Toutes les semaines dans la famille Menard, on se réunit au café dont Henri est le patron et on va manger tous ensemble Aux ducs de Bretagne. Ce soir, qui est pourtant un jour de fête, car c’est l’anniversaire de Yolande la belle-fille, un incident va venir troubler les habitudes. Arlette, la femme d’Henri, est partie une semaine pour réfléchir, ce qui va déstabiliser les autres membres de la famille.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Produit régional : le Champagne Mumm Cordon Rouge et le Champagne Piper Heidsieck
Nous voyons sur la gauche de l’affiche du film une bouteille de Champagne Mumm Cordon Rouge. Même si le nom de la marque n’est pas écrit en toute lettre, le design de la bouteille et notamment son étiquette blanche et rouge ne laisse aucun doute sur la marque représentée.
Dans le film, nous remarquons une bouteille de Champagne de la marque Piper Heidsieck, posée à l’extrémité gauche de la table.
Casting : Franck Dubosc, Alexandra Lamy, Elsa Zylberstein
Réalisateur : Franck Dubosc
Scénaristes : Franck Dubosc
Production : Gaumont
Distribution : Gaumont distribution
Synopsis :
Jocelyn, homme d’affaire en pleine réussite, est un dragueur et un menteur invétéré. Lassé d’être lui-même, il se retrouve malgré lui à séduire une jeune et jolie femme en se faisant passer pour un handicapé. Jusqu’au jour où elle lui présente sa sœur elle-même handicapée…
Présence de la région Grand Est dans le film :
Produit régional : le champagne Piper
Laurence (Alexandra Lamy), invitée par Jocelyn (Franck Dubosc), apporte une bouteille de champagne pour leur dîner romantique.
La bouteille de champagne Piper est placée dans un seau au centre de la table : la mise en scène cadre donc la bouteille dans le champ contre-champ du dialogue. Le champagne est consommé par les deux personnages.
Casting : Ben Affleck, Bryan Cranston, John Goodman
Réalisateur : Ben Affleck
Scénaristes : Chris Terrio
Production : GK Films
Distribution : Warner Bros. France
Synopsis :
Le 4 novembre 1979, au summum de la révolution iranienne, des militants envahissent l’ambassade américaine de Téhéran, et prennent 52 Américains en otage. Mais au milieu du chaos, six Américains réussissent à s’échapper et à se réfugier au domicile de l’ambassadeur canadien. Sachant qu’ils seront inévitablement découverts et probablement tués, un spécialiste de « l’exfiltration » de la CIA du nom de Tony Mendez monte un plan risqué visant à les faire sortir du pays. Un plan si incroyable qu’il ne pourrait exister qu’au cinéma.
Présence de la région Grand Est dans le film :
produit régional : le Champagne Mumm Cordon Rouge
Dans la scène finale (spoil), les américains ont réussi à monter à bord d’un avion à destination des Etats-Unis. Après quelques minutes de vil, le Commandement de bord annonce aux passagers qu’ils ont quitté le territoire de l’Iran et qu’il est désormais possible de commander de l’alcool pour la suite du voyage. Les américains sont sauvés. Ils commandent et consomment alors du champagne Mumm Cordon Rouge, symbole de leur liberté retrouvée.
Les pires Profs de France débarquent en Angleterre pour une mission ultra-secrète. Avec Boulard, le Roi des cancres, ils sont parachutés dans le meilleur lycée du pays, et ils vont appliquer leurs célèbres méthodes sur la future élite de la nation. L’enjeu est énorme : de leur réussite dépendra l’avenir du Royaume tout entier… Cette année : aux meilleurs élèves, les pires profs quand même !!!
Présence de la région Grand Est dans le film :
produit régional : une bouteille de champagne Piper Heidsieck (maison située à Reims – Marne)
Les frères Lumière, premiers cinéastes, filment en 1899, la façade de la cathédrale Notre-Dame de Reims, monument emblématique de la ville. Cette vue cadre les trois portails de la cathédrale, surplombés au centre, par la grande rosace inspirée d’une de celles de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Passants, calèche et tramway animent ce plan séquence. Ce film s’intitule Reims : la cathédrale. Vue N° 1188
Vous trouverez une autre vue de la ville de Reims, le marché, réalisée dans les premiers temps du cinéma.
