Bye Bye Blondie

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2012
  • Casting : Emmanuelle Béart, Béatrice Dalle, Soko
  • Réalisateur : Virginie Despentes
  • Scénaristes : Virginie Despentes
  • Production : Red Star Cinéma, Frakas Productions, Vega Films, Exception Wild Bunch, Master Movie
  • Distribution : Happiness Distribution

  • Synopsis :

    Gloria et Frances se sont rencontrées dans les années 80. Elles se sont aimées comme on s’aime à seize ans : drogue, sexe et rock&roll. Puis la vie les a séparées et elles ont pris des chemins très différents. Vingt ans après, Frances revient chercher Gloria…

« Nancy est la ville où j’ai grandi. J’avais envie de filmer Nancy, j’aimerais bien la filmer plus. […] Je trouve que les lieux où on a habité et où il s’est passé quelque chose de fort, c’est super intéressant de les filmer. »

« Le Totem, c’est un endroit que je n’ai jamais connu à Nancy mais c’était bien à filmer. […] et j’ai adoré filmer l’extérieur, par exemple, de la Porte de la Craffe, dans la scène de la baston. »

« J’aurais aimé aussi pouvoir filmer des acteurs lorrains, avec l’accent […] parce que je crois que c’est un accent qu’on n’entend jamais ; j’ai l’impression d’aller au cinéma depuis des années sans jamais entendre l’accent de chez moi. »

Virginie Despentes, propos recueillis par Raphaëlle Chargois, le 23 mars 2012

 « Ce n’est pas que personnel, ça fait vraiment partie de l’histoire que ce soit ici, que ce soit ma ville comptait beaucoup pour moi. Je voulais qu’il y ait quelques images de Nancy, parce que moi aussi je viens de Nancy ! Quand je suis revenue pour le tournage, j’avais annoncé à toute l’équipe que ça allait être dur, que c’est une ville rude, et en fait il faisait super beau, c’était super joli. Dans mon souvenir, j’en avais fait une ville beaucoup plus dure que ce qu’elle est. »

Virgine Despentes, propos recueillis par l’Est Républicain, le 9 mars 2012

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Nancy (Meurthe-et-Moselle) : la porte de la Craffe et la Synagogue de la ville
  • scènes à Maxéville (Meurthe-et-Moselle) : l’espace artistique « Le T.O.T.E.M.»
  • plans sur Nancy (Meurthe-et-Moselle) : panoramique sur la ville, quartier gare, pont des fusillés, etc.

Avec ce film, Virginie Despentes désirait explorer la culture punk. La réalisatrice alterne les scènes se déroulant dans les années 80 avec des scènes contemporaines. Le film nous décrit la rencontre de Gloria (Béatrice Dalle) et de Frances (Emmanuelle Béart) dans leur adolescence et dans leur vie d’adulte. Originaires de Nancy, les deux personnages sont séparés par la vie jusqu’à ce que Frances, installée à Paris, revienne dans l’Est de la France pour revoir son amour passé. Les flashbacks campent un territoire marqué par un contexte social et économique difficile : « Dans les années 80, Nancy faisait partie d’une région précocement touchée par la crise et il n’y a pas de punk sans crise. J’ai été marquée par tout ça, par la vision de Longwy, à 100 km de Nancy, avec ses rues entières désertées… En quelques mois, tout était terminé : une ville peut faire faillite. C’est très impressionnant quand tu es ado » (Virginie Despentes, dossier de presse du film).

Les scènes où se retrouvent les jeunes punks dans le film se situent dans les vieux quartiers de Nancy, à la Porte de la Craffe ou encore à la grande synagogue de la ville. Afin de garantir le réalisme de ses séquences filmiques, Virginie Despentes a choisi de tourner dans des endroits qu’elle a autrefois fréquentés et qui ont été marqués par ce contexte historique.

Crédit : Redstar
Capture du film
Capture du film

Artiste sculpteur, Gloria « porte une énergie de vie, destroy » et « vit comme elle en a toujours eu envie et c’est une grande richesse intellectuelle, émoti­onnelle et spirituelle » (Dossier de presse). La réalisatrice place son personnage au T.O.T.E.M. à Nancy, Art factory dédié à la création. Lieu unique dans l’Est de la France, le T.O.T.E.M. est une des dernières grandes « friches artistiques » du paysage hexagonal. Cet espace singulier, à la fois atelier et résidence d’artistes, réunit des territoires d’expérimentation et de liberté, des salles de spectacles et d’expositions, un bar et un club.

