Rocky II

  • Année de production : 1979
  • Casting : Sylvester Stallone, Talia Shire, Burt Young
  • Réalisateur : Sylvester Stallone
  • Scénaristes : Sylvester Stallone
  • Production : United Artists
  • Distribution : United Artists

  • Synopsis :

    Après avoir fait trembler le champion Apollo Creed, Rocky Balboa obtient le droit de l’affronter à nouveau. Apollo Creed ne supporte en effet pas d’avoir été ainsi bousculé…

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régional : le champagne Bollinger, le champage Moët et Chandon, le champagne Mumm Cordon rouge
Capture du film.

 

Dans sa loge avant un combat, Rocky reçoit une corbeille de produits : parmi ceux-ci, trois bouteilles de champagne de la région Grand Est. Le champagne apporte prestige et luxe à la corbeille.

 

La main au collet

  • Nationalité : américaine
  • Année de production : 1955
  • Casting : Cary Grant, Grace Kelly, Jessie Royce Landis
  • Réalisateur : Alfred Hitchcock
  • Scénaristes : John Michael Hayes, David Dodge
  • Production : Paramount
  • Distribution : Paramount

  • Synopsis :

    John Robie, cambrioleur assagi, goûte une retraite dorée sur la côte d’Azur. Le paysage s’assombrit lorsqu’un voleur, utilisant ses méthodes, le désigne tout naturellement comme le suspect n°1.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régional : Champagne Veuve Clicquot
Capture du film
Capture du film

Le dernier métro

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1980
  • Casting : Catherine Deneuve, Gérard Depardieu, Jean Poiret
  • Réalisateur : François Truffaut
  • Scénaristes : François Truffaut, Jean-Claude Grumberg, Suzanne Schiffman
  • Production : Les Films du Carrosse
  • Distribution : Société Française de Production (SFP) Société Française de Production

  • Synopsis :

    Paris, septembre 1942. Lucas Steiner, le directeur du théâtre Montmartre a dû fuir parce qu’il est juif. Sa femme Marion Steiner dirige le théâtre et engage Bernard Granger, transfuge du Grand Guignol, pour jouer à ses côtés dans « la Disparue », que met en scène Jean-Louis Cottins.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régional : Champagne Taittinger
Capture du film

Le jour le plus long

  • Nationalité : amércaine
  • Année de production : 1962
  • Casting : Henry Fonda, Bourvil, Richard Burton
  • Réalisateur : James Jones, Cornelius Ryan
  • Scénaristes : Ken Annakin, Andrew Marton, Bernhard Wicki ...
  • Production : 20th Century Studios
  • Distribution : Moonriver Entertainment

  • Synopsis :

    L’évènement militaire qui va mettre fin à la seconde guerre mondiale: le débarquement en Normandie par l’armée américaine.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régional : Champagne Taittinger 
Capture du film

Touchez pas au grisbi

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1954
  • Casting : Jean Gabin, René Dary, Lino Ventura
  • Réalisateur : Jacques Becker
  • Scénaristes : Albert Simonin, Jacques Becker
  • Production : Del Duca Films
  • Distribution : Les Acacias

  • Synopsis :
    Max-le-menteur et Riton viennent de réussir le coup de leur vie : voler 50 millions de francs en lingots d’or à Orly. Avec ce « grisbi », les deux gangsters comptent bien profiter d’une retraite paisible. Mais Riton ne peut s’empêcher de parler du magot à sa maîtresse Josy.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Produit régional : Champagne  Lanson
Capture du film
Capture du film
Capture du film

Monsieur Klein

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1976
  • Casting : Alain Delon, Jeanne Moreau, Michael Lonsdale
  • Réalisateur : Joseph Losey
  • Scénaristes : Franco Solinas
  • Production : Nova Films
  • Distribution : Les Acacias

  • Synopsis :

    Pendant l’occupation allemande à Paris, Robert Klein, un Alsacien qui rachète des œuvres d’art à bas prix, reçoit, réexpédié, à son nom, le journal Les Informations juives qui n’est délivré que sur abonnement. Il découvre bientôt qu’un homonyme juif utilise son nom, et décide alors de remonter la piste qui le mènera à cet inconnu.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • Scènes tournées à Strasbourg

En cherchant à prouver qu’il n’est pas juif, Robert Klein s’englue peu à peu dans un piège quasi kafkaïen. Il ne fait qu’attirer l’attention des autorités, muée en suspicion puis, bien vite, en conviction. Pour obtenir des certificats de catholicité, il rend visite à son père, qui vit à Strasbourg.