Symbole de la monarchie française, la quasi-totalité des sacres des rois de France s’y sont déroulés à partir du XIe siècle. Aujourd’hui classée au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, la cathédrale de Reims fait partie des bijoux architecturaux français. Plus grande que Notre-Dame de Paris, elle présente une statuaire exceptionnelle ; elle est remarquable également par le nombre (2303) de ses statues qui ornent ses façades.
Casting : Stéphane De Groodt, Elsa Zylberstein, François-Xavier Demaison
Réalisateur : Nicolas Vanier
Scénaristes : Nicolas Vanier, Xavier Nemo
Production : M6 films, SND
Distribution : SND
Synopsis :
Jean, Patrick, Joanna, Romane et Guillaume se connaissent maintenant depuis plus de 30 ans. Leurs mariages et leurs enfants n’ont pas réussi à les éloigner et justement, ce week-end, la bande de cinquantenaires se retrouve en Champagne pour l’enterrement de vie de garçon de Patrick, le dernier célibataire de la bande. Mais la future épouse, arrivée à l’improviste, ne semble pas faire l’unanimité… Dans ce sublime vignoble, au fil des fous rires, des engueulades et des réconciliations, les tensions rejaillissent… car en amitié, tout le monde trinque !
Présence du Grand Est dans le film :
Scènes tournées à Reims : Montagne de Reims, Palais du Tau, rue de la ville
Scènes tournées à Épernay : Syndicat des Vignerons (avenue de Champagne)
Scènes tournées sur les Coteaux d’Aÿ
Scènes tournées à Villers-Allerand, à la villa des Trois Clochers (décor principal)
Produit régional : le Champagne Taittinger et la Champagne Leclerc-Briant
Le prochain long métrage de Nicolas Vanier « Champagne ! » est produit par Radar Films et soutenu par la Région Grand Est.
« Le champagne c’est le partage. On ne peut pas envisager de boire du champagne seul. Voilà il y a quelque chose qui fonctionne bien entre cette histoire d’amitié, l’amitié c’est du partage, et le champagne. » Nicolas Vagnier, 19/20 France 3 National dimanche 5 juin 2022.
Le tournage s’est déroulé du 15 avril au 11 juin 2021 entre Épernay et Reims. Le réalisateur Nicolas Vanier a notamment installé ses caméras dans la Villa des Trois clochers située à Villiers-Allerand dans la Marne. Il est accompagné par le Bureau d’accueil des tournages de l’ Agence culturelle Grand Est, par la Ville de Reims / Grand Reims et par la Ville d’Épernay.
Les vignes constituent les premières images de la bande-annonce du film et annoncent le cadre de l’histoire :
Dans la bande-annonce, nous repérons également une bouteille de Champagne Taittinger au premier plan de l’image :
Pour l’anecdote, Pierre-Emmanuel Taittinger, dignitaire de l’Ordre des Coteaux de Champagne est figurant dans le film ! Dans une scène incroyable, Pierre-Emmanuel Taittinger jouant son propre rôle, remet les insignes de l’ordre des Coteaux au père d’Elsa Zilberstein aux côtés de Maxime Toubard, Franck Leroy et Evelyne Roques-Boizel, tandis que le maître de cérémonie qui tient la pomponne n’est autre que François Berléand, plus vrai que nature, n’oubliant pas de rappeler qu’il n’est de champagne que de Champagne !
