Scènes tournées en Alsace : Colmar, Bischheim et Schiltigheim
Tourné entre octobre et décembre 2022 à Strasbourg et Colmar, Avant que les Flammes ne s’éteignent est le premier long métrage de Mehdi Fikri.
Camélia Jordana et Sofiane Zermani y incarnent les rôles principaux. Suite à la mort de son petit frère lors d’une interpellation de police, Malika (Camélia Jordana) se lance dans un combat judiciaire afin qu’un procès ait lieu. Mais sa quête de vérité met en péril l’équilibre de sa famille.
Produit par Topshot films avec le soutien de la Région Grand Est, de Strasbourg.eu et de Ville de Colmar, le tournage avait fortement mobilisé les équipes techniques, artistique et les prestataires locaux. Le tournage avait principalement eut lieu dans les communes de Bischheim et Schiltigheim. La ville de Colmar sert aussi de décors pour certaines séquences.
Casting : Marilou Berry, Isabelle Nanty, Anne Benoit
Réalisateur : Frédéric Quiring
Scénaristes : Frédéric Quiring
Production : Les films du 24
Distribution : UGC Distribution
Synopsis :
Sœur Lucie, religieuse dévouée, décide de fuir son couvent au bout de 20 ans pour retrouver son amour de jeunesse.
C’est pour elle le début d’une aventure extraordinaire qui mettra sa foi à l’épreuve et la confrontera au monde d’aujourd’hui plein de surprises et de tentations.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Scènes tournées en Alsace : Colmar, Mulhouse, Strasbourg
Scènes tournées en Lorraine : Liverdun
Le projet est accompagné par le Bureau des images Grand Est.
Casting : Philippe Larcher, Ruby Minard, Sylvain Urban
Réalisateur : Jean Heches
Scénaristes : Jean Heches, Philippe Larcher
Synopsis :
Depuis sa sortie de prison où il a passé 21 ans, PHILIPPE fait la manche à la gare de Wagesberg. Sous surveillance judiciaire, sa liberté ne tient qu’à la condition de son comportement irréprochable. Quand ANNA, une jeune activiste en cavale, lui demande de l’héberger, son quotidien bien réglé va être bouleversé par les échos de son passé.
Présence de la région Grand Est dans le film :
Scènes tournées dans la région de Colmar (Alsace) notamment des plans montrent la gare de Colmar
Philippe Larcher, un ex-taulard dans son propre rôle
Détenu en maison centrale pendant 21 ans suite à un triple meurtre, Philippe Larcher joue un rôle inspiré de sa propre vie dans « Memento Mori », le premier long-métrage de fiction du cinéaste Jean Hêches. Où l’on comprend qu’un ex-« longue peine » ne sort jamais vraiment de prison.
Envoyé spécial à Bar-le-Duc en septembre 1996, le journaliste et écrivain Sorj Chalandon avait couvert son procès aux assises pour le journal Libération. Philippe Larcher, 22 ans, avait été condamné à 30 ans de prison – dont une peine de sûreté de 20 ans – pour le meurtre de trois compagnons de beuverie. L’article s’intitulait « Itinéraire d’un tueur paumé », dans lequel le journaliste racontait l’enfance dans la Meuse, l’alcool dès 15 ans, les fugues, les foyers, les renvois, la rue, la solitude absolue, puis le triple homicide. Une histoire d’échecs et d’effroyable violence. Considérant que sa vie n’avait « pas de sens », le jeune homme avait confié que son but était de terminer comme l’« ennemi public numéro 1 » Jacques Mesrine, abattu par la police de 25 balles en plein Paris, le 2 novembre 1979. La suite lui donnera tort. Il purgera 21 ans en maison centrale, d’où il sortira en 2015. » (Sources L’Alsace)
Casting : Vincent Perez, Géraldine Pailhas, Matthieu Rozé
Réalisateur : Claude Pinoteau
Scénaristes : Claude Pinoteau, Danièle Thompson
Production : Gaumont, Productions Marcel Dassault
Distribution : Gaumont
Synopsis :
La, France au cours des neuf derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale (août 44 à mai 45). La libération de Paris, les combats en Alsace sont, entre autres, les cadres spectaculaires de l’histoire d’un groupe de jeunes gens, projetés dans le tumulte des passions. L’infirmière Christiane Mercier et le F.F.I. Michel Fournier se rencontrent et s’aiment pendant les combats de la Libération à Paris. Christiane attend un enfant qui naîtra en mai 1945 mais cet enfant ne connaîtra pas son père qui s’engage dans l’armée, il meurt début 1945. Violence des combats mais surtout violence des sentiments quand l’adolescence découvre l’amour et la guerre, dans un même et total engagement.