Dans le film, nous voyons Gloria évoluer dans un large domaine ouvert, composé d’un bar, de canapés et de zones occupées par les artistes. Ici, ce n’est pas tant la ville de Nancy qui est placée qu’un lieu particulier de celle-ci. La localisation de l’espace artistique n’est pas importante. En revanche, les spécificités du lieu sont choisies pour leur adéquation au personnage filmique et leur cohérence avec sa situation. Virginie Despentes ne donne pas les indices suffisants pour s’assurer la reconnaissance exacte du T.O.T.E.M. car ce qui compte n’est pas l’identification du lieu mais bien que ses caractéristiques soient intelligibles.

De force

  • Nationalité : France et Luxembourg
  • Année de production : 2010
  • Casting : Isabelle Adjani, Eric Cantona, Simon Abkarian
  • Réalisateur : Franck Henry
  • Scénaristes : Franck Henry
  • Production : Maryline Productions, Orange studio, Iris films, Iris production, Chaocorp et UFilm
  • Distribution : Rezo films et Studio 37

  • Synopsis :

    Suite à une série de braquages non résolus, les autorités décident de donner carte blanche au commandant Clara Damico afin de neutraliser un gang particulièrement organisé. Sa seule piste : Manuel Makarov, figure très connue du grand banditisme, purgeant actuellement une peine de douze ans de prison. Elle lui promet la liberté en échange de sa collaboration. Il refuse. Sans autre solution, elle se verra donc obligée de le contraindre. Mais tout se complique lorsque Damico demande à Makarov d’intervenir auprès de son fils Cyril, jeune délinquant sur lequel elle n’a aucune emprise…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Boulange et Thionville (Moselle)
  • scènes à Longwy (Meurthe-et-Moselle)

Dans ce thriller, des scènes se déroulent dans l’atelier du luthier Christophe Leduc (Jean-François Stévenin) à Boulange (Moselle). Manuel Makarov (Éric Cantona) ancien bandit tout juste sorti de prison vient demander de l’aide à son ancien compère reconverti dans le travail du bois. Dans ces séquences, l’atelier accapare l’intégralité des plans.

Une autre scène de De Force, avec Eric Cantona, s’était tourné dans l’atelier de lutherie de Christophe Leduc, à Boulange. Photo Archives RL/Philippe NEU
Frank Henry s’était servi de la salle des mariages de la mairie de Longwy-Haut, reconvertie en bureau d’une procureure de la République. Photo Archives Républicain Lorrain

La femme de Gilles

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2004
  • Casting : Emmanuelle Devos, Clovis Cornillac, Laura Smet
  • Réalisateur : Frédéric Fonteyne
  • Scénaristes : Frédéric Fonteyne, Philippe Blasband, Marion Hänsel
  • Production : Artemis Production, Nord-Ouest Films, Samsa Films
  • Distribution : Mars Distribution

  • Synopsis :

    Dans le milieu ouvrier des années trente, Élisa est la femme de Gilles. Ce dernier travaille dans les hauts-fourneaux, parfois le jour, parfois la nuit. Élisa s’occupe des enfants, de la maison et vit chaque jour dans l’attente du retour de Gilles. Victorine, la sœur d’Élisa, vient souvent lui rendre visite pour jouer avec les enfants et donner un coup de main. Élisa attend un enfant. De drôles d’idées lui traversent la tête. Gilles et Victorine, Victorine et Gilles… Mais non, ce sont de drôles d’idées. Et puis un jour, une sensation, une certitude qui s’abat, insupportable : il se passe bien quelque chose entre ces deux individus. Un étrange combat intérieur commence alors, fait de courage, d’abnégation, de silences. Pour retrouver ce qui était perdu. Pour redevenir la femme de Gilles.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Longwy-Gouraincourt (Meurthe-et-Moselle) : l’église de Gouraincourt
  • scènes à Longwy (Meurthe-et-Moselle) : la rue Lebrun

La Femme de Gilles, Élisa (Emmanuelle Devos) est persuadée que son mari Gilles (Clovis Cornillac) la trompe avec sa sœur Victorine (Laura Smet). Cette jalousie est perceptible dans la scène de la fête foraine au cours de laquelle Gilles et Victorine dansent ensemble. A l’écart, Élisa les regarde, rongée par la colère. Sur la place de l’Église de Gouraincourt, l’équipe de production a reconstituée une fête foraine comme en 1930. Par la suite, Élisa espionne tantôt Victorine, tantôt Gilles et parcourt les rues de Longwy et de Gouraincourt (Meurthe et Moselle) dans sa quête de la vérité.

