Partir un jour

  • Nationalité : Française
  • Année de production : 2024
  • Casting : Juliette Armanet, Bastien Bouillon, François Rollin
  • Réalisateur : Amélie Bonnin
  • Scénaristes : Amélie Bonnin, Dimitri Lucas
  • Production : Topshot Films
  • Distribution : Pathé

  • Synopsis :

    Dès qu’elle l’a pu, Cécile a quitté le restaurant routier familial pour monter à la capitale, où elle a ouvert son propre restaurant gastronomique. Lorsque sa mère l’appelle pour lui annoncer que son père a eu un accident, elle doit revenir chez elle pour les aider…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Haguenau, Strasbourg, Colmar (Alsace) et Saint-Dizier (Haute-Marne)

Le tournage se déroule en juin 2024.

Avec ce long métrage, Amélie Bonnin s’inspire de son court éponyme, salué du César du court métrage de fiction, en 2023.

Martin Roumagnac

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1946
  • Casting : Marlene Dietrich, Jean Gabin, Daniel Gélin
  • Réalisateur : Georges Lacombe
  • Scénaristes : Pierre Very
  • Production : Alcina
  • Distribution : Compagnie Parisienne de Location de Films (CPLF), Gaumont

  • Synopsis :

    Martin Roumagnac, important entrepreneur à Clairval, s’éprend de Blanche, une jeune fille qui n’est pas de son milieu, en fait sa maîtresse et construit pour elle une magnifique villa. Peu après, Blanche est demandée en mariage par un ami de sa famille. Elle hésite sur la décision à prendre, si bien que Roumagnac, croyant la perdre, l’étrangle et incendie la villa. Acquitté faute de preuves, Martin se laisse cependant abattre par un surveillant de collège, amoureux de Blanche et qui, par surcroît, le sait coupable.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Saint-Dizier (Haute-Marne) : Jardin de l’Hôtel de Ville
  • scènes tournées à Perthes (Haute-Marne)

Au sortir de la guerre, deux des plus grandes stars de l’époque font leur retour sur les écrans. Deux mois durant, Marlene Dietrich et Jean Gabin sont hébergés par le producteur Edmond Descharmes au château de Vaudrémont, pour le tournage de Martin Roumagnac. Le début d’une longue histoire d’amour entre le 7e Art et le département

Crédits : www.saint-dizier.eu

Gabin ayant acquis les droits du livre en 1937 et refusant une proposition de Marcel Carné pour un rôle dans « Les enfants du paradis », le couple et le réalisateur Georges Lacombe vont passer dix jours à Saint-Dizier et dans les environs.

Marlène Dietrich et Jean Gabin qui ne se quittent plus depuis leur rencontre à Hollywood durant la guerre, logent au château de Vaudremont près de Chaumont à quelques pas de Châteauvillain.

Les scènes seront tournées au bord de la marne, aux environs de Perthes et pour la partie ville au café de l’industrie.

Crédits : www.saint-dizier.eu

Crédits : www.saint-dizier.eu

La Jeune Fille et les loups

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2008
  • Casting : Marie Vincent, Laetitia Casta, Stefano Accorsi
  • Réalisateur : Gilles Legrand
  • Scénaristes : Gilles Legrand, Philippe Vuaillat, Jean Cosmos
  • Production : Epithète Films
  • Distribution : Warner Bros. (France)

  • Synopsis :

    Au sortir de la Grande Guerre, Angèle, 20 ans, est déterminée à devenir la première femme vétérinaire. A travers son destin aventureux, elle sera l’objet d’une rivalité sans merci entre son promis, un industriel visionnaire mais sans scrupule, et un homme simple, retiré dans la montagne, près des loups et loin de la folie des hommes. Angèle va exploiter au mieux cette rivalité pour atteindre son véritable objectif : sauver les loups.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées aux alentours de Saint-Dizier (Haute-Marne) : intérieur de la fonderie de Dommartin-le-Franc.

Le deuxième long métrage de Gilles LEGRAND intitulé « la jeune fille et les loups » a été tourné pour certains plans dans la région de Saint-Dizier, dans la vallée de la blaise et plus précisément à la fonderie de Dommartin-le-Franc.