« L’histoire raconte le week-end d’une vigneronne qui reçoit à son domicile ses amis à l’occasion d’un enterrement de vie de garçon. La fête tourne court lorsque la future épouse arrive à l’improviste. Nicolas Vanier, qui trouve la région très cinématographique, compte faire du vignoble un « personnage à part entière » de son film. Le tournage se déroulera en mai pour une sortie programmée au printemps 2022 ».TIC et +
» Ce qui m’interpelle toujours et c’est récurrent dans mes films, c’est le rapport des hommes à la nature et c’est vrai que chez une grande partie de ceux que j’ai rencontrés en Champagne, depuis que je suis en préparation du film, je vois cette espèce de passion, d’attachement qu’ils peuvent avoir à la terre, c’est quelque chose qui me touche de par mon histoire… » propos de Nicolas Vanier recueillis par Terres de vins https://www.terredevins.com/actualites/nicolas-vanier-a-la-decouverte-du-champagne
« On y trouve [en champagne] des zones avec du relief, beaucoup de contrastes, de la craie, de la forêt, de la vigne… Ce n’est pas la Beauce ! C’est varié, cela fait de belles perspectives, de belles lignes. L’ensemble est très graphique, surtout au printemps, date prévue du tournage, où il y a tous ces verts très tendres, ces lumières un peu rasantes qui sont magnifiques. Après, ce qui m’a surpris, c’est qu’on s’imagine le champagne comme un produit de luxe avec une certaine automatisation et en réalité on rencontre des personnes avec leurs sécateurs qui avancent pas à pas dans les vignes. Le rapport reste très charnel, authentique, ancré dans la tradition, et j’ai l’impression d’ailleurs qu’on y revient de plus en plus. On a rencontré un vigneron qui travaille avec des chevaux, beaucoup retournent à un système où on laisse pousser l’herbe entre les vignes… » propos de Nicolas Vanier recueillis par Terres de vins https://www.terredevins.com/actualites/nicolas-vanier-a-la-decouverte-du-champagne
« J’ai retrouvé en Champagne certains gestes de mon grand-père qui me touchaient beaucoup, comme lorsqu’il prenait la terre entre ses mains pour en respirer l’odeur. Il y a en Champagne ce rapport très fort, parfois presque sensuel, quand je vois certaines personnes caresser les feuilles des vignes… Ce sont tous ces gestes que l’on va essayer de magnifier avec tout le talent des acteurs, des cadreurs, de toute cette équipe qui m’accompagne. Dans mes films, très souvent, la nature, le territoire, deviennent un des personnages principaux, ce sera encore le cas en Champagne comme cela a été le cas dans Belle et Sébastien avec la montagne ou dans l’École buissonnière avec la Sologne. » propos de Nicolas Vanier recueillis par Terres de vins https://www.terredevins.com/actualites/nicolas-vanier-a-la-decouverte-du-champagne
« Ce qui me plaisait surtout beaucoup, c’est que c’est une région que je ne connaissais pas du tout, dont j’ignorais qu’elle était aussi sympa. Lorsqu’on est parisien (ce que je ne suis pas), et qu’on a envie de passer un weekend, on va à Deauville, on ne pense pas du tout à aller en Champagne alors que c’est à 1 heure 15 en voiture. D’ailleurs, la plupart des techniciens qui m’accompagnent ont découvert avec moi cette région, à mon avis très méconnue. J’ai été vraiment surpris de tout ce qu’elle recèle comme trésors, c’est formidable d’aller passer un weekend en Champagne ! J’espère que le film donnera aux Français l’envie de visiter la région et je me fais fort qu’il soit la fierté de ceux qui y vivent ! » propos de Nicolas Vanier recueillis par Terres de vins https://www.terredevins.com/actualites/nicolas-vanier-a-la-decouverte-du-champagne
Extrait – L’hebdo du vendredi – 25 mars 2021 Propos recueillis par Simon Ksiazenicki
« La Champagne sera un acteur du film »
Comment va se dérouler le tournage de votre prochain film, « Champagne ! » ?
On est dans la dernière ligne droite. On attend encore la disponibilité d’un ou deux comédiens pour démarrer le tournage, à la mi-avril. L’intégralité aura lieu en Champagne : à Épernay et Reims, mais aussi autour de Villers-Allerand, là où on a trouvé la maison dans laquelle se déroule le film. Il y a aussi des décors naturels qui seront utilisés, notamment dans les vignes autour d’Aÿ et des coteaux champenois.
Pourquoi avoir choisi la Champagne comme cadre de ce film ?
J’étais venu à Épernay (en 2017, lors du Séjour des réconciliations) en tant que grand témoin pour une conférence sur l’homme et la nature. J’avais noué quelques relations, notamment avec Franck Leroy (le maire d’Épernay) et Pierre-Emmanuel Taittinger (ancien président de la maison de champagne homonyme), qui m’ont servi de base pour entrer dans cette région que je ne connaissais pas du tout et qui m’a beaucoup intéressée.
Qu’est-ce qui a retenu votre attention en particulier ?
J’étais totalement à côté de la plaque, car je connaissais mal la région. J’imaginais de grands domaines, d’immenses parcelles de vigne, un monde de luxe, très automatisé et pour tout dire, un peu superficiel. J’ai découvert tout l’inverse. De petites parcelles, avec beaucoup de reliefs et de forêts qui donnent un paysage très intéressant d’un point de vue cinématographique, avec ces couleurs et ces perspectives magnifiques. Mais aussi des gens simples, y compris dans les grandes maisons, qui ont les mains dans la terre et qui cultivent une passion incroyable pour leur métier. J’ai toujours travaillé avec la passion, d’abord dans mes voyages et désormais en tant que réalisateur, et j’ai beaucoup aimé toutes ces rencontres. Je me suis inspiré de ces vignerons et vigneronnes passionnés pour écrire ce film.
