Casting : William Lebghil, Margot Bancilhon, Camille Razat
Réalisateur : Victor Saint Macary
Scénaristes : Victor Saint Macary, Thomas Cailley, Audrey Diwan, Benjamin Charbit
Production : Nord-Ouest Films
Distribution : Le Pacte
Synopsis :
Quoi de mieux pour ne plus jamais souffrir en amour que de tourner le dos à la vie de couple et de s’installer en coloc’ avec son meilleur ami ? C’est en tout cas ce qu’a décidé Vincent, ravagé par sa dernière rupture ! À un détail près : son meilleur ami est une meilleure amie, Néféli, jeune avocate déjantée.À peine installés, les deux potes se jurent de ne plus jamais tomber amoureux, de vivre d’amitié et d’histoires sans lendemain.Mais après quelques semaines de cohabitation complice et festive, Vincent rencontre Julie…
Se sachant condamné par la médecine, Pierre-Henri réunit sa famille dans une maison de campagne pour renouer le dialogue avec elle. Mais les membres de cette belle assemblée semblent jouer une drôle de partition. Et pour cause : ce sont des comédiens, embauchés par PH pour remplacer chacun de ses proches, disparus dans un accident d’avion dix ans plus tôt…
Présence de la région Grand Est dans le film
scènes à Coussegrey (Aube) : rue principale, gare…
Photo de tournage. Crédit : L’Est Éclair.
Le 17 août 2018, l’équipe du film s’est installée au 14, Grande-Rue, dans l’ancienne ferme acquise en 2005 par Stéphane Sansonetti et Valérie Tailland, son épouse. Le premier est producteur depuis quinze ans (documentaires, dessins animés) et la seconde chargée de communication, spécialement pour des séries TV (Versailles, Le bureau des légendes). Stéphane (Atlan Films) coproduit le film avec Alexis Bougon (Samsha Productions) pour un budget d’« un peu plus de 600 000 euros ».
Ce low budget les a conduits à tourner là ce huis clos qui mêle comédie et drame sur un mode « choral » – la demeure a du cachet et il y a de l’espace. L’histoire est celle de « PH (personnage qu’interprète Hervé Dubourjal – NDLR), qui, afin de renouer avec sa famille (dont sa sœur Sophie Forte – NDLR), la réunit dans un gîte à la campagne. Sauf que les différents membres sont des comédiens ! Un subterfuge qu’il a imaginé pour régler ses comptes et mourir en paix », résume Gilles Dyrek.
Photo de tournage. Crédit : L’Est Éclair.
Du salon aux chambres, en passant par la cuisine, la plupart des pièces servent de décors. En plus, une structure en bois avec des voilages – fabriquée dans un hangar attenant – a été mise en place dans la cour. Voilà pour le théâtre principal de l’action. Mais d’autres scènes ont été filmées dans la rue principale… bloquée pour l’occasion. Et dimanche, dernier jour de tournage, le final sera mis en boîte à l’église. Pour la figuration, Stéphane Sansonetti a fait appel à des habitants de Coussegrey, Lignières et Bernon. Au total une cinquantaine de personnes.
Déjà, par petits groupes, des riverains sont venus assister au tournage. On en a même vu discuter avec une Sophie Forte contente d’être ici. D’autres ont reconnu Hervé Dubourjal pour l’avoir vu dans une pub. Depuis le début, « Mme le maire, Dominique Foutrier, nous a soutenus, mettant à notre disposition l’école. Même chose à Lignières, dont le maire nous a prêté un appartement de fonction vacant, où le reste de l’équipe technique est logé », tient à souligner Stéphane.
Photo de tournage. Crédit : L’Est Éclair.
ll est vrai qu’elle compte une vingtaine de professionnels : chef opérateur (celui de Camille redouble), lequel dispose de « deux caméras et un drone », décorateur, maquilleuse, costumière, « électros »… Avec les comédiens, ils forment une vraie « troupe ». Après le boulot, on fait griller des saucisses, on tape le carton et on chante ensemble. Sans que personne ne joue à la star. Surtout pas Alexis Bougon, qui fait la popote pour tout le monde !
L’heure de la retraite est enfin arrivée pour Philippe et Marilou ! Ils s’apprêtent à réaliser leur rêve : partir vivre sous le soleil du Portugal. Au revoir le travail, au revoir la famille, au revoir les emmerdes ! Ils pensaient enfin être tranquilles… mais leur famille a d’autres projets pour eux !
« Moi j’adore Troyes, donc plus on connaît Troyes, plus on voit Troyes, plus je suis contente ».
Michèle Laroque, comédienne. Propos recueillis par France régions
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Troyes (Aube) : gare
scènes à Vatry (Marne) et Méry-sur-Seine (Aube)
mentions sonores : « champagne », « quiche »
mentions écrites : plaque d’immatriculation 10, gare de Troyes
produit régional : la quiche, le journal « L’Est Éclair » (lu par Thierry Lhermitte)
Le film qui évoque la retraite perturbée d’un couple bourgeois a été quasi entièrement tourné dans la ville préfecture de l’Aube, Troyes, entre le 23 septembre et le 9 novembre 2018.
Dans le film, les personnages mangent de la quiche et consomment du champagne à plusieurs reprises (lors de la fête de leur départ à la retraite, lors d’un repas entre amis). Philippe (interprêté par Thierry Lhermitte) lit le journal « L’Est Éclair ».
Par ailleurs, le produit régional « la quiche » est utilisée pour créer un ressort comique : « la quiche » est le surnom donné à la belle fille du couple !
Une scène importante a été tournée à la garede Troyes. Celle-ci a demandé de nombreuses répétitions, avec la mise en place d’une grue pour tourner un incident avec leur gendre. La caméra devait traverser la voiture, ce qui a demandé une grande concentration. L’entrée principale de la gare a été bouclée une grosse partie de la journée. Mais les habitants étaient nombreux à se masser autour de la scène pour tenter un selfie ou une photo souvenir.
Hormis le parvis de la gare très reconnaissable, les 33 jours de tournage de ce premier film de Fabrice Bracq se sont déroulés quasiment tous dans l’agglomération troyenne.
Dans le film, le couple Laroque-Lhermitte habite dans une maison cossue, située au 21 rue Ambroise Cottet à Troyes. Dans laquelle plusieurs scènes ont été tournées.