen », un roman anglais de 1873 écrit par Wilkie Collins, précurseur du roman policier. « L’histoire m’a séduite ainsi que la force du récit qui traite, sous l’angle du suspense, de l’hypocrisie sociale et de l’émancipation féminine, » explique la réalisatrice. « Comment faire penser le monde d’aujourd’hui par le prisme de celui d’hier. Par le biais de la fiction j’évoque des peurs vivaces : comment faire disparaître les barrières ? La justice existe-t-elle ? Suis-je aimé pour ce que je suis ? Je veux embarquer le spectateur dans un voyage dont il ne se doute pas qu’il y rencontrera des échos de son propre monde. » Vosges Mag


 

 

Plus de photos du tournage sur L’Est Républicain

Réfractaire

  • Nationalité : suisse, luxembourgeoise
  • Année de production : 2010
  • Réalisateur : Nicolas Steil
  • Scénaristes : Nicolas Steil, Jean-Louis Schlesser
  • Production : Iris Production
  • Distribution : Albany Films Distribution

  • Synopsis :

    François a vingt et un ans et il vit dans un petit pays qui vient d’être annexé par l’Allemagne nazie. Son père, collaborateur du régime fasciste, l’a obligé à aller à l’université allemande. Mais François a commis un premier acte de désobéissance : il est parti de cet endroit qui professait la haine raciale. Maintenant se pose à lui ce choix cornélien : devenir un « enrôlé de force » et partir sur le front russe tirer sur les Alliés ou bien se transformer en « réfractaire » et se terrer au fond d’une mine pendant de long mois sans voir la lumière du soleil, dans le froid et dans l’humidité, avec comme seul espoir celui de la Libération.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Ottange (Moselle) : rue d’Audun
  • scènes tournées à Thil (Meurthe-et-Moselle) : place du village

En 2008, l’équipe de tournage de  Réfractaire avait investi Ottange, et notamment la rue d’Audun, en compagnie de jeunes acteurs en devenir comme Guillaume Gouix et Grégoire Leprince-Ringuet. Photo d’archives Républicain Lorrain/Pierre Heckler

Le réalisateur Nicolas Steil donne ses indications à Guillaume Gouix, pour une scène tournée dans la rue d’Audun, à Ottange. Photo d’archives Républicain Lorrain/Pierre Heckler

Le personnage interprété par Grégoire Leprince-Ringuet se fait rafler par la Gestapo… dans la rue Saint-Jules du quartier Gouraincourt, à Longwy ! Photo Archives RL/Samuel MOREAU

L’équipe de Réfractaire était également passée par Thil. La place du village avait accueilli le tournage de la fête sur laquelle le film s’ouvre. Photo Archives RL/Samuel MOREAU

La vache et le prisonnier

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1959
  • Casting : Fernandel
  • Réalisateur : Henri Verneuil
  • Scénaristes : Henri Jeanson, Jean Manse, Henri Verneuil
  • Production : Les Films du Cyclope
  • Distribution : Pathé Consortium Cinéma

  • Synopsis :

    En 1943, Charles Bailly, prisonnier de guerre français, décide de s’évader et de retourner en France. Il ne trouve comme stratagème qu’une vache, Marguerite, et un seau de lait pour traverser l’Allemagne de part en part. Après une première tentative manquée, il s’évade une nouvelle fois, mais Marguerite se perd dans un troupeau de vaches…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scène qui évoque la gare de Lunéville (Meurthe-et-Moselle)

En 1943, Charles Bailly (Fernandel), un Français prisonnier de guerre en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale, décide de s’évader de la ferme où il est employé. Sa ruse, grossière et folle en apparence, consiste à traverser le pays, la vache Marguerite en laisse et un seau de lait dans l’autre main. Après s’être séparé de l’animal, non sans lui avoir promis de ne plus jamais « manger de veau », il se dissimule sous un train pour franchir la frontière germano-française. Alors qu’il se retrouve à la gare de Lunéville, il prend la fuite devant deux policiers français, et saute dans un train en partance pour… l’Allemagne.

Fille de joie

  • Nationalité : belge
  • Année de production : 2020
  • Casting : Sara Forestier, Noémie Lvovsky, Annabelle Lengronne
  • Réalisateur : Frédéric Fonteyne, Anne Paulicevich
  • Scénaristes : Anne Paulicevich
  • Production : Les Films du Poisson, Versus Production, Prime time
  • Distribution : KMBO

  • Synopsis :

    Axelle, Dominique et Conso partagent un secret. Elles mènent une double vie. Elles se retrouvent tous les matins sur le parking de la cité pour prendre la route et aller travailler de l’autre côté de la frontière. Là, elles deviennent Athéna, Circé et Héra dans une maison close. Filles de joie, héroïnes du quotidien, chacune se bat pour sa famille, pour garder sa dignité.