Capture du film
Capture du film
Capture du film
Capture du film
Capture du film
Capture du film

 

Pour l’anecdote : le film comporte un  anachronismes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Monsieur_Klein) : Robert Klein rencontre son père infirme à Strasbourg. Or entre 1940 et 1945, l’Alsace – tout comme le département de la Moselle – fut de nouveau annexée au Reich allemand. En 1942, elle n’est donc plus accessible depuis Paris

Article Les Echos du 12 août 2011 (mis à jour le 6 août 2019) de Didier Bonnet : https://www.lesechos.fr/2011/08/strasbourg-fief-du-film-documentaire-1090824

Monsieur Klein a remporté trois César en 1977 : celui de meilleur film, celui de meilleur réalisateur et celui des meilleurs décors.

 

 

 

La ligne droite

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1962
  • Casting : Daniel Ivernel, Jean-Claude Massoulier
  • Réalisateur : Jacques Gaillard

  • Synopsis :

    Stéphane Lambert, qui promettait de devenir un grand champion de course à pied, a, pendant les combats de la guerre, en 1940, perdu une main. Profondément traumatisé, il décide de rompre avec son passé et se fait, à son retour, marchand de journaux. Retrouvé par hasard par son entraîneur, Heckel, ce dernier obtient de lui, et avec difficulté, qu’il le suive dans sa maison vosgienne où, en compagnie de sa femme, il a pris sa retraite. Entre le jeune homme, agressif et farouche, et Heckel, paternel et orgueilleux, les heurts sont continuels. Seules, la bonne volonté et l’attention de Thérèse (la femme de Heckel) parviennent à maintenir l’équilibre. Peu à peu, cependant, et grâce à une habilité vigilante, Heckel redonne à Stéphane le goût de la performance ; Stéphane reprend son entraînement, et se trouve, assez rapidement, en mesure de disputer des compétitions. La première, peu importante, tourne court, Stéphane s’étant blessé peu après le départ. Mais sa rencontre avec Gordon, militaire noir américain, grand champion (nous sommes en 1946) va transformer la vie de Stéphane. Les deux hommes s’entraînent ensemble. Au championnat du monde, à Paris, après une course remarquable, Stéphane arrive second, derrière Gordon. Stéphane ne sera peut-être pas un très grand coureur. Mais il est sur la bonne piste et, en tout cas, il a repris le goût de vivre.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • scènes tournées à Saint Maurice sur Moselle

L’ÉPOQUE ET LE LIEU En 1945, dans un village des Vosges.

LE THÈME Un jeune sportif, dont la carrière a été tragiquement interrompue par la guerre, retrouve le goût de vivre et de devenir un champion, grâce à son entraîneur et à ses amis. Ce film qui se rattache au Jeune cinéma de la  » nouvelle vague  » n’était jamais sorti sur les écrans. La Télévision nous l’offrait en primeur le dimanche 24 avril 1966 à 20h45 sur la 1ère chaîne.

SI VOUS AVEZ MANQUE LE DÉBUT Stéphane Lambert, jeune homme remarquablement doué pour la course à pied, allait devenir champion du 800 mètres lorsque la guerre a éclaté. Il a disparu dans les derniers combats de 1940. Georges Cassard, son entraîneur, a été profondément affecté par sa disparition. Il l’a cherché longtemps. La paix revenue, Cassard, qui a renoncé à l’athlétisme, s’est retiré à Servances, dans les Vosges. En 1945, son ami Henri Voldemar, entraîneur sportif lui aussi, le prévient qu’il a retrouvé Stéphane. Diminué physiquement (il a perdu un bras), atteint moralement au plus profond de lui-même, Stéphane a volontairement rompu avec sa famille et sa vie passée. Sous un faux nom, Il vend des Journaux dans une gare de province. Georges Cassard va le chercher et le ramène, de force, chez lui. Il veut refaire un homme de cette épave…

 

Procès de Jeanne d’Arc

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1962
  • Casting : Florence Carrez-Delay, Jean-Claude Fourneau, Roger Honorat
  • Réalisateur : Robert Bresson
  • Scénaristes : Robert Bresson
  • Production : Agnes Delahaie Productions
  • Distribution : Pathé Consortium Cinéma

  • Synopsis :

    Capturée par des soldats français du parti adverse devant Compiègne puis vendue aux Anglais, Jeanne d’Arc est emprisonnée depuis plusieurs mois dans une chambre du château de Rouen. Elle comparaît devant un tribunal composé presqu’exclusivement de membres de l’Université Anglophile de Paris, présidé par l’évêque Cauchon.