En 2003, pour La Femme de Gilles, une fête foraine des années 1930 avait été reconstituée sur la place de l’Eglise de Gouraincourt. Miguel ANTUNES / Républicain Lorrain
Le réalisateur Frédéric Fonteyne a tournée d’autres scènes de La Femme de Gilles dans des rues du quartier de Gouraincourt, comme ici avec Emmanuelle Devos et Clovis Cornillac. Photo Archives Républicain Lorrain/Miguel ANTUNES
Le réalisateur Frédéric Fonteyne a tournée d’autres scènes de La Femme de Gilles dans des rues du quartier de Gouraincourt. Photo Archives RL/Miguel ANTUNES

Ce film met particulièrement en lumière une cité minière dans le pays haut, le quartier Gouraincourt à Longwy. Les personnages principaux résident rue Lebrun et parcourent les rues de Longwy et de Gouraincourt tout au long du film. Cette cité ouvrière témoigne de l’implantation d’une industrie sidérurgique florissante, les aciéries de Longwy, dont la production fut arrêtée en 1978.

Le saviez-vous ?

L’ancien siège social des aciéries de Longwy est un bâtiment de style Art Déco, imaginé par l’architecte Pierre Le Bourgeois et inauguré en 1928.  Le bureau du directeur a été meublé par Louis Majorelle et dans les escaliers ont été installés des vitraux, signés du même artiste. Cette œuvre de commande raconte le travail dans une usine sidérurgique. Il s’agit des seuls vitraux créés par l’artiste plutôt spécialisé dans le mobilier et la ferronnerie. Mort en 1926, Majorelle n’a jamais vu « ses » vitraux, in situ.

En 1985, le bâtiment est cédé à l’État français. Rénové, il abrite aujourd’hui la Maison de la formation de Longlaville, commune limitrophe de Longwy.

Vitrail Majorelle, Grands Bureaux des Aciéries de Longwy. Représente l’activité de l’usine sidérurgique.
Vitraux Louis Majorelle, Grands Bureaux des Aciéries de Longwy

Les rivières pourpres 2 – Les anges de l’Apocalypse

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2004
  • Casting : Jean Reno, Benoît Magimel, Camille Natta
  • Réalisateur : Olivier Dahan
  • Scénaristes : Luc Besson et Jean-Christophe Grangé (roman)
  • Production : Studio Légende, Europa Corp, TF1 Films Production et Canal +
  • Distribution : Europa Corp Distribution

  • Synopsis :

    Pour le commissaire Pierre Niemans, l’homme retrouvé emmuré dans un monastère de Lorraine n’est pas une victime comme les autres. Les signes ésotériques gravés autour de lui et l’étrange rituel de son sacrifice annoncent bien autre chose… Lorsque Reda, jeune capitaine de la police, découvre l’exact sosie du Christ à demi-mort au pied d’une église, il croit d’abord avoir sauvé un illuminé. Mais rapidement, il va s’apercevoir que cette affaire est liée à celle de Niemans, dont il fut l’élève à l’école de police…

« Dahan a visité le fort une première fois. À la fin de la matinée, il avait déjà tout mis au point dans sa tête ! » Gilbert Leroy, président de l’association des Amis de l’ouvrage de Fermont et de la ligne Maginot.

Le Républicain Lorrain, 22 juillet 2016

« Le lieu colle véritablement à l’esprit des Rivières pourpres. Il est angoissant et fascinant ».

Jean Reno, Comme au cinéma

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes à Longwy, à l’église Sainte Barbe de Crusnes, à Briey et au Fort de Fermont (Meurthe-et-Moselle)
  • scènes tournées à Hayange et au Canal des Houillères de la Sarre (Moselle)
  • scène tournée à l’Abbaye de Lavaudieu (Auvergne) mais annoncée comme étant l’Abbaye de Labaudieu en Lorraine
  • produit régional : le journal L’Est Républicain
  • mention écrite : plaque d’immatriculation 54
  • mention sonore : « Je voudrais un petit blanc sec svp. – On n’est pas en Alsace ici. […] – On va prendre 3 Lorraine s’il vous plaît. »
  • mention sonore : « Il y a une multitude de lacs artificiels comme celui-ci, tous construits dans les années 30. Ils sont reliés entre eux par le canal des Houillères, c’est une sorte de ligne Maginot aquatique si on veut » (Moselle)

Le film a été tourné sur les lieux de l’action, à savoir en Lorraine, sur la ligne Maginot. L’équipe de production a également filmé certaines scènes dans le Fort de Fermont et dans un monastère d’Auvergne complètement redécoré pour l’occasion. Les séquences se déroulant dans le commissariat ont quant à elles été tournées dans les Grands Bureaux de Senelle à Herserange (Meurthe et Moselle).