L’autre grand acteur sera la Champagne. Pourquoi ce besoin de mettre en valeur les décors ?
C’est une marque de fabrique. J’aime tourner dans des décors naturels, j’aime cette toile de fond sur laquelle les films s’écrivent. J’ai été très longtemps frustré de faire des films pour le petit écran, à la télé. Quand j’ai pu passer au cinéma, j’avais envie, au-delà des personnages, de montrer ce que j’aime : la nature, les paysages, mettre en valeur des territoires. Je ne pourrais pas envisager de tourner un film, quel qu’il soit, sans cette dimension. Ce fut le cas lorsqu’on a tourné « Belle et Sébastien » dans la Haute-Maurienne-Vanoise ou « L’École buissonnière » en Sologne. Les locaux étaient très fiers. La Champagne sera un acteur du film et c’est une bonne chose, car il y a beaucoup de tournages autour du vin, mais très peu autour du champagne.
Extrait – L’Union, 24/04/2021
«Champagne!», le film de Nicolas Vanier tourné à Villers-Allerand
Xavier Demaison, Elsa Zylberstein, Stéphane de Groodt sont au casting de «Champagne!».
Le tournage de «Champagne!», le sixième film de Nicolas Vanier (« Le dernier trappeur », « Belle et Sébastien », etc.) se tournera principalement à Villers-Allerand et plus précisément à la Villa des Trois Clochers. Cette propriété, lieu de réception de la maison Leclerc Briant, accueillera en mai prochain les caméras et toute l’équipe de ce film chorale.
« Nous sommes ravis de prêter notre Villa des Trois Clochers pour ce tournage. L’énergie positive et l’âme du lieu ont convaincu les équipes, ils s’y sentent comme chez eux ! Collaborer avec Nicolas Vanier était par ailleurs une évidence ; nous partageons les mêmes valeurs en matière de respect de l’environnement et de la nature. Et puis c’est surtout un formidable coup de projecteur sur la Champagne et les hommes et les femmes qui l’animent ! », explique Frédéric Zeimett, directeur général de la maison de champagne.
Le tournage aurait dû commencer courant avril. Il semblerait que la pandémie ait eu un impact sur le projet qui ne débutera finalement que le 10 mai. De quoi va parler cette comédie sous forme de huis clos ? « Ce sont des amis de très longue date qui passent un week-end chez une copine vigneronne qui habite là depuis toujours. L’un d’entre eux, un célibataire endurci, débarque avec sa future fiancée. Et ça va partir en sucette », résumait-il dernièrement dans nos colonnes.
Casting : Mélanie Laurent, Kad Merad, Julien Boisselier
Réalisateur : Philippe Lioret
Scénaristes : Philippe Lioret, Olivier Adam
Production : Nord-Ouest Films
Distribution : Mars Distribution
Synopsis :
Comme elle rentre de vacances, Lili, 19 ans, apprend par ses parents que Loïc, son frère jumeau, suite à une violente dispute avec son père, a quitté la maison. Loïc ne lui donnant pas de nouvelle, Lili finit par se persuader qu’il lui est arrivé quelque chose et part à sa recherche. Ce qu’elle va découvrir dépasse l’entendement.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Reims (Marne)
Mentions sonores pour la ville de Reims
Lors d’un repas de famille, Lili pose une carte postale de Reims sur la table. Son frère dit qu’il vient d’arriver dans la ville ; Lili (Mélanie LAURENT) déclare qu’elle souhaite s’y rendre pour le retrouver. Paul, son père (Kad MERAD) lui répond : » Il y a 200 00O habitants à Reims, t’as aucune chance ».
Peu après, Paul lit à haute voix le texte de la carte postale : « Je suis à Reims, c’est sinistre ici. Heureusement que j’ai ma guitare ».
La scène suivante, nous voyons Lili, à la recherche de son frère dans le centre ville de Reims.
Elle s’adresse à un groupe de jeunes assis devant la cathédrale s’ils ne connaissent pas son frère.