Ce projet, en coproduction franco-belge, a été soutenu par la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC) et accompagné par le Bureau d’accueil des tournages de l’Agence culturelle.

Le tournage dans le Grand Est a duré 4 jours.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scène au Grand Hôtel de la Reine, Nancy (Meurthe-et-Moselle) : escalier (vue du dessus), couloir, une chambre, mention écrite « Grand Hôtel » sur le téléphone portable
  • scène à la clinique Saint-André de Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : une chambre et une infirmière

Le fabuleux destin d’Amélie Poulain

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2001
  • Casting : André Dussollier, Audrey Tautou, Mathieu Kassovitz
  • Réalisateur : Jean-Pierre Jeunet
  • Scénaristes : Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant
  • Production : France 3 Cinéma, StudioCanal, Tapioca Films
  • Distribution : UFD

  • Synopsis :

    Amélie, une jeune serveuse dans un bar de Montmartre, passe son temps à observer les gens et à laisser son imagination divaguer. Elle s’est fixé un but : faire le bien de ceux qui l’entourent. Elle invente alors des stratagèmes pour intervenir incognito dans leur existence. Le chemin d’Amélie est jalonné de rencontres : Georgette, la buraliste hypocondriaque ; Lucien, le commis d’épicerie ; Madeleine Wallace, la concierge portée sur le porto et les chiens empaillés ; Raymond Dufayel alias « l’homme de verre », son voisin qui ne vit qu’à travers une reproduction d’un tableau de Renoir. Cette quête du bonheur amène Amélie à faire la connaissance de Nino Quincampoix, un étrange « prince charmant ». Celui-ci partage son temps entre un train fantôme et un sex-shop, et cherche à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse dans plusieurs cabines de Photomaton.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Boîte de Bergamottes de Nancy de Lefèvre Georges

Dans le film, Amélie tombe fortuitement sur les souvenirs d’enfance d’un petit garçon, souvenirs bien cachés dans une ancienne boîte de Bergamottes de Nancy. Rouge et or, elle est décorée de chardons, de croix de Lorraine et des grilles de Jean Lamour (Place Stanislas). À l’intérieur, Amélie y découvre une figurine de cycliste, une photographie du joueur de football Just Fontaine, un jeu de cartes, un couteau, quelques billes, etc. Ces trésors seraient des clins d’œil aux années d’études du réalisateur.

Jean-Pierre Jeunet passe une partie de son enfance à Nancy. Nous sommes dans les années 50, le petit Jean-Pierre s’approprie alors une boîte de Bergamottes de Nancy de la Maison Lefèvre Georges et y cache précieusement ses trésors d’enfant. Livre d’aventure, sifflet, billes, cycliste en plomb… Lors de l’écriture du scénario du « Fabuleux Destin d’Amélie Poulain », il se rappelle ce trésor qu’il a toujours jalousement conservé et a l’idée de faire de cette boîte métallique une actrice du film : ce sera la boîte au trésor d’enfance de Dominique Bretodeau, qu’Amélie découvrira un 30 août 1997, jour du décès accidentel de Lady Diana, à la quatorzième minute du film, cachée derrière une plinthe de sa salle de bain. Cette boîte de Bergamottes de Nancy va changer sa vie !

Capture du film

Capture du film

Jean-Pierre Jeunet a conservé de Nancy de précieux souvenirs d’enfance semés dans ses films et une vocation pour le cinéma qu’il a su bien exploiter plus tard… ER/Alexandre MARCHI

L’enfance de Jeunet dans une petite boîte rouillée…

Par Lysiane GANOUSSE 25 juil. 2019 – Est Républicain

« L’air de rien, cette petite boîte est passée à la postérité cinématographique par la grâce d’un sourire, celui d’Audrey Tautou. Mais surtout par celle d’un souvenir, celui du réalisateur du film. Nul besoin d’être grand clerc pour supposer en effet que le petit garçon en question s’appelait Jean-Pierre. Et qu’une fois devenu grand, il répond surtout au nom de Jeunet, réalisateur en 2001 de ce film mythique aux 30 millions de spectateurs : le « Fabuleux Destin d’Amélie Poulain ». Depuis Roanne (dans la Loire) où il est né en 1953, Jean-Pierre Jeunet a bien vite débarqué à Nancy, où il laissa pousser son enfance, rue Patton, puis ses rêves d’adolescence.