Un vrai bonheur

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2005
  • Casting : Denis Cherer, Valérie Baurens, Stéphane Boutet
  • Réalisateur : Didier Caron
  • Scénaristes : Didier Caron, Amanda Sthers, Sabrina Compeyron
  • Production : Telema
  • Distribution : Fox France

  • Synopsis :

    Odette a tout prévu pour que le mariage de sa fille Mathilde se déroule le mieux possible : le choix du traiteur, le lieu, le plan de table, les amis de toujours, rien n’a été laissé au hasard pour que cette soirée soit inoubliable : Elle le sera. De son côté, le traiteur a aussi tout prévu pour que sa première sortie reste mémorable. Qu’il ne s’inquiète pas, il ne sera pas déçu ! Il a confié le service à deux jeunes extras, pleins de bonne volonté quoiqu’un rien novice ; et l’animation musicale sera confiée à un orchestre qui joue d’ordinaire du hard-rock mais qui, pour l’occasion, devra s’astreindre à ne jouer que de la variété française ! Jusqu’au moment où les extras avancent précautionneusement la pièce montée, les événements sont calmes ; c’est après que les choses vont se gâter…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Wassy (Haute-Marne) : des extérieurs devant l’église
  • scènes tournées à Vitry-le-François (Haute-Marne) : rue de Vaux

Crédit : Ville de Saint-Dizier

Crédit : Ville de Saint-Dizier

Crédit : Ville de Saint-Dizier

Vous pouvez découvrir un reportage photographique du tournage, crédits Ville de Saint-Dizier.

Nos vies formidables

  • Nationalité : française
  • Année de production : 2018
  • Casting : Julie Moulier, Zoé Héran, Bruno Lochet
  • Réalisateur : Fabienne Godet
  • Scénaristes : Fabienne Godet
  • Production : Le Bureau
  • Distribution : Memento Films Distribution

  • Synopsis :

    Margot, Jérémy, Salomé, César, Sonia… Ils ont entre 18 et 50 ans. Tout les sépare, sauf l’urgence de se reconstruire et de restaurer la relation à l’autre que l’addiction a détruite. Solidaires, ils ont comme seules règles le partage, l’honnêteté, l’authenticité, l’humanité. Une bande incroyable de vivants qui crient haut et fort qu’on s’en sort mieux à plusieurs que seul.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Bayard-sur-Marne (Haute-Marne)

Le film a entièrement été tourné sur un même lieu : une commanderie près de Saint-Dizier. « Dès le départ, je m’étais imposée cette règle d’écriture : le film se déroulerait dans un seul lieu où l’on entrerait en même temps que le personnage principal. Nous avons trouvé cette commanderie (…) et dès que j’y suis allée j’ai su que c’était là que j’allais tourner » explique Fabienne Godet (Dossier de presse du film).

Crédits : Le Bureau Films.

Petit paysan

  • Nationalité : France
  • Année de production : 2017
  • Casting : Swann Arlaud, Sara Giraudeau, Bouli Lanners, Isabelle Candelier
  • Réalisateur : Hubert Charuel
  • Scénaristes : Hubert Charuel et Claude Le Pape
  • Production : Domino Films, France 2 Cinéma
  • Distribution : Pyramide Distribution

  • Synopsis :

    Pierre, la trentaine, est éleveur de vaches laitières. Sa vie s’organise autour de sa ferme, sa sœur vétérinaire et ses parents dont il a repris l’exploitation. Alors que les premiers cas d’une épidémie se déclarent en France, Pierre découvre que l’une de ses bêtes est infectée. Il ne peut se résoudre à perdre ses vaches. Il n’a rien d’autre et ira jusqu’au bout pour les sauver.

« J’ai grandi ici. Je reviens souvent, confie-t-il avant de s’élancer vers le village de Châtillon-sur-Broué pour fixer la scène suivante sur la pellicule. Je n’imaginais pas tourner ailleurs qu’ici. »

Hubert Charuel, propos recueillis par Mathilde Escamilla pour L’Union

Ce film a bénéficié du soutien à la production de la Région Grand Est (en partenariat avec le CNC), et de l’accompagnement du Bureau d’accueil des tournages Grand Est.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • produit régional : la bouteille d’eau de Vittel (Vosges)
  • film entièrement tourné en Haute-Marne : Lac du Der, Châtillon-sur-Broué, bowling de Saint-Dizier

Pour son premier long métrage, le réalisateur haut-marnais Hubert Charuel a choisi de tourner dans sa région natale. Avec ce film où il dépeint la vie paysanne d’aujourd’hui, il signe un premier succès, aussi bien public que critique.

Le film a été essentiellement tourné en Haute-Marne dans la ferme des parents du réalisateur.