Présence de la Région Grand Est dans le film :

  • personnage historique : Jeanne d’Arc

« Jeanne d’Arc est morte le 30 mai 1431. Elle n’a pas eu de sépulture et nous n’avons d’elle aucun portrait. Mais il nous reste mieux qu’un portrait : ses paroles devant les juges de Rouen. C’est de textes authentiques et de la minute même du Procès de condamnation que je me suis servi. Pour les derniers instants, j’ai eu recours aux dépositions et témoignages du Procès de réhabilitation survenu 25 ans plus tard. Au moment où le film commence, Jeanne est emprisonnée depuis plusieurs mois dans une chambre du château de Rouen. Capturée devant Compiègne par des soldats français du parti adverse, elle a été vendue aux anglais à prix d’or (on sait quels sont les intérêts en jeu). Elle comparait devant un tribunal composé presque exclusivement de membres de l’Université anglophile de Paris et présidé par l’évêque Cauchon.  » Robert Bresson

Captures du film
Capture du film

 

La carapate

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1978
  • Casting : Pierre Richard, Victor Lanoux, Raymond Bussières
  • Réalisateur : Gérard Oury
  • Scénaristes : Gérard Oury, Danièle Thompson
  • Production : Gaumont
  • Distribution : Gaumont

  • Synopsis :

    Mai 1968. Martial Gaulard (Victor Lanoux) vient de se voir condamné à dix années de réclusion criminelle grace à la maladresse prodigieuse de son avocat, Maitre Duroc (Pierre Richard). Courageusement cependant Jean-Philippe Duroc va rendre visite le soir meme à son client dans sa prison de Lyon et lui promet de faire casser l’arret par le Président de la République. C’est alors qu’éclate, encouragée par les rumeurs de révolte de la ville, une rébellion à l’intérieur de la maison d’arret. Duroc cherche à calmer la tempete mais, tout autant maladroit que lors de sa plaidoirie, va etre entrainé à suivre Gaulard qui a pris la direction des opérations. Les forces de police ayant par ailleurs fort à faire, les deux hommes parviendront à s’échapper. Pour eux commence alors une équipée mouvementée à travers un pays secoué par l’agitation sociale. L’avocat et son client laissent partout des traces. Sans papiers, sans argent, ils foncent vers Paris, semant sur leur passage vols, pillages, maraudes et escroqueries dont Gaulard est coutumier. Les deux fuyards se disputent, se séparent, se retrouvent mais, insensiblement, une amitié s’établit entre eux. Et ils obtiendront la grace présidentielle.

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • personnage : Général Charles De Gaulle

 

L’armée des ombres

  • Nationalité : française
  • Année de production : 1969
  • Casting : Lino Ventura, Simone Signoret, Paul Crauchet
  • Réalisateur : Jean-Pierre Melville
  • Scénaristes : Jean-Pierre Melville
  • Production : Les Films Corona

  • Synopsis :

