- Nationalité : française
- Année de production : 1981
- Casting : Jean Rochefort, Camille de Casabianca, Arlette Bonnard
- Réalisateur : Alain Cavalier
- Scénaristes : Camille de Casabianca, Alain Cavalier
- Production : Les Productions de la Guéville
- Distribution : Playtime
- Synopsis :
Pierre (Jean Rochefort) attend sa mère qui vit seule en province et vient le voir de temps en temps. Aujourd’hui elle n’est pas arrivée à l’heure prévue. Inquiet, il finit par prendre sa voiture et se rend à Troyes où elle habite. La maison est vide, rangée et fermée. Pierre rentre à Paris et va voir sa fille, Amélie (Camille de Casabianca). Il la trouve au lit, malade. Étudiante brillante, elle supporte mal la société dans laquelle elle se prépare néanmoins à entrer. Amélie va accepter d’accompagner son père dans sa recherche maternelle. Ils feront tous les deux, à pied, le trajet Troyes-Paris en suivant les voies du chemin de fer, car la mère de Pierre devait prendre le train. Et, peu à peu, jour après jour, un dialogue, pas toujours formulé mais sincère, va rapprocher les deux marcheurs, le père et la fille. Celle-ci tentera pourtant de le rompre, de partir en laissant cet homme à sa folle recherche. Mais elle restera avec lui, même quand elle découvrira le corps de sa grand-mère tombée du train. Elle ne le dira à son père qu’au terme du voyage.
Présence de la région Grand Est dans le film :
- scènes tournées à Troyes(Aube) : la gare tricasse et un chalet de la gare de Bar-sur-Aube.
Au début des années 80, Jean Rochefort était venu tourner un film dans le département : « Un étrange voyage » (sorti en 1981). Derrière la caméra, Alain Cavalier. Pour ce film, Jean Rochefort était à l’affiche avec Camille de Casabianca. L’histoire de ce drame : la disparition d’une femme lors d’un trajet, en train, entre Troyes et Paris. La gare tricasse mais aussi le « chalet » de la gare de Bar-sur-Aube (désormais détruit pour laisser la place aux services de Pôle Emploi) avaient notamment été des lieux remarqués de tournage. Dans le film, Jean Rochefort (le père) et Camille de Casabianca (la fille) parcourent, à pied, l’itinéraire du train.
Dans Télérama, le réalisateur, Alain Cavalier explique qu’il lui fallait, pour son film : « une ligne ferroviaire sans poteaux électriques pour ne pas « polluer » les images et la seule disponible était Paris-Bâle (c’est encore le cas aujourd’hui). C’était dangereux : les trains ne s’arrêtaient pas de circuler pour autant, et des agents SNCF nous prévenaient de leur arrivée avec d’énormes cornes ».
Pour voir l’extrait du film tourné dans l’Aube, c’est par ici !
Si le long-métrage n’a pas marqué la filmographie de l’acteur, il n’en reste pas moins un souvenir pour les chanceux qui avaient eu la chance de le croiser lors des jours de tournages, il y 37 ans… C’est le cas de Gérard Arcelin, un Baralbin d’origine qui se rappelle « avoir discuter avec lui sur l’un des bancs de la gare de Bar-sur-Aube. Il avait avec lui, ce jour-là, un gros chien blanc et une voiture coccinelle blanche ».