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes à Colmar (Haut-Rhin) : Ancienne caserne Rapp
Casting : Bénédicte Lecroard, Emmanuel Jacomi, François Leroux
Réalisateur : Gary Trousdale, Kirk Wise
Scénaristes : Roger Allers
Production : Walt Disney Pictures
Distribution : Walt Disney Studio
Synopsis :
Belle est une jeune fille sensible et imaginative, qui passe ses journées plongée dans la lecture et qui repousse obstinément les avances de Gaston, un bellâtre musclé et vaniteux. Seul Maurice, son père, un inventeur farfelu, compte dans sa vie. Un jour que ce dernier se perd dans la forêt, il doit se réfugier dans un château pour échapper à une meute de loups. Irrité par son intrusion, le maître des lieux, une Bête gigantesque et terrifiante, le jette dans un cachot. Pour sauver son père, Belle accepte d’être retenue prisonnière à sa place…
Belle, le célèvre personnage animé des studios Disney, serait “alsacienne” ! En tout cas, il ne fait nulle doute que les dessinateurs des multiples aventures de la princesse inspirée de “La Belle et la Bête” ont imaginé son village après avoir visité Riquewihr, Ribeauvillé ou Colmar. De nombreux dessins, tirés du film en attestent…
Le village de La Belle et la Bête
La ressemblance entre le «pauvre village provincial» dans lequel Belle se plaît à rêvasser et certains villages typiques alsaciens tels que Riquewhir est évidente. Les façades des maisons sont colorées, les rues sont pavées et les enseignes en fer forgé. Marine Maufras, Le Figaro
La jeune Sophie, âgée de 18 ans, travaille sans relâche dans la boutique de chapelier que tenait son père avant de mourir. Lors de l’une de ses rares sorties en ville, elle fait la connaissance de Hauru le Magicien. Celui-ci est extrêmement séduisant, mais n’a pas beaucoup de caractère… Se méprenant sur leur relation, une sorcière jette un épouvantable sort sur Sophie et la transforme en vieille femme de 90 ans. Accablée, Sophie s’enfuit et erre dans les terres désolées. Par hasard, elle pénètre dans le Château Ambulant de Hauru et, cachant sa véritable identité, s’y fait engager comme femme de ménage. Cette » vieille dame » aussi mystérieuse que dynamique va bientôt redonner une nouvelle vie à l’ancienne demeure. Plus énergique que jamais, Sophie accomplit des miracles. Quel fabuleux destin l’attend ? Et si son histoire avec Hauru n’en était qu’à son véritable commencement ?
« Certains ont une image magique de la région, car ils savent que le réalisateur Miyazaki s’est inspiré de Colmar pour son film d’animation Le Château ambulant. » www.20minutes.fr
Hayao Miyazaki tire son inspiration dans plusieurs de ses films de l’ambiance des villages alsaciens, en effet, il s’est rendu plusieurs fois à Colmar et Riquewihr. Il a longuement étudié leur architecture traditionnelle ainsi que leur ambiance rurale.
Isao Takahata, le regretté cofondateur du studio Ghibli, a toujours eu une affection particulière pour la France. On retrouve cet amour du pays dans certains films qui mêlent plusieurs influences européennes, notamment dans Le château ambulant d’Hayao Miyazaki. C’est l’Alsace et plus particulièrement Colmar qui servirent de décor à la ville de Sophie, la jeune chapelière transformée en grand-mère par un sortilège. Qui sait quelle demeure colorée de Colmar abrite un Calcifer réchauffant l’âtre?