Un poisson rouge suicidaire

Or de cette jeunesse lorraine, il a égrainé quelques traces à l’écran, à commencer par cette scène « tragique » d’un p’tit gars dont les poches crevées dispersent toute sa collection de billes fraîchement gagnées. Scène dont Jeunet racontait dans nos colonnes, en 2001, avoir été le témoin privilégié dans la cour d’école… Stanislas. Et que dire de ce poisson rouge considéré comme suicidaire pour sa propension à s’éjecter obstinément hors de son bocal ? C’était le poisson familial, acheté à la foire du cours Léopold, que la famille Jeunet tentait régulièrement de sauver lorsque l’animal s’autoprojetait sur les carreaux de la cuisine. Le petit Jean-Pierre finit d’ailleurs par le libérer dans le bassin du square Blondlot.

Que reste-t-il donc alors de son enfance nancéienne, peut-on s’interroger à présent. La réponse est peut-être à chercher dans une citation du Fabuleux Destin : « L’enfance, tout ce qu’il en reste, ça tient dans une petite boîte rouillée… » Qui sent la bergamote, le houblon et le sapin vosgien… »

Nos patriotes

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2016
  • Casting : Marc Zinga, Alexandra Lamy, Pierre Deladonchamps
  • Réalisateur : Gabriel Le Bomin
  • Scénaristes : Gabriel Le Bomin
  • Production : Vertigo Productions, France 3 Cinéma, La Vérité Production
  • Distribution : Paname Distribution

  • Synopsis :

    Après la défaite française de l’été 1940, Addi Ba, un jeune tirailleur sénégalais s’évade et se cache dans les Vosges. Aidé par certains villageois, il obtient des faux papiers qui lui permettent de vivre au grand jour. Repéré par ceux qui cherchent à agir contre l’occupant et qui ne se nomment pas encore « résistants », il participe à la fondation du premier « maquis » de la région.

« Cet environnement concret nous donnait la responsabilité d’être fidèles à l’émotion et au message que ce film peut transmettre. Il fallait aussi respecter la mémoire de ceux et celles qui ont vécu cette période et qui la revivront peut-être à travers nous… […] se retrouver sur les lieux mêmes où les choses se sont déroulées a amené un supplément d’âme qui nous aide à rendre cette émotion palpable au spectateur… »

Gabriel Le Bomin (Dossier de presse du film)

« On avait vraiment envie de rester en France pour raconter cette histoire française et d’avoir une vérité des décors et de tourner carrément dans les décors où ça s’est passé »

Gabriel Le Bomin, Est Républicain 12 juin 2017

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Gérardmer, Granges-sur-Vologne, Corcieux, Mandray, Fraize, Épinal, Senones, Rambervillers et au fort d’Uxegney (Vosges)
  • scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Palais du Gouvernement (extérieur et intérieur), la rue des Écuries, la place Carrière, le parc de la Pépinière, la basilique Saint-Epvre
  • scène de schlitte, tradition vosgienne à deux reprises dans le film
  • produit régional : un bocal de mirabelles sur le buffet dans la cuisine de la ferme
  • mentions écrites : « 52 Bruyères » sur une caisse en bois dans la grange, carte routière des Vosges (on lit Xertigny et le début de Remirmont), « Vendredi 8, le train entrera en gare d’Epinal à 6 heures » sur un carton sorti d’une enveloppe, « fort d’Uxegney » en façade du fort, « Addi Bâ a été exécuté le 18 décembre 1943 à Epinal »
  • mentions écrites particulières : les listes de noms, d’adresses et professions de personnes juives – Mentions de « La Bresse », « Cornimont », « Faucompière », « La Forge », « Grandvilliers », « Pierrefitte », « Relanges », « Saint Vallois »
  • mentions sonores : accent vosgien prononcé, « Jeanne d’Arc », « combat dans la Meuse », la mirabelle, la mibne du Thillot, la confiture de myrtilles, le Palais de justice de Nancy

Nos patriotes a été tourné dans les Vosges notamment à Gérardmer, à Granges-sur-Vologne ou à Corcieux. D’ailleurs, de nombreuses scènes du film sont tournées dans la forêt vosgienne : sapins, nuages, brouillard, sous-bois, « maquis de la délivrance », ferme typique isolée… ainsi que dans une scierie.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Pour les scènes de schlittage, très réalistes et filmées à la manière d’un documentaire, les Hattatos (Association de sauvegarde du patrimoine culturel et artisanal) ont participé en initiant l’acteur principal (Marc Zinga) à cette technique ancestrale du massif vosgien.

Capture du film

Capture du film

De nombreuses scènes se déroulent au Fort d’Uxegney dans les Vosges.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Fort d’Uxegney. Photographie Michel Conraud

Par ailleurs, le film dévoile quelques scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle). La ville a été choisie pour certains extérieurs et pour le Palais du Gouvernement transformé en Kommandantur.