Jean Reno et Benoît Magimel, au milieu d’autres acteurs, sur les marches des Grands Bureaux de Senelle, transformé en commissariat pour les besoins du tournage des Rivières Pourpres 2 – Les Anges de l’Apocalyspe. Photo Miguel ANTUNES/Républicain Lorrain

« Si elle était un humain, on dirait d’elle qu’elle a une vraie gueule de cinéma. Au début des années 2000, la silhouette rouillée de l’église en fer de Crusnes, plus rougeoyante que jamais, servait d’ailleurs de décor au film Les Rivières Pourpres 2 d’Olivier Dahan avec Jean Reno et Benoît Magimel. La production rechercherait « une atmosphère post-apocalyptique ». Un comble pour un lieu de culte ! Mais qui en dit long sur la singularité de ce monument ». Philippe Marque, « 100 lieux remarquables à (re)découvrir près de chez vous », L’Est Républicain, novembre 2021

J’ai épousé une ombre

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1982
  • Réalisateur : Robin Davis
  • Scénaristes : Patrick Laurent, Cornell Woolrich
  • Production : Sara films, TF1 film production
  • Distribution : AMLF

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scène à Hayange (Moselle), devant les hauts-fourneaux et à l’hôpital
  • scènes tournées à Longwy (Meurthe-et-Moselle) : quartier Gouraincourt
  • scènes tournées à Longuyon (Meuthe-et-Moselle)

L’histoire débute en Moselle. Lorsque Franck (Richard Bohringer) dépose Hélène (Nathalie Baye) au bord de la route, on aperçoit en contrebas l’ensemble des hauts fourneaux de Hayange. Le décor accentue le côté dramatique de la situation. Enceinte, Hélène décide de s’enfuir pour le sud de la France. Pendant son trajet en train, elle rencontre Patricia (rôle interprété aussi par Nathalie Baye), enceinte comme elle. Les scènes suivantes se déroulent à l’hôpital : Patricia meurt et Hélène prend son identité. Le tournage a eu lieu au centre hospitalier de Hayange mais dans le film, le train n’a pas déraillé en début de trajet ; il est donc impossible que les personnages soient hospitalisés dans la région. La suite du film se passe dans le sud de la France. Le Grand Est n’est plus présent à l’image et il n’y a aucune allusion à la région d’origine d’Hélène.

La scène dans laquelle Richard Bohringer force Nathalie Baye à quitter sa voiture : le tournage a eu lieu à la sortie d’Hayange vers Marspich au niveau du supermarché sur la D13 le 20 septembre 1982 (Archives Le Républicain)
Richard Bohringer, Nathalie Baye et Johnny Hallyday sur le tournage du film « J’ai épousé une ombre » au quartier Gouraincourt de Longwy le 20 septembre 1982 (Archives Le Républicain Lorrain)
Tournage du film « J’ai épousé une ombre » en gare de Longuyon en 1982 : ici des figurants au rôle de bidasse (Archives Le Républicain Lorrain)
Johnny Hallyday au volant de sa voiture de sport dans le quartier Gouraincourt de Longwy le 20 septembre 1982 (Archives Le Républicain Lorrain)

Synopsis : Hélène (Nathalie Baye) est abandonnée par Franck (Richard Bohringer) alors qu’elle est enceinte de huit mois. Elle décide de rejoindre le Sud et part en train, où elle rencontre un couple, Bertrand et Patricia. Cette dernière lui ressemble étrangement. Survient alors un accident de train dans lequel le couple meurt. Sans le dire, Hélène prend la place de Patricia dans la belle famille de cette dernière.

 

L’Héritier

  • Nationalité : France
  • Année de production : 1973
  • Casting : Jean-Paul Belmondo, Carla Gravina, Jean Rochefort
  • Réalisateur : Philippe Labro
  • Scénaristes : Philippe Labro, Jacques Lanzmann
  • Production : Cinétel, Euro International Film, President Film
  • Distribution : Valoria Films, Mercury Films, Studio Canal

  • Synopsis :

    Fils à papa et playboy renommé, Cordell se retrouve à la tête d’un véritable empire à la mort de son père. Pas vraiment préparé pour être un homme d’affaires, Cordell va devoir faire ses preuves…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scène à Thionville (Moselle)
  • plans sur les hauts-fourneaux et la vierge de Hayange (Moselle)
  • mentions sonores : « Fiche 36, Marceau, le contre-maître de l’atelier 4, à Cordell Thionville », « Quand nous visiterons l’usine de Thionville, après l’enterrement de mon père… », « Je veux bien vous concéder Saint-Nazaire et Longwy mais pas Thionville… » et « OK, une journée à Thionville et après je pars pour Rome »

Bart Cordell (Jean-Paul Belmondo) se rend à Thionville pour visiter l’une de ses usines et en rencontrer les ouvriers. Des plans du film montrent Notre-Dame de Hayange également appelée La Vierge de Hayange, symbole d’espoir qui illumine la ville. Pour l’anecdote, cette statue a subi plusieurs restaurations dont une majeure en 1982 et Jean-Paul Belmondo a fait partie des donateurs qui ont rendu possible cette rénovation..