Casting : Orson Welles, Marlène Jobert, Michel Piccoli
Réalisateur : Claude Chabrol
Scénaristes : Paul Gégauff, Eugène Archer, Paul Gardner
Production : Parafrance
Synopsis :
Fils adoptif de Théo Van Horn, Charles appelle à la rescousse Paul, un professeur qu’il admire beaucoup : depuis quelques temps, il est victime de crises d’amnésie desquelles il émerge chaque fois en un lieu inconnu, après un temps indéterminé. Pour le surveiller, Paul accepte de séjourner chez les Van Horn…
« Deux mois sur mon film seront presque des vacances… Ça suffira pour vous requinquer. Ce sera l’été en Alsace, une région magnifique ! Vous serez traitée comme une princesse. On va vous louer une belle maison » dit Claude Chabrol à Marlène Jobert pour la convaincre d’accepter le rôle dans La décade prodigieuse.
Source : Les baisers du soleil / Marlène Jobert paru chez Plon en 2014
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Strasbourg (Bas-Rhin)
scènes tournées à Boersch (Bas-Rhin) : Château « La Leonardsau »
scènes tournées à Obernai (Bas-Rhin) et dans les environs : Grendelbruch, Barr, Dambach-la-Ville, Molsheim, Sélestat (Bas-Rhin)
scènes tournées à Colmar (Haut-Rhin)
scènes tournées au lac de la Maix (Vosges)
En 1971, Claude Chabrol, connu pour rechercher des ambiances provinciales, choisit l’Alsace pour le tournage de son film La décade prodigieuse, interprété notamment par Orson Welles. C’est dans le Bas-Rhin que le réalisateur trouve la demeure des années 20 nécessaire à son film : il s’agit de La Léonardsau, à Obernai, face au Mont Sainte-Odile ; le personnage joué par Orson Welles y règne en tyran.
Les extérieurs sont tournés à Obernai et ses environs, Boersch, Grendelbruch, Barr, Dambach-la-Ville, Molsheim et Sélestat, et au lac de La Maix, dans le département voisin des Vosges.
« Ma sœur était mariée au propriétaire de l’Hôtel Le Beausite à Ottrot, qui avait une étoile. Alors, ils m’ont appelée. C’était l’année où Claude Chabrol y tournait son film, La Décade prodigieuse. Claude Chabrol passait pour choisir les lieux de ses tournages sur la foi de son guide Michelin. Sur ce tournage mémorable, l’un de ses acteurs, le mythique Orson Welles, s’était distingué par son appétit d’ogre et sa prédilection pour la côte de bœuf tyrolienne… » se souvient Annie Voegel Leclerc, propriétaire du Pont des Vosges – http://alsace.nouvellesgastronomiques.com
Casting : Vincent Lindon, Cécile de France, Eric Berger
Réalisateur : Étienne Chatiliez
Scénaristes : Laurent Chouchan
Production : Telema
Distribution : Fox France
Synopsis :
La vie n’ayant rien prévu pour eux, ils ne lui demandent rien.C’est pourquoi Chrystèle Burrel et Christophe Gérard, malgré leur éducation inexistante et leur absence de valeurs morales, passent de place en place où ils sont employés comme domestiques avec une insouciance et une joie de vivre qui laissent rêveur.Pour eux, la vie est douce. D’autant plus douce qu’avant de se rencontrer, eux qui ne faisaient confiance à personne et ignoraient même qu’on puisse tenir à quelqu’un, se sont trouvés et n’ont pas envie de se perdre. Pourtant, il n’est pas bien malin et pas toujours fiable, son Totophe. Et lui, faut-il qu’il l’aime sa Chrystèle pour accepter qu’elle le trompe. Oui. Même chez les bêtes de cet acabit, l’amour existe. Et quand l’amour est là, la confiance règne…
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Strasbourg (Bas-Rhin) : café Brant