Capture du film

Capture du film

Lors des préparatifs, Gabriel Le Bomin a également repéré la rue des Écuries, entre la place Carrière et le parc de la Pépinière, pour ses passerelles métalliques ainsi que les rues avoisinant la basilique Saint-Epvre. Pour le réalisateur, c’est un quartier ancien  dont le décor n’a pas beaucoup bougé depuis la guerre. Ainsi, ces rues ont accueilli la scène du début du film dans laquelle l’institutrice (Alexandra Lamy) fait savoir au fuyard qu’il ne peut pas errer dans une zone occupée sans papiers. A plusieurs reprises dans le film, les personnages évoquent la région en tant que « zone interdite, région directement annexée au Reich » ou encore en tant que « zone occupée ».

Marc Zinga et Alexandra Lamy tournent dans l’escalier menant au chevet de Saint-Epvre. Photo Cédric JACQUOT2 /2

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Marie, personnage interprété par Louane, habite rue des écuries, à Nancy. Addi Bâ la rejoint de nuit en traversant la passerelle métallique entre le parc de la Pépinière et la maison.

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Capture du film

Personal Shopper

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2016
  • Casting : Kristen Stewart, Lars Eidinger, Sigrid Bouaziz
  • Réalisateur : Olivier Assayas
  • Scénaristes : Olivier Assayas
  • Production : CG Cinéma, Vortex Sutra, Sirena Film
  • Distribution : Les Films du Losange

  • Synopsis :

    Maureen, une jeune américaine à Paris, s’occupe de la garde-robe d’une célébrité.
    C’est un travail qu’elle n’aime pas mais elle n’a pas trouvé mieux pour payer son séjour et attendre que se manifeste l’esprit de Lewis, son frère jumeau récemment disparu.
    Elle se met alors à recevoir sur son portable d’étranges messages anonymes…

Présence de la région Grand Est dans le film : scènes à Jarny (Meurthe-et-Moselle).

 

Crash test Aglaé

  • Nationalité : France et Belgique
  • Année de production : 2015
  • Casting : India Hair, Julie Depardieu, Yolande Moreau
  • Réalisateur : Éric Gravel
  • Scénaristes : Éric Gravel
  • Production : Novoprod, Cinéfeel Prod, Vamonos Films, Anaphi Invest
  • Distribution : Le pacte

  • Synopsis :

    L’histoire d’une jeune ouvrière psychorigide dont le seul repère dans la vie est son travail. Lorsqu’elle apprend que son usine fait l’objet d’une délocalisation sauvage, elle accepte, au grand étonnement de l’entreprise, de poursuivre son boulot en Inde. Accompagnée de deux collègues, elle va entreprendre un absurde périple en voiture jusqu’au bout du monde, périple qui se transformera en une improbable quête personnelle.

« Les Vosges nous ont plu pour ça, parce qu’il y avait un côté suisse, un côté allemand. On va faire quelques scènes supposées se passer en Allemagne et en Suisse. Ça nous aide à créer le voyage. »

Éric Gravel, propos recueillis par France Bleu, 9 octobre 2015

« L’équipe avait repéré un site assez loin du village. Le temps pressait. On a finalement filmé la scène dans une ferme au bout de la rue où se trouvait le château. C’était très sympa car de nombreux habitants y ont assisté. »

Gaëlle Ruffier (productrice), propos recueillis par l’Est Républicain, 8 août 2016

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Naix-aux-Forges (Meuse) : le Château de la Raffe
  • scène à Champigneulles (Meurthe-et-Moselle) : le restaurant 66,
  • scène à Villers-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : le Domaine de l’Asnée
  • scène à Vandœuvre-lès-Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la maison de retraite Sainte Famille
  • scène à Pierre-la-Treiche (Meurthe-et-Moselle)
  • scène à la Bresse (Vosges)
  • scène à Gérardmer (Vosges) : le lac
  • mention sonore : « Mulhouse » (Haut-Rhin)
  • mention visuelle : plaque d’immatriculation 54 (sur un tracteur)

Dans ce long-métrage, la Lorraine prête ses décors naturels à des scènes censées se dérouler en Allemagne, en Suisse et en Pologne. C’est la magie du cinéma ! À titre d’exemple, le lac de Gérardmer (Vosges) rappellera dans le film le lac Léman en Suisse. Plusieurs scènes de ce « road movie au féminin » ont été tournées dans la cour du château de la Raffe, notamment celle où le patron d’une multinationale qui délocalise ses emplois en Inde est malmené et se retrouve groggy dans une brouette pleine de feuilles d’automne.

Le 9 octobre 2015, India Hair, Julie Depardieu et Yolande Moreau étaient réunies au château de Naix-aux-Forges pour une seule journée de tournage en Meuse. Photo Jean-Noël PORTMANN

Au château de Naix-aux-Forges. Photo Jean-Noël Portmann

Sur le tournage du film. Est Républicain