    Octobre 1942. « Ingénieur distingué des Ponts et Chaussées, soupconné de pensée gaulliste, semblant jouir d’une certaine influence », Philippe Gerbier est interné dans un camp français puis transféré au quartier général de la Gestapo de l’hotel Majestic à Paris. Il s’en évade en tuant une sentinelle. A Marseille il est chargé avec Félix et « le Bison » d’exécuter Dounat qui les a trahi. Jean-François, un ancien copain de régiment de Félix entre dans le réseau et réussit sa première mission : livrer un poste émetteur à Malthilde, membre du réseau de Paris. Il en profite pour rendre visite à son frère, Luc Jardie, grand bourgeois rêveur qui en réalité dirige tout le réseau. Gerbier qui se cache à Lyon sous le nom de Roussel organise l’embarquement de 8 personnes à bord d’un sous- marin pour l’Angleterre, parmi eux Luc Jardie. Pendant ce temps Felix arreté par la Gestapo lyonnaise est torturé. Malthilde grâce à un astucieux stratagème réussit à s’introduire, avec « le Bison » et Lemasque dans le Q.G de la Gestapo. Hélas il est trop tard, Félix est mourant. Jean-François qui s’était fait arreter volontairement pour prévenir Félix est lui aussi torturé. Gerbier, arrêté au cours d’une rafle est condamné à mort. Mathilde réussira à le sauver en extremis. Alors qu’il se fait oublier dans une planque, Jardie lui annonce l’arrestation de Mathilde ; elle avait commis la faute de garder sur elle la photo de sa fille qu’elle adore, aussi les Allemands en font un moyen de pression. Prétendant reprendre des contacts, Mathilde est relâchée. Jardie démontre qu’il n’y a qu’une seule solution, la tuer et va même jusqu’à prouver que c’est elle- même qui le demande. Dans une rue proche de l’Etoile, elle s’effondrera sous les balles de « le Bison ».

« L’armée des ombres est sorti au début de 1969, juste avant le départ du général de Gaulle. C’est, peut-être, le dernier film sur la question tourné par un contemporain, mieux : un acteur, de l’époque. C’est tout sauf un chant patriotique : c’est un crescendo tragique. »

Jean Lebrun. La Marche de l’Histoire – France Inter – 5 février 2019

Présence de la région Grand Est dans le film :

  • personnage : Général Charles De Gaulle

«De Gaulle dans L’Armée des ombres, c’est quasiment mis en scène comme une épiphanie religieuse» Dimitri Vezyroglou est maître de conférences en histoire du cinéma à l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne. Il (La voix du nord , 10 novembre 2020)

Lino Ventura dans L’Armée des ombres Films Corona-Fono Roma

 

« Depuis la parution à Alger en 1943 du roman L’Armée des ombres de Joseph Kessel, Jean-Pierre Melville nourrissait le projet d’en faire un film. Coïncidence ou conscience du temps : 1969, l’année où le projet devient réalité, est une année-charnière. Charles De Gaulle vient de quitter la présidence de la République, et le mythe inspiré par lui d’une France majoritairement résistante pendant l’Occupation touche à sa fin, pour être sévèrement battu en brèche deux ans plus tard dans le documentaire Le Chagrin et la Pitié de Marcel Ophüls. Le gaulliste Melville, on s’en doute, ne vise pas une remise en question aussi violente, ce que d’aucuns lui reprocheront à l’époque. Dans les Cahiers du cinéma en particulier, un virulent Jean-Louis Comolli voit dans la sobriété melvillienne une affectation de dignité qui servirait à enluminer une vision solennelle de la Résistance et même de la figure gaullienne (qui apparaît brièvement dans une séquence à Londres) – soit « la résistance telle que jouée et vue par les gaullistes, et le premier et plus bel exemple cinématographique de l’Art gaulliste, fond et forme »[1]. […] S’il est difficile de nier qu’il y a dans L’Armée des ombres un respect proche de la déférence envers ses personnages, il l’est aussi, avec le recul, de voir en quoi ce respect relèverait d’une soumission à une idéologie, de ne voir dans le soin de la mise en scène que cette forme d’académisme décrite par le critique, et de ne pas voir, à l’inverse, en quoi la démarche de Melville prend ses distances vis-à-vis du mythe.[…]. Théoriquement soudés par une cause commune, les résistants luttent avant tout pour la propre cohésion de leurs rangs. L’idéal qu’ils portent se résume au fond à cet instinct grégaire dans la tourmente : compter les troupes, rester unis jusque dans la dispersion. Aussi l’intermède londonien, où De Gaulle (seul personnage historique explicitement représenté, autre détail qui a dû faire tiquer les anti-gaullistes) fait Compagnon de la Libération le « Grand Patron » de la Résistance, n’est-il qu’une accalmie faussement rassurante autour de la figure fédératrice, qui paradoxalement ramène les hommes de l’ombre à leur fragilité (accentuée, presque ironiquement, par la grande taille du Général) et à leur solitude (à laquelle Gerbier fait face peu après, dans ce pub où il ne peut que contempler taciturnement les femmes présentes). » Source : critikat