scènes tournées à Mulhouse (Haut-Rhin) : gare centrale, rue de la Sinne (scène du vol d’argent au distributeur automatique de billets), place de la Réunion (dépose de la patronne chez le coiffeur avant de trouver le sac à main dans la voiture, avant le vol au D.A.B)
scènes tournées à Colmar (Haut-Rhin) : gare (introduction du film)
scènes tournées à Erstein (Bas-Rhin) : gare (les retrouvailles du couple)
scènes tournées à Wittenheim (Haut-Rhin) : dans la cité minière (les retrouvailles avec la famille d’accueil de Chrystèle)
scènes tournée à Rouffach (Haut-Rhin) : scène du jeu de pétanque sur la place de la ville
Une des scènes du film se passe dans un salon de coiffure Dessange, passage de l’Hôtel-de-Ville à Mulhouse. « Le tournage a duré une journée, c’était un lundi, jour férié. Vincent Lindon était très agréable, il a trouvé que mes collaboratrices étaient très jolies », se souvient la patronne Josiane Weibel. Celle-ci raconte qu’elle et son équipe ont « servi de figurantes. On nous a demandé de recevoir Mme Chevallier (Martine Chevallier, comédienne qui interprète une bourgeoise du Rebberg, ndlr) comme cliente. On lui a servi sa boisson, on a suivi les protocoles Dessange et après Vincent Lindon entrait ».
Propos recueillis par les Dernières Nouvelles d’Alsace.
Production : Maje Productions, A Single Man Productions, La Caméra Deluxe
Distribution : Paradis Films
Synopsis :
Un immeuble dans une cité. Un ascenseur en panne. Trois rencontres. Six personnages. Sternkowtiz quittera-t-il son fauteuil pour trouver l’amour d’une infirmière de nuit ? Charly, l’ado délaissé, réussira-t-il à faire décrocher un rôle à Jeanne Meyer, actrice des années 80 ? Et qu’arrivera-t-il à John McKenzie, astronaute tombé du ciel et recueilli par Madame Hamida ?
Présence de la région Grand Est dans le film :
scènes tournées à Colmar (Haut-Rhin) : dans la cité Bel-Air, dans l’ancienne usine Mahle Pistons
La majorité des scènes du film se déroule dans un immeuble désaffecté de la cité Bel-Air de Colmar, au 27 rue de Hunawihr.
« J’ai mis du temps à trouver l’endroit pour faire Asphalte… Je voulais un immeuble vide pour pouvoir créer des studios, casser les murs, être autonome… » Ce lieu, Samuel Benchetrit l’a donc trouvé au cœur de la cité Bel-Air. Dans cette ruine urbaine vouée à disparaître, l’équipe s’est offert le terrain de jeu idéal. Sur Colmar, le réalisateur ne tarit pas d’éloges. « C’est très beau… Et la Ville et la Région nous ont incroyablement bien accueillis. »
Outre la cité Bel-Air, principale zone de tournage d’ Asphalte , l’ancienne usine Mahle Pistons est aussi un des lieux où travaille l’équipe. Pour les besoins du film, la façade d’un hôpital y est recréée et devient un des lieux de rencontre entre deux personnages.
Scénaristes : Sarah Bramms, Dinara Drukarova, Xavier Dias
Production : Ecce Films
Distribution : UFO Distribution
Synopsis :
De retour à Colmar, Sarah, 15 ans, reprend le patin et la compétition de haut niveau. De la rivalité entre filles aux mots impitoyables de l’entraineur, son corps est mis à l’épreuve de la glace tandis que ses désirs adolescents la détournent de ses ambitions sportives.
Présence de la région Grand Est dans le film :
film entièrement tourné à Colmar (Haut-Rhin) : notamment la patinoire.
produit : eau Carola bleue (eau plate)
Après un an passé à Paris pour cause de mésentente avec le coach, Sarah (Sarah Bramms), 15 ans, reprend l’entraînement au club de filles de Colmar où elle retrouve copines et rivales.