Casting : Isabelle Adjani, Daniel Auteuil, Jean-Hugues Anglade
Réalisateur : Patrice Chéreau
Scénaristes : Patrice Chéreau, Danièle Thompson
Production : Renn Productions
Distribution : Pathé Films, AMLF
Synopsis :
Elle est belle, elle est catholique, elle est la soeur du roi, elle s’appelle Marguerite de Valois. Son frère l’a surnommée Margot. Il est protestant, on dit qu’il est mal élevé, mal rasé, qu’il sent l’ail et la sueur. Il s’appelle Henri de Navarre. On les marie de force. C’est une manoeuvre politique : il faut réconcilier les Français déchirés par les guerres de religion. Ils sont trois frères, le roi Charles IX, Anjou son cadet et Alençon le plus jeune. Ils aiment Margot, ils l’aiment trop, d’une passion équivoque et possessive. Pourtant ils sont tous là, ils rient, ils dansent, ils font semblant de s’amuser. Le chef de cette famille c’est Catherine de Médicis. Elle a appris à ses enfants la duplicité et l’amour du pouvoir. Mais dans la canicule de ce mois d’août terrible la haine et la peur vont bientôt tout étouffer. Car Madame Catherine règne à la place de son fils Charles mais c’est Anjou qu’elle aime. C’est à lui qu’elle veut offrir un royaume en paix. A quel prix ? A n’importe quel prix.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Reims (Marne) : Bibliothèque de l’Ancien collège des Jésuites, 1 place Museux
À l’été 1993, Patrice Chéreau a tourné quelques scènes au musée Saint-Remi et à l’ancien collège des jésuites, pour son célèbre film La Reine Margot.
Le mariage d’Henri et de Marguerite a été tourné dans la basilique de Saint-Quentin dans l’Aisne, les cathédrales Notre-Dame de Paris et Notre-Dame de Reims étant trop fréquentées. Certaines scènes sont tournées à Paris dans le 4e arrondissement (cathédrale Notre-Dame de Paris, parvis Notre-Dame – place Jean-Paul-II et île de la Cité).
La majeure partie du film se passe au Louvre (galeries, couloirs, chambres, sous-sols, cours, jardins…). La reconstitution des scènes n’a pas lieu en studio mais est tournée sur différents lieux en France : Bordeaux (Gironde), l’ancien collège des jésuites de Reims, la forêt de Compiègne et Senlis (Oise), le château de Maulnes à Cruzy-le-Châtel (Yonne), Rambouillet (Yvelines), Nanterre (Hauts-de-Seine) ainsi que les Studios Éclair à Épinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis) – (Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Reine_Margot_(film,_1994).
Valérie Chopin, adjointe au patrimoine du musée Saint-Remi se souvient du tournage du film : « Nous faisions partie de la soixantaine de figurants. La scène dans laquelle j’étais présente avait lieu dans l’escalier des matines, auquel on accède au bout de la salle des tapisseries, au musée Saint-Remi, raconte-t-elle. Catherine de Médicis et La Môle, interprétés par Virna Lisi et Vincent Pérez, se disputaient. Patrice Chéreau, qui était très concentré et pointilleux, avait fait refaire la scène quinze fois. Je me souviens de Vincent Pérez qui, après m’avoir écrasé plusieurs fois le pied en dévalant l’escalier, m’avait présenté ses excuses à la fin du tournage. Non seulement il était beau, mais également charmant ! » (Valérie Coulet – L’Union)
Avant le début du tournage à Reims, Valérie Chopin avait dû, avec une collègue du musée, faire quelques retouches sur des centaines de livres en plâtre destinés à remplir les étagères de la bibliothèque de l’ancien collège des jésuites. « Comme tous les livres d’origine avaient disparu depuis longtemps, Patrice Chéreau et son décorateur avaient décidé de faire fabriquer ces livres en plâtre peint. Et franchement, le résultat était blufflant ! Pendant le transport, certains faux livres avaient reçu des pocs. Comme tout devait être parfait, nous avions été chargées de redonner des petits coups de pinceau… Avec l’installation de Sciences-Po place Museux, ces éléments de décor ont été remisés dans une réserve du musée, rue Martin-Peller… » (Valérie Coulet – L’Union)
Le tournage de la scène dans la magnifique bibliothèque de l’ancien collège des jésuites, dans laquelle intervient Isabelle Adjani, Valérie Chopin n’a pas pu y assister. « Personne ne pouvait voir la star du film car elle était très protégée et il était hors de question que même le personnel du musée puisse l’approcher », livre-t-elle. Personne, à l’exception d’un heureux chanceux : Marc Bouxin, alors directeur des lieux. (Valérie Coulet – L’Union)