Hubert Charuel, le réalisateur, est né et a grandi en région Grand Est, dans le département de la Haute-Marne. Fils d’agriculteurs, il choisit de poursuivre sa carrière dans le cinéma. Il débute une licence à l’IECA (Institut européen de cinéma et d’audiovisuel) de Nancy. Il est ensuite admis à la FEMIS en section production où il rencontrera notamment sa coscénariste Claude Le Pape avec qui il écrira ses premiers courts métrages. Après 2 ans et demi d’écriture ils terminent le scénario de Petit Paysan qui sera tourné dans la ferme de ses parents. Il réalise tous ses projets dans la Région Grand Est (Diagonale du vide, K-nada, Fox-Terrier), et est accompagné par le bureau d’accueil des tournages depuis ses débuts.

Une pluie de distinctions :

« Petit Paysan » a créé l’événement dans le cadre de la Semaine de la critique du festival de Cannes.

Également, « Petit Paysan » a été triplement primé au festival du film d’Angoulême : le jury, présidé par l’acteur américain John Malkovich, lui a attribué le prix du meilleur film, du meilleur acteur (pour Swann Arlaud, dans le rôle-titre) et celui de la musique (composée par Myd du collectif Club cheval).

Enfin, le film a reçu huit nominations aux César, entre autres, meilleur film, meilleur acteur masculin (Swann Arlaud), meilleur réalisateur et meilleur second rôle féminin (Sara Giraudeau). Finalement, Hubert Charuel a reçu le César du meilleur premier film, Swann Arlaud le César de meilleur acteur dans le rôle d’un jeune éleveur laitier confronté à la maladie de son troupeau condamné à l’abattage, Sara Giraudeau, qui joue sa sœur, vétérinaire, le César de meilleure actrice dans un second rôle.

Lors de la cérémonie, le réalisateur a adressé un vibrant message de soutien aux paysans après avoir reçu son César : « Je veux dire un mot pour tous les paysans et toutes les paysannes, dont je ferai toujours un peu partie. Être seul et se sentir seul sont deux choses différentes. Seuls, vous ne l’êtes pas : votre histoire, vos vies intéressent, le succès du film en est la preuve.» Les trois César à Petit Paysan ont été salués par le ministre de l’Agriculture, Stéphane Travert, qui y voit « un symbole fort au moment où l’agriculture est en pleine transition. Ce film, émouvant au possible, montre très bien comment un éleveur peut être tellement attaché à ses animaux qu’il recule sans cesse le moment où il doit affronter la vérité d’une maladie bovine. » (l’Est Républicain du 29 août 2017 et du 3 février 2018 )

 » Mes parents sont tous les deux enfants de paysans. Leur ferme est à Droyes, entre Reims et Nancy, à vingt kilomètres de Saint-Dizier, la ville la plus proche. Ce qui leur a permis de survivre à la crise laitière, c’est beaucoup de travail, peu d’investissements, peu de nouveaux outils, des emprunts limités. Cela signifie beaucoup d’intelligence et aussi s’user physiquement pour survivre ». Dossier de presse (sur Unifrance)

 » Petit Paysan parle de cette énorme contrainte qu’est la vie à la ferme : travailler sept jours sur sept, traire deux fois par jour, toute l’année, toute la vie. Et du rapport aux parents qui sont toujours là, le poids de cet héritage. Les gestes sont hyper-ritualisés, on va traire les vaches comme on va à la prière, le matin, le soir. Etre éleveur laitier, c’est un sacerdoce. Dossier de presse

« Le personnage [de Pierre] est différent de moi dans ses réactions et la manière dont il parle, mais la vie de Pierre est évidemment celle que j’aurais dû avoir si je n’avais pas décidé de faire du cinéma. Son rapport aux animaux, sa relation avec ses parents nous rapprochent. Le film est tourné chez mes parents, il y a dans l’exploitation de Pierre une trentaine de vaches, comme chez mes parents. Ma mère tient beaucoup à ses vaches : si une vache est malade, et que la soigner coûte très cher, elle le fera. Pierre est comme ça…. Mais c’est aussi une exploitation laitière, et la production est meilleure si on s’occupe bien des animaux. Il y a cette ambivalence : on aime ses animaux, c’est sincère mais on les exploite.

Pourquoi tourner chez vos parents ? C’était une obligation. Faire le film, c’était ma manière à moi de reprendre l’exploitation. Quand on a commencé à écrire, je n’y pensais pas parce que la ferme était toujours en activité. Mais après la retraite de mon père, ma mère est partie avec ses bêtes dans une autre exploitation. A partir du moment où on avait cette ferme vide, je me suis dit : « C’est le décor que je connais le mieux ». Dossier de presse