En arrière-plan de l’image, sur les pourtours de la patinoire, plusieurs panneaux publicitaires. Parmi ceux-ci, une inscription pour l’eau de source Carola “La source d’énergie des sportifs d’Alsace”. Sur l’image, les bouteilles d’eau sont couchées et installées sur des patins à glace. Ce placement de produit correspond à la géolocalisation de l’histoire puisque l’essentiel du film a été tourné à Colmar (Alsace) et que Carola est une marque d’eau faiblement minéralisée provenant de Ribeauvillé, également en Alsace.
Lila Pinell : « J’ai fait du patinage quand j’étais enfant. Je devais avoir 8 ou 9 ans et je n’étais pas très douée, mais j’étais admirative des filles de mon club qui patinaient bien. Je me disais : elles sont trop belles, elles patinent bien, elles ont de la chance ! Et puis on avait été marquées avec Chloé par l’histoire de Nancy Kerrigan et Tonya Harding, deux patineuses américaines des années 90. L’une avait commandité l’agression de la seconde pour la battre aux JO, la méchante Tonya contre la belle Nancy, mais c’est finalement Nancy qui avait gagné, tandis que Tonya avait dû patiner sous les sifflets du public. C’était pendant les JO de Lillehammer en 1994. Cet univers impitoyable, de paillettes et de princesses en surface, régit par une rigueur, une discipline et une rivalité terrible nous a donné envie d’y tourner un film. On a rencontré plusieurs entraineurs et on a jeté notre dévolu sur Xavier. Quand on l’a rencontré en 2012, il venait de gagner le prix du meilleur jeune entraineur. C’est lui qui a orienté notre choix sur Colmar, sa ville. »
Chloé Mahieu : « Si on m’offrait la possibilité de revenir en arrière, pour rien au monde je ne souhaiterais revivre mon adolescence, c’est sans doute pour cela que cette période me fascine tant, un mélange de sensations fortes, d’angoisses, de frayeurs : le sas entre l’enfance et l’âge adulte, le temps violent de l’affirmation de soi. Nous souhaitions observer cet âge à la loupe, dans un contexte fort et refermé, afin que les désirs et les rapports de forces soient plus fulgurants. La compétition sportive de haut niveau nous apparaissait comme un sujet intéressant, où les rivalités seraient exacerbées. Lila avait fait du patinage en loisir enfant, et cette discipline nous a conquises. La dureté du sport, de la glace, venant s’opposer à la féerie des paillettes, offraient un cadre cinématographique idéal selon nous. Colmar, c’est dans notre film le nom de l’équipe, la désignation du Club; les filles n’ont quasiment pas le loisir de profiter de la ville. Pour beaucoup de parents de championnes, c’est un lieu de sacrifices: ils ont du déménager, changer de travail, pour permettre à leurs enfants de continuer le patinage, entrer dans ce club renommé qu’est Colmar. »
Propos recueillis par Ava Cahen.
Dossier de presse : « Avant Kiss and Cry,nous avons réalisé trois films documentaires [ …] Nous avons gardé en tête l’idée de refaire un film avec l’équipe de patinage de Colmar, car on avait l’impression qu’avec leur participation, des possibilités de cinéma très excitantes s’offraient à nous. Nous sommes restées en contact avec Xavier et certaines filles, nous allions les voir de temps et temps, sans idée précise au départ.. »
« Avec les filles nous avons beaucoup tourné hors de la glace. Elles ont vite compris ce qu’on attendait d’elles: qu’elles parlent comme si on n’était pas là, qu’elles suivent nos indications naturellement et sans nous regarder. Sarah était tellement à l’aise et inventive qu’elle a souvent devancé nos attentes, et les filles ont réussi à suivre le mouvement très facilement. Les tournages pouvaient d’ailleurs arriver de façon impromptue: par exemple un jour, nous avons vu qu’une fête foraine s’était installée à Colmar. Nous avons décidé d’y emmener les filles. Elles se promenaient dans les jeux et on a demandé à deux garçons qui étaient sur place